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ACCEPT
HUMANOID


Le 20 Mai 2024 par ALMARHAC


Assez d'accord avec les deux chroniques ici, je suis assez surpris de voir l'album se faire descendre sur NIME.

"Humanoid" n'est pas un super single mais dans l'ensemble l'album est sympa : on retrouve bien l'esprit d'Accept dans la musique, les textes et la touche mélodique de Wolf, avec un petit côté AC/DC bienvenu sur certains titres.

Rien d'extraordinaire, mais rien de honteux non plus.





MAGAZINE
MAGIC, MURDER AND THE WEATHER


Le 20 Mai 2024 par BOLDUCK


Bien qu’éloigné de mes sphères de prédilection, je l’écoute toujours avec autant de plaisir. Il m’a toujours semblé plus frais que les 2 premiers qui ont pourtant remporté un plus gros succès.





John Lee HOOKER
IT SERVES YOU RIGHT TO SUFFER


Le 20 Mai 2024 par BOLDUCK


Si je devais apporter 5 disques sur une île, celui-ci serait dans le lot. Du bogie blues brute de décoffrage. Le meilleur album de Hooker.





Bettye LAVETTE
SOUVENIRS - THE COMPLETE ATLANTIC/ATCO RECORDINGS


Le 20 Mai 2024 par BOLDUCK

A force de lire les chroniques élogieuses du Kingbee sur Bettye Lavette, j’ai opté pour une compil Rhino.Pensez vous faire cette compilation? A mon sens bien supérieure aux 2 derniers CD écoutés sur Spotify?





QUEENSRΫCHE
EMPIRE


Le 20 Mai 2024 par BAKER


Que du tube. *** QUE *** du tube.

La baisse de régime arrive à l'avant-dernier titre, pour finir sur un feu d'artifice.

Et ce son ! Ce son ! Cette basse, ces synthés, ces choeurs, ces bruitages, ce KAMEN !!!





Yngwie MALMSTEEN
PARABELLUM


Le 20 Mai 2024 par FIGHTITBACK


Cela faisait un moment que je ne l'avais pas réécouté. Eh bien moi, je l'aime aussi ce dernier Yngwie ! Il n'avait rien sorti d'aussi bon depuis..."Magnum opus" ('95 !) Ma préférence va aux 4 titres chantés (et j'adore la voix du Maestro ainsi que ses lignes de chant mélodiques et accrocheuses). Par contre, sur les 6 instrumentaux, seul 1 trouve grâce à mes oreilles ! ("Parabellum") On est avec les autres très loin des pièces magiques qu'étaient "Black Star", "Far Beyond the Sun", "Crying", "Eclipse", "Perpetual", "Brothers".





Yngwie MALMSTEEN
FIRE AND ICE


Le 20 Mai 2024 par FIGHTITBACK


2* à "Fire & ice" et 4 pour "Eclipse"?! Perso, cet album est mon préféré et celui que je conseille à quiconque voudrait découvrir le Maestro. Tout est là, morceaux instrumentaux, speed, FM, balades, la classe ! Seules les pistes 2, 4, 8, 12 & 13 ne me plaisent pas (sur "Eclipse" je n'aime pas les 2, 5, 6, 7 & 9) 1 version remasterisée contenant le bonus japonais de l'époque ("Broken Glass", super titre !) est sortie en 2017. P.S. Pour avoir vu ces 2 tournées ('90 & '92) je confirme que Goran faisait le boulot.





JAMES BOND
PERMIS DE TUER (MICHAEL KAMEN)


Le 18 Mai 2024 par BAKER


J'aime ce film, j'aime cette BO, les chansons ET le score. Il s'apprécie sur la durée.

Une anecdote : la "suite" finale s'intitule Licence Revoked, qui était le titre original du film.

Les producteurs l'ont changé par "Licence To Kill" (qui veut donc dire exactement l'inverse du titre original) car, je les cite verbatim, "on n'est pas sûrs qu'une majorité d'américains connaissent le mot Revoked").





REM
ACCELERATE


Le 18 Mai 2024 par MASTERFAN


14ème et avant-dernier album de R.E.M avant raccrochage de gants, voici venir le bien nommé ACCELERATE, qui donnerait presque l’impression d’avoir été enregistré non pas en 2008, mais 20 ans avant, en 1988, entre DOCUMENT et GREEN. Même syndrome donc que le rock de MONSTER en réaction au raffinement de AUTOMATIC FOR THE PEOPLE : cet album souvent 'brut de décoffrage' a lui pour mission de tourner la page de l’incompréhensible échec d’AROUND THE SUN.

Le groupe semble avoir enfin cédé aux fans de la première heure en effectuant un retour aux sources, ce qui n’empêche pas ACCELERATE de rester un album qui divise : un rapide coup d’œil aux diverses critiques est édifiant, il fait quasiment - et même chez les fans - toute la palette, du très mauvais au quasiment parfait. J’avais peur au départ d’avoir affaire à un nouveau MONSTER vite consommé, surtout après les premières écoutes. J’ai donc laissé reposer quelques temps. De retour au révélateur, surprise, l’album s’est défendu, les morceaux se sont battus pour me montrer qu’ils n’étaient pas aussi superficiels que je le pensais : Peter, Mike et Michael étaient bel et bien une fois encore en grande forme. Je comprends du coup beaucoup mieux les écarts de traitement, de même que le carton anglais et le bide U.S.

"Living Well Is the Best Revenge" part à 250 km/h direct, ce qui tranche pour le moins avec AROUND THE SUN : on comprend tout de suite le titre de l’album. Il rappelle l’époque DOCUMENT, comme le virevoltant "Man-Sized Wreath" au refrain très efficace. On n’a encore rien vu puisque se présente la bombe pop-rock "Supernatural Superserious", ou comment faire un morceau bâti sur trois accords de merde avec une mélodie plutôt simpliste capable de vous enthousiasmer à chaque écoute, chapeau. Les trois morceaux suivants, "Hollow Man", "Houston" et "Accelerate" bonifient avec le temps.

Le doux "Until the Day is Done", qu’on croirait sorti de OUT OF TIME, donne une impression de mille fois entendu mais quelle classe ! "Mr Richards" n’a rien d’exceptionnel, tout en se laissant boire sans déplaisir. "Sing For the Submarine" est beaucoup plus consistant puisque redoutable à l’épreuve des réécoutes : c’est un must. Il révèle un esprit très NEW ADVENTURES IN HI-FI voire AUTOMATIC FOR THE PEOPLE. Accélération finale avec un "Horse to Water" enthousiasmant et taillé pour le live, puis un "I’m gonna DJ" qui curieusement fait penser moitié à du punk, moitié à du Blur. On est ici à l’opposé complet de AROUND THE SUN mais le plaisir reste au rendez-vous.
ACCELERATE n’est pas forcément pertinent pour une première approche du groupe, mais pour ceux qui ne jurent que par le côté rock pêchu des premiers essais ou par MONSTER, le début de l’album et sa toute fin feront leur journée.

Mon ressenti 2024 : TRIPPANT (5) : Supernatural Superserious. DELECTABLE : "Sing for the submarine", "Horse to water". SEDUISANT (4) : "Man-Size Wreath", "Living well is the best revenge", "Until the day is gone". PLAISANT (3,5) : "Hollow man", "Houston", "Accelerate", "I’m gonna DJ". INTERESSANT (3) : "Mr Richards". EMOTION LIMITEE (2,5) : Néant. AUCUNE EMOTION (2) : Néant. DEPLAISANT (1,5) : Néant. PENIBLE (1) : Néant. Bilan 3.90 et Top 5 à 4,40 : ACCELERATE cote pour moi 4,15 arrive en 7ème position dans mon classement personnel des albums de R.E.M (ce qui, j’avoue, a été une vraie surprise).

Peu de votes pour ACCELERATE (13ème sur 15) du côté du sondage de 2017, la question est surtout de savoir combien de votants n’ont pas écouté cet album, à mon avis pas qu’un peu, à en croire la 109ème place de "Supernatural Superserious" qui est même précédé par "Living well is the best revenge". Pas surprenant que les trois lascars aient décider de stopper à l’album suivant, y a de quoi être dégoûté car, une fois encore, il y a de la qualité ici.

Pour les complétistes, à signaler en B-side sur la période deux covers d’un groupe alternatif U.S, Beat Happening. La première, "Red Head Walking» (3,5), qui figurait sur la version Deluxe de l’album, apporte vraiment quelque chose à l’original, c’est moins le cas de "Indian Summer" (3). Côté single pour les fans, seuls "Crazy Like a Fox" (3) et "Magnetic North" (2,5) ont vraiment un intérêt.





Guillaume ALDEBERT
HELLDEBERT. ENFANTILLAGES 666


Le 18 Mai 2024 par LE GYM_BRO


L'un de mes albums de l'année. Oui, rien que ça.
J'appréciais déjà fortement Aldebert, et étais impatient d'écouter ce nouvel album.
On y retrouve les textes puissants du musicien, certes à l'apparence enfantine, mais très recherchés, matures et traitant de sujets parfois complexes pour des enfants, mais qu'il est nécessaire d'aborder (le harcèlement scolaire avec "Le Cartel Des Cartables", la guerre avec "La Marche du Monde" ou encore l'importance de la famille avec "Ça vaut des points").
Les instrumentations ne sont pas en reste, faisant appel à beaucoup de styles de rock/metal et toujours appropriées à l'ambiance de la chanson.
Comme toujours avec les Enfantillages d'Aldebert, la liste des invités est longue. Et quels invités ! Chacun est pertinent, apportant une touche d'humour (Laura Laune), de décalage avec l'aspect "enfant" de la chanson (Johan Hegg, chanteur d'Amon Amarth) ou renforce le message du texte (Serj Tankian).
En bref, un excellent album.





JOY DIVISION
CLOSER


Le 18 Mai 2024 par PSYCHODIVER


Cela fait aujourd'hui quarante-quatre ans que Ian a décidé de s'en aller de la façon que l'on connaît.
JOY DIVISION est un groupe qui a toute mon estime. Mais fan ne signifie pas forcément inconditionnel. Aussi, à mon sens, les mancuniens ont signé deux albums exceptionnels. "Unknown Pleasures" et "Substance". Le disque studio devenu un classique légitime et la compilation qui compte parmi les très rares incontournables du genre. À l'opposé d'un "Still" correct mais dispensable et d'un "Closer" dont l'indécence inouïe le rend inécoutable.

Musicalement, ça tient la route mais l'unité de "Unknown Pleasures" n'est plus là ("Passover" et "Twenty Four Hours" n'ont rien de bien mémorable), tandis qu'à ses extrémités : l'opus est heurtant. Relevant presque du supplice. Cela fait bientôt sept ans que j'ai découvert le combo et depuis ma première rencontre avec "Closer" : je n'ai plus jamais réécouté "Atrocity Exhibition" et "Decades". Matérialisation de la complaisance morbide. Ou comment se repaître de la détresse d'un homme qui risque de faire une "grosse connerie". Car à moins d'être une bille en anglais, il fallait être un parfait abruti pour ne pas comprendre ce qui allait se produire. Les textes sont plus qu'éloquents. "Closer", c'est le dernier appel à l'aide d'un écorché vif qui passera à l'acte si rien ne bouge ou si aucune âme ne se décide à le soutenir avant qu'un drame n'ait lieu. La suite des événements n'est que trop bien connue.

Enfin, pas tout à fait. L'envers du décor notamment, que l'on a préféré occulter. Quand on sait quelle fut l'attitude de Tony Wilson et de sa Factory, apprenant le décès de Ian ... Voyez donc : "Il est mort. Trouvez la pochette la plus mortifère que vous puissiez dégoter. Vous allez voir : carton assuré." Le carton fut en effet immédiat. Et la réputation de chef-d'œuvre de "Closer" se renforça année après année. Ian Curtis proto Kurt Cobain ? À n'en point douter. À ceux et celles qui se réfugient dans le rock afin d'éviter les mafias du rap, apprenez à faire le tri dans chaque genre musical. Le milieu rock ne vaut pas mieux que celui des amateurs de hip-hop. Il est peut-être même pire.

Au bout du compte, je ne sauve que l'électronique de "Isolation", la progression de "The Eternal" et les deux morceaux qui s'intègrent le moins au concept du disque du point de vue des textes : "Colony" et "Heart And Soul". Le premier pour sa bestialité post-punk qui rivalise avec celle de PIL, KILLING JOKE, GANG OF FOUR et BAUHAUS (bien que ma préférence aille vers sa version "Peel Sessions" où la guitare de Bernard est encore plus indomptable). Le deuxième pour l'influence certaine qu'il a eue sur le songwriting de Robert Smith, tant il pourrait s'intégrer sans grand mal à "Pornography" (dans ses moments les moins sanguins) et "Faith". À l'inverse des abominables pistes d'ouverture et de fermeture, c'est la plus touchante de l'album. Le jeu de Stephen est à couper le souffle, tandis que les claviers appuyés par cette synthbass qui fait froid dans le dos, vous filent l'impression d'être à genoux aux milieux des ruines de Nagasaki, Dresde ou Gaza, avec vos larmes comme seules amies. La digne suite de "New Dawn Fades" et "I Remember Nothing". Frissons.

Je termine en revenant sur "Pornography", trop souvent comparé à "Closer", alors qu'ils sont en tout point différents. Ils n'ont pas été composés dans la même optique. Le chef-d'œuvre de THE CURE est le récit d'un combat, d'une prise de conscience et d'une promesse de reprise en main après un véritable exorcisme. Un album âpre, cru et nécessairement (vitalement) chaotique. "Closer", lui, n'est que résignation, voyeurisme et déshumanisation acceptée.





GAROU
SOUL CITY


Le 18 Mai 2024 par BLEK LE ROC


J’avoue avoir eu un fou rire en parcourant les premières lignes. Hormis une chanson, le chant reste forcé et sans la moindre émotion. Cependant je lui aurais collé un demi point de plus au vu des reprises.





PHOEBE BRIDGERS
PUNISHER


Le 17 Mai 2024 par BORAHKRETH

Encore un peu hermétique à BOYGENIUS malgré quelques écoutes, et pas encore très familier avec l'oeuvre de Phoebe BRIDGERS que j'ai pour ma part découvert via un morceau de The 1975 (petite parenthèse : d'ailleurs, j'espère que la chroniqueuse s'attaquera aussi à ce groupe, je n'écoute absolument pas de "Pop Rock" (à défaut de trouver un terme adapté à ce groupe) mais c'est clairement un de mes coups de coeur du moment), les différentes chroniques m'ont invité à découvrir les carrières solos de ces artistes.

Je manque encore de recul pour donner un avis étayé, mais c'est un excellent album, et surtout "I Know The End" est une incroyable claque, très audacieux comme façon de clore un album, mais une gigantesque réussite. Pour moi on est probablement sur (au moins) un solide 4/5, et clairement, je comprends l'enthousiasme à son écoute.

J'ai également écouté "Little Oblivions" de Julien BAKER, là aussi, très grande réussite.

Merci à la chroniqueuse pour son boulot. Je me sens des fois vieux con à être incapable d'aimer des artistes récents et quoi que ce soit d'un peu mainstream, ça fait toujours plaisir de se retrouver dans des choses ayant eu du succès et de se sentir un peu moins déconnecté du reste des amateurs de musique.





The OFFSPRING
AMERICANA


Le 17 Mai 2024 par BLUEMASK


Parfois, dans le Rock, il ne faut pas se prendre le bulbe. "Americana" est parfait pour cela, avec son enfilade de titres Punk Pop immédiats, bien foutus et évidents, à la fois très Rock et très radio-friendly. "The Kids Aren’t Allright" est le tube parfait, beaucoup se damneraient pour pondre cela avec une telle aisance. Pas essentiel, donc essentiel.





Yngwie MALMSTEEN
MAGNUM OPUS


Le 17 Mai 2024 par FIGHTITBACK


@ NESTOR Alors, le 02/11 tu écris : "Enfin, Yngwie s’est débrouillé pour avoir un très bon son... chose qui ne lui était pas arrivée depuis "Odyssey" en 1988." et le 15 pour "Magnum Opus" : "... est doté d’un excellent son, comme Yngwie n’en a pas bénéficié depuis bien longtemps." ah bon ?! Treize jours plus tôt, tu disais pareil de celui sorti l'année précédente...?! Je ne trouve pas du tout que ces deux albums (bien plus Heavy dans l'ensemble) avec M. Vescera ressemblent à ceux de '90 & '92 (bien + FM) faits avec G. Edman au chant par contre. Deux (très ?) bons albums ceci dit au vu de ce qui va suivre durant de (trop !) nombreuses années !
P. S. Ma note réelle est plutôt de 3,5/5 car mes favoris du Maestro sont ceux de '88 à '92 en mettant juste "Eclipse" un cran au-dessous des trois autres.





Guillaume ALDEBERT
HELLDEBERT. ENFANTILLAGES 666


Le 17 Mai 2024 par CLANSMAN57


C'est mignon tout plein, agréable à écouter et au lieu de mettre du Marduk dans les oreilles d'un nouveau-né que le papa veut initier derechef au Metal, il est sans doute préférable de lui passer ce Helldebert.

A voir avec le temps, je doute néanmoins de sa durée de vie, malgré la qualité évidente de l'ensemble.









XTC
DRUMS AND WIRES


Le 16 Mai 2024 par PROGJE


Avec [i]Drums and Wires[fi] et l'arrivée de Dave Gregory, le son de XTC devient plus subtil et plus complexe, plus novateur aussi, et les compositions de Moulding s'enrichissent de façon spectaculaire : il a droit à quatre chansons (comme sur [i]Go2[fi]), mais elles sont toutes formidables. A commencer par "Making Plans For Nigel" : située en ouverture de l'album, c'était LE single incontournable, dont on peut sans trop de problème imaginer que ça a dû valoir à Andy Partridge des crises incontrôlables de jalousie. Mais, c'est devenu un classique, un vrai; hélas, c'est le type de classique que tout le monde connaît, sans jamais s'être donné la peine d'aller en chercher la source.

Les trois autres chansons de Moulding démontrent sa versatilité : "Day In Day Out", qui promène ses guitares sur un fond rythmique sous contrôle, "That Is the Way" qui ouvre le son du groupe à un trompettiste, pour aller chercher de nouveaux sons, et le très paradoxalement acoustique "Ten Feet Tall" inspiré de souvenirs d'adolescence. Sur cette dernière chanson, la guitare solo est partagée entre Gregory et Partridge. C'est Moulding qui tente le plus de sortir le son d'XTC de la tentation de la routine.

Mais Andy Partridge, s'il est distancié dans la course au single par un concurrent naturel qu'il n'a pas vu venir, occupe quand même particulièrement bien l'espace, avec huit chansons dont beaucoup vont devenir des classiques incontournables. Il y parle de sa vision rigolarde ou effrayante du monde de 1979, des rapports humains et affectifs, de tenter de connaître le monde par le voyage, et du pouvoir des médias. Et il y fait, en compagnie de Gregory, de la guitare. Citons le merveilleux et irrésistible "Helicopter" et la batterie dont on a perdu le bouton "off", par Terry Chambers, les guitares jumelles hallucinantes de précision sur "When You're Near Me I Have Difficulty", l'épique "Roads Girdle the Globe" avec son rythme plus lourd que lourd, mais sublimée par la précision du jeu et une structure qui laisse la part belle aux développements inattendus, "Millions" et sa rêverie inquiétante et psychédélique (Colin Moulding y joue la fameuse figure "Bjorn Borg" à la basse, qu'il avait inaugurée sur "Battery Brides" dans [i]Go2[fi]), le jeu sur le dub (avec une batterie toujours excitante) dans Scissor Man, et "Complicated Game" qui est une sorte de résumé des doutes de Partridge quant à ses rapports avec l'humanité, les convenances, la politique, les femmes, bref tous les doutes possibles et imaginables, dans une atmosphère de ballade rendue douloureuse par l'utilisation de plus en plus envahissante d'un écho.





RED HOT CHILI PEPPERS
ONE HOT MINUTE


Le 16 Mai 2024 par MR TINKERTRAIN


S'il ne doit en rester qu'un des Red Hot; c'est celui-ci. Beaucoup moins de remplissage que le précédent, et assez abouti au final. L'aspect Fusion est encore présent et les musiciens prennent leur pied. Et moi aussi.





Dorothy ASHBY
SOFT WINDS


Le 16 Mai 2024 par BLEK LE ROC


Excellente harpiste dans le même genre qu’Alice Coltrane. Très abordable, les suivants sont plus audacieux. Prévoyez-vous la suite ?





EIFFEL
ABRICOTINE


Le 16 Mai 2024 par BLUEMASK


Eiffel livre ici un beau premier album de rock lettré, attachant mais inégal.
Inégal car handicapé par quelques points noirs : de lettré, leur rock tombe régulièrement dans le maniéré, à cause de la voix de Romain Humeau et de certains textes crypto-naïfs qui sentent bon la crème contre l'acné. La production, très pop et lisse, ne rend pas forcement service à une musique qui se voudrait plus viscérale, et quelques morceaux tombent bien à plat : 'Drag Queen' qui illustre tous les défauts ci-dessous, dommage c'est le titre d'ouverture, l'irritant 'Ô toi', et le filler 'un peu moins mort'.
Ne noircissons pas trop le tableau : les autres titres, variés, oscillent du bon au grandiose. Au chapitre, grandiose, bien entendu, la montée en puissance de "Hype", titre en tout point fantastique, et l'hymne power-pop "Te revoir", avec ses arpèges rock, son schéma quiet/loud terriblement efficace, comme ses paroles pourtant adolescentes.
Par la suite, le groupe sera mieux produit, Humeau deviendra d'ailleurs un super metteur en son pour les autres, mûrira un peu, même si l'éternelle adolescence restera leur credo.
C'est un vrai 3.5 pour moi, j'hésite mais on ne va pas y passer la journée, ce sera 4.







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