Recherche avancée       Liste groupes




Commentaires :  1 ...<<...<... 128 129 130 131 132 133 134 135 136 137 138 139 ...>...>>... 1159
Comment poster un commentaire ?


The CURE
4:13 DREAM


Le 09 Septembre 2024 par MASTERFAN


Et voilà déjà hélas le 13ème (14ème si on compte JAPANESE WHISPERS) et dernier opus, 4:13 DREAM en 2008. Défoncé de toutes parts ici-même, le malheureux album me fait penser à Chirac aux Guignols, il y a trente ans, avec tous ces couteaux dans le dos. Je jouerai donc ici le rôle de son avocat (4:13 DREAM, pas Chirac).

4:13 DREAM est très loin d’être complètement une merde. Déjà, pour commencer, le somptueux "Underneath the Stars" est l’un des tous bons morceaux de Cure, c’est dit. Et ce premier single "The Only One", OK il pompe, mais le pompage est communément admis aujourd’hui. En plus, il pompe The Cure lui-même, et plutôt une bonne période, que veut le peuple ?

Honnêtement, "The Reasons Why » n’aurait-il pas été un des moins mauvais morceaux de WILD MOOD SWINGS ? Et "Freakshow" un bon titre de JAPANESE WHISPERS ? Bon O.K, "Sirensong" est franchement pas terrible, je le reconnais, mais il ne nous ennuie que deux minutes et pas un cuivre, pas un violon, clean, jamais rien pris de répréhensible. Et ce "The Real Snow White" complètement foutoir mais super-pop, il est pas sympa ? Un de mes titres préférés de l’album.

L’intro guitare de "The Hungry Ghost" rappelle vaguement le Sonic Youth du début des 90’s et le morceau en lui-même est très bien foutu. Si "Switch" au rythme complètement fou ne sait pas du tout où il va, au moins il évite d’aller dans le mur, c’est déjà ça. "The Perfect Boy" n’est pas un immense single non plus mais ne serait-il pas supérieur à chacun des singles de WILD MOOD SWING ? Quant à "This, Here and Now", qui a l’esprit de l’époque THE TOP, c’est loin d’être une bouse.

Revoilà "Sleep When I’m Dead", écrit à l’époque de THE HEAD ON THE DOOR. Honnête. L’oppressant "The Scream" est plutôt convaincant, son seul défaut étant (au début) de venir un peu trop manger dans l’assiette des Bunnymen ("The Disease"). Enfin comme "Switch", "It’s Over" est un peu trop foutoir pour du Cure, il serait peut-être encensé sur n’importe quel autre album, mais là c’est du Cure, ce ne doit pas être politiquement correct.

Mon ressenti 2024 : TRIPPANT (5) : Néant. DELECTABLE (4,5) : "Underneath the Stars". SEDUISANT (4) : "The Only One", "The Real Snow White", "The Hungry Ghost", "The Scream". PLAISANT (3,5) : "Freakshow", "The Perfect Boy", "This Here and Now With You", "Sleep When I’m Dead", "It’s Over", "Switch". INTERESSANT (3) : "The Reasons Why". EMOTION LIMITEE (2,5) : "Sirensong". Bilan 3,62 et Top 5 à 4,10 : 4:13 DREAM cote pour moi 3,86 soit 15,44 /20.

Donc voilà, j’aime bien cet album (et ne suis pas le seul si on dépasse le cadre du site). Il m’avait laissé perplexe à la première écoute mais il se bonifie avec le temps. Comme le précédent, je pense que beaucoup n’ont pas trop eu envie d’insister, ce qui est compréhensible mais à mon sens une erreur. Je ne le considère pas comme un œuvre majeure, c’est juste un album bien intéressant dans une discographie remarquable. Les B-Sides : "NY Trip" (3,5), "All kinds of stuff" (3,5), "Down under" (3,5) et "Without you" (3,5) sont du même tonneau, bien agréables sans être exceptionnelles.

Eval exacte : 3,5

Bilan des albums :

1.PORNOGRAPHY 18,48 /20
2.THE HEAD ON THE DOOR 18/20
3.WISH 17,16 /20
4.FAITH 17,05 /20
5.DISINTEGRATION 17/20
6.THREE IMAGINARY BOYS 16,48 / 20
7.THE CURE 16,44 /20
8.SEVENTEEN SECONDS 16,16 /20
9.BLOODFLOWERS 16,16 /20
10.THE TOP 15,80 /20
11.4:13 DREAM 15,44 /20
12.KISS ME KISS ME KISS ME 15,36 /20
13.JAPANESE WHISPERS 14,64 /20
14.WILD MOOD SWINGS 13,76/20

Ce qui donne une moyenne de 16,28 /20 sur l'ensemble de l'oeuvre. De manière assez incroyable (non pré-calculée), c’est aussi (pile poil) celle de la discographie de R.E.M. Ce qui confirme mon impression que j’aime autant les deux groupes et me conforte quant à la fiabilité de l’échelle ici utilisée.





URIAH HEEP
DEMONS AND WIZARDS


Le 09 Septembre 2024 par MASTERFAN


Avec DEMONS AND WIZARDS, Uriah Heep va atteindre en 1972 une dimension stratosphérique. En ouverture, le groupe nous offre l’une de ses ballades les plus irrésistibles, “The Wizard”, le genre de mélodie inoxydable qui vous suit pendant toute votre vie. On enchaîne avec un autre classique, “Traveller in time” : on est bien loin ici du son un peu rêche du premier album. Puis, vient l’archi-classique et fabuleux "Easy Livin", mené à un train d’enfer, peut-être le titre le plus connu du groupe en France : 2 minutes 35 de bonheur.

“Poet’s justice” fait office de petit intermède super-agréable avant que ne s’annoncent deux nouveaux mastodontes : l’épique “Circle of Hands”. Les claviers divins de Ken Hensley, la basse dansante de Gary Thain, la guitare de Mick Box… Enorme ! On est à peine remis que se présente le calme et envoûtant “Rainbow Demon”, un autre délice.

“All My Life”, le titre le moins puissant de l’album, permet de reprendre son souffle avant l’ultime estocade, la monumentale suite “Paradise/The Spell”. Plus de 12 minutes de grâce. “Paradise” s’aventure çà et là sur certaines terres chères à David Bowie, l’autre roi de cette année 1972 (deux albums également) à tel point qu’on s’y tromperait presque en blind-test quant aux parties vocales les plus aigües. La seconde partie, “The Spell” surprend au départ par son changement d’ambiance. C’est léger et enjoué, on ne se méfie pas, mais très vite, un peu comme sur le “If There Is Something” de Roxy Music, on se rend compte que c’est un leurre et on bascule sur quelque chose de bien plus consistant, une suite qui monte crescendo, avant ici un dernier retour vers la légèreté initiale. Tout ça à mettre à fond la caisse pour décupler le plaisir, bien sûr.

Mon ressenti 2024 : TRIPPANT (5) : "The Wizard", "Easy Leavin’", "Circle of Hands", "Paradise/The Spell". DELECTABLE (4,5) : "Traveller In Time", "Rainbow Demon". SEDUISANT (4) : "Poet’s Justice". PLAISANT (3,5) : "All My Life. INTERESSANT (3) : Bilan 4,56 et Top 5 à 4,90 : DEMONS AND WIZARDS cote pour moi 4,73 soit 18,92 / 20.

Chef-d’oeuvre immédiat, DEMONS AND WIZARDS devrait concourir les doigts dans le nez au titre de meilleur album de tous les temps dans chaque Best of digne de ce nom, ce qui n’est pas toujours le cas. Reste à espérer que la prochaine génération de critiques-rock apportera un regard neuf et neutre et saura procéder aux quelques rééquilibrages nécessaires.

La version CD Deluxe contient 4 morceaux supplémentaires : "Green Eye" (4), "Why" (3,5), "Proud Words" (3,5), "Home Again to You" (2,5).





The CARS
PANORAMA


Le 09 Septembre 2024 par SAM LéKASS


Alors là, c'est rare quand ça m'arrive, mais je ne suis pas du tout de l'avis de cette chronique. Cet album est vraiment plat et même, en me forçant, je ne sais même pas y prêter une oreille attentive. Le début m'a l'air intéressant, puis après "Touch and Go" est complètement ratée. D'ailleurs, je ne comprends pas pourquoi on retient surtout ce morceau-là.
Le reste est une suite de chansons très moyennes et pas du tout captivantes.





SERGE GAINSBOURG
LOVE ON THE BEAT


Le 09 Septembre 2024 par MARTIN LA BOTTE

@NONO : un emprunt, une adaptation, une cover, une variation, une mise en chanson. Je ne sais pas exactement définir "Lemmon Incest" mais pas un plagiat puisque le compositeur et le titre de l'oeuvre originale sont cités dans les crédits.
Je suis assez d'accord avec POPOLOUTCHO quand il dit que ce qu'a fait de mieux GAINSBOURG dans les 80', ce sont ses collaborations avec d'autres artistes comme BIRKIN (pour la quasi totalité de ce qu'il lui a offert), CHAMFORT ("Bambou" et le sublime "Chasseur d'ivoire"), ADJANI (sur 3 ou 4 titres), auxquels j'ajoute son duo "Havanes" avec DENEUVE que j'ai toujours trouvé somptueux. (perso, je n'aurais pas cité BASHUNG).
"Lemmon Incest", je trouvais le clip plus dérangeant que la chanson. Je me souviens d'avoir pensé à peu près la même chose que NONO (si la gamine avait eu une laryngite aiguë le jour de l'enregistrement, va savoir si le résultat n'aurait pas été plus probant dans la volonté du père de la faire couiner comme "une petite souris dans un coin d'alcôve"...). Dans le même temps, je suis obligé de reconnaître que j'appréciais plutôt le morceau et que j'étais alors content de voir GAINSBOURG flirter avec les hauteurs du TOP 50.
Mais le titre pour lequel j'ai toujours un petit faible sur cet album et dont je devrais sans doute avoir honte, c'est le mal aimé "No Comment". En dehors du tempo funky que je trouve assez accrocheur, c'est grossier, c'est vulgos, c'est trash, c'est suffisant, c'est douteux. C'est donc du GAINSBARRE pur jus des années 80 (en plus audible). J'aime bien cette auto-interview très ardisonnienne où il répond aux questions les plus lubriques que des plus vicelards que lui ont dû lui poser. Y' a tellement de journaleux qui ont dû lui demander par mille détours foireux s'il était toujours capable de satisfaire ses partenaires au pieu avec tout ce qu'il s'était envoyé que ce "si je bande ?" m'est assez bienvenu et que je l'assimile davantage, comme le reste du texte, à un pied de nez. Mais l'ultra-court passage que je préfère de "No comment", c'est sa façon coquine et mystérieuse de dire "et rouquiiiines...". Je crois même que c'est cette intonation qui m'a fait aimer la chanson au départ. Pourquoi ? "No comment !"





SERGE GAINSBOURG
LOVE ON THE BEAT


Le 09 Septembre 2024 par BAKER


Très étonné d'entendre plusieurs voix discordantes concernant DIEU, le MAITRE, le TOUT-PUISSANT. Gainsbourg a toujours été totalement intouchable, vénéré, une icône, et rien que ça, ça m'a gonflé. Et je n'ai jamais aimé ce mec, à tous points de vue, sauf ses tous premiers tubes qui étaient excellents ("Le Poinçonneur" et surtout "La Lettre").

Pour tous ceux ici, et ils sont nombreux (et j'en fais partie) qui n'aiment pas cet album provoc' au style musical outrageusement daté, je vous conseille TRES VIVEMENT de jeter une oreille sur ce qu'en a fait Patrick Sébastien, une chanson intitulée "Paradise Bar" trouvable sur youtube en tapant Dani face à Serge Gainsbourg. Tout y est : le son, les paroles, les mimiques et même les couleurs délavées des concerts VHS des années 84/89.





Sabrina CARPENTER
SHORT N' SWEET


Le 09 Septembre 2024 par BAKER


Dieu sait que ce n'est pas mon genre de prédilection, mais ce qu'elle fait est loin d'être mauvais ! Moins d'autotune que les autres (pour ne pas dire pas du tout car je rappelle que l'autotune c'est comme les CGI, si on les repère pas c'est qu'ils sont bons), une vraie recherche mélodique, une prod' qui fait penser à un certain Thriller mais sous stéroïdes. C'est une vraie révélation, malgré évidemment quelques points faibles.

Qu'elle truste autant de places dans le top 10 spotify est à vrai dire incompréhensible.





TANGERINE DREAM
PILOTS OF PURPLE TWILIGHT (THE VIRGIN RECORDINGS 1980-1983)


Le 09 Septembre 2024 par BAKER

Assez décevant. Pas un atome de 5.1 alors que le précédent en avait un peu. Peu d'inédits.

Et surtout mais où est donc passé Sorcerer, album majeur ?!?





KRAFTWERK
RADIO-AKTIVITäT


Le 09 Septembre 2024 par DEJAVU


Je mets une note de 5 étoiles car "Radio-Activité" est mon album préféré du groupe et je trouve qu'il est injustement saqué. Je l'ai découvert l'année de sa sortie alors que j'étais âgé de 7 ans. La chanson-titre était régulièrement diffusée à la radio et une chaîne de TV passait le clip de temps à autre. J'ai immédiatement été séduit par son atmosphère 'Cold', par ses voix robotiques, en particulier sur "The Voice of Energy", le son du code morse et les bruits parasites provenant de la modulation des ondes. Il y a un côté vieux film de science-fiction en noir et blanc. Quand j'étais gosse, ca me fichait un peu la trouille et c'est bien pour ça qu'aujourd'hui je l'aime plus que tous les autres albums.





SERGE GAINSBOURG
LOVE ON THE BEAT


Le 09 Septembre 2024 par JE AUTEUR


@SISI Non, ce n'est pas vrai, je ne vous rejoins pas. Il renvoyait forcément la même image sulfureuse en public qu'en privé. J'avais lu un témoignage dans le sens contraire récemment de Jane Birkin qui expliquait qu'il ne se revoyait jamais dans des enregistrements des émissions auxquelles il avait participé et qu'il n'était pas choqué du tout car c'était l'image qu'il voulait donner. Ceci étant, on n'écoutait jamais autant le bonhomme Gainsbourg ou Gainsbarre avec ses anges et ses droitures !

Pour ma part, dans ma grande ville, les radios LW internationales s'abreuvaient à la brasserie Gainsbourg ! J'en ai vomi des tubes de cet album. La chanson-titre passait peut-être un poil plus mais comme il a été récompensé d'une Défaite De La Littérature en 1985 les programmateurs FM internationaux se sentaient sans doute investis d'une mission, allez ignorer !





SERGE GAINSBOURG
LOVE ON THE BEAT


Le 09 Septembre 2024 par SEB

@POPOLOUTCHO Oh oui, c'est vrai qu'il en a écrit de belles pour les autres, et un paquet ! Pour certains, ce fut même salvateur. Le plus emblématique pour moi, ça reste l'exemple d'Alain Chamfort qui lui doit beaucoup. Il n'aurait certainement pas eu la carrière qu'on connaît sans par exemple l'énorme "Manureva" (dont la marraine du catamaran serait Birkin elle-même) qui lui a remis le pied à l'étrier. Un peu comme Berger l'avait fait en 85 pour un Hallyday en perdition.

Mais si on devait placer Serge Gainsbourg dans notre époque actuelle, franchement, ça serait impossible. Déjà on ne peut plus fumer ou boire sur un plateau de tv alors... Certains s'en sont affranchis peu à peu mais lui, anti conformiste et insoumis qu'il était, je ne pense pas qu'il l'aurait fait. Gainsbarre en 2024 serait interdit d'antenne et de diffusion ! Ses provocs aujourd'hui, ça ne passerait plus et ses chansons non plus, ou alors TRÈS édulcorées.





SERGE GAINSBOURG
LOVE ON THE BEAT


Le 07 Septembre 2024 par NONO

@POPOLOUTCHO : Sans parler de cet odieux plagiat de l'Etude n°3 de Chopin, morceau magnifique à l'origine, récupéré pour ce "truc" pop, inaudible... J'adore Chopin personnellement et à chaque fois que cette Etude passe, je repense à Lemon Incest, c'est insupportable...
La Marseillaise récupérée en reggae, passe encore, mais l'autre morceau, pitié...non !





SERGE GAINSBOURG
LOVE ON THE BEAT


Le 07 Septembre 2024 par POPOLOUTCHO


Si on veut réellement chercher ce que Gainsbourg a fait de bon dans les années 80, il faut aller jeter une oreille du côté des albums écrits pour d'autres (Bashung, Birkin, Adjiani ou même Chamfort...).
Côté musique, l'album "Love on the Beat" était dans l'air du temps, donc ça ne pouvait que marcher. Côté textes, ce n'est pas Gainsbourg qui les a écrit, c'est Gainsbarre : Adieu la finesse et bonjour la provoc' très "Sex à deux balles". On ne va pas revenir dessus, ça n'en vaut même pas la peine. Bon, il y a quand même quelques réussites: "Sorry Angel", "I'm the Boy", à la limite "Harley David son of a Bitch" et "Love on the Beat" parce qu'elles envoyaient bien en concert. Sinon, je suis désolé mais je n'ai jamais pu écouter plus de quelques secondes du dernier titre : "Lemon Incest". Pas à cause du texte (une provoc' de plus ou de moins...). Non, ce qu'il y a d'insupportable dans ce truc, c'est l'interprétation, la façon dont il fait chanter sa fille... C'est horriblement faux, ça fait mal aux oreilles, c'est définitivement laid ! Je n'ai qu'une seule envie chaque fois, c'est de péter le disque. Affreux !!!





SERGE GAINSBOURG
LOVE ON THE BEAT


Le 07 Septembre 2024 par SEB

@NONO Oui c'est vrai je vous rejoins il ne renvoyait pas forcément la même image sulfureuse en public qu'il avait en privé, j'avais lu un témoignage dans ce sens il y a plusieurs années de Jane Birkin, qui expliquait qu'il se revoyait parfois dans des enregistrements des émissions auxquelles il avait participé et qu'il était littéralement choqué car ce n'était pas l'image qu'il voulait donner... Ceci étant, on écoutait toujours autant le bonhomme Gainsbourg ou Gainsbarre avec ses démons et ses travers !

Pour ma part dans mon ptit patelin, les radios FM locales s'abreuvaient à la brasserie Gainsbourg ! J'en ai mangé des tubes de cet album, la chanson-titre passait peut-être un poil moins mais comme il a été récompensé d'une Victoire De La Musique en 1985 les programmateurs FM locaux se sentaient sans doute investis d'une mission, allez savoir !





SERGE GAINSBOURG
LOVE ON THE BEAT


Le 06 Septembre 2024 par NONO

@Seb : les 2 morceaux les plus matraqués en radio à l'époque étaient indéniablement "Sorry angel" et "No comment", surtout le premier, qui est vraiment resté le seul morceau passant "à la postérité"... Quant à la chanson-titre : on l'a un peu moins entendue que les autres en radio, et encore moins "Lemon incest" qui n'a pas duré très longtemps sur les ondes (quelques semaines fin 1985) : j'en témoigne puisque j'avais constamment ma radio allumée...
Ce qui est dingue, c'est que, même à cette époque, en pleine période Gainsbarre, Serge semblait, en privé, complètement détaché de cette image. Comme s'il "avait dû" faire un album contractuellement, mais en privé, il conspuait pas mal cette époque-là et même l'album qu'il venait de sortir...





Rickie Lee JONES
RICKIE LEE JONES


Le 06 Septembre 2024 par BLUEMASK


Sur le papier, je devais aimer Rickie Lee Jones et cet album, à priori son meilleur. Le folk, Tom Waits, le jazz, la musique américaine éternelle, Joni Mitchell, toussa toussa, ça devait donc fonctionner. Helas, non, ce disque fait partie du mystère insondable des albums qui devraient et ne font pas. J'essaie de loin en loin, me disant que la musique c'est aussi une affaire de moment, mais non. Mélodies faibles, jolie voix mais mal exploitée, musique sans grande personnalité, et compositions dans la moyenne, voilà ce que je ressens à chaque fois.





SERGE GAINSBOURG
LOVE ON THE BEAT


Le 06 Septembre 2024 par SEB

- Sorry angel,
- No comment,
- le très controversé et malaisant Lemon incest,
- le non moins choquant Love on the beat où Bambou, comment dire, "hurle" non-stop pendant 8 minutes (je ne sais d'ailleurs pas si un tel morceau pourrait encore sortir aujourd'hui)...

Oui ces titres ont été matraqués à outrance sur les radios, devenant par la force des choses des tubes Gainsbourg version barrée. Mais n'empêche il faut admettre que dans les années 80 le grand Serge sombrait vraiment. Il partait en vrille... Et aussi génial ou dérangeant soit-il il montrait là, en coutumier du fait, qu'il franchissait de nouvelles limites dans la provocation. Alors on peut adorer ou conspuer, selon que vous soyez Gainsbourg ou Gainsbarre... Au moins il ne laisse pas indifférent !





Kate BUSH
THE KICK INSIDE


Le 06 Septembre 2024 par SEB


Quelle voix, mais p***** de b***** QUELLE VOIX !!

Quand j'écoute certains titres de Kate c'est pas compliqué, en général les frissons sont garantis ! Ma pilosité corporelle se dresse, mes yeux pétillent, tant son ring vocal émeut, est impressionnant et met tout le monde d'accord : elle pose sa voix où et comme elle veut, jouant avec les octaves avec une facilité à rendre fou, dans la sensibilité voulue. Sans parler des compositions mélodiques juste géniales ! Tout ceci conjugué et conçu pour régaler ces 2 coquilles ouvertes aux sensations musicales les plus subtiles que sont... nos oreilles !

Je trouve que cette chanteuse a eu un tel souci de perfection et de diversité tant technique qu'instrumentale tout au long de sa carrière, ce n'est pas très courant. Et pour un premier album, The Kick Inside : quelle maîtrise ! Chapeau...





Alain SOUCHON
AU RAS DES PâQUERETTES


Le 05 Septembre 2024 par BLUEMASK


Probablement le meilleur album de notre grand frère préféré. 10 titres, 9 titres absolument magnifiques (j'écarte 'Pardon'), où les textes doux-amers, les musiques boisées, et l'humour discret se mêlent, pour un album particulièrement mélancolique. Le genre de disque qui rend autant triste par sa lucidité qu'heureux par son humanité partagée.





KRAFTWERK
COMPUTERWELT


Le 05 Septembre 2024 par DEJAVU


Lorsqu'on consulte attentivement les notes du magnifique coffret "The Catalogue", on constate que le percussionniste Wolfgang Flür n'est plus crédité à partir de cet album. D'ailleurs, dans son autobiographie "J'étais un robot", il évoque ces longues périodes à attendre que Ralf Hütter et Florian Schneider daignent faire appel à ses services pour les séances d'enregistrement.





The SMITHS
THE QUEEN IS DEAD


Le 05 Septembre 2024 par CLANSMAN57

Oui, je trouve aussi que c'est surtout vocalement qu'on pense aux Smiths.
C'est moins fort globalement sur le plan émotionnel, mais quelques chansons m'accrochent presque autant que chez l'original, notamment sur le second opus.
Je considère Gene comme une alternative sympa en somme:)

Merci pour ton retour:)







Commentaires :  1 ...<<...<... 128 129 130 131 132 133 134 135 136 137 138 139 ...>...>>... 1159






1999 - 2025 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod