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Ludwig Van BEETHOVEN
CONCERTO POUR VIOLON (HAHN)


Le 12 Décembre 2020 par CLANSMAN57


Ah je l'apprécie beaucoup celui-ci, c'est certainement un de mes concertos pour violon favoris.
En général, j'ai une nette préférence pour les concertos pour piano car j'adore l'alliance entre le pianiste soliste et l'orchestre.
Dans tout le registre concertant, c'est cette configuration qui me touche le plus.

Concernant cette oeuvre de Beethoven, c'est l'inverse de Chipstouille que je ressens en fait : le premier mouvement m'est fantastique ainsi que le second.
Le dernier, bien qu'agréable, peut se montrer rébarbatif selon les jours/humeurs.
C'est un peu le principe du Rondo que d'être chantant et vif, il contraste bien avec le précédent, plus évasif et lent, ce qui est également le principe de toute bonne oeuvre, mais bon...

Sur la version que je possède, le concerto est suivi de deux romances, ce qui n'est pas totalement incongru. Elles me paraissent pas mal également, mais je ne les ai pas encore assez écoutées.





Les OGRES DE BARBACK
CROC'NOCES


Le 11 Décembre 2020 par CLANSMAN57


C'est un bon album dans son ensemble, assez recommandable, bien qu'effectivement un peu inférieur aux précédents. Les textes sont parfois moins convaincants.

"Monde En Or" et sa fanfare me convient un peu moins ainsi que "Les Amants Sans Nuits". Les interludes sont dispensables à mon sens ("Allez", "Jeanette", "Assassins").

"Latchoska", une instrumentale plus longue, est sympa sans plus, tandis que l'autre instrumentale, "Flûte", composée par leur papa, est vraiment très jolie. Elle est plus mélancolique et le soubassophone apporte un plus, j'aime beaucoup.

"Fainéant" me rappelle un peu Léo Ferré, certainement à cause de son talk over.
"Avril Et Toi" est un presque tube, "Vue d'ensemble" reste ma préférée ici, sans aucune hésitation.
"Grosse Tortue" est bien, mais je trouve le chant un peu trop vite, au point de ne pas bien entendre les textes, même si je les ai sous les yeux. Je n'ai pas fini de lire un vers que le chanteur a déjà terminé le suivant.... Aaaaarrrrgghhh !
"Tatie" a le même souci, mais j'aime beaucoup son texte très drôle.
En tout cas, je n'ai aucune envie d'essayer de chanter ces deux chansons, la seconde encore moins. :)





MIDNIGHT OIL
THE MAKARRATA PROJECT


Le 11 Décembre 2020 par CRUCHOT


Joie et tristesse se mêlent à l'écoute de ce nouveau Midnight Oil.
Joie de retrouver ce groupe tellement talentueux, 18 ans (!) après son dernier album. Midnight Oil est pour moi, à l'instar d'un Rush par exemple, un groupe qui n'a jamais déçu (musicalement j'entends). Une longue discographie et aucun raté, c'est assez rare pour être souligné.
Tristesse par contre d'apprendre la mort de Bones Hillman, talentueux bassiste à la voix d'or. Ses choeurs et autres "backing vocals" enrichissaient tellement les chansons, il va manquer c'est certain. J'espère qu'ils sauront lui trouver un remplaçant à la hauteur du poste.
L'album maintenant. Démarrage en trombe avec 2 morceaux de pur Midnight Oil, c'est bon ça ! Quel plaisir de réentendre ce son, cette voix ! Génial. Ironie du sort, le premier titre "First Nation" démarre sur une grosse ligne de basse qui claque bien. Sans le vouloir, les Oils ont rendu un bel hommage au bassiste en le mettant bien en valeur.
La suite est plus douce, plus calme. Le refrain de "Change The Date" n'est pas terrible, mais le morceau reste sympathique, surtout la fin vraiment prenante.
Les 2 morceaux suivants sonnent bizarrement au début sans Garrett au chant... Mais l'ADN du groupe est là. "Terror Australia" est très belle, un piano-voix tout en délicatesse joliment interprété. J'ai plus de mal avec le suivant, "Desert Man Desert Woman"... je ne sais pas pourquoi je n'accroche pas trop.
On relève la tête avec le sympathique et sautillant "Wind In My Head" qui redonne du rythme au disque.
Déjà le dernier titre : et là, autant d'habitude les narrations qui durent plusieurs minutes ont tendance à me gonfler (coucou Nightwish !) autant là je trouve qu'elles servent complètement le propos, la démarche de cet album, ou plutôt de ce projet musical, visant à défendre les droits des aborigènes. D'autant qu'elles débouchent sur un bon morceau au refrain fédérateur, qu'on se verrait bien reprendre en concert. Dommage que le titre soit un peu court !
En conclusion, pas un vrai nouvel album, plutôt un bon E.P qu'il faut prendre je pense comme une parenthèse, un projet collaboratif parallèle... mais surtout un beau retour de ce groupe qui m'a tant manqué. Je lis ci-dessous qu'un nouvel album serait en préparation, j'en salive d'avance !
3,5/5 que j'arrondis à 4 car c'est Midnight Oil et c'est bon !





EXTREME
WAITING FOR THE PUNCHLINE


Le 11 Décembre 2020 par ALEX F


Pour moi, c'est le meilleur album du groupe. Je n'ai jamais trouvé ce groupe génial, loin de là, mais cet album me semble assez bien fichu. Beaucoup de bons morceaux (THERE IS NO GOD, super solo, CYNICAL, NO RESPECT, EVILANGELIST et le morceau caché, WAITING FOR THE PUNCHLINE), quelques morceaux qui font remplissage aussi, c'est vrai.

Certains semblent y entendre du grunge. Peut-être un peu (cela dit, trouvez-moi ne serait-ce qu'un seul groupe "grunge" capable d'envoyer un solo du même calibre que celui de THERE IS NO GOD), mais moi j'y trouve plutôt du RAGE AGAINST THE MACHINE, du VAN HALEN bien entendu, et du LED ZEPPELIN, notamment au travers du son très organique, ce qui n'est pas pour me déplaire. D'ailleurs, je n'ai jamais aimé le son synthétique de PORNOGRAFFITTI, ni les compos qui sonnent assez cliché à mes oreilles.





YES
YES 50 LIVE


Le 11 Décembre 2020 par LEO

Contrairement à FREDOUILLE, je n'ai pas écouté cet énième live de YES mais pour avoir eu un aperçu des concerts récents du groupe via YouTube, j'imagine que le résultat doit être fortement similaire à ce Yes 50 Live, c'est à dire pitoyable !
De toute façon, qu'attendre encore de YES ou de ce qu'il en reste en 2020, alors qu'en 2014 le groupe était déjà moribond et aux oubliettes avec le poussif et insignifiant Heaven & Earth ! (sans aucun doute le plus mauvais disque de leur pléthorique discographie, pourtant pas avare en futilités depuis le milieu des années 80 !).
Personnellement, les deux derniers albums de YES qui m'ont convaincu sont Fly From Here (avec Benoît David au chant) et Magnification (dans lequel Jon Aderson apparaît pour la dernière fois en studio avec la formation). A part ça, il me faut remonter à 90125 pour apprécier un album du groupe.
De toute façon, pour moi, YES est bien mort et enterré depuis le décès de Chris Squire qui était vraiment le moteur du groupe et, qui plus est, l'unique membre depuis ses débuts présent dans tous les albums en studio de YES (hormis le Anderson Bruford Wakeman Howe bien entendu, mais celui-ci est plus à prendre comme une parenthèse que comme un disque de YES à part entière).





U2
RATTLE AND HUM


Le 10 Décembre 2020 par METALPROG84


Même s'il n'est pas tout à fait au niveau du précédent, en partie à cause de sa longueur, "Rattle and hum" reste très bon. Je ne suis pas fan de la version gospel de "I Still Haven't Found...". Les versions live de "Helter Skelter'" et "All Along..." bien qu'agréables à écouter n'apportent pas grand-chose. Il y a aussi quelques titres légèrement inférieurs comme "Love Rescue Me" ou "When Love Comes to Town", mais rien de mauvais non plus. Le reste à mon sens est excellent.





YES
YES 50 LIVE


Le 10 Décembre 2020 par FREDOUILLE


Vous connaissez l’expression "qui aime bien châtie bien" ? En fait, je suis plus fan de YES que des citations à la con mais sur ce coup-ci, je vais me faire plaisir.

Lorsqu’en me promenant dans un rayon de contrefaçons de vinyles d’époques, j’ai vu un YES dans les "nouveautés", je me suis dit qu’on ne risquait pas le pléonasme sur ce coup-là. Puis j’ai vu le titre: "50 live". Ah, un cinquantième live? Mais non, je plaisante, même en confinement j’ai mieux à faire que compter les albums live de YES ! Mais tout de même, ce groupe prétend fêter ainsi ses cinquante ans, et on aurait aussi préféré que cela reste une plaisanterie. Parce que ce live, c’est vraiment pas la fête. Ensuite, parce qu’il n'y a plus un seul membre du groupe d'origine (à part Tony Kaye, présent sur trois titres comme invité). Et ce n'est pas tout : il n'y figure aucun morceau de l'album de 1968. Cela dit, en sachant que le meilleur morceau du premier album était probablement "Survival" et qu’on regarde ce qui reste du groupe, on a évité de justesse le mauvais goût.

L'album commence par une version surprenante de "Close to the edge". Surprenante car Steve Howe est encore plus sous-mixé que sur l'infâme like It Is. Je me demande si le tempo n'a pas encore un peu diminué. Les albums live mal nommés "Like it is" ne sont finalement plus les pires de la discographie. De plus, j’ai appris que Heaven & Earth ne sera peut-être bientôt plus le pire album de leur discographie. J'espère que le nouvel album de YES sortira cette année, sinon 2021 risque d'être encore plus pourrie que 2020, et c’est peu dire.

Awaken est, pour moi, un intouchable du répertoire de YES, et l’écouter sur 50Live fait mal. Soit il n’y a pas eu d’overdubs sur ce morceau-là, soit Sherwood a fini par manquer de temps ! Il aurait mieux valu qu’il remplace les parties de Steve Howe par celles qu’il a jouées en 1978. Personne ne s'en serait rendu compte car le son de la guitare de Steve Howe est toujours aussi pourri que sur YesShows, sauf pour ceux qui s’étonneraient de sa soudaine énergie. Et encore, personne ne crierait au vol, car le véritable vol c'est de mettre en vente un truc pareil.
Ca me rappelle d’ailleurs le morceau « Masquerade » de Steve Howe sur l’album Union (ou Onion si vous ne l’aimez pas). Comme quoi les temps changent, et aujourd’hui, Steve Howe ne se permettrait plus de cracher dans la soupe comme autrefois.

Awaken, hier sacré, aujourd’hui massacré ! YES (ou ce qu’il en reste) va prendre cher pour ça ! Quoi de plus facile que de s’en prendre au chanteur et je ne vais pas me gêner ! Disons que… Quand on vit dans le passé et qu'on a un ego surdimensionné, on peut ignorer qu'il existe d'autres cover-bands que ce qui reste actuellement de YES, mais en mieux. Par exemple, avec un chanteur plus soul que maniéré vocalement, plus charismatique physiquement, qui ne cherche pas à faire penser à Jon Anderson à tout prix. De plus, avec un peu de chances, il saurait écrire des paroles potables. Ca ne sauvera pas Awaken, mais ça fait du bien quand ça sort !

Pour ceux qui possèdent la version vinyle, il fut un temps où ce n'était pas juste la section de "Soon" qui prenait toute une face, mais un morceau entier (Gates of Delirium). Au moins, ce sera toujours ça qui ne sera pas massacré comme le reste. Patrick Moraz, au fait, merci d'être passé pour faire de jolies nappes de clavier tout le long de "Soon". C’est vrai que ça nous change des autres qui se cassent les doigts sur leurs instruments, mais on aurait aussi aimé que quitte à faire le déplacement, tu te casses le cul dans la foulée !

Tony Kaye, qui fut viré comme un malpropre en 1970, est aujourd’hui un invité de prestige. Il joue sur les trois morceaux qui clôturent. Et lui, on l’entend bien. On remarquera qu'il n'a rien perdu de son sens de l'improvisation anarchique sur son orgue quand il s'égare malencontreusement de la partition d'origine. Ca reste des gros pains bien flagrants, mais on sent qu’il a gagné en assurance pour les rattraper. Il a gagné de la bouteille pendant que son remplaçant, Wakeman, les vidait.

"Mood For a Day" a peut-être été enregistré en live plus de 50 fois si on compte également les live en solo de Steve Howe à l’époque où il pouvait tenir un public en haleine durant tout un spectacle seul sur scène. Dorénavant, le seul truc qui tient encore tout seul tout un spectacle devant un public, c’est la chaise dont il a besoin pour interpréter le morceau. Voila, comme ça, il n’y a pas que la chaise roulante d’Alan White qu’on pointe du doigt.

Il est curieux de constater que "Madrigal", un morceau insignifiant d’un album particulièrement faible, devient ici un bon moment. Court (3 min) mais bon, ce qui situe le niveau du reste. Idem pour "Nine Voices", titre anecdotique à la base, qui rappelle que YES a sorti un album en 1999. "Parallels" est trop mou et carré, très éloigné de ce qui a fait la gloire de YES. "Sweet Dreams" laisse apparaître des applaudissements suspects du public au milieu du morceau (une fausse manœuvre pendant les séances d’overdubs ?). Sur "We Can Fly", l’invité d’honneur n’est pas présent pour chanter comme annoncé sur la pochette. Et reste enfin l’extrait de "The ancient", interprété dans une version épurée sans prise de risques : il n’en reste plus que le guitare-voix final et c’est probablement mieux ainsi.

Et j’en arrive à ma critique ultime. Un concert de deux heures dont les moments les plus intéressants se trouvent au mieux dans six titres et totalisant moins de 30 minutes, fallait-il vraiment sortir ça en un quadruple vinyle de 180 grammes ? Est-ce que chez YES ils ne savent pas que pour faire tout ce vinyle, il faut aller pomper du pétrole qui pollue ? Ont-ils oublié la pochette de Fragile ? Ce que peut signifier "Close to the Edge" ? Que quand on la ramène sur les océans sur quatre titres d’un double-album, on évite d’aller y creuser pour avoir de quoi fabriquer du vinyle inutile ? Quatre vinyles dont une face vide, une autre avec seulement 8 minutes et une troisième 11 ? Ben les gars, si ça ne vous empêche pas de dormir, c’est que vous ne vous attendiez vraiment pas à ce que ça se vende !

Ma note finale aurait dû être de 0,5 parce qu’il reste quelques miettes à sauver par pur intérêt historique. Ca ne ressuscitera pas "Awaken" mais ça fait du bien. Arrondi à zéro parce que les sorties inutiles de vinyle, ça pollue et c’est un scandale.





Michael JACKSON
BAD


Le 09 Décembre 2020 par ESKAPEESKAPE


Bad est l'album que j'aime détester.
On a autant de griefs que de points positifs à citer.
En effet, il était tellement attendu à sa sortie et tellement artificiel au final.
Jackson devenu blanc, pochette blanc-laiteux, son synthétique au possible, clips niais (Michael méchant, Michael bandit, Michael amoureux).

Il est pourtant réellement le reflet de son temps, 1986-87 : le sampling, le story-telling et les clips pour tout et n'importe quoi et n'importe comment.
Madonna fera de même (de Who's that girl jusqu'à Erotica).

Le négatif de tout cela est que la qualité musicale en pâtit largement (comme Madonna à cette époque d'ailleurs).
En effet, la production est très en-deçà, notamment au niveau des parties de batterie au son de Bontempi. Les arrangements sont un peu faciles et les chœurs horripilants sur des compositions finalement assez moyennes comparées à celles de ses albums précédents.
Je déteste la chanson-titre.

Les points positifs, car ils existent, sont les pépites qui jonchent les albums de Jackson.
Jackson n'est jamais aussi bon que dans la transgression musicale.
Ainsi, des titres comme "Billy Jean", "Thriller" ou "Beat It" et ici "Dirty Diana" ou "Smooth Criminal" sont ceux qui tirent les albums vers la qualité d'écriture et d'exécution de par leur construction et la nécessité de bien faire.
Aussi, de mon point de vue, le meilleur de Michael Jackson est dans le pop-rock et non dans la funk ou le RnB soupe. Jackson ne s'exprimait réellement que dans le pop-rock.
L'apport (hélas rendez-vous raté) de Prince aurait tout changé : Bad aurait frisé le génie car il aurait évité cette facilité cet arrière-goût de sucre artificiel persistant.

Voilà, c'est dit : Bad est moyen car trop mainstream malgré de véritables joyaux.





JACKSON 5
VICTORY(THE JACKSONS)


Le 09 Décembre 2020 par FREDOUILLE


Yayyy, ça y est, la chronique de Victory ! Que de souvenirs ! J'avais convaincu mes parents de m'acheter cet album en 1984. Ce que j'ai pu l'écouter (comme Thriller ou le Live de 81, mais je n'avais pas grand-chose à part ça et quelque Prince...) !

J'ai adoré cet album. Mais est-ce que le groupe aimait cet albumn ? Quelque chose s'est perdu depuis Triumph et le Live qui a suivi. D'ailleurs, aucun titre de cet album ne sera défendu en concert durant le "Victory tour", ça en dit long ! Pas de "Torture", de "Wait", de "Body" ou de "State of Shock" durant cette tournée. Pourtant, ces morceaux sont solides et on peut facilement imaginer de quelle manière le groupe aurait pu jammer avec bonheur en les interprétant.

Quant au reste, "We Can Save the World" est un petit bijou où les synthés typés eighties conservent finalement beaucoup de charme. Les fans de "She's Out Of My Life" ont "Be not Always" accompagné cette fois d'une guitare acoustique dont le son a au moins l'avantage de n'avoir pas mal vieilli. Par contre, "One More Chance" (qui plagie "Human Nature" bien plus que "Body" plagie "Wanna Be Starting Something") porte un titre qui donne envie de répondre "ah ben justement non, aucune chance". Enfin, il reste un autre morceau qui porte particulièrement bien son nom : "The hurt" démarre très bien avec une basse bien foutue... puis vient le chant.

C'est sûr que "Victory" a ses défauts, mais cet album a été attendu au tournant, tout comme Bad en son temps. Il fallait donner un successeur à Thriller. Que le groupe Jacksons s'en charge avant que M.J enregistre un nouvel album solo était stratégiquement défendable. C'était un pari gonflé et, malgré la pression démesurée, l'album s'en tire tout de même avec les honneurs.
Malgré le contexte, Victory n'est pas un attrape-nigaud ni une arnaque pour l'immense quantité de fans de M.J assoiffés de nouveautés à une époque où la norme était de sortir un album par an.

On peut aussi reprocher à cet album d'avoir des airs de compile de morceaux solos, mais le succès de Thriller a fait des victimes collatérales, et ce groupe allait ensuite tourner pour la dernière fois, probablement en connaissance de cause.





The SMITHS
THE QUEEN IS DEAD


Le 09 Décembre 2020 par RICHARD


L'orthodoxie smithienne oblige The Queen Is Dead a être considéré comme la quintessence de la créativité des Mancuniens. Je ne sais pas pourquoi...Il y a évidemment "I Know It's Over" et "There Is A Light That Never Goes Out" qui sont un sommet de mélancolie subtile mais le reste même s'il est rempli d'humour acerbe ne possède pas la même intensité. Le fan que je suis a toujours préféré et de loin "Meat Is Murder". Allez savoir pourquoi.





VAN HALEN
3


Le 09 Décembre 2020 par JASPER LEE POP

De chouettes audaces par-ci par-là, deux trois riffs bien sentis, autant de solos de haute volée, quelques grooves cools, il y a certes une poignée d'ingrédients de qualité mais jamais la sauce ne prend. Jamais. Les morceaux interminablement longs se succèdent et l'ennui s'installe fermement. Qu'est-ce qu'a fichu Mike Post, le roi de la concision des génériques de séries TV? Et de fait, il manque à ce disque un producteur capable de canaliser et de tenir tête à Eddie Van Halen. De lui dire qu'il a fait un excellent choix en embauchant Gary Cherone mais qu'il faut accepter de collaborer avec lui. Différence d'âge, ombre écrasante du Dieu Eddie, morceaux déjà écrits pour Hagar, le pauvre n'avait aucune chance. Est-ce parce qu'il a vite compris qu'il serait à ce point sous-mixé qu'il gueule de façon si fatigante? Et où sont passés les chœurs de Michael Anthony? Était-il déjà symboliquement lourdé? Bref, Eddie est seul maître à bord mais ne sait pas composer tout seul. Et personne n'ose lui dire que "How Many Say I" est un naufrage.





The CULT
HIDDEN CITY


Le 09 Décembre 2020 par NESTOR


Je ne savais même pas que THE CULT avait continué à sortir des disques après le très bon Beyond Good And Evil, lorsque je suis tombé par hasard sur la chronique de Hidden City (et concomitamment Born Into This). Et ce fut une bien agréable surprise. La voix est superbe, alternant entre puissance, détresse, nostalgie, émotion... Les mélodies sont accrocheuses, le groupe impliqué.
Vraiment un très bon album avec en points d'orgue les poignants "Birds of Pardise" et 'Sound And Fury" et l'efficace "Avalance Of Lights".





Michael JACKSON
BAD


Le 09 Décembre 2020 par NONO

@Richard : Et dans ma grande naiveté, je pensais que le duo était un groupe à lui tout-seul : Fab Morvan étant le chanteur (cette voix chaude sonnait forcément comme une voix "black" pour moi), et Rob Pilatus était le mec aux synthés qui composait les titres. Mais un truc m'épatait, je me demandais comment ils arrivaient à composer de tels morceaux avec sans arrêt des changements de rythmes, de voix, etc. Or gamin, j'ignorais que tout ça était concocté en table de mixage et très peu (voire pas du tout) sur des synthés...
Et c'est vrai quand on y pense : Milli Vanilli avait une particularité : ils avaient des tonnes de versions pour chacun de leurs tubes. On avait LE tube version "single" et autour gravitaient des versions longues, qui partaient dans tous les sens, avec l'aide de tonnes de samplings, sur une base rythmique qui ressemblait à un "shuffle". Girls You Know It's True et Baby Don't Forget My Number , par exemple, sont les mêmes titres, à quelques notes près ! Mon titre péréfér d'eux était "Can't you feel my love" !!





VAN HALEN
3


Le 09 Décembre 2020 par FEELGOOD


Nombreux sont les commentateurs qui vomissent leur haine absolue des tics sonores des années 80. Même si je ne suis pas un fan absolu de cette période, ayant toujours eu un faible pour les glorieuses seventies, je pourrais citer des dizaines d'albums estampillés eighties que j'adore. Dans le lot, il y aurait la quasi-intégralité des albums de Van Halen sortis durant cette décennie. Même « Diver Down ». Et « 5150 ». Ainsi que « OU812 ».
Mes pires expériences d'ordre musical eurent lieu dans les années 90, plus particulièrement dans la seconde moitié de cette décennie. S'il est un moment de l'Histoire où j'ai eu le sentiment d'être totalement largué, c'est bien entre 1996 et 2000. Tout ce que j'adorais semblait devenu détestable et tout ce qui était tendance sonnait détestable à mes oreilles. En 98, le « grand retour » discographique de Kiss ne fut pas à la hauteur des attentes et celui de Black Sabbath se solda par la sortie d'un « greatest hits » live.
J'attendais beaucoup de ce Van Halen lors de sa parution au point de l'acheter, sans écoute préalable, dans une grande surface anonyme. Passons sur la laideur de l'emballage, le groupe n'ayant jamais eu droit à une pochette réellement marquante (à part pour son premier album et, peut-être, pour « 1984 »). De toute façon, Van Halen faisait partie de ces groupes donnant la priorité à la musique.
Il m'est impossible de passer en revue les titres de ce « 3 ». Certains lecteurs de Forces Parallèles n'étaient sans doute pas nés la dernière fois que j'ai fait l'effort d'écouter ce disque dont je me suis débarrassé il y a une éternité. Je me souviens vaguement de « Neworld »... à moins qu'il ne s'agisse de « One I Want »... Sais plus.
« How Many Say I » ne me déplaisait pas, même si on était loin de « Unchained ». En fait, le seul titre qui me plaisait s'intitulait « Fire In The Hole ». Pas de quoi garder le CD que je me suis empressé de revendre... à perte. Chaque fois que je pense à ce « 3 », j'éprouve une atroce nausée.
Si 2020 restera comme une année désastreuse, sans doute l'Everest des années de merde, 1998 n'est pas loin derrière, du moins en ce qui me concerne.
Cette année-là, seul le « Heaven Forbid » du Blue Öyster Cult trouva grâce à mes oreilles...





PIXIES
DOOLITTLE


Le 09 Décembre 2020 par ESKAPEESKAPE


On commence avec "Debaser": une ambiance garage avec un rif punk, une voix métal et des chœurs surf !
Cela donne un album frais, sans artifice, bien produit et happy; partant dans tous les sens avec cohérence en enfonçant le clou dès le second titre Tame": basse new wave, batterie proche d'une boîte à rythme punk, voix limite parlée et refrain métal avec des chœurs féminins qui ahanent !
L'album alterne ainsi sur 15 titres rock alternatif, punk, métal et surf /garage avec brio.

Eh oui ce sont les Pixies, donc inclassables.

Mon album préféré après 'Trompe le Monde' +15 étoiles





EXTREME
WAITING FOR THE PUNCHLINE


Le 08 Décembre 2020 par BAAZBAAZ


J'aurais bien aimé être un ponte chez A&M en 1994 et débarquer dans le studio pour dire au groupe d'arrêter de courir après le Grunge et, surtout, de ne pas nous faire le coup de l'album au son brut, live, pourri ou je ne sais quoi.

J'aurais dit à Nuno que "III Sides To Every Story" était bel et bien l'un des chefs-d'œuvre des années 90, qu'on se contrefichait des ventes, et qu'il avait carte blanche pour aller encore plus loin, pour se lâcher complètement, et faire en sorte que le groupe rivalise définitivement avec QUEEN. J'aurais fait venir des montagnes de synthés, une chorale, un orchestre, un Big band. Je leur aurais dit de composer cette foutue chanson de 20 mn, ce monument épique de funk symphonique religieux où les cuivres auraient pleuré la mort de Dieu.

Mais bon, je n'étais pas là, j'étais en studio avec VANILLA ICE.





VAN HALEN
3


Le 08 Décembre 2020 par BAKER

@BAAZBAAZ : Le problème de la voix subitement détériorée de Gary date déjà selon moi de 1994, perdurant jusqu'à la fin des années 90, jusqu'à Tribe of Judah. Et c'est vrai que certains titres de III m'énervent un peu sur ce point.

Heureusement, ayant remonté la pente, il chante désormais presqu'aussi bien qu'en 92.





VAN HALEN
3


Le 08 Décembre 2020 par BAAZBAAZ

Mon problème avec ce disque, c'est Gary Cherone. Chanteur exceptionnel et inoubliable avec EXTREME, il me semble ici à côté de la plaque. Je ne retrouve pas sa "voix" et on dirait qu'il a voulu singer Hagar en hurlant. Or, s'il sait indéniablement hurler, Cherone n'est pas Hagar. Cela donne l'impression qu'il a été poussé en studio à être en sur régime (sur "Year To The Day" c'est assez flagrant) alors que son registre idéal, plus personnel, est plus nuancé, moins criard (Cherone a un léger feeling soul dont Hagar est totalement dépourvu).

Cela dit, les chansons sont intéressantes, mais un peu ennuyeuses. J'imagine qu'il faut donner une chance à cet album, se plonger dedans, l'explorer. Ce que je n'ai jamais eu envie de faire pour ma part.





VAN HALEN
3


Le 08 Décembre 2020 par BAKER


FP va rester dans les annales comme un des très, très rares sites de chroniques où V.H III ne sera pas jeté aux orties.

Et je suis d'accord avec ce recul sur l'oeuvre. Un disque qui est truffé de soucis, ça on est d'accord, mais aussi de bonnes choses, et c'est une sacrée surprise de lire Erwin défendre How Many Say I, * LA * chanson la plus haïe par les curieux de la V.H Connection. Je l'aime bien, moi. J'ai du mal à comprendre qu'on puisse aduler Leonard Cohen tout en conchiant cette chanson.

"Once", "A Year to the Day" (trop long ceci dit) et "Neworld" contribuent à faire de ce disque un opus à écouter au moins une fois. Pour se faire une idée. Sans préjugés.


Deux petits addendums :

1/ en live, Gary tuait le game. Mais vraiment. Il faisait du David, du Sammy et du Gary.

2/ il y a des petits frémissements tout à fait nanométriques mais bien réels comme quoi, maintenant qu'Eddy est allé là où plein de marketeux mériteraient de finir, les démos et faces B de la période Gary pourraient voir le jour. Je suis Impatient.





The SMITHS
THE QUEEN IS DEAD


Le 08 Décembre 2020 par VALEK


Un jour, j’ai rencontré un dépressif dans un asile qui écoutait la discographie de The Smiths. Moi le Metalleux, ma culture était différente. Je n’avais aucune connaissance de la scène Rock et New Wave. Cette rencontre m’a conduit jusqu’à ce groupe que j'ai trouvé immédiatement fabuleux. Bref, on fumait sec en discutant musique dans la joie et la bonne humeur. En devenant adulte, je me suis débarrassé de mes vices, je suis maintenant heureux et en bonne santé. La musique a fortement contribué à mon évolution dans la vie. J’ai brisé tous les clichés et je suis devenu un sportif sans aucune addiction. En devenant adulte, on devient raisonnable.







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