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VANGELIS
HEAVEN AND HELL


Le 07 Mars 2019 par SGT JAKKU


L'album est à l'image de la pochette : de "l'art pompier" par excellence. Si on y adhère ou on passe outre et on excuse cet esthétisme particulier, typique des albums de prog et de musiques électroniques des années 70, et bien, on a un classique du genre qu'il serait dommage de bouder. D'autant plus que c'est un des meilleurs disques de Vangelis période 70.
Il est vrai que la seconde face est plus digeste, moins "prétentieuse" que la première et il y a ce magnifique thème de chorale qu'on entend par endroits qui me fait penser à un hymne ancien, évoquant une civilisation oubliée qui vivait dans la paix. Une sensibilité musicale très proche d'Ennio Morricone (on n'est pas loin du thème d'"Il était une fois la révolution"). C'est pompier mais ce que c'est beau !





Chris REA
SANTO SPIRITO BLUES


Le 07 Mars 2019 par REALMEAN


La machine à blues rock est parfaitement huilée, et au fur et à mesure que les titres défilent au compteur, on a autant le sentiment que la verve du bonhomme est (presque) toujours aussi inspirée, et que le pilotage automatique a été enclenché. Un bon gros rock -un peu rustique mais savoureux- de 'Dancing my blues away' à 'Electric guitar', le break embrumé et vaguement désabusé de 'Money', puis une seconde partie réorientée vers le bluesy récréatif. C'est toujours efficace, mais il manque un petit brin de génie pour que cet album puisse prolonger la période fastueuse. Et puis, malgré les qualités qui lui sont propres, "Santo.." commence à lorgner sur les nostalgies du passé (notamment la reprise de 'The last open road', qui ne démérite pas pour autant). Le récent "Road Songs for lovers" avouera le même penchant, avec un regard sur le passé plus proche, en faveur de "Santo..." et de son 'Money' (en mode dark jazzy comme l'écrit Erwin dans la chronique de "Road..").
L'ami Chris entame son bilan de fin de carrière, mais comment le lui reprocher, lorsque ladite carrière a été proprement fabuleuse ?





Chris REA
ROAD SONGS FOR LOVERS


Le 07 Mars 2019 par REALMEAN


Ce qu'il y a de bien lorsqu'on est adepte de Chris Rea, c'est qu'on est rarement dépaysé. Et ce qu'il y a de moins bien, c'est à peu près la même chose. J'ai un peu l'impression de réentendre "Santo Spirito Blues", avec la même homogénéité, la même sereine linéarité, la même attente d'un petit supplément de bousculade ou d'aspérités. Je veux bien que 'Money' entraîne l'oreille dans la danse de son questionnement, déployant sa basse gutturale et empilant ça et là ses subtiles sonorités, mais la conclusion nous ramène finalement à du Rea mainstream. Un peu plus loin, 'The Road Ahead' s'affiche en grand classique, avec son groove addictif, sa force tranquille, son instrumentation qui claque, c'est impeccable - mais juste, on croit le retrouver sur chacun des albums de l'ami Chris. Ou encore, pour finir l'album, un 'Beautiful' très en phase -ambiance et intention- avec le 'Still beautiful' de "King of the Beach".
Sans surprise, donc, mais Chris nous offre ce qu'il sait faire de mieux : du rock mélodique, parsemé de ballades oniriques, et porté par un vocal sensiblement vacillant qui ajoute à l'émotion. Au final, lorsqu'on est adepte de Chris Rea... difficile de bouder ce touchant "Road Songs for lovers".





Les RITA MITSOUKO
ACOUSTIQUES


Le 06 Mars 2019 par VIV


Superbe live très bien enregistré. Connaissant assez peu ce groupe à part leurs classiques, c'est vraiment un plaisir à ecouter. Les arrangements sont superbes, notamment la basse au premier plan et les cuivres amènent beaucoup de relief. Sais pas s'il existe d'autres lives dans la serie "concert privé M6" à part celui ci et celui de Jean Louis Aubert ? Tous les deux très bons en tout cas !





VANGELIS
EARTH


Le 06 Mars 2019 par HEART OF STEELE


Pour moi 5 est la note des chefs d’œuvre ou des albums qui ne vieillissent pas et là....comment dire.... Mais je rejoins globalement l'avis précédent sur le coté culte et précurseur. A découvrir!





INDOCHINE
LA REPUBLIQUE DES METEORS


Le 06 Mars 2019 par MARCO


Entièrement d'accord avec l'auteur! Fan de longue date, j'ai décroché avec cet album et, si j'ai jeté une oreille polie sur les suivants, je n'ai jamais renoué avec les sensations procurées par "Dancetaria", "Paradize" et, dans une moindre mesure, "Alice et June"... C'est comme si le groupe, auréolé par son succès retrouvé, s'était mis en pilotage automatique... Sauf en live, où il reste une valeur sûre en matière de rock français!





Patrick BRUEL
CE SOIR ON SORT


Le 06 Mars 2019 par FRANçOIS


Je pense que même dans un intense état de désœuvrement, l'une des dernières choses qui me viendrait à l'esprit serait d'écouter du Bruel. Je loue votre courage, cher chroniqueur.





The GLOVE
BLUE SUNSHINE


Le 06 Mars 2019 par LEO

Même sentiment que toi RICHARD (on peut se tutoyer si tu n'y vois pas d'inconvénient).
Je pense également (et je sais que beaucoup ont eu le même ressenti que nous deux) que les parties vocales de Robert Smith sur le CD bonus de l'édition deluxe ne date pas de 1983, mais bien plus tard que ça (au moins des années 90, si ce n'est pas au début des années 2000). Toute personne un peu habituée au chant de Smith arrive plus ou moins à reconnaître que son chant est assez différent selon les périodes. celui-ci avait d'ailleurs déjà changé sa façon de chanter dès ce projet pour THE GLOVE puis dans l'album The Top avec The Cure et celà ira crescendo avec les années (sa voix sera encore différente à partir de Wild Mood Swings).
Quoiqu'il en soit, je préfère nettement l'album d'origine à ces prises vocales alternatives soit-disant d'époque ! (mais qui ne trompe pas grand monde). contrairement aux deux titres chantés par Smith sur l'album de 83, le chant de celui-ci est vraiment mal assuré sur ce CD bonus et ne donne vraiment qu'une vague idée de ce qu'aurait pu être Blue Sunshine avec Robert au chant sur tout l'album, mais quoiqu'il en soit, l'original se suffit à lui-même !
Pour ce qui est de cette époque 83-84 chez The Cure, je ne serai pas aussi enthousiaste que toi car pour ma part je fus pas mal déçu par l'album The Top et le concert vu au Zénith de Paris en ce mois de Mai 84. certes, la prestation du groupe était fort honorable et plutôt puissante mais personnellement ce n'est pas ce dernier aspect que j'appréciais à l'époque chez la bande à Smith mais plutôt les ambiances brumeuses de Seventeen Seconds ou Faith, dont seul le superbe morceau-titre "The Top" pouvait se rapprocher, bien que je reconnaisse que le vigoureux "Shake Dog Shake" est un morceau très convaincant mais cependant je n'ai jamais pu m'habituer au chaotique "Give Me It" qui fut joué de façon encore plus musclée que sur l'album !!!
Au plaisir de lire tes futures chroniques.





VANGELIS
L'APOCALYPSE DES ANIMAUX


Le 05 Mars 2019 par SGT JAKKU


Un habillage, certes, qui a un petit peu vieilli mais l'émotion est restée intacte. Vangelis raconte le sujet du documentaire avec une très grande sincérité, une très grande justesse sans jamais tomber dans le piège du pathos. Une formidable prestation du compositeur grecque qu'il réitérera sur d'autres bandes sons.





VANGELIS
EARTH


Le 05 Mars 2019 par SGT JAKKU


"Earth", premier album de World Music de l'histoire ? Pas vraiment car le principe d'introduire des musiques ou instruments exotiques sur un album "occidental" avait déjà été abordé à plusieurs reprises dans les années 50 et 60, à travers le Jazz, le Mambo (exemple : Yma Sumac). Mais c'est le premier album qui mélange du Pop Rock anglais sur des musiques, rythmes et instruments aux résonances grecques et qui le fait d'une manière très atmosphérique et synthétique. Bref, ce disque, de par son esthétique, est pas mal en avance sur son temps tant il exploite des ambiances et des sonorités qui se développeront par légion dans les années 80 et 90 avec la New Age et la World Music.
Autre remarque, "Earth" propose un voyage très proche de celui de Jon Anderson avec son "Olias". Pas étonnant qu'ils aient travaillé ensemble après.
Note réelle : 4,5.





LADYTRON
LADYTRON


Le 05 Mars 2019 par HANNIBAL LECTEUR


Pas mal du tout, même si dans le même genre je préfère Chvrches ou Phantogram.





The GLOVE
BLUE SUNSHINE


Le 05 Mars 2019 par RICHARD

J'adhère entièrement à vos propos Léo.
Dans la très longue vie de The Cure qui est l'un de mes groupes fétiches, la période 1983-1984 pour moi au risque d'être redondante est atypique, excitante au possible. J'apprécie également celle de 1980-1981 et 1987-1992, mais pour d'autres raisons.
En écrivant ces quelques lignes sur Blue Sunshine, l'annonce du décès d'Andy Anderson a été un sacré coup de massue pour moi comme pour tout fan du groupe je présume.
Il reste attaché à ce court laps de temps où l'on sentait vraiment le groupe heureux et foncièrement puissant et à l'aise sur scène. Acteur et témoin de cette effervescence !
Je sais que pour la majorité des fans, le line up béni est celui de 1985 avec Boris Williams et le retour de Simon Gallup qui correspond à l'explosion de la Curemania mais c'est loin d'être mon cas.
Il suffit de se pencher sur les bootlegs de la tournée du Printemps de 1984 en Angleterre
( ou cf l'officiel "Concert") avec les concerts d'Oxford ou Londres par exemple pour constater que le groupe était à son maximum et Anderson y est pour beaucoup. Sa frappe comme sur "A Forest" ou "One Hundred Years " est tout bonnement superbe.
Concernant, l'absence de Smith au chant sur chaque titre, je suis comme vous. Elle permet justement cette alternance avec celle de Landray qui est la bienvenue, cassant les habitudes.
D'ailleurs, lorsque la réédition Deluxe de Blue Sunshine est sortie an août 2006 (que j'ai acheté le jour de sa parution, midinette un jour, midinette toujours), on peut retrouver sur le deuxième disque les démos des titres "d'époque" chantées par Smith. Je mets "d'époque" entre guillemets car il y a question pour savoir si Smith ne les a pas enregistrées justement pour cette réédition...vaste débat qui en définitive ne change rien à la qualité et à la folie de cet album.





The GLOVE
BLUE SUNSHINE


Le 05 Mars 2019 par LEO


Dès sa parution j'ai totalement adhéré à cet album et ce projet unique en son genre, qui est un peu un croisement entre la musique que The Cure et les Banshees faisaient à cette époque. à savoir, une dark pop néo-psychédélique mais avec un truc en plus que n'auront pas les futurs 33t The Top et Hyaena (même si quelque part, ces deux là se rapprochent pas mal stylistiquement de Blue Sunshine).
Ce truc en plus, c'est cette folie douce, cette étrangeté permanente qui se dégage du projet THE GLOVE et que l'on ne retrouve pas sur les deux albums cités plus avant. car sous l'apparence trompeuse d'une synthé-pop facile que l'on peut ressentir sur certains morceaux de l'album, pointe toujours ce sens de l'absurde à chaque coin du sillon tout en gardant une réelle unité de ton sur tout le disque.
C'est pourquoi je préfère nettement Blue Sunshine au fort décousu The Top qui manque de cohérence, passant sans cesse du coq à l'âne ou même du plus réussi mais trop sérieux Hyaena.
Certains esprits chagrins regretteront l'absence du chant de Robert Smith sur la majorité de l'album (mis à part sur les deux morceaux cités par RICHARD), mais pour ma part celà ne me dérange pas et je trouve qu'il y a au contraire bien plus de diversité et de variété de climats avec l'alternance entre le chant de Smith et celui de la très compétente Landray ainsi que sur les deux instrumentaux (l'un, rêveur pour ce qui est de "A Blues In Drag" ou cauchemardesque en ce qui concerne "Relax").
Bref, la palette des émotions est large sur Blue Sunshine, pour peu que l'on goûte au bizarre et que l'on accroche aux extravagances de Steven Severin et Robert Smith ! (comme par exemple sur le barré "Sex-Eye-Make-Up" avec son solo de guitare écorché vif et sa ligne de texte: 'the blood bath woman in room number one' qui a dû inspiré Smith après avoir très certainement visionné Psycho d'Alfred Hitchcock !).
À noter que l'on pouvait trouver deux titres hors album en face B des singles "Like An Animal" et "Punish Me With Kisses". l'hypnotique "Mouth To Mouth" et l'instrumental bizarroïde "The Tightrope". on retrouve ces deux là plus tout un tas de prises alternatives sur la version Deluxe de l'album parue en 2006.
À propos du batteur Andy Anderson (que RICHARD a évoqué dans sa chronique), celui-ci s'est éteint ce 26 Février 2019 des suites d'un cancer en phase terminale.
En plus de figurer sur cet excellent Blue Sunshine, il apparaît avec The Cure sur les albums The Top et le live In Concert ainsi que sur le maxi-single "The Love Cats" et sa face B comprenant deux titres: "Speak My Language" et "Mr. Pink Eyes" plus sur les deux faces B du maxi-single "The Caterpillar": "Happy The Man" et "Throw Your Foot". R.I.P.





The PRODIGY
MUSIC FOR THE JILTED GENERATION


Le 05 Mars 2019 par DINICED


À Dieu Mr. Flint, snif... même si Dieu nous déteste tous...





The PRODIGY
THE FAT OF THE LAND


Le 05 Mars 2019 par FAFNER990


Rest In Peace Keith Flint.

Pour moi le meilleur album d'electro jamais crée.
5/5 pour la qualité de l'album
5/5 pour les souvenirs y étant rattachés






The PRODIGY
THE FAT OF THE LAND


Le 05 Mars 2019 par RICHARD


Décidément, il y a vraiment parfois de très mauvaises semaines.
Keith Flint vient de nous quitter.
Cette bombe de 10 titres sera encore plus précieuse.





MAZZY STAR
SHE HANGS BRIGHTLY


Le 03 Mars 2019 par MR LARSEN

Hope Sandoval a sans doute l'une des voix féminines les plus envoûtantes au monde. Je la préfère dans le registre des ballades, où elle ressuscite avec talent l'esprit folk des 60's-70's tout en assurant un pont mélodique avec la nouvelle génération pop-folk (je pense en particulier à FIRST AID KIT). Pas de note pour cet album que je ne connais que trop peu, mais un gros coup de coeur pour cette chanteuse que j'ai découvert il y a peu à travers le lancinant "Into Dust". Une merveille !





YES
MAGNIFICATION


Le 03 Mars 2019 par LEO


Bien d'accord avec SGT JAKKU et les avis précédents qui vont à l'encontre des deux chroniques publiées !
Ce Magnification est un album infiniment plus réussi que tout ce qu'a produit YES à partir de Big Generator (pour ma part je n'ai jamais pu piffré ce 33t à l'inverse du très bon 90125).
La spécificité de ce dix-neuvième album studio de YES (vingtième si l'on prend en compte celui d'ABWH) est d'avoir été fait à quatre et sans claviériste puisque deux de ses membres ne sont plus là. Billy Sherwood (depuis le début de l'année 2000) et Igor Khoroshev (à l'été de la même année). pour pallier à cette absence de claviers, la formation a donc choisi de faire appel à un orchestre symphonique qui rempli amplement l'espace sonore.
Perso, l'utilisation d'un orchestre chez YES ne me pose aucun problème vu que j'aimais déjà plutôt bien l'album Time And A Word qui avait une orientation symphonique assez prononcée.
Ici, l'aspect psychédélique qui prédominait sur l'album de 1970 s'est éffacé au profit d'un style plus contemporain comme par exemple sur le très radiophonique "Don't Go", qui marie intelligemment le mélange des genres.
Comme l'a fait justement remarquer SGT JAKKU, il y a bien quelques passages un peu mielleux estampillés Jon Anderson, mais ceci n'est pas une nouveauté chez le chanteur et pour une fois ce côté édulcoré se fond plutôt bien dans ces compos globalement très soignées.
Avec Magnification, YES a enfin retrouvé l'inspiration qui lui faisait défaut durant plus de dix ans, et à mon avis il fait partie des albums les plus attachants de YES. donc pour moi, ce sera un bon 4,5/5.






Lou REED
TRANSFORMER


Le 03 Mars 2019 par METALPROG84


Très bon album de Lou Reed, même si quelques titres sont moins bons dans la 2ème partie de l'album ("Make up", "I'm so free" et le jazzy "Goodnight ladies). Les 5 premiers morceaux et "Satellite of love" sont vraiment excellents.





Léo FERRE
LES CHANSONS D'ARAGON CHANTéES PAR LéO FERRE


Le 03 Mars 2019 par CLANSMAN57


"L'affiche rouge" est un véritable joyau, on ne peut pas souhaiter meilleure entrée en matière.
Rares sont les chansons qui me refilent autant la chair de poule.
Lorsque les 32 minutes du disque s'achèvent, je me la repasse pour me reprendre une bonne grosse claque.
C'est ultra poignant.

Le reste ne démérite pas non plus, Ferré reste fidèle à son habitude, il interprète parfaitement les poèmes d'Aragon et prend soin de changer le revêtement sonore à chaque fois.

C'est intéressant de découvrir d'autres facettes du poète, dont celle plus engagée, bien que l'amour soit naturellement évoqué à quelques reprises.
"Elsa", par exemple, devait bien combler la destinataire.
"Ma vie en vérité commence/Le jour où je t'ai rencontrée/Toi dont les bras ont su barrer/Sa route à ma démence/Et qui m'a montré la contrée/Que la bonté ensemence."

Je trouve l'orchestration un peu moins emphatique que sur les autres chansons que je connais, c'est pas mal non plus comme cela, ça change un peu.

Bref, un grand disque.








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