Le 23 Juin 2020 par VIV

J'ai découvert cet album et (enfin !) ce groupe, pendant le confinement, il était temps ! Ca fait plaisir de prendre une claque pareille.
"un monde où le bruit se transforme en musique" c'est exactement ça ! Je comprends mieux l'univers de Sonic Youth d'un coup ! C'est plus clair pour moi dans ce joyeux bazar musical embrumé !

Le 23 Juin 2020 par PILGRIMWEN

C'est dépaysant. Et c'est en cela que la magie opère. Le lointain fascine, attire. Merci pour votre article.

Le 23 Juin 2020 par THIERRY RAOULT

Titre très bof! On dirait un titre de 13. Ça marche bien le copier/coller. Nico et sa bande ne sont pas cassé la tête.

Le 23 Juin 2020 par ALEX

Je n'ai pas écouté le morceau, mais je tenais à apporter une précision : Le Hartmannswillerkopf, ou Vieil Armand, est une bataille assez rude de la Première Guerre Mondiale, sur le front d'Alsace, où les Chasseurs Alpins se sont battus dans des conditions très difficiles et ont subi de nombreuses pertes, surtout au cours de l'année 1915. De fait, le nom "sonne germanique" puisque tirant son nom d'un lieu situé en Alsace.

Le 23 Juin 2020 par LEO

Ayant revisité tout récemment Only Theatre Of Pain de Christian Death, j'ai tenté également un essai avec If I Die, I Die des VIRGIN PRUNES, que je n'avais plus entendu depuis au moins vingt ans (ça n'est pas le record des trente années comme avec l'album précédent mais on s'y approchait à grands pas...).
Si la réécoute de l'album Only Theatre Of Pain m'a laissé de marbre, j'ai en revanche pris un certain plaisir avec ...If I Die, I Die ! j'y ai même retrouvé certaines sensations comme lorsque je l'avais écouté à l'époque de sa sortie (et qui m'avait incité à aller voir la formation en concert au début de l'année 83). pourtant tout comme dans l'album de Christian Death, le chant des deux principaux protagonistes y est assez paroxystique, incantatoire et au bord de la folie. quand au style musical pratiqué, il est là aussi plutôt barré et sombre, mais au contraire de l'album de Christian Death qui est glauque tout du long, on y décèle une grande théâtralité et une espèce de second degré qui donne peut-être pas de la légèreté mais qui créé comme une sorte de distance et évite de se prendre trop au sérieux à l'inverse de Rozz Williams et sa bande. la musique y est également bien plus dépouillée et aérée et en fin de compte bien plus lisible et surtout plus variée et accrocheuse malgré quelques passages bien arides comme sur le tribal et punky "Caucasian Walk".
J'ai aussi l'impression que la production de Colin Newman a beaucoup aidé à arrondir les angles dans le son du groupe sur ce disque car lorsque l'on compare avec les morceaux inclus en bonus sur la version CD, on se rend compte du fossé qui sépare ces titres (et aussi ceux du coffret Heresie paru la même année) de ceux produits par Newman pour le 33 tours d'origine. on y retrouve d'ailleurs certains gimmicks de guitare et de claviers qu'utilisait le producteur sur ses albums en solo ou chez Wire. rien n'a jamais été spécifié à ce sujet sur la pochette mais je soupçonne fortement Colin Newman d'avoir joué quelques parties de claviers et de guitare tant le style et le son est très proche de ce que faisait le chanteur/guitariste. parmi ces bonus en CD, le single "Pagan Lovesong" (et sa face B "Dave-Id Is Dead") co-produit par Virgin Prunes et Nick Launay, fait la transition entre le côté abstrait, brut et expérimental des débuts et l'aspect plus Post-punk/New Wave/Gothique et un brin plus accessible de ...If I Die, I Die.
Au final, cet album se réécoute plutôt agréablement et facilement et j'en ai apprécié quasiment tous les titres (à l'exception du casse-burnes "Caucasian Walk" que je trouve très répétitif, ainsi que de tous les bonus inutiles hormis le sympathique "Pagan Lovesong" que j'aime bien), en particulier l'envoûtant "Ulakanakulot"/"Decline And Fall" en ouverture, le vaporeux "Bau-Dachöng", l'électro-New-waveux et dansant "Baby Turns Blue" et le quasi-pop "Ballad Of The Man".
J'avoue tout de même que ce n'est pas spécialement un album que je repasserai régulièrement à présent car certains de mes goûts musicaux ont pas mal changé avec les années, mais bon, pourquoi pas à l'occasion..... !
Un bon 4/5 pour cette re-découverte après toutes ces années.

Le 22 Juin 2020 par GA ZO MEU

desolant en effet ce genre de regression après en avoir tant montré entre 70 et 75. le rock proessiog était moins à la mode mais nétait pas mort non plus à l'époque, la preuve, Rush, Kansas s'en tiraient pas mal en proposant un rock hard avec une ceratine complexité. Je me demande d'ailleurs pourquoi Gentle Giant s'est pas inspiré de Kansas, la complexité c'est bien la spécialité de GG, ça aurait été chose aisée de s'inspirer de Kansas sans tomber dans le plagiat stylistique. Mais je suppose qu'ils avaient pas beaucoup le choix, si on leur imposait de faire du pop rock ...

Le 21 Juin 2020 par X

Pour être tout à fait précis, recoupant plusieurs sources de crédibilité plus ou moins douteuse :) (Wikipedia, le site thehighwaystar.com, et l\'autobiographie de Ian Gillan), le dernier concert de Ritchie Blackmore avec Deep Purple n\'est pas celui de Come Hell or High Water (la vidéo du DVD vient du concert du 9/11/1993 au NEC de Birmingham et le CD vient en grande partie d\'un show à Stuttgart en octobre si je ne m\'abuse), comme cela est mentionné dans la critique et aussi dans une des réponses à la question. Le dernier concert de Blackmore avec Deep Purple date du 17/11/1993 à Helsinki. Et il est étonnant de lire sur le site précédemment mentionné que le concert du 15/11/1993 à Oslo et quelques extraits du 17/11/1993 dont un bootleg existe apparemment semblent être un des sommets de la tournée sachant ce qu\'il s\'est effectivement passé le 9 au NEC de Birmingham (l\'épisode du jet de gobelet).

Purplement vôtre

ValR

Le 21 Juin 2020 par RICHARD

Mazette Léo, tu as tout simplement vu la toute première date européenne de l'histoire du groupe avec Rozz Williams, Valor et Gitane Demone...rien que ceci...une machine à remonter le temps, ça existe ?
Je peux après comprendre ton ressenti. Même si Christian Death est le père du death rock et qu'il influence encore jusqu'à maintenant la sphère gothique , on peut y rester naturellement hermétique. Cette galette même si fondatrice n'est pas ma préférée. Catastrophe Ballet et Ashes les deux suivantes sont plus diversifiées et ont surtout enlevé ce léger côté post-punk somme toute assez courant. La voix de Williams est le point fort pour moi des Américains. J'y entends déjà beaucoup de désespoir sincère et de doute.

Le 21 Juin 2020 par BUKO

Quelle claque le jour où un ami a fini notre soirée d'écoute (médiation) musicale par ce bijou qu'est "Echo Waves". C'est un pur plaisir de pouvoir écouter ce type de musique et surtout sur du bon matériel HI-FI!
La musique d'"Inventions For Electric Guitar" nous transporte loin, très loin. Ce n'est que du plaisir et quand on sait comment l'album a été élaboré, en utilisant que des guitares, ça rend la galette encore plus mystique!

Le 21 Juin 2020 par LEO

Voilà un album et un groupe que je n'avais pas réécoutés depuis une bonne trentaine d'années !
Il faut dire qu'après ce premier album et l'E.P Deathwish (collection de démos enregistrées en 81 mais parues en 84), je ne me suis plus intéressé à CHRISTIAN DEATH, dont j'avais pourtant entendu sans enthousiasme, l'album Catastrophe Ballet. Je me souviens même d'avoir assisté au tout premier concert Parisien du groupe aux Bains Douches en Février 84, mais cela reste un souvenir extrêmement vague, sinon que je ne me rappelle pas qu'il y eut beaucoup de monde dans l'assistance !
Concernant ce Only Theatre Of Pain, il m'est bien difficile de le juger aujourd'hui, alors que je n'écoute plus ce style de musique depuis fort longtemps. CHRISTIAN DEATH, VIRGIN PRUNES, Play Dead & Co. tout ça me paraît bien lointain en 2020 ! Pourtant de la même époque, il m'est arrivé de jeter une oreille sur un bon vieux BAUHAUS à l'occasion, mais CHRISTIAN DEATH c'est encore autre chose, ça se prend bien plus au sérieux et c'est volontairement ténébreux, désespéré et malsain. Il n'y a pas l'aspect ludique et diversifié que l'on retrouvait chez BAUHAUS dans les 80's. Ici, tout est au premier degré (dans la musique comme dans les textes). J'ai presque la sensation d'écouter Pornography de THE CURE pour l'aspect étouffant et paroxystique, même si le genre pratiqué n'est pas le même. Ca n'agit pas sur moi, ça me laisse froid et je me demande ce que j'avais bien pu trouver à ce groupe et ce disque à l'époque ! Ca n'est pas comme si c'était inécoutable ou mal fait dans le genre, c'est juste que j'ai du mal à présent à trouver une accroche musicale ou même vocale (le chant de Rozz Williams est tout sauf mélodique. Il ne met pas beaucoup d'intonations contrairement au versatile Peter Murphy).
Honnêtement, je ne suis plus du tout client de ce genre d'ambiance d'outre-tombe exacerbée. Ca m'est devenu totalement étranger.
J'ai vu dans la tracklist de NOSFERATU le morceau "Deathwish" mais il ne figurait pas au programme de ce 33-tours à l'origine. Cette compo faisait partie de l'E.P du même nom que j'ai mentionné au début et dont les six titres seront ajoutés en bonus aux différentes éditions en CD de Only Theatre Of Pain.
Je serais bien incapable de noter un tel disque mais avec un peu d'objectivité je pense que je lui attribuerais un 2/5 parce que ça ne me parle pas, tout simplement.

Le 21 Juin 2020 par FRANçOIS

"Shudder/King Of Snake" pompé sur le "I feel love" de Donna Summer... Effectivement, mieux vaut se rabattre sur l'album live (et DVD) "Everything, everything" sorti en 2000, même s'il ne contient pas le fameux "Dark & Long".

Le 21 Juin 2020 par RICHARD

Et la voix d'Orzabal. Les Anglais étaient passés l'année dernière au Festival de Beauregard près de Caen. Je ne les avais jamais vus sur scène et j'ai été surpris par sa puissance et la "facilité" avec laquelle il abordait différents registres. Un beau vecteur d'émotions. Puis "Break It Down Again" sous les étoiles (il fait beau parfois en Normandie), c'était beau.

Le 21 Juin 2020 par FRANçOIS

@Nono
Je l'ai déjà faite ! ("besoin d'un rein...")

Le 21 Juin 2020 par NONO

@KId66 : Moi aussi j'aime beaucoup Seeds of Love. C'est absolument phénoménal le travail d'arrangements, de production et de création dans cet album. Un peu à l'image de la pochette : très variée et chamarrée. Bon parfois ça peut tomber dans le lourd; ironiquement la chanson-titre n'est pas ma préférée ici : je l'aime bien, mais comme on dit : faut quand même se la coltiner ! Mes titres préférés sont : Woman In Chains, Swords & knives, Year of the knife et Famous last words.

Le 21 Juin 2020 par JEAN GUY DITOUT ...

Belle pochette lol Sheila période disco ok sinon c' est pas ma tasse de thé.

Le 21 Juin 2020 par FRANçOIS

Hé hé, merci pour la dédicace et pour la chronique si rapide... Oui, c'est ça, un bon p'tit disque pour qui souhaite (comme moi) s'acclimater petit à petit au jazz (fusion). Un disque bien sympa quand même. Ma piste préférée : la plus groovy, "Involuntary Bliss".

Le 21 Juin 2020 par ALBIRéO

Je suis en total désaccord avec la chronique.
C'est certain que succéder à un monstre mondialement connu et d'une qualité hors-du-commun était difficile. Pour autant, cet album possède des qualités magnifiques. S'il n'atteint pas ou rarement le niveau sublime de "Back In Black", il est à peine un ton Inférieur.
Le plus amusant, c'est que les 2 chansons citées qui feraient, selon la chronique, "tendre l'oreille" sont justement les plus faibles de l'album... Avec "Let's Get It Up" qui est, il est vrai, facile. Bref, nous n'avons pas la même lecture. Mais c'est plutôt logique tant on aimerait retrouver la magie de "Back In Black". Ce n'est pas la même magie et il faut chercher celle de cet album en le considérant comme une oeuvre à part entière et pas comme le petite frère de.
Hormis 3 chansons inférieures, les autres sont proches de l'exceptionnel ! Le titre "For Those About to Rock" possède un souffle à rester collé au mur !
Je trouve que "Spellbound" dégage une aura très prenante et malsaine que j'adore !
"Put the Finger On You" joue un peu le même rôle que "Shoot To Thrill" avec le même brio. "Inject the Venom" et son faux air de "Let There Be Rock" envoie du joli bois ! "Snowballed" est carrément endiablée.
Bref : un poil au-dessus du sublime. Donc, un grand album.
4/5 à cause des chansons plus faibles

Le 21 Juin 2020 par DJINN

Je comprends la mention de deux styles dans la classification, et ça fait plus de dix ans qu'on aurait dû se rendre compte qu'il existait un courant à cheval entre le power et l'A.O.R qui n'était pourtant ni l'un ni l'autre. Dans le temps, on accusait PRETTY MAIDS d'avoir le cul entre deux chaises. Vu le volume de groupes générés, je ne dirais plus cela.

Du coup, je ne vois pas bien le rapport avec SONATA ARTICA ou BLIND GUARDIAN, mais je pige assez la référence à FIREWIND. On pourrait citer aussi ARK ou KELDIAN.

Cela dit, c'est peut-être un style à part. C'est vraiment trop bourrin pour les fans d'A.O.R. La section rythmique est trop pauvre pour intéresser le fan de prog. Et ce n'est ni speed ni épique pour intéresser le pur métalleux.

Chez moi ça passe assez mal par exemple.

Le 21 Juin 2020 par KID66

C'est vrai que j'ai été un peu sévère. En réalité, j'affectionne beaucoup cet album, même si rien ne pourra détrôner The Seeds Of Love dans mon coeur. L'ensemble est vraiment fluide, frais et chatoyant. Le songwriting d'Orzabal est vraiment solide (comme toujours). "Gas Giant" et "Power" sont les seules faiblesses, le reste c'est de la pop-rock de haute volée.

Le 21 Juin 2020 par FRANçOIS

Pas très porté sur la soul mais celui-ci a en effet quelque chose, à part la piste 3 pour ma part... A creuser.