Le 09 Février 2015 par LONG JOHN SILVER

@PINHAS
Ravi que la chronique t'ait fait plaisir, les trois autres albums de ce formidable groupe seront chroniqués prochainement sur ce site.
Concernant la nationalité des musiciens, tous les documents ou archives de presse en ma possession attestent qu'ils sont français, ce qui est automatiquement le cas pour Jacques Grande (né en France). Peut-être as-tu d'autres infos qui infirmeraient ceci ?
Bien à toi.

Le 08 Février 2015 par PINHAS

Excellent album. Vraiment content de le voir chroniqué ici.
Attention il s'agit bien d'un groupe marocain constitué de juifs marocains. Par la suite ils se sont installés en France certes (comme pas mal de juifs d'Afrique du Nord). Marc Tobaly est vraiment impressionnant sur cet album. Les autres albums sont tout aussi excellents.

Le 08 Février 2015 par TERRY

On notera que "L'Atlantique" réutilise quelque peu la mélodie de "I Put A Spell On You" de Screamin' Jay Hawkins.
Album très anodin, sinon.

Le 08 Février 2015 par LONG JOHN SILVER

Ca fait plaisir de lire ça.
Putain les Lords…quel groupe ! La "dream team" du punk rock en quelque sorte, ça débouche sur tout un tas de choses variées et délicieusement malsaines.
Ce disque est dans doute leur meilleur, y'a du "Russian Roulette" dedans et rien que pour celle-là faut pas hésiter, le reste suivra tout seul.
Culte.

Le 08 Février 2015 par BAAZBAAZ

Hé bien moi je comprends parfaitement ce que BACHELET a voulu exprimer dans "V'là Le Printemps".

Et pour cause : je ressens la même chose que lui.

C'est foutu pour le calme
Des belles rues enneigées
Où personne n'ose marcher

C'est foutu pour les gens
Qui aiment écouter le vent
A longueur de journée

Un grand merci de la part de tous ceux qui préfèrent l'hiver !

Bon il y a évidemment un zeste d'ironie tant BACHELET en rajoute dans la misantrophie (et fait un peu penser à RENAUD sans l'égaler).

Mais ça fait du bien quand même.

Le 07 Février 2015 par SERGE

Ce qu'il y a de bien avec les sites de chroniques musicales que l'on fréquente depuis de nombreuses années, c'est qu'en fonction de l'auteur, on sait quasi immédiatement à quoi s'en tenir.
Pour ma part, après lecture de cette chronique, et si je ne possédais pas déjà l'album, je serrais déjà certainement en route vers la Fnac la plus proche pour me procurer la galette en question !


Plus sérieusement, même si Mogwai produit ici une musique aux antipodes de son 1er essai et ne réinvente pas non plus nécessairement la roue par rapport aux précédents efforts, je ne vais pas pour autant les en blâmer car une fois de plus, la livraison est selon moi de grande qualité.

Je pense sincèrement qu'il faut intégrer le fait que le Mogwai de Young Team n'est plus (sur album tout du moins, mais il n'est pas ici question de concert) et que le groupe joue aujourd'hui tout autre chose.
Il n'y a rien de rédhibitoire là dedans et mettre sans arrêt les débuts du groupe sur un piédestal en comparaison des derniers albums n'a, à mon sens, pas beaucoup de sens (hé hé !)

Leur musique s'écoute aujourd'hui différemment et il ne sert à rien d'attendre les éléments qui nous faisaient frissonner à leurs débuts.
Peu ou pas de grandes envolées (encore moins bruitistes), mais des ambiances et des textures qui valent le coup d'oreille !
Évidemment, l'intensité est différente (moindre ? peut être), mais quand je lis "ennuyeux" pour caractériser le disque, je vois davantage la difficulté pour le fan des débuts à accepter les différentes facettes que le groupe exploite pourtant depuis de nombreuses années.
C'est peut être plus "facile", plus consensuel, moins aventureux, mais pas pour autant dénué d'intérêt et de nuances (qu'il faut saisir, j'en conviens).


Alors pour simplifier (et cela n'engage évidemment que moi) et conclure :

- cet album constitue t'il un retour aux sources : clairement non !
- révolutionne t'il l'histoire de la musique (ou du rock instrumental pour les moins ambitieux !) par son extrême originalité : non plus.
- est-il pour autant le naufrage que laisse supposer une note de 1/5 : encore moins.

C'est pour ma part un très bel album de musique instrumentale (hormis vocodeur et quelques voix) puisant des éléments dans le post rock des débuts et dans l'electronica.
Ça n'a pas grand chose à voir avec Young Team ou GYBE, mais c'est quand même bien chouette !

Le 07 Février 2015 par BAAZBAAZ

L'un des deux ou trois meilleurs albums de Bernard Lavilliers.

Aussi dépaysant que le magnifique « Voleur de Feu », mais plus posé, plus poétique. Les chansons de voyage sont bouleversantes : « Santiago », « Nicaragua », « Haïti Couleurs »... On voyage à la dure, dans un monde aussi exotique que violent.

Mais les chansons rock (« Bad Side ») ou plus douces (« Promesse d’un visage »), (« Cri d’alarme ») sont aussi réussies, installant au fil des écoutes une ambiance langoureuse et triste.

Au sommet trône « If », poème magique de Kipling, hymne au stoïcisme et au contrôle de soi propre à l’Angleterre victorienne, mis en musique de manière admirable, tout en subtilité. La traduction d’André Maurois, très personnelle, est pour beaucoup dans cette réussite.

A la fin des années 80, Bernard Lavilliers est au sommet de son talent et transforme en or tout ce qu'il touche.

Le 07 Février 2015 par IEN

Je me souviens encore de la réaction de la salle lors de cette fameuse scène au milieu des vaches ...
En revanche je trouve cette B.O plutôt agréable, le fameux thème ne me dérangeant pas plus que ça.

Le 07 Février 2015 par IEN

Après une si longue carrière, sortir un album de cette force c'est incroyable.

"Scandale Melancolique" était déjà très bon, mais certains morceaux était en deçà. Ici tout est excellent, les paroles, les arrangements, le son ... Pas un titre ne vient gâcher la fête.

Le 07 Février 2015 par IEN

Je ne suis pas trop fan de cet album, certaines chansons sont excellents : "Santiago", "On the road again", "Haiti couleurs", "Petit" .
Mais le reste est vraiment trop banal.

Le 07 Février 2015 par TERRY

Un album très réussi, mais pas son meilleur, je trouve moi aussi qu'il contient quelques chansons en trop, pas utiles. 3,5/5 arrondi à 4.
J'ai découvert Lavilliers par le biais de cet album, mais ça n'en fait pas un de mes préférés, curieusement ; je ne l'écoute pas si fréquemment que ça, comparé à d'autres, et je lui préfère le suivant, "Solo", malgré qu'il contienne trois épouvantables (selon moi) chansons, toutes situées vers la fin de l'album ("Noces de sang", "Salomé", "Le temps passe").

Le 06 Février 2015 par BUKO

Quel album! Megalomania est pour moi une tuerie, avec sa fameuse rupture et son riff jouissif qui me procurera toujours des frissons. Et malgré tout ce qu'on peut lire, Am i going insane est, pour ma part, dans le top de l'album. C'est même mon hymne.

Le 05 Février 2015 par CAROTTE

SGM au sommet de son art.
Rien à ajouter à la chronique.

Le 05 Février 2015 par LONG JOHN SILVER

Excellent album de Nanard en effet !
Je me souviens de la période où on entendait "Noir Et Blanc" sur les ondes, ça faisait du bien ce retour en forme. A peu près au même moment Higelin, l'autre grand bonhomme de la chanson, nous avait soulé avec sa "Croisade des enfants". Les années oecuméniques franchement….
Et puis "Midnight Shadow" déchire carrément. Reste la prod indigeste des 80's, que Nanard détourne ici à son avantage, comme quoi !

Le 05 Février 2015 par TERRY

Encore une fois d'accord, un excellent opus de Lavilliers. Double à sa sortie en vinyle (le second vinyle, un maxi-45-tours au format 33, était constitué de "Noir & blanc" et de "Seigneur de guerre", le premier vinyle contenait le reste).

Le 05 Février 2015 par THRESHOLD

Rien que pour la chanson Main d'Or qu'il a dédié aux ouvriers de Florange d'ARCELOR, cet album vaut le coup d'être écouté. Cela faisait longtemps que j'avais plus entendu un texte aussi fort!

Le 04 Février 2015 par TERRY

Là, je suis d'accord avec la chronique (pour une fois...ah non, je l'étais aussi pour celle de "O Gringo") !
Si on excepte "La fleur du mal" et "Des milliers de baisers perdus" (et pour cette dernière, à la rigueur seulement), un mauvais cru de Lavilliers. Pochette, en effet, caricaturale et criarde (et mal fagottée : le recto est la partie gauche de l'image, le verso, la partie droite, mais la pochette n'est pas dépliante, et si elle l'était, elle le serait dans le mauvais sens ! On voit en effet l'autre partie du bateau sur le verso de pochette), qui n'ajoute rien de positif à l'album.
Le live de la même année sera meilleur, bien qu'il contienne 8 des 9 titres de cet album dispensable.

Le 04 Février 2015 par KID66

Oh bah tiens c'est marrant de tomber sur un commentaire comme ça par hasard !

"China White" possède un riff très heavy particulièrement intense mais je la trouve un poil longuette du fait de sa lenteur. "Crossfire" possède un rythme martial et un chant tout en retenue qui la rend très classe (sans parler des interventions de Jabs), et "The Same Thrill" (sans être le titre phare disque) envoie la sauce comme il faut, avec des guitares virevoltantes... Plutôt sympa non ?
Dans le fond il est inutile d'argumenter, ces morceaux possèdent des qualités objectivement identifiables mais personne n'est obligé de les adorer ou de ne pas les aimer.
Ce qui aurait été grave, c'est par exemple ma chronique ne prenne pas la peine d'évoquer un "Rock You Like A Hurricane". Là on est en droit de gueuler !

Et hop, un petit 5/5 de plus pour ce chef d'oeuvre.

Le 03 Février 2015 par LOUVOIR

La qualité globale des albums de SHAKA PONK va grandissante. Mais il y a deux gros problèmes pour moi sur cet album. Autant les évacuer tout de suite.

Il s'agit de "Mocks The Party" et "Time Has Come". Le premier est un titre électro tout à fait rebutant, à la limite du supportable, tandis que le second aurait pu être sympa s'il n'était pas une ressucée bien inutile de "My Name Is Stain" paru sur "The Geeks...".

Voilà, ça c'est fait, ne nous attardons pas là-dessus et passons au reste. Et le reste ce n'est que du bon, voir du très bon. L'album commence en trombe avec "On The Ro'" et "Come On Cama", deux titres très énergiques qui envoient du bois. Et Erwin a raison de souligner ce fait d'importance : c'est un vrai groupe de metal qui mène la barque du rock en France aujourd'hui. Incroyable mais vrai!

Et plus vrai que jamais avec cet album où les guitares lourdes sont vraiment mises en avant sur la plupart des titres (avec deux exceptions notables et regrettables, mais on en a déjà parlé...).
Ce côté metal est toujours tempéré par un clavier dansant, des gros sons électro, quelques phrasés rappés, et surtout les gimmicks propres au groupe à base de voix survitaminées et autres exclamations simiesques.

A noter aussi "Frag Dog" qui déboite bien et qui comprend (oh surprise!) un court solo de heavy! Et un grand bravo pour la reprise dantesque de DALIDA, il fallait l'oser celle là!

Je ne peux donc toujours pas donner toutes les étoiles à ce groupe que pourtant j'adore et adule. La faute à deux titres haïssables sur un album sinon parfait. C'est con quand même.

Le 03 Février 2015 par NONO

Cet album, je le détestais à sa sortie. Sauf "Shock to the system" et dans une certaine mesure, "Wasteland", qui sortaient du lot selon moi. Mais je n'avais même pas cherché à écouter le reste, tout ce que je connaissais c'étaient les 15 premières secondes de chaque titre, que je trouvais rédhibitoires. Bref, j'avais le sentiment que "Cyberpunk" n'était qu'un ramassis de titres techno/dance ratés.
Et puis, et puis...
Une dizaine d'années sont passées...
Etant donné que je suis un grand fan de Billy Idol depuis toujours, je me suis dit que quand même il fallait que je dépasse mon appréhension et que je réécoute Cyberpunk, car en réalité je n'avais jamais eu le courage de l'écouter intégralement.
Et après une vraie ré-écoute intégrale, là j'en ai conclu que cet album n'est pas si mauvais que ça.
Il y a même de très bonnes choses: Shangrila, Venus, Love labours onet même Tomorrow People et Concrete Kingdom qui sont souvent critiquées négativement.
Par contre je me suis lassé de "Shock to the system" que je trouve vraiment hyper-violente. Véritable pousse-au-crime, cette chanson !
Du rock oui, mais pas à ce point-là, merci.
Sinon il y a quand même 2 ou 3 titres que je n'aime pas du tout, rien n'y fait, c'est "Neuromancer" et encore pire, le complètement loupé "Heroin".
Alors en fin de compte, pour moi, si "Cyberpunk" reste toujours à la traîne parmis les albums de Billy Idol, c'est néanmoins un disque que je trouve bien plus intéressant qu'il n'y paraît.