Recherche avancée       Liste groupes




Commentaires :  1 ...<<...<... 673 674 675 676 677 678 679 680 681 682 683 684 ...>...>>... 1001
Comment poster un commentaire ?


KING CRIMSON
LARKS' TONGUES IN ASPIC


Le 13 Août 2013 par LEO


À l'inverse de pas mal de monde, je n'ai jamais accroché au côté purement expérimental ou semi-improvisé chez KING CRIMSON, préférant l'aspect plus mélodique (même si brut de décoffrage par moments) chez FRIPP et sa bande, je ne retiens donc uniquement que 4 titres: "Book Of Saturday", "Exiles", "Easy Money" et la partie 2 de "Larks' Tongues In Aspic".
Je trouve la 1ère partie de "Larks' Tongues In Aspic" trop décousue dans sa forme (avec de mulitples changements de thèmes enchaînés de façon bien trop abrupte à mon goût) et le monolithique "The Talking Drum" m'a toujours gonflé.





The PRODIGY
THE FAT OF THE LAND


Le 11 Août 2013 par AZER


Smack My Bitch Up ! Smack My Bitch Up !
Ce titre est juste IMMENSE, et mérite l'achat de l'album à lui tout seul, même si ce dernier est un exemple de compilation de tubes imparables et immédiats (Breathe, Firestarter, Serial Thrilla, Fuel My Fire...). Même si nous ne sommes plus en 1997, on peut qualifier cet album de tuerie.





Georges BRASSENS
LE PORNOGRAPHE


Le 11 Août 2013 par GURTU


Je confirme.

Tellement anecdotique que "Bonhomme" etait au programme du Bac A (litteraire a l époque).

De plus elle a été reprise par Nougaro.

Redondante et chantée sans conviction,vous y allez un peu fort cher chroniqueur...





QUEEN
A KIND OF MAGIC


Le 11 Août 2013 par BOBO_BOY


Queen est un groupe hors norme. Des groupes à avoir flirté avec le progressif, c'est de loin celui à être resté le plus populaire (avec Genesis, quoique Genesis n'a pas que flirté avec le progressif, il était totalement plongé dedans et aidé à definir le genre). Et bien qu'il ne provienne pas officiellement de cette scène, il partage le même goût pour l'aventure compositionnelle et le rock symphonique à tendance très progressive (face B de queen 2, prophet's song, bohemian rapsody et laps of the gods sont quelques exemples). Supertramp est un autre exemple de groupe non officiellement rattaché à la scène prog mais qui flirte plus qu’occasionnellement avec les structures progressives. Mais revenons à nos moutons.

Ici on voit Queen renouer avec le Hard Rock et même à retrouver un chouia de leur "progressisme" (ça se dit?) qu'ils ont perdu depuis la période a day at the races. Malheureusement, le son est un chouia trop typé commercial/Rock FM à mon gout.
Il n'en reste pas moins que One vision et Friends will be friends sont sublimes, et who wants to live est très belle. Pas de morceaux faibles ici, juste une pauvre ambiance.

Les deux albums suivants verront Queen renouer un peu plus avec le rock progressif (voir les plages the miracle, was it all worth it, innuendo) et sont en termes de production supérieurs à celui ci.





Georges BRASSENS
LE PORNOGRAPHE


Le 10 Août 2013 par CAPTAIND


Bonhomme une chanson anecdotique ? Mieux vaut lire ça que d'être aveugle mais quand même... Bien au contraire c'est une des chansons les plus importantes de Brassens. Il disait que c'était sa première grande chanson, l'a chanté à tous ses concerts. Le public lui réservait toujours un bon accueil, ce que tu vérifieras sur les quelques vidéos disponibles et surtout sur le coffret d'albums en public. Fallet ne tarissait pas d'éloges pour Bonhomme, et bien d'autres également.
D'ailleurs sur ce disque, à part effectivement la ronde des jurons, il n'y a que du bon.





PINK FLOYD
THE WALL


Le 10 Août 2013 par HUGO

@antoine:

"Mais si le film a des qualités on ne doit pas les renier. Si le film est reconnu ce n'est pas pour rien."

Oui, si un album/un film/une peinture etc. est admiré, c'est qu'il y a une raison. Néanmoins, je suis fondamentalement contre l'idée de la "critique objective" d'un objet d'art. L'art est toujours subjectif, la façon dont on prend une oeuvre est totalement personnel. Parler d'objectivité à ce moment là me paraît être insensé. Je me vois mal encensé des films comme Gladiator, Les Infiltrés, Chinatown ou pire, Elephant. Pourtant chacun d'eux a reçu des critiques (très) favorable de la part d'une presse ou d'une autre, chacun s'accorde à leur donner des qualités incontestables...
(Bon, je dois l'avouer dans le cas présent si je n'ai pas adoré les trois premiers films, je ne les ai pas détesté non plus, mais bon...)

Ce que je veux dire, c'est que chacun perçoit l'art d'une façon différente, si tu es sensible aux performances techniques et musicales, tant mieux pour toi. D'autres ne jugent que par les sensations que leur donne l'album. Qui sait, peut-être certains sont-ils sincèrement et profondément touchés par les musiques de Justin Bieber et ne ressentent pas la moindre parcelle d'émotion en écoutant "Berlin" ou "Wish You Were Here" (par exemple hein, tu peux remplacer par n'importe quel album qui t'as particulièrement touché).

Cela dit, je comprends ton opinion, je sais à quel point il peut être dur de voir une œuvre que l'on admire se faire autant sévérement critique...




En tout cas, on peut dire que Waltersmoke est doué pour créer des polémiques un peu partout, dans les commentaires d'un côté, dans les Questions de l'autre...





Lou REED
METAL MACHINE MUSIC


Le 09 Août 2013 par BABAR


C'est l'histoire d'Adam.

Adam est un garçon né en 1958. Pas trop intéressé par la musique en général, il tombe par hasard sur une musique en 1972. Transporté par le titre, il cherche. Qui a donc bien pu écrire ce chef d'oeuvre ? Il ne lui faudra pas bien longtemps pour trouver le nom de ladite musique : "Perfect Day", le tube de Lou Reed.

Alors il achète l'album : Transformer. Il découvre "Vicious", "Walk On The Wild Side", "Andy's Chest", "Hangin' Round" ou encore "Satellite Of Love" et se trouve transformé. Lou Reed est un génie, son génie. Alors il achète tout ce qu'il peut trouvé de lui. Il découvre son premier album, "Ride Into The Sun", "Lisa Says" ou encore "Berlin".

Puis il apprend que son artiste préféré était dans un groupe. Le Velvet Underground que ça s'appelait. Alors il achète tout ce qu'il trouve d'eux. Au début, il accroche surtout à "Sweet Jane" et "Rock'n'Roll" mais après il commence à aimer "Sunday Morning", "I'm Waiting For My Man" et surtout "Heroin". Il est touché comme jamais par ce titre, magnifique, psychédélique à souhait, génial.

Alors quand l'année suivante, il apprend que son artiste préféré a sorti un nouvel album. "Berlin" que ça s'appelle, et apparemment les critiques ont pas adoré. Lui si. Il est sidéré par l'ambiance sombre et pesante de l'album. Il adore tout, il ne pouvait qu'aimer de toute façon. C'est Lou Reed non ?

En 74, il s'enchante devant "Sally Can't Dance". C'est moins énorme que "Berlin" certes, mais c'est quand même superbe. Pas besoin de mentionner que quand il entend en 75 que Lou Reed a sorti un nouvel album, il court l'acheter. Il ne lit même pas ce qu'en dise les gens, ou les critiques, il s'en fiche, ils n'ont pas aimé "Berlin", ils n'aiment pas la musique.

Il court acheter Metal Machine Music. Dès qu'il arrive chez lui avec l'objet de son désir, il le pose sur la platine. Moment de silence, pression énorme. Le nouveau Lou Reed, quel chef d'oeuvre va t-il encore découvrir ? Il pose la pointe sur le disque, s'allonge sur son lit, ferme les yeux et ...

Les rouvre en sursaut. Qu'est-ce que c'est que ça ? Ce son horrible, cette atrocité. Il attend, c'est peut-être une intro particulière désagréable. Non, ça continue. Il retourne le disque, essaye l'autre face. Rien. Toujours cette horreur. Alors il range son vinyle et court chez son disquaire.

"C'est quoi cette merde ? Où il est le nouveau Lou Reed ?" qu'il crie. "Pourquoi vous m'avez mis cette horreur à la place ?"

"C'est quoi ton problème gamin ?" demande le discours calmement.

"Ce disque, c'est pas du Lou Reed ! C'est un putain de bruits sans aucun sens, une grosse daube, ça a aucun intérêt !"

"Ouais, c'est Metal Machine Music quoi. Le dernier Lou Reed."

Echange de regard. Instantanément, Adam comprend que le disquaire ne lui ment pas. Alors, machinalement, il tourne les talons et sort du magasin, son album entre les mains. Il s'asseoit dans le caniveau et garde les yeux fixés sur la pochette. Ah ça, elle est belle cette pochette. Elle donne envie, elle pue le rock à plein nez. Tout ça pour une merde immonde.

Il se sent trahi, escroqué par son idole absolu. Comme si sa copine l'avait trompé avec son meilleur ami. Il l'adorait, il l'idôlatrait, et Lou Reed s'est foutu de lui. Ah, il pourra faire passer ça pour une "expérience artistique" ou je ne sais pas quoi plus tard, mais Adam ne se laissera plus tromper, Lou Reed l'a arnaqué, il n'achètera plus rien de cet escroc. Assis dans son caniveau, Adam a l'impression que les 3 dernières années de sa vie ont été un mensonge. Que plus jamais il ne pourra croire en la musique.
Va te faire foutre Metal Machine Music.
Va te faire foutre Lou Reed.


(ceci est une fiction qui me permet juste d'exprimer ce que je pense de cette daube intersidérale, Adam n'a peut-être jamais existé mais avouez que c'est un personnage plausible...)





CHANT DES ARMéES FRANçAISES
Vol 2 - CHANTS DES LéGIONNAIRES


Le 09 Août 2013 par HANS


Salut !
Je peux citer le site du "souvenir français des Hauts-de-Seine" (pas vraiment des fachos, donc) :
Une remarquable étude sur plus de 600.000 engagés, ayant servis entre 1831 et 1961, montre que la nationalité la plus représentée est l’Allemagne, avec 210.000 légionnaires (35%, certaines soures vont jusqu'à 80% !), très largement devant l’Italie (60.000), la Belgique, l’Espagne, la France, la Suisse et la Pologne. Il est clair que les engagements sont totalement liés aux événements du moment : ainsi, après la fin de la Seconde Guerre mondiale, de nombreux Allemands viennent frapper aux portes des bureaux de recrutement : passé à faire oublier, ou à effacer de sa mémoire, retour sur le sol natal impossible, anéantissement des familles d’origine (…). Parmi ces engagés, figurent aussi de jeunes gens – et de moins jeunes – issus de la Wehrmacht ou de la Waffen SS.

En Indochine.


Dans son livre Par le sang versé (Ed. Perrin), Paul Bonnecarrère explique le cas de nombreux Allemands au sein du 3ème Régiment Etranger d’Infanterie pendant la guerre d’Indochine (formé à l’époque de 33% d’Allemands) :

- « Krugger est un ex-lieutenant de la Wehrmacht. Croix de fer. Multiple citations. Evadé d’un camp de prisonniers américain de la région de Munich l’année dernière. A gagné l’Algérie par l’Autriche, l’Italie, la Tunisie, apparemment seul ».
- « Ruhmkorft, ancien adjudant de la Wehrmacht, Kalish, qui combattit dans les rangs de l’Africa Korps, et fut l’ordonnance du maréchal Rommel ».
- « Wolfram, ex-capitaine SS ».
- « Hoffmann, légionnaire de 2ème classe (il a toujours refusé de participer à un peloton d’avancement), est pourtant une des personnalités du 3ème Etranger. Nul n’ignore au bataillon son identité réelle : Karl von der Heyden. Ex-plus jeune capitaine de la Luftwaffe. Croix de fer à 24 ans. Multiple citations. Une vingtaine de victoires aériennes. L’hebdomadaire Der Adler lui consacra en 1943 sa couverture et plusieurs pages. C’est un véritable héros national que tous les Allemands du régiment connaissent et vénèrent ».

L'anecdote du "heil Hitler" vient de Goulven Pennaod (Georges Pinault), nationaliste Breton.
Durant la Seconde Guerre Mondiale, Georges Pinault, étant trop jeune, comme des dizaines de milliers d'autres Français, pour entrer dans la Waffen-SS, s'inscrit aux « Jeunes de l'Europe Nouvelle » (JEN), création du Groupe Collaboration à destination des adolescents. Il est condamné à cinq ans d'indignité nationale. Son ami romancier, le Waffen SS français Saint-Loup, le présente ainsi dans son livre Les Nostalgiques : « Goulven Pennaod n'avait pas quinze ans en 1943. Ne pouvant rallier la Waffen SS, il s'était inscrit aux jeunes de l'Europe nouvelle. Prison Jacques-Cartier à Rennes en 1945. Cinq ans d'indignité nationale en raison de sa jeunesse. (...) Il se retrouve au Pays de Galles, soldat dans l'armée secrète des séparatistes. (...) Il traîne sa nostalgie de la guerre qu'il n'a pas faite aux côtés du IIIe Reich socialiste. Ce socialiste anti-communiste se console en contractant un engagement pour l'Indochine pour, disait-il, "continuer la croisade anti-bolchévique". » Il est sous-lieutenant durant la guerre d'Indochine où il participe à la bataille de Diên Biên Phu. Il fut décoré de la Légion d'honneur qu'il refusa. En 1959, il écrit sa première œuvre publiée en breton sous un pseudonyme : « Ur gudenn a vannouriezh : an tennan nuzh an aerloc'hennoù (source : Wiki).
À Diên Biên Phu, il combat les Vietnamiens avec des légionnaires qui lancent leurs grenades au cri de " Heil Hitler ! " Saint-Loup fait dire à Pennaod : " Si nous avions gagné la guerre, il n’y aurait plus de Russie, pas de communisme français, chinois ou viet ! " La notice biographique qui lui est consacrée par Dictionnaire des écrivains (!) d’aujourd’hui en Bretagne (Institut Culturel de Bretagne) précise qu’il est né à Saint Malo en 1928 où il a fait ses études secondaires. Puis : " Militaire de carrière, capitaine d’artillerie de marine (ER), il a été au Vietnam (parachuté sur Diê Biên Phu quelques jours avant la capitulation) où il fut fait prisonnier. Carrière au Maroc, en Oubangui et au Congo. "
Amitiés.


Par Forces Parallèles

Hello,
Je te rejoins totalement sur l'analyse du bouquin de Bonnecarrière, dont le "qui ose vaincra" sur la France Libre est une référence. Tu évoquais les paras légionnaires qui sautaient sur Dien Bien Phu, d'ou ma réaction. Pour le reste en revanche, no problem.
Toutefois, j'imagine mal Helie Denoix de St Marc- commandant le 2eme REP - ou même le plus sufureux Colonel Argoud, permettrent à leurs hommes ce genre de réparties foireuses. je rappelle que St Marc fut un des rares survivants des campos de concentration.
Bref, on parle plus musique.. Mais ce disque ouvrait indubitablement une porte à ce niveau là.
Bien à toi
Erwin





YES
TORMATO


Le 09 Août 2013 par RAMON


"Les temps sont durs pour les progueux, méprisés des punks, des corbeaux new wave et des intellos de la critique. Les temps changent et certains griefs sont justifiés,car à force de trop se la péter on attire les sarcasmes et on ne sait plus où on habite, mais cet album est quand même loin d'être dégueu."

Voici repris au mot près le commentaire que j'avais laissé sur un autre webzine musical.
Il est vrai que Yes et Emerson Lake & Palmer, font partie de ceux qui ont le plus dégusté à cette époque et qu'il est possible que la détestation qu'on leur vouait alors, fut vraiment sincère, quoique... John Lydon ne crachait pas forcément sur Yes.
Il n'empêche que l'album Tales from Topographic Ocean vaut avant tout (d'aucun diraient seulement) pour sa remarquable pochette, parce que de là à l'écouter, il y a un pas que j'hésite depuis fort longtemps à franchir.
Ce qui n'est pas le cas de celui-ci.
Non pas qu'il s'agisse d'un grand disque,d'autant que le groupe est en passe de se déchirer et que cela se ressent. Les punks l'ont ringardisé aussi ses membres opèrent-ils une forme de retour aux fondamentaux entamée avec leur disque précédent vers ce qui a fourni la base de leurs deux premiers opus: la Pop music de la deuxième moitié des sixties, celle qui fut érigée en Art à part entière par les Beatles.
N'en déplaise à certains, ces gars là, à commencer par Jon Anderson sont des émules des Liverpuldiens, des héritiers tout comme King Crimson et quelques centaines (milliers même) d'autres musiciens, n'oublions pas non plus qu'avant de rejoindre Yes, Alan White fut le batteur attitré du Plastic Ono Band.

Ici les plus belles réussites sont le très Rock'n'Roll Realease Realease ainsi que la monumentale pop song Don't Kill the whale dont les solos de clavier de Wakeman puis de guitare de Howe ( qui sonne comme Oldfield !) sont les cerises sur un cake des plus savoureux.
Circus of Heaven, titre éthéré sur son final se défend mieux que bien et annonce un Onward encore plus calme mais de toute beauté.
En revanche, on ne conservera pas Arriving UFO au panthéon des réussites du groupe, pas plus que On the Silent Wings of Freedom,deux morceaux nettement plus progs dont le principal défaut n'est pas d'être hors-sujets par rapport au reste de l'album mais bien d'être mélodiquement peu inspirés.

Au final, Yes s'en tire avec les honneurs en abandonnant les pièces inutilement étirées sur une face d'album, pour se concentrer sur les mélodies et poursuivra sur cette voie avec ses disques suivants, ce qui lui conviendra bien mieux, sachant que le très réussi Close to the Edge et que le déjà plus hermétique (quoique fort bon) Relayer n'avaient pas besoin d'engendrer de descendance.

note: 3,5/5








CHANT DES ARMéES FRANçAISES
Vol 2 - CHANTS DES LéGIONNAIRES


Le 09 Août 2013 par HANS


Le chant du diable était déjà une adaptation de l'hymne SS.
Sur Dien-Ben-Phu, des paras de la Legion sautaient de l'avion en gueulant "Heil Hitler ! ". Beaucoup étaient des allemands, anciens SS.
Les socialos de l'époque ("l'Algérie c'est la France...") étaient bien contents de les avoir, ceux là... tout ça pour cracher sur ce pov' Derrick aujourd'hui : faux culs ! Pour eux, ces légionnaires, pas de médailles, pas de Francisque même (ah, ah, François !), juste la mort dans la boue et l'anonymat, à des milliers de kms de la France.


Par Forces Parallèles

Salut Hans,

Houla, tu y vas fort...

A Dien Bien Phu sont déjà présentes sur le terrain les principales unités para de la légion : les 1er et 2eme BEP (futurs REP) qui seront anéantis à cette occasion.
Parmi les quelques centaines d'hommes ayant sautés sur le camp retranché, peu étaient déjà para...
Un cas ou deux me semblent plausibles, mais de là à en tirer une telle conclusion, je pense qu'il y a fort loin, et nous voici déjà avec le Rubicon derrière nous.
Ou alors cite tes sources !

Bien à toi
Erwin





SANTIANO
BIS ANS ENDE DER WELT


Le 08 Août 2013 par RED ONE


SANTIANO était programmé cette année au Wacken Open Air Festival (où je suis allé), et bien que je ne sois pas allé les voir à cette occasion, ils ont quand même réussi à me gonfler sérieusement.

En effet, entre chaque performance des groupes programmés sur les deux "main stages" du Wacken, des clips publicitaires étaient diffusés sur les écrans géants du festival. Et qu'est-ce qui revenait sans cesse ? Un clip publicitaire promo pour la sortie du nouvel album de Santiano. À la fin c'était vraiment gonflant....

Attitudes de poseurs, répertoire tout sauf original, la seul originalité que l'on puisse concéder à Santiano est de reprendre des airs traditionnels vaguement "celtiques" en allemand... et c'est tout. Du reste, que dalle, ce groupe semble n'être qu'une banale réponse germanique à CELTIC THUNDER, ce qui ne constitue déjà en soi pas du tout un argument de qualité.

La question que je me pose, du coup, c'est : à quand un CELTIC THUNDER français ? ....
...... Ah merde, ça existe déjà, ça s'appelle "Les MARINS D'IROISE"....





PINK FLOYD
THE WALL


Le 08 Août 2013 par STEELMONKEY


On peut considérer que The Wall est un album solo de Waters mais ça n'en retire rien à la qualité de l'ensemble de l'album qu'il ne faut pas prendre séparément.





PINK FLOYD
THE WALL


Le 08 Août 2013 par BAYOU


On peut très bien ne pas apprécier The WALL, perso j'estime que c'est un peu boursouflé et que Waters aurait pu garder ses obsessions existentielles pour lui.

Par contre, dire que "l'aimer revient à cautionner l'emprise de Waters sur le groupe" est comment dire...surprenant ?
Des milliers d'acheteurs du disque se foutent complètement de l'histoire du groupe, des problèmes d'égos entre les musiciens et heureusement finalement !

"Comfortably Numb", n'est pas insipide et plat, sa construction est similaire aux morceaux d'Echoes par exemple, c'est justement la trace de l'"ancien" Pink Floyd.

Oui, The Wall est sombre, déprimant, à la limite parfois du malaise, mais on ne peut pas nier qu'il raconte une histoire, que les climats correspondent parfaitement aux thèmes exposés.

Enfin "l'échec artistique et humain" se produit encore en concert devant des salles combles, apprécié par des spectateurs qui viennent assister à un show complet.

Si arnaque il y a, elle persiste !





PINK FLOYD
THE WALL


Le 07 Août 2013 par ANTOINE

Dans un sens tu n'as pas tort Hugo. Les goûts et les couleurs ne se discutent pas.

On peut aimer ou detester ce que l'on veut. Le problème c'est qu'en tant que chroniqueur on se doit de soumettre des arguments valables. Là, il réduit au néant un album considéré comme un chef d'oeuvre par toute une génération sans y mettre la moindre forme. Il faut savoir péser ses mots ne serait-ce que pour l'artiste lui même.

Tu as été déçu par Gladiator, d'accord. Mais si le film a des qualités on ne doit pas les renier. Si le film est reconnu ce n'est pas pour rien. Bon, certe l'effet de mode n'est pas négligeable, mais ce n'est pas un argument suffisant.

Entre Led Zeppelin et Pink Floyd on a l'impression que l'auteur aime démonter des grandes oeuvres du rock juste pour le plaisir. Après je me trompe peut être.
La question que je me pose est "doit t-on prendre en compte la réputation d'un album lorsqu'on l'écoute et chronique ?"

(Rien de personnel dans ma critique.)






PINK FLOYD
THE WALL


Le 07 Août 2013 par HUGO

@Antoine:
Pour sa défense, mettre "je pense" partout c'est un peu lourd, c'est une chronique, c'est forcément subjectif.
Pour ce qui est des goûts, chacun aime ce qu'il veut et une réaction de dégoût peut naître de la "hype" de certains albums/artistes, souvent parce-qu'on s'attend à beaucoup et qu'on est souvent déçu. Je parle pour mon exemple, je me suis fait vendre "Gladiator" comme le meilleur film de tous les temps et ... euh ... dire que j'étais déçu est un bel euphémisme.
Enfin, tu ne peux pas juger quelqu'un sur ses goûts, si Waltersmoke n'a pas aimé la plupart des Led Zep c'est son problème pas le nôtre, tant pis pour lui.





ALUNAGEORGE
BODY MUSIC


Le 07 Août 2013 par RAMON


On peut toujours se gratter avec la brosse à reluire en s'appuyant sur un pseudo sondage effectué auprès des grands pontes d'une industrie musicale en quasi faillite et de certains de leurs affidés de la presse musicale dans le but de faire passer des inepties pour des paroles d'évangile (lesquelles, ne sont de toute façon pas connues pour avoir spécialement contribué à renforcer l'harmonie entre les peuples au fil des siècles écoulés) , on ne confondra pas pour autant un potage tiédasse préparé en diluant un sachet industriel dans de l'eau chaude pour de la bonne soupe faite à base de légumes du jardin.
Et puis à propos des plantes qui poussent dans le jardin, il s'avère être salutaire de s'octroyer de longues pauses concernant celles qui se fument, histoire de se remettre les idées en place.
Peut-être que sur M6 et NRJ cette musique tient le haut du panier, et si c'est le cas, il est plus que temps de prendre le maquis.





John WILLIAMS
JURASSIC PARK


Le 07 Août 2013 par WëN



Aaaah, je lis les quelques commentaires sur le film à proprement parlé ...
Mais il faut savoir garder à l'esprit que, comme pour toute musique, il faut replacer un film dans son contexte. Pour ceux qui sont restés bouche-bée devant les effets spéciaux de "Pacific Rim" récemment, dites vous qu'il y a 20 ans (oh, outain : déjà) "Jurassic Park" c'était exactement la même chose. En mieux (forcément il y a des dinos dedans). J'avais une dizaine d'années quand je suis allé le voir au ciné, et j'en garde un souvenir impérissable, en effet, ce film a marqué une génération.

Pour ce qui est de la BO elle renferme quelques thèmes juste extraordinaires (ouais, désolé, je n'ai pas les noms 'officiels' en tête) : l'arrivée sur l'île en hélico, la découverte du parc, le thème d'ouverture super intriguant et inquiétant, le final tout calme et magnifique (que j'ai d'ailleurs réussi à recaler à la basse, lors d'une pièce au théatre ^^). Le reste varie du bon au moins mémorable, mais l'excellence des thèmes précédents ne peut qu'apporter une étoile supplémentaire à ma note.

Ici, WILLIAMS nous prouve une fois de plus avec quel brio il sait composer un thème pour une scène précise, et parvenir à nous remémorer celle-ci sans les images qui vont avec. C'est aussi ça, le talent.





ROVER
ROVER


Le 07 Août 2013 par BAAZBAAZ


Un bien étrange disque. Terriblement frustrant. Tout commence par quatre chansons merveilleuses, riches et romantiques. On y croise BOWIE, RADIOHEAD, voire un zest de DEPECHE MODE pour l’ambiance… Ma préférence va à « Remember » et « Tonight », mais ce début d’album est à la hauteur des louanges adressées à ROVER.

Et puis il y a le reste. Un tunnel de compositions parfois très belles mais dont la lenteur provoque une inexorable sensation de torpeur, voire d’agacement. Alors oui, prises une à une, ces chansons sont parfois réussies (« Lou » ou « Carry On »). Mais leur enchaînement est terriblement lassant et la voix maniérée devient alors crispante.

Dommage… Un album mieux construit, plus équilibré et plus varié (on trouve en bonus quelques chansons qui auraient peut-être pu faire l’affaire) aurait été un petit chef d’œuvre. Mais ce n’est pas le cas. Faute d’inspiration ? ROVER n’avait visiblement pas dans sa besace de quoi faire mieux qu’un EP qui, pour le coup, aurait été retentissant.





Sara BAREILLES
THE BLESSED UNREST


Le 07 Août 2013 par LOGAN KOWALSKY


Je suis (malheureusement) obligé de me faire écho aux commentaires précédents et ça me fend le coeur car, jusqu'à Kaleidoscope Heart, j'avais trouvé en Sara Bareilles une voix et des mélodies belles et originales. J'ai trouvé que ce Blessed Unrest n'avais aucunement la classe de son prédécesseur et pour tout dire, même sa voix m'a parue presque irritante sur certains passages... J'ai été vraiment déçu par l'ensemble de l'album qui va du passable au franchement pénible... En terme d'efficacité, une Charlotte Martin fait nettement plus mémorable.

Si cet album est l'album de l'année alors qu'est le dernier Fiona Apple ?





PINK FLOYD
THE WALL


Le 07 Août 2013 par ANTOINE


Je poste ce commentaire au risque d’être censuré. Tant pis, je me lance.
Tout d'abord, je tiens à préciser que sans être un grand fan de Pink Floyd, j'apprécie beaucoup certains albums de leur discographie. « The Wall » n’est même pas dans les premiers.

La première phrase qui m'a frappé est la suivante : "Pour avoir du succès, ils composent un titre accrocheur, facile d'accès et donc parfait pour la radio avec "Another brick in the wall pt. 2"" (lue dans les commentaires). Comme si on composait exprès pour la radio franchement. "Tiens je vais composer un truc accessible pour tout le monde", ridicule.

Ensuite, "The Wall est un échec artistique" Faudrait ajouter "je pense que" à cette phrase pour apporter un peu plus de sens et pour assumer.
Puis, "l'aimer revient à cautionner l'emprise de Roger Waters sur Pink Floyd" Mais qu'est-ce qu'on s'en fout de ça honnêtement. Je ne vais pas me dire "oh ! Roger il a été méchant avec ses amis, son album doit certainement être nul". Tu écoutes uniquement des artistes dont la carrière est pleine de fleurs ? Personnellement, j’écoute la musique indépendamment de la mentalité de l’artiste ou du groupe. Selon moi, les qualités intrinsèques des musiciens sont la priorité. Comme quoi on retrouve ce côté "People" même dans la musique... C'est triste.

Dernière chose, The Wall ne s'écoute pas titre par titre mais dans son ensemble. Les morceaux s'enchaînent de façon logique. Il ne s'agit pas là de musique fast-food. On se doit de se concentrer pour se plonger dans l'atmosphère si particulière. Certains titres sont dénués de sens si écoutés séparément. D'où le concept-album !

Sans dire que ce disque est le plus grand chef-d’œuvre du siècle, je pense qu’y mettre 1 étoile démontre d'un sacré manque de sensibilité. Bon ceci dit quand on se permet de descendre littéralement la moitié de la carrière de Led Zeppelin, c'est qu'on se remet peu en question.

Finalement, imposer son idée comme une vérité générale en usant de tels d’arguments c'est navrant. Heureusement qu'une chronique n'a pas pour but d'être totalement objective.







Commentaires :  1 ...<<...<... 673 674 675 676 677 678 679 680 681 682 683 684 ...>...>>... 1001






1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod