Le 14 Juin 2013 par CHIPSTOUILLE

Il est très rare que je sois aussi peu emballé par un album dont les fans d'un groupe font des éloges et dont les opus précédant et suivant m'enchantent.

() est de ces rares exceptions. J'adore Agaetis Byrjun, Takk est un sommet musical. () est... parfaitement chiant.

Le 14 Juin 2013 par DéDé

@Powerbeauf.
Sur RR.
E. VAN HALEN, justement, à qui RR doit beaucoup au même titre que 99% des autres guitaristes "Hard" des 80's.
Uli Roth ( pas de commentaire non plus, car en matière de lyrisme...).
Non, R.R était un très bon... parmi d'autres, dont le très mésestimé Carlos Cavazo, qui lui avait succédé dans QUIET RIOT et un tas de gratteux de la même scène. Jack E Lee, par exemple, qui jouera sur "Bark...".
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Le 14 Juin 2013 par POWERBEAUF

Que cet album soit perfectible et surestimé , OK. Mais balancer que Randy Rhoads est juste un bon guitariste, faut quand même pas pousser Mémé dans les orties !

Avant 1980, quel guitariste de HARD ou de METAL avait enregistré des solos combinant avec autant de bonheur technicité, musicalité et lyrisme ? Van Halen n'était pas allé aussi loin dans le lyrisme, Blackmore était lâché en terme de technique, comme tous les autres guitar heroes des '70s. A l'époque, Joe Satriani n'avait encore rien publié. La comparaison avec Knopfler et Gilmour est complètement hors de propos (ces 2 maîtres officiant dans des styles complètement différents de Rhoads). Quant à celle avec Steven Wilson, autant ne pas s'étendre car elle se passe de commentaire...

Le 14 Juin 2013 par RAMON

Mouais... Qu'est-ce qui donnerait envie de s'intéresser à un nouvel album du TOP, alors que ce groupe n'a plus rien sorti de vraiment significatif depuis... 1981 avec El Loco?
Et encore, Degüello, le dernier chef d'oeuvre date de 1979.
Bon OK, Eliminator contient son lot de pépites, mais il s'agit là d'un album solo de Billy Gibbons, les deux autres se contentant de faire les guignols dans les clips et de toucher de confortables royalties. Et puis les synthés eighties et la boîte à rythmes réverbérée, ça me va chez Depeche Mode, mais ça me gave assez vite sur du ZZ.
Afterburner et Recycler (Gibbons en solo, le retour et la vengeance), on oublie, ils sont chez moi pour compléter ma collec de vinyles achetés en brocante: état neuf garanti éternellement...même les précédents usagers ne leur ont pas fait bobo, c'est tout dire!
Des quatre suivants, je ne connais rien ou presque; on m'avait bien prêté Rythmeen mais je ne suis pas certain d'avoir eu l'envie ni la patience de l'écouter jusqu'au bout.
Je aussi suis allé les voir en concert,les titres de la set list les plus récents dataient tout de même de 1983. ZZ TOP, le meilleur groupe de reprise de ZZ TOP, faisait ce que l'on attendait du tribute band qu'il était devenu.
Neuf années sans rien, cela peut se révéler salutaire, après tout Kiss, AC/DC,Deep Purple ou encore le Sabb...(même si eux ils ont triché, Heaven & Hell ce n'est pas rien non plus) ont passé eux aussi de longues années sans passer par la case nouveauté, en tournant ou pas.
Afin de mener à bien ce délicat projet, nos texans sont allés chercher l'argument massue, le maître des résurrections réussies, l'atout maitre, j'ai nommé Rick Rubin, alors....?
Son: cinq étoiles; le maître ayant fait réviser leur fondamentaux à nos gaillards, avec interdiction absolue de toucher à autre chose qu'à de vrais instruments donc, mais aussi avec l'obligation de se replonger dans le son qui a forgé la légende, en gros dans ce qui constitue essentiellement l'album de référence qu'est Très Hombres, un sommet de blues rock. Pourtant force est de constater qu'Eliminator n'a pas totalement disparu des écrans radars...le sens du groove de Got me under my pressure notamment.
En fait, Rubin est parvenu à donner un cachet relativement intemporel à sa prod,le TOP n'apporte effectivement aucune modernité à sa musique, malgré cela il ne sonne pas rétro. On a droit à ici à du vintage 21st Century, ce n'était pas gagné et pourtant il l'a fait.
La voix de Billy Gibbons est épatante. Elle, a vieilli ,probablement dans les fûts dont sont issus les spiritueux les plus fins. de toute façon, jeune, il faisait déjà ancien, alors...
Et puis,il y a sa guitare toute en précision, faite de riffs blues bien gras et de licks ou solos assurés.
La rythmique emballée par ses deux compères est exemplaire de groove et d'efficacité.
Le principal défaut de cet album étant en fait de ne pas contenir de titre suffisamment marquant pour rivaliser avec les Jesus just left Chicago, Tush et autre Cheap sunglasses...sans parler de La Grange, ni même de Give me all your Loving d'ailleurs.
Disons le: il lui manque un tube, un morceau qui permettrait de mettre les autres titres un peu mieux en valeur.
Mais il y tout de même des trucs pas dégueus dedans, I gotsta get paid et Chartreuse forment une entrée en matière roborative et par certains côtés surprenante dans ses choix de production du plus bel effet, on pense aussi au très "classic blues"Heartache In blue et son harmonica étincelant. La ballade It's too easy Mañana avec sa fin décalée est bien sympa, bien plus convaincante qu'Over you qui me plonge dans la perplexité.
Flyin High ne me convainc guère non plus, on a du mal à accrocher, ça ressemble trop à de la roue libre.
Au final on obtient un truc ni désagréable ni honteux, pas essentiel et pas forcément superflu non plus.

PS: Rick Rubin était aussi en charge de faire revenir le SABB dans ce monde et de façon officielle cette fois. Donc ?
Rick Rubin est sans aucun doute un grand producteur.
Amen

Le 14 Juin 2013 par MR TINKERTRAIN

Non mais faut arrêter!!! J'adore Ozzy, J'adore le Heavy en général, mais cet album je l'ai acheté et revendu 2 semaines après! A mon humble avis Randy est (je suis d'accord avec Dédé) un seulement bon guitariste. Bien loin d'un Satriani, d'un Gilmour, d'un Knopfler ou même d'un Steven Wilson. Bref, les meilleurs albums d'Ozzy sont ceux avec Zakk Wylde (Rhaaa No More Tears, le + puissant d'Ozzy?) mais ce n'est que mon avis car là encore ce guitariste donne tout sur un seul album que je viens de citer...

Le 12 Juin 2013 par CHIPSTOUILLE

Le coup du thème de combat gavant, c'est malheureusement plus qu'un truc banal, presque une tradition dans le genre.
Pour ma part, ceci étant, je le trouve assez sympatique (j'ai une 20aine d'heures de jeu au compteur), on est très loin des ratages d'un Mitsuda par exemple en la matière. Je ne parle même pas des bouses de Koji Kondo sur des Zelda en 3D...

Le 12 Juin 2013 par RICHTER

Chronique assez juste me semble-t-il, mais je préciserai que manette en main, il y a un bémol: le thème des combats. Si sur CD, il passe sans soucis, et est même correct dans son genre, il n'est pas assez bon pour être entendu des centaines de fois... pour être clair, il gave. Et plus dommage encore, il ne change pas durant tout le jeu. C'est un peu dommage sachant que HISAISHI peut en pondre 1/2 douzaine en prenant son macha le matin. Bref...
Sinon, le main theme et le thème de Shizuku est superbe. Et le thème de la carte... magique.

Le 12 Juin 2013 par DéDé

Je n'ai jamais compris ce qu'on trouvait à Randy.
C'est un très bon guitariste, mais je le trouve un peu brouillon, parfois, dans ses soli et surtout dans ses impros', et son sens mélodique ne m'a jamais réellement convaincu, même s'il est réel... mais pas exceptionnel non plus.
Je ne dénigre pas, R.R est réellement et indéniablement doué, mais je préfère 100 fois plus son successeur (Jack E Lee), bien plus talentueux à mon goût.
L'album est culte, et ses défauts sont bien moindres face aux bons souvenirs que cette galette me rappelle. Globalement, c'est du très bon "Hard" et Ozzy est, comme souvent, royal. Ce n'est pas le meilleur chanteur du monde mais il n'y en a qu'un, personne ne chante comme lui : unique !
La section rythmique est quant à elle tout bonnement royale et contribue à l'excellente tenue de l'ensemble.
le tout est bien plus "mainstream" que la musique de BLACK SABBATH, avec un style à la fois européen et américain, un bon compromis.
Cet album, bien que quelquefois surestimé, reste une référence dans ce style "Hard Rock"

Le 11 Juin 2013 par H.

Americana et surtout Pay the Man finissent l'album à la perfection. Le dernier titre est d'ailleurs l'un des meilleurs du groupe. Le reste c'est pas loin d'être du remplissage (bon ok, Have You Ever est sympa). Sans compter les cochonneries post-2001, c'est de loin le pire album du groupe.

Le 11 Juin 2013 par TONTON CLEM

Dark Schneider peut me brandir un crucifix en signe de blasphème comme le fait Ozzy OSBOURNE sur la pochette de son premier méfait en solitaire. Pourquoi ? Car pour moi il est possible que "Blizzard Of Ozz" vaille moins de 5/5. L'ex-frontman de BLACK SABBATH est loin du chef-d'oeuvre ici. Je pense que son statut culte doit beaucoup au guitariste qui l'accompagne, l'un des meilleurs que la Terre ait jamais portés. OZZY aura permis au jeune Randall William "Randy" Rhoads de toucher au firmament de 79 à 82. 3 années précieuses où le bonhomme pourra exploiter son talent de guitar-hero.

"Blizzard Of Ozz" s'ouvre sur un duo de titres monumentaux. "I Don't Know" ouvre les hostilités avec riffs et soli tranchants tandis qu'OZZY chante de façon tourmentée, sans compter un break mélodieux bienvenu. Mais c'est surtout ce "Crazy Train", tube qui vient remettre la carrière du Prince of Darkness sur les rails dans la foulée (je tiens une patate d'enfer, moi). Cette chanson est une tuerie ! J'ai envie de braquer une locomotive lancée à pleine vitesse quand j'écoute cette rythmique de malade. Mais ce serait passer à côté des autres surprises de cet album. Eh oui, "Goodbye To Romance" est une ballade étonnante... de médiocrité. J'accroche pas une seconde. Rien à en tirer. La suite, zou.

Si on délectera d'un "Dee" mélodieux mais inutile, "Suicide Solution" s'impose comme une ode joyeuse à la vie où OZZY s'attirera les foudres des familles bien-pensantes américaines. Des claviers infernaux, et voici que débarque "Mr. Crowley", autre classique du Madman en solo, dantesque grâce aux soli impressionnants du sieur Rhoads et son ambiance bien machiavélique. "No Bone Movies" est un titre mainstream pas désagréable, en témoigne un bon riff encore de la part de vous-savez-qui. L'album s'achève sur 2 monstres : "Revelation (Mother Earth)" est une ballade gothique excellente tandis que le carré "Steal Away (The Night)" balance la sauce dans une explosion de décibels.

Mine de rien, ce "Blizzard Of Ozz" contient de véritables trésors. S'il n'est pas parfait pour autant, il aura permis à OZZY de faire un gros carton commercial et de révéler au grand jour le potentiel du grand Randy Rhoads.

Top du Tonton : "Crazy Train".
Bombes : "I Don't Know", "Mr. Crowley", "Steal Away (The Night)".
À (re)découvrir : "Revelation (Mother Earth)".

Le 11 Juin 2013 par TDU6300

Dire que Meddle est un de mes albums préférés, et probablement celui qu je préfère du Floyd est anecdotique. Ce que je veux faire ici, c'est rendre hommage au chronicoeur qui a su faire passer toute l'émotion que procure cet album, et tout ce qu'une telle découverte peut ouvrir d'horizons.
Je me bats aujourd'hui pour trouver ces moments magiques pour essayer de transmettre ces émotions à ma fille de 10 ans.
Un superbe album, une magnifique chronique.
Bravo !!!

Le 11 Juin 2013 par TDU6300

J'ai découvert cet album après "Musique pour l’Odyssée".
A l'époque, il y avait sur Montpellier un loueur de disques, Octopus, si mes souvenirs sont bons, qui permettait à tous, pour un prix modique, de découvrir des groupes et des musiques inconnues, de véritables perles, souvent, et quelques navets, parfois.
J'avais déjà une bonne culture rock progressif "mainstream" mais aussi hors des sentiers battus, (Genesis, Yes, Pink Floyd, Magma, Gong, Hillage, Soft machine, Henri Cow, Can, Chris Cutler, Fred Frith, This heat, Shylock, Tangerine Dream, Weidorje) quand je suis tombé sur cette pochette étrange de "Musique pour l’Odyssée". Une fois tournée, j'ai découvert les noms des instrumentistes, et les instruments qu'ils utilisaient, si peu "rock", mis à part la basse de Thierry Zaboitzeff. (hautbois, basson;, violon, percussions, saxophones, basse, violoncelle, voix) Je me suis dit: Que fait cet album dans le bac "Rock".
J'ai posé la question au taulier, qui m'a simplement dit qu'il n'y avait pas d'erreur. J'ai loué l'album, et une nouvelle voie s'est ouverte pour mes découvertes musicales. Avec ses ambiances sombres, ses mélodies chargées d'émotion, enivrantes, parfois à la limite du soutenable, Art Zoyd est tout simplement un superbe groupe, dont j'ai apprécié tous les albums et qui m'a ouvert à d'autres univers (Zéro), dont la musique concrète et contemporaine (Stockhausen, Shaeffer, Xenakis, Nono, Stravinsky, Bartok, Berg, Webern, Arvo Part, Penderecki, Ligeti, Dutilleux, Sapin, Debussy, John Cage, et tant d'autres...)
Pour finir, je dirai que ce genre de musique est à la portée de tous, mais pas forcément à découvrir de manière frontale. Parfois, on a besoin de passeurs de culture, ou d'étapes intermédiaires.
J'ai eu la chance de rencontrer au lycée un copain qui m'a initié aux plus simples de ces musiques, et ensuite, j'y suis allé par paliers.
Au final, une découverte tentaculaire, chaque branche permettant d'approfondir un style, et certains styles se rejoignant parfois.
A écouter, absolument !!!

Le 10 Juin 2013 par RED ONE

Merci pour ton commentaire, Ramon, c'est très encourageant !

Je suis pour ma part assez convaincu par Rapture Of The Deep, en revanche je le suis moins par Bananas (2003), que je trouve un peu plus poussif...

C'est vrai que la prod de Bob Ezrin change quand même pas mal la donne mais je pense qu'il fallait bien ça pour pousser le groupe à son meilleur niveau, car c'est justement ce côté "travaillé" qui fait l'excellence de Now What ?! Il aurait été je pense un peu hasardeux de laisser Glover produire seul le nouvel album, non pas que l'homme soit mauvais en prod, non non (il a quand même produit un paquet d'albums cultes), mais simplement c'était sûrement plus judicieux de laisser un intervenant extérieur gérer la chose.

Ah oui, et au sujet du dernier Black Country Communion : très bon album également, j'étais censé le chroniquer quand il est sorti, mais je m'y suis pris trop tard pour le faire sortir en nouveauté...

Je me pencherais sur ce groupe prochainement, effectivement très bon groupe de hard rock de ces dernières années, qui plus est avec un ancien membre de Deep Purple (et de Black Sabbath aussi) à la barre...

On en reparle bientôt !

Le 10 Juin 2013 par RAMON

Bon, déjà, je tiens à féliciter RED ONE, pour son analyse de l'album, que j'approuve globalement, mais également pour le style et l'enthousiasme dont il fait preuve au fil de chacune de ses chroniques.
je n'ai par exemple pas un goût immodéré pour des trucs du genre ASIA, je connais mal GBH, mais la signature me pousse souvent à lire ce qu'il écrit; ça ne fait pas forcément évoluer mon opinion mais je passe un bon moment, c'est souvent instructif, très bien documenté et bien torché, donc chapeau bas.
J'ai déjà laissé un long commentaire sur NIME à propos de ce disque, donc je ne vais pas tout répéter.
Toutefois, je ne peux m'empêcher de penser que l'apport de Bob Ezrin à la production est grandement responsable du miracle qui vient de se produire, il suffit de comparer cet Opus avec le précédent et fort moyen Rapture of the Deep, en juxtaposant notamment les morceaux "orientaux", Rapture of the Deep et Out of Hands : le premier étant très bien écrit, peut être même supérieur à son suivant, mais produit avec des gants de soudeur et des lunettes de glacier, comme le reste du disque d'ailleurs ; le second est magistral.
Money Talks sur Rapture, était très bien avec ses OUH OUH au niveau du refrain, mais passé cela la messe était dite, Wrong Man recyclait le riff de Ready and Willing de Whitesnake sans en avoir le niveau et la ballade Clearly quite Absurd aurait pu être réussie si et seulement si, on avait été beaucoup plus exigeant concernant son traitement, du coup on jurerait qu'il ne s'agissait là que d'une ébauche.
Les ambiances que dégagent les titres de Now What !? sont un régal pour les oreilles, Blood From a Stone rappelle Breathe le morceau d'ouverture de Dark Side of the Moon.
Vincent Price avait posé sa voix sur Welcome to my Nightmare, Ian Gillan le célèbre en fin de parcours, d'ailleurs ce titre aurait pu se trouver sur le chef d'oeuvre d'Alice Cooper : même attrait pour le grandiloquent, pour la parodie, pour le côté kitsch issu de l'imagerie des films d'horreur de série B.
Il manque peut-être à cet album un titre bien fédérateur, un classique immédiat comme on pouvait en trouver sur machine Head ou Burn, pour lui permettre d'accéder d'emblée au rang de chef d'oeuvre absolu; Above and beyond, voire la ballade All the time in the world, sont (un petit peu) en deçà du reste de l'album.
Du coup on pourrait le situer quelque part entre Fireball et Come Taste the band, car une grande place est laissée aux passages instrumentaux : la paire Paice/Glover impressionne, permettant au tandem Airey/Morse de mieux nous émerveiller en alliant l'énergie et l'inspiration comme jamais auparavant.
On retrouve bien ici le son et les textures ou ambiances qui ont bercé les seventies, mais n'allez pas croire non plus que l'on sombre dans la nostalgie, ce que l'on entend sonne malgré cela très actuel.
Non, Deep Purple n'est pas un groupe de hard FM, de toute façon les radios ne passent (majoritairement) pas leur musique,cela ne vaut donc pas la peine de chercher à séduire à tout prix. Nos gaillards ont compris que la crédibilité était définitivement leur meilleure alliée,ils ont donc réussi à faire de cet album un succès artistique.
Je ne fais pas de soucis non plus concernant son éventuel succès populaire.
Au fait, quelque mois avant la sortie de Now What !?, Black Country Communion drivé par un ancien pensionnaire de DP, accouchait d'un Afterglow tout aussi sublime.
Note: 4,75 comme RED ONE donc, mais 4,75 c'est quand même plus prêt de 5 que de 4. (CQFD)

Le 10 Juin 2013 par CHRISP

Leur meilleur album pour ma part, un concentré de haine, et de folie.

J'adore ce magma en fusion où se rencontrent et se mélangent toutes ces influences. Iggy plus en forme que jamais, les solos de guitare hallucinés de Mr Asheton, surtout sensible sur Dirt. Les 3 premiers méfaits me réveillent et me préparent à la suite où le triptyque Dirt-1970-Fun House me laisse sur le cul à chaque note des musiciens, et L.A Blues m'achève. Inutile d'être dithyrambique sur cet album où tout a déjà été écrit.

Un album où j'aime crier ma rage avec Iggy (même si le résultat ne doit pas être le même, pauvres voisins...), et où l'on sort ramassé et vidé à chaque écoute.

Bref, incroyable tout simplement.

Le 10 Juin 2013 par CHRISP

Un excellent album qui mériterait peut être le 5/5, mais son infériorité à son illustre prédécesseur, me pousse à relativiser la note.

Le guitariste peut montrer tout son talent ici, et Iggy n'est pas en reste, mais ses éructations me semblent presque sages comparées à celle de Fun House. Enfin bon les compositions sont toutes énormes et plus variées que sur leur précédent méfait, Search and Destroy attaque pied au plancher et écrabouille tout sur son passage en 3 minutes chrono. Gimme Danger est ma chanson préférée, incroyable, j'ai toujours du mal à me remettre de ce climat malsain.

Bref, 4,5/5, pour la version originale par contre, contrairement à ce que j'ai pu lire, je trouve que la version remasterisée est un massacre, mais chacun à sa sensibilité sur le coup.

Le 10 Juin 2013 par CéDRIC

Un excellent album malgré le départ de Ritchie Blackmore. Son successeur Tommy Bolin fait du bon travail il apporte son style et remplace Ritchie avec brio. Un album qui mérite sa place parmi les autres classiques du groupe.

Le 10 Juin 2013 par RED ONE

@ PUPURE :

Ah ah, merci de ton commentaire, cher lecteur...

Moi ça ne me choque pas que tu considères cet album comme l'un des meilleurs de Dio avec Iommi. En ce qui me concerne, je pense que nous avons affaire à deux "diptyques" bien équilibrés :

D'une part, le diptyque "Heaven And Hell/Mob Rules", épique, majestueux, lumineux (malgré des morceaux déjà plus dark sur Mob Rules) et emprunts d'un son totalement éblouissant.
Et ensuite, le diptyque "Dehumanizer/The Devil You Know", réalisé certes à plusieurs années d'intervalle et sans la participation de Geoff Nicholls pour le dernier (ce qui est dommage) : deux albums plus sombres, plus lourds, qui reviennent plus aux fondamentaux doom de Black Sabbath que les albums de 1980 et 1981.

Ce sont deux facettes fort intéressantes de la carrière de Dio chez les Sabb's, à la fois complémentaires et inséparables selon moi. Black Sabbath à son meilleur.

PS : après écoute, je trouve que le nouvel album avec Ozzy, "13", se situe dans la continuité logique totale de The Devil You Know...

Le 09 Juin 2013 par RAMON

Curieuse, cette idée d'embaucher deux ex Whitesnake afin de reformer Rainbow en catastrophe après le split de la reformation de Deep Purple mark II provoqué par le départ de Ian Gillan.
Bon, Ian Paice est capable de tout jouer, on l'a entendu avec Gary Moore, mais Jon Lord et son orgue Hammond, ça colle déjà plus difficilement, il était pas libre Don Airey ?
Sinon l'album n'est pas désagréable, mais il n'y a pas de quoi s'extasier, loin s'en faut!
Hein? C'est signé Deep Purple ?
NAAAAN !?!
Au moins ça nous a permis d'entendre Burn en ouverture du concert de Bercy lors de la tournée qui s'ensuivit et d'avoir un VRAI rappel à la fin, ce qui n'est pas si mal...

Le 09 Juin 2013 par PUPURE

Quitte à choquer, je le considère comme l'un des 2 meilleurs avec Dio au chant! Parce que la qualité est constante alors que sur les autres j'avais du mal avec des chansons trop typées Dio. Ici, on a du compact, du lourd et ça fait plaisir. Je rejoins entièrement l'analyse de Red One avec qui je partage un amour incroyable pour le travail d'Iommi sur toute la période Sabbath qui pour l'instant ne m'a déçu que sur Born Again! (Mais me reste encore une bonne partie de la période Martin à écouter, je l'avoue).