Le 11 Novembre 2015 par SEXOPHONISTE

Aw yiss
Ecoutez moi Moanin' les copains, c'est du tout bon

Le 11 Novembre 2015 par ADRI

Et bien moi, même si je reconnais que le disque est bon, (voire très bon, allez), et ben je me suis fait chier en l'écoutant. L'acoustique, c'est un peu trop mou pour moi, passés les très bons "Nebraska" et "Atlantic City", le corps demande plus de distorsion, et la suite de l'album ne passe pas. Il y a bien quelques titres très bons ("Johnny 99", "Highway Patrol Man" ou "Open All Night") qui redonnent un coup de fouet, mais qui ne peuvent pas s'apprécier pleinement quand, comme moi, on a les yeux qui se ferment sous l'effet des berceuses... Les gens comme moi doivent l'écouter en plusieurs fois pour apprécier pleinement je pense.

Le 09 Novembre 2015 par HEART OF STEELE

Quelle joie de retrouver cet immense artiste sur FP. Garbarek a l'art de faire voyager à chacun de ses albums et visiblement celui ci ne déroge pas à la règle. Comme le dit si bien mon collègue nettoyeur de rue, le son de ce sax est vibrant, chaque note est parfaite.

Le 07 Novembre 2015 par FRED

It Was Jesus, ou comment chanter la religion tout en étant rockeur jusqu'à la moelle : c'est carrément impressionnant, ce côté un peu détaché, rebelle et percutant employé pour louer le Christ (c'est un cantique à la base ?) : et moi, là dessus, de me souvenir que le Christianisme, au départ, était une religion révolutionnaire avant de devenir pilier du système. Une question me taraude : le Pape François a t-il écouté JC, l'autre, le Cash de l'Arkansas ? Sait-on jamais !

Le 07 Novembre 2015 par FRED

Comme le dit Bayou, Tennessee est pas mal, non plus, Gegers, avec ses cœurs de gosses à la fin et son texte simple et poignant : un gars qui écrit à sa mère, pour dire qu'il s'est marié, qu'il vit maintenant au Tennessee, qu'il y est bien... je trouve ça assez émouvant, beau, comme la vie...
L'album est solide, il y a June, la production est nickel, bien root, la voix de Johnny Cash est impeccable.
Un album attachant, passé l'émotion première des retrouvailles avec l'artiste, avec toujours cette petite part d'humanité qui fait la différence.
Un disque vrai, comme la vraie vie.

Le 07 Novembre 2015 par FRED

Pas faux, Erwin.
Bien vu.
Mais ça reste du bon.
Même si cela sent le business, reste la musique.
Alors...

Le 07 Novembre 2015 par VIV

Bon album et très bon jeu de basse de Mr. T.M. Stevens (si vous aimez le funk et la basse, écoutez le titre "I shoulda loved ya" co écrit par ce géant de la quatre cordes avec Narada Michael Walden, ça groove à mort !).
Il n'est pas vraiment question de funk ici mais bien de pop rock (pop rock "FM" pourrait on dire en étant mauvaise langue). La prod', très 80's bien évidemment, sonne propre malgré un détail hilarant : la fin du morceau "traditions of love" en fade out.
Comment peut-on laisser passer un détail pareil ? L'ingé son avait du pop corn dans les oreilles ? Mystère.

Le 06 Novembre 2015 par NIBARDROCK

C'est La Torre et non La Barre au micro... On pourrait dire que La Torre reprend la barre au niveau du micro, sinon...
A part ça cool chronique!

Le 06 Novembre 2015 par NONO

J'en ai un très vagues souvenir (je n'avais que 7 ans en 1983 !), mais je crois me souvenir à quel point les deux années 1983 et 1984 étaient sous la "chape de plomb" de l'album THRILLER : on ne pouvait pas allumer la radio, aller dans un magasin, regarder la TV etc. sans avoir dans les oeilles et/ou les yeux, un relent de l'album Thriller ! C'est comme si pendant 1 an 1/2 non-stop, le monde entier était plongé dans cet album, à tel point qu'il a véritablement façonné nos souvenirs !

Le 06 Novembre 2015 par LEO

Entre les albums No More Heroes et Black And White, les STRANGLERS vont faire paraître fin Janvier '78 un single hors album: le furieux "5 Minutes" avec Burnel au chant (encore très proche de l'univers de No More Heroes) et sa face B "Rok It To The Moon" chanté par Cornwell (qui lorgne déjà du côté de Black And White, avec ses synthés qui font blip-blip).
Lorsque le groupe enregistre ce 3ème album, il est question de séparer les compositions en 2 camps: les titres plus accessibles sur la 1ère face du 33t (White Side) et ceux plus sombres et expérimentaux sur la seconde (Black Side), d'où le titre de l'album: Black And White.
Evidemment, les choses ne sont pas aussi simples car on ne peut pas dire qu'une compo aussi barrée que "Hey! (Rise Of The Robots)" (sur laquelle figure la saxophoniste Lora Logic, du groupe X-Ray Spex) soit franchement abordable ou que "Death And Night And Blood (yukio)" soit dépourvu d'accroche ou particulièrement ardu musicalement, donc les 2 compos auraient pu très bien être à leur place sur leur face opposée, mais thématiquement et stylistiquement elles devaient convenir là où elles se trouvent exactement.
Je ne vois aucune faiblesse à ce disque très compact, si ce n'est la présence superflue du relativement moyen "In The Shadows" que l'on trouvait déjà en face B du single "No More Heroes" à l'Autômne '77. celà dit, il ne dépareille pas à l'atmosphère très singulière de cette 'Black Side' !
Globalement, Hugh Cornwell se taille la part du lion sur ce disque, et je ne vais pas m'en plaindre car sauf exception, je préfère son chant à celui de JJ. Burnel.
Dave Greenfield prend lui aussi le micro sur l'étrange et rugueux "Do You Wanna?", prélude au superbe "Death And Night And Blood (yukio)" (chanté par J.J. Burnel).
Black And White marque une réelle évolution chez les STRANGLERS vers une musique plus aventureuse et froide, cependant leur son reste encore très brut et anguleux. chose dû certainement au producteur Martin Rushent (qui officiait déjà sur les 2 premiers albums), qui souhaitait garder l'aspect rock au contraire de la formation qui désirait aller vers quelque chose de plus audacieux (ce qui causa des tensions entre Rushent et le groupe au moment du mix). Il y aura d'ailleurs rupture entre le producteur et les STRANGLERS au moment d'entamer l'enregistrement de The Raven (le très expérimental "The Meninblack" en sera le déclencheur).

Le 06 Novembre 2015 par SAYHNES

On ne peut pas peaufiner un album pendant quarante années sans pondre un chef d'oeuvre, surtout quand on s'appelle Christian Vander.
Je ne prendrai pas en compte la dislocation de l'oeuvre à travers plusieurs albums, des fragments d'Ëmëhntëtt-Ré pouvant être trouvés sur Üdü-Wüdü et Attahk. En effet, je juge ici LA pièce finale, celle qui avait été envisagée dès le début (l'album avait été prévu pour être enregistré dans les années 70 de même que KA). Force est de constater que jamais la scène jazz-rock n'avait accouché d'une oeuvre aussi totale : tantôt lyrique, tantôt sépulcral; tantôt doux, tantôt sauvage; tantôt céleste, tantôt tellurique, Ëmëhntëtt-Ré est l’aboutissement d'un style.
Dès le premier accord l'ambiance est posée : en dehors de toute mode, Christian Vander signe plus que jamais une composition que l'on croirait issue d'un temps immémorial. Les mouvements s'enchaînent parfaitement et la pièce forme réellement un bloc massif de 52 minutes, non pas un opéra rock mais une véritable symphonie contemporaine.
Certains reprocheront à cet album ce côté "redite", certains mouvement ayant été dispersés sur plusieurs album avant cette réunification finale; j'y vois cependant un aboutissement : avec Ëmëhntëtt-Ré, Christian Vander finit un travail qui aurait dû avoir pu être fait en 76; il fallait cette touche finale pour signer l'aboutissement d'un genre que Magma a créé, développé et transcendé par lui seul.
Le seul inconvénient de cet album serait que, à l'instar d'un Giant Steps, il tue un style, non pas celui du Hard Bop mais celui de la Zeuhl des années 70 tant il porte le genre à son paroxysme. Heureusement, des œuvres comme Félicité Thosz ou Slag Tanz nous montrent bien que la Zeuhl en elle même est bien vivace, qu'elle présente juste de nouvelles contrées à explorer.

Le 05 Novembre 2015 par LEO

À l'inverse de ARP2600, je ne trouve pas ce second 33t des STRANGLERS plus brouillon. Les chansons sont certes plus courtes (excepté "School Mam" qui plafonne à 7mn) et l'interprétation et le son sont peut-être plus bruts mais la qualité n'est pas sacrifiée pour autant! Bien au contraire, je trouve même qu'il y a presque plus de contraste et de variété dans ce No More Heroes par rapport à Rattus, sans doute plus cohérent et concis dans sa forme mais aussi, peut-être plus linéaire et austère sur la longueur.
La diversité provient aussi dû fait que cette fois çi le claviériste apporte sa contribution au chant sur 2 titres: les étranges "Dead Ringer" et "Peasant In The Big Shitty" (ce dernier, déjà au répertoire scénique du groupe depuis 1976). J'ai toujours adoré ces 2 morceaux et en particulier, la voix sournoise et menaçante de Dave Greenfield ainsi que la rythmique toute en syncope.
On passe donc de ces 2 compos aux couleurs presque psychédéliques, à des choses plus agressives telles que "I Feel Like A Wog", "Bitching" ou "Burning Up Time" ou même à des trucs presque pop comme "No More Heroes" et le sous-estimé "English Towns" ou bien encore au bizarre et complètement barré (mais fort réussi) "School Mam" (qui préfigure déjà le prochain album: Black And White).
No More Heroes est mon album favori de la 1ère trilogie des STRANGLERS (même la pochette classieuse tout autant que mortuaire me plaît bien!).

Le 05 Novembre 2015 par LEO

Ce 1er album des STRANGLERS est excellent, cependant j'ai toujours préféré leur suivant: No More Heroes.
"Sometimes" et "Hanging Around" sont sympa, en revanche je ne suis pas trop fan du bluesy "Princess Of The Streets" ni des punky "London Lady" et "Ugly", tous les 3 chantés par J.J. Burnel (il va sans dire que j'aime mieux la voix plus mélodieuse et maîtrisée de Hugh Cornwell).
Mes morceaux préférés sur Rattus Norvegicus restent "Goodbye Toulouse" Peaches, (get A) Grip (on Yourself) et enfin "Down On The Sewer" dont le son et la construction pourrait presque passer pour un mélange de punk psychédélique progressif !!!
Les 1er pressages du 33t en édition limitée contenaient un single inédit: "Peasant In The Big Shitty" (capté en concert en Décembre '76. ce morceau avec la voix étrange de Dave Greenfield sera enregistré en studio pour le second 33t No More Heroes) et sa face B "Choosey Susie" (chantée par JJ. Burnel).
De la même époque, on trouve aussi un autre morceau en face B du single "Peaches": "Go Buddy Go" (un genre de boogie rock avec Burnel toujours au chant).

Le 05 Novembre 2015 par WALTER SMOKE

@Nono,

Spoiler : le reste de l'album tue tout autant que "To France"
Bonne journée !

Le 05 Novembre 2015 par NONO

Je ne connais pas l'album, mais seulement le tube principal dont il est issu "To France". Et en deux mots : J'ADORE !!

Ce titre m'a souvent fait penser de loin à une autre chansoon superbe elle aussi : "The Riddle" de Nik Kershaw. Même consonnance celtique, rythme assez semblable, progression mélodique originale et facilement mémorisable.

Si les autres titres de l'album sont proches de "To France, je suis impatient de découvrir l'oeuvre intégrale !

Le 04 Novembre 2015 par ELSTO

Moi j'ai adoré Louise à la fin du XXè, j'ai aimé le retour de 2005, j'attends avec impatience ce nouvel album. Par contre ce single est très nul, pas de finesse, electro cheap et refrain cul-cul. Probablement le plus mauvais titre du groupe, bon ça laisse rien présager de bon, mais bon, on écoutera quand même le disque...

Le 04 Novembre 2015 par NONO

Moi aussi je vais être pas gentil du tout envers Louise Attaque.
Vrai phénomène de mode auquel tout le monde adhèrait sans comprendre pourquoi.
Ah... Gaetan Roussel et sa voix de gogolito ! (surtout dans "Léa" et "J't'emmène au vent").
Louise Attaque c'était une imitation ratée des Innocents, qui eux, avaient du panache et du talent.
Alors que Louise Attaque était nul, une sorte de variétoche "bobo" mal fagotée, sous prétexte de passer pour "sans prise de tête".
Qu'est ce qu'on en a bavé de ce groupe-là entre 1997 et 2001 !
Une parenthèse de l'histoire de la musique.
Note réelle pour toute leur discographie : 0.5/5

Le 04 Novembre 2015 par GURTU

Ah Louise Attaque !

Je me souviendrais toujours de cette phrase hilarante,mais tellement vraie d'un pote musicien:

"Je veux bien qu'on autorise les aveugles à jouer du piano,mais pas les sourds à jouer du violon..."

Le 04 Novembre 2015 par LEDOUX

Bah moi je l'aime celui-ci (je suis l'un des rares?!); Madonna ne m'a jamais déçu de toute façon depuis son premier album en 1983 et je dis bien jamais.

Bref, tout n'est qu'une question de goût, de sensibilité... Perso, il y a du très bon dans ce disque:
-She's not me
-Miles away
-Beat goes on
-Spanish Lesson (n'en déplaise! Je ne vois pas en quoi ce titre est "inaudible", surtout si on aime "La isla bonita" ou encore "Who's that girl"!)

Après, nous avons du "moins" bon:
-4Minutes (vite lassant il est vrai, pas révolutionnaire)
-Incredible
-Dance 2Night

Pour moi, il s'agit des trois titres les "moins" bons de cette opus de la Madonne.

Quant à "Candy Shop", moi je la kiffe mais elle est cent fois mieux en live (ref: Sticky And Sweet et MDNA World Tour!!)

Le 03 Novembre 2015 par LEO

Franchement, je ne vois pas ce qu'il y a d'extra dans ce disque et dans MUSE de manière générale!
Effectivement, on sent bien l'influence de Jeff Buckley dans la voix du chanteur (ce qui me gêne pas mal soit dit en passant, car je ne suis déjà pas fan de Jeff Buckley à l'origine!).
Quant à la musique, elle est aussi assez proche de RADIOHEAD (que j'ai bien du mal à supporter également!) et par moment elle me fait aussi penser à ce que faisait U2 dans les années 90, donc pour moi MUSE c'est du réchauffé à 100%.
Que ce soit du déjà entendu, je pourrais à la rigueur le concevoir si les compos étaient au minimum intéressantes, mais ça n'est même pas le cas. J'accroche à rien et je n'en retiens rien au final !
Bref, MUSE ça ne m'aMUSE pas le moins du monde.