Le 26 Décembre 2024 par LEO

Entre Exit et White Eagle, j'ai toujours préféré le premier au second, peut-être parce que les rythmiques robotiques et sonorités froides conviennent mieux aux compos de l'album de 1981.
"Mojave Plan" débute fort bien dans sa première partie, cependant après les 10 premières minutes j'ai toujours eu du mal à accrocher au reste du morceau qui ne m'intéresse pas plus que ça.
Le mécanique "Midnight in Tula" me plaît beaucoup avec son alternance entre tension dramatique et relâchement. Voilà un morceau qui n'aurait pas trop dépareillé sur Exit.
"Convention of the 24" qui est basé sur une série de boucles séquencées cycliques est intéressant mais néanmoins un peu rébarbatif sur neuf minutes. Il aurait pu durer moitié moins, cela ne m'aurait point chagriné!
L'aérien "White Eagle" est éminemment réussi, tant dans ses sonorités que dans sa superbe mélodie presque mélancolique.
Cet album est pour moi en demi-teinte. Il n'y recèle rien de foncièrement mauvais mais je ne suis pas pleinement satisfait de "Mojave Plan" et "Convention of the 24" sur toute leur longueur.
Je lui attribuerai une note de 3/5.

Le 26 Décembre 2024 par LE MERLE MOQUEUR

Je ne dirais pas "bande de brêles" ou "espèce de brêle" car ceux qui adorent BREL
comme moi ne sont ni bêtes, ni... ... bien que cette passion pour l'abbé en attirait
plus d'un au LES TROIS BAUDETS.

Mais de BREL je peux dire sans me tromper que c'est un brêle... car un obstiné.
Obstiné comme un mulet quand il fallait tout donner sur scène pour son public et
ses chansons et cela forçait l'admiration.

Le 26 Décembre 2024 par LEO

Cela faisait une éternité que je n'avais jeté une oreille sur l'album Hyperborea que je trouvais plutôt sympathique par le passé, mais cette énième réécoute sur le tard me l'a montré sous un jour nouveau et pas forcément sous son aspect le plus flatteur!
Si j'aime toujours beaucoup "No Man's Land" et "Hyperborea", en revanche je n'ai jamais pu encadrer le facile "Cinnamon Road" avec sa mélodie niaise m'évoquant Jean-Michel Jarre.
Quant à "Sphinx Lightning" je le trouve fort décevant, car si le morceau démarre agréablement avec ses boucles rythmiques séquencées, on ne peut pas dire qu'il s'y passe grand chose durant huit minutes tant son développement reste linéaire. Le passage planant intermédiaire est plutôt quelconque et peu passionnant. Les cinq dernières minutes qui reviennent à quelque chose de plus rythmique ne m'emballent pas outre mesure car le côté répétitif refait son apparition malgré un genre de thème qui vient se greffer par la suite. Hélas, je trouve ce thème peu palpitant et ses sonorités franchement pas géniales.
Au final je trouve cet album plutôt décevant et n'en retient que ses deux premiers morceaux.

Le 25 Décembre 2024 par MADELEINE

Dans "Gilles Servat" il y a "ar stivell" qui veut dire "la source" en breton. C’est ce que fut pour moi ce disque essentiel quand je le découvris, bien longtemps après sa sortie. Il a fondé ma rébellion, mon amour pour la Bretagne et mon anarchie. J’ai été longtemps résiliente et "Ki du" qui clôt magistralement cet album m’a appris à dire "non !"

Le 25 Décembre 2024 par MASTERFAN

J’étais parti bille en tête sur DIAMOND DOGS mais c’est vrai, il y a cet album de reprises PINUPS auparavant… J’ai failli le zapper, à la manière d’un gamin qui sèche discrètement un cours, mais ça n’aurait pas été très discret sur FP et à la réflexion, il y a pas mal de choses à dire puisque l’intérêt dépasse finalement l’oeuvre de Bowie elle-même.

Vu la tête de chaque reprise figurant sur les trois albums précédents, moyennement réussies, on pouvait se demander si cet exercice était approprié. Mais en cette fin d’année 1973, Bowie est une star absolue et peut se permettre toutes les fantaisies, même reprendre les standards de sa jeunesse en album si ça lui chante.

Qu’attend-on d’une reprise en fin de compte ? A mon sens qu’elle transcende l’originale (par exemple Jeff Buckley qui reprend « Hallelujah », c’est quelque chose). Si c’est juste reprendre pour reprendre et aboutir au mieux au même résultat, ça ne sert à rien. Bowie a voulu ici éprouver ses coups de coeur de jeunesse ? OK, comptons les points.

1.Bowie VS The Pretty Things, Round One : « Rosalyn ». Pas trop fan des premiers Pretty Things 'Années 50/Blues/Boogie' , je les apprécie plus après leur virage pop, donc à partir d’EMOTIONS, le sommet de leur œuvre étant PARACHUTE (et à moindre mesure, le concept album SF SORROW). « Rosalyn » est donc dans la même veine que celle des reprises des Stones en début de carrière, un petit 3 pour eux. Idem pour Bowie, dos à dos.

2.Bowie VS Them : « Here comes the night » : décidément c’est fou comment les clones des Stones poussaient au milieu des années 60. Van Morrison a ici sur le refrain un timbre vraiment proche de celui de Jagger. Il a fait des trucs bien plus calmes en solo après Them. Disons 3,5. La version de Bowie ? Idem, pas mieux ni moins bien, même ressenti émotionnel 3,5.

3.Bowie VS The Yardbirds, Round One : « I wish you would ». Je ne trouve pas l’original des Yardbirds exceptionnelle (3). Bowie et Ronson font un poil mieux (3,5).

4.Bowie VS Pink Floyd : « See Emily play ». Là, il y a moyen de se casser la gueule, car l’original psychédélique avec Syd Barrett au chant (5) a quelque chose d’indéfinissable et de magique, que la version de Bowie (3,5) n’a plus.

5.Bowie VS The Mojos : « Everything’s alright ». Groupe mono-hit, lequel aurait pu être un morceau ‘bouche-trou’ des Beatles première mouture (3). Bowie et sa troupe l’améliorent un peu (3,5), le piano de Mike Garson étant pour le coup supportable.

6.Bowie VS The Who, Round One : « I can’t explain ». Pareil que pour ‘Emily’, Bowie s’attaque à une bombe, cette grosse version des Who (4,5), je trouve sa version bonne (4) mais pas aussi puissante que l’originale.

7.Bowie VS The Easybeats : « Friday on my mind ». Très bonne version de départ des Easybeats (4) pour laquelle Bowie rajoute et tire quelque chose d’aussi inspirant en se réappropriant le morceau dans l’air de son temps, c’est une très belle réussite (4,5).

8.Bowie VS The McCoys : « Sorrow ». Des McCoys, Bowie a préféré « Sorrow » (3,5) plutôt que «Hang on sloopy », c’est plus calme. Compréhensible aussi, Bowie aurait plus écrire ce morceau. Là aussi, sa version (4) me paraît cohérente, encore meilleure.

9.Bowie VS The Pretty Things, Round Two : « Don’t bring me down ». Encore un vieux truc des Pretty Things pas spécialement convaincant (2,5), ça passe mieux avec le relooking Bowie mais ça reste moyen (3).

10.Bowie VS The Yardbirds, Round Two : « Shapes of things ». La revanche des Yardbirds. Sur ce coup, leur fraîcheur pop faisait mouche (4) et Bowie ne l’emmène pas aussi loin (3,5).

11.Bowie VS The Who, Round Two : «Anyway, anyhow, anywhere ». Contre les Who, ça pêche encore. C’est un classique très spécifique avec pour la première fois un long intermède batterie/Larsen ou Moon et Townsend font un truc assez révolutionnaire pour l’époque, que Bowie n’arrive pas à restituer dans sa version (3).

12.Bowie VS The Kinks : « Where have all the good times gone ». C’est serré mais la bande à Ray Davies (4) l’emporte aux points contre celle de Bowie (3,5).

Comme c’est Noël, je vous épargne les calculs, les reprises PINUPS (qui perd souvent son espace hors de chez nous), que je dois écouter une fois par décennie (c’est suffisant), cotent pour moi 15.08, ce qui n’est évidemment pas si mal, mais à des kilomètres de ses chefs-d’oeuvre.

La première bonus track « Growin’up » (2,5) est inférieure à celle de Springsteen (3,5) mais la version de « Amsterdam » (5) en Anglais (prendre celle de Allformusic et pas une autre) est fabuleuse et égale celle de Jacques Brel (5). Pas sûr que le CD en version 14 titres soit encore trouvable en aujourd'hui.

A noter que Philippe Manoeuvre avait choisi PINUPS comme album représentant Bowie dans le tome 1 de ses 100 albums de référence. Il nous jure avoir décroché mais on ne peut s’empêcher de se dire qu’il fallait quand même en prendre de la bonne pour oser ça. Les fans sont sympas et lui pardonneront mais dans son rôle de supposé « passeur » auprès des jeunes générations, il n’a pas passé grand-chose sur ce coup-là.

Le 25 Décembre 2024 par LE MERLE MOQUEUR

Bien que hors sujet je ne crache pas sur sa "Missa Sapientiae" accompagnée du "Magnificat BWV 243a de J.S. BACH par Thomas Henkelbrock.

Cette messe fut retrouvée dans la paperasserie du compositeur de la cour de Dresden Jan Dismas ZELENKA (je plaisante la paperasserie est une succession). ZELENKA, élève du Vénitien ne sera pas le seul a être conquis par cette messe latine qui fit des émules et non des moindres. HAENDEL et BACH avaient des copies de l'oeuvre avant même sa parution et se sont penchés sur ses "notes."

Une église en 1807 démolie pierre par pierre place Saint-Marc (Venise) et une pierre tombale perdue, celle d'Antonio LOTTI. Comme quoi les destructions des églises et ce fut le cas pour celle où était enterré le compositeur ne sont pas sans conséquence pour leurs illustres défunts. Napoléon n'est pas innocent dans cette démolition et disparition...

L'évaluation concerne la Missa Sapientiae de ce pauvre richissime compositeur.

Le 25 Décembre 2024 par LEEQ

Phénoménal ! Des ambiances cryogéniques, des nappes de sons d'une puissance inouïe ("White Lightning"). Embarquement immédiat dans un glacier musical, aux mouvements lents, aux craquements subtils et aux crevasses soniques abruptes !

Le 25 Décembre 2024 par MADELEINE

Je somnolais, quasiment amoureuse, dans mon carrosse tiré par quatre chevaux magnifiques répondant aux doux noms successifs de : "Mad in sérénité", "Le fleuve", "L’albatros fou" et "A Raok mont kuit" (sur lequel je me pencherai plus tard avec tendresse). Alors, la douleur fut vive quand une roue de ma citrouille rencontra ce gros caillou sur les quais de Dublin…

Une reprise décevante de "Il est des êtres beaux", avec des accords différents de la version originelle si cohérente, un accent anglais pas top et une voix lénifiante sur "A white horse" et "Carrickfergus", une guitare (trop) sèche omniprésente, un bruyant "Ar brezoneg eo ma bro", un lourd "Men du"…

Et puis, Gilles revient à lui avec cet impressionnisme si talentueux qui n’a rien à envier à Monet (mon peintre préféré) et je reprends mes esprits, ma ballade amoureuse et ma citrouille sur le galop velouté des 'derniers rayons', petites touches de maux vibrant du même sang que le futur "Sur la terre enterrée la route…", et le tendre "Yezhou bihan" parsemé d’étoiles, de fleurs des champs et d’îles verdoyantes, aussi vitales que les langues minoritaires.

Le 24 Décembre 2024 par BLUEMASK

Mouais…je ne suis pas bien convaincu par la réputation exceptionnelle de ce disque. Je préfère déjà largement le JB heavy funk au groove infectieux des années 70, plutôt le chanteur de soul énervée des années 60, mais ça le pauvre disque n’y est pour rien… Mais voilà, c’est très court, 25 min, "Think" est un titre rabâché, les medleys par principe me font hennir de dépit et si le chanteur est habité, la prise de son d’époque n’est pas extraordinaire.
Historique peut-être mais pas légendaire.

Le 24 Décembre 2024 par SWISSIDOL

La voix insupportable de Roussel me rend l'écoute de LOUISE très difficile. Un peu comme Clara Ysé... Ses couinements ("je voudrais QUE tu te rappelles") m'agacent au plus haut point. Le pire, c'est qu'il me semble qu'en solo, il ne chante plus du tout comme ça. Alors pourquoi tant de manières, à l'époque?

Le 24 Décembre 2024 par BORAHKRETH

Attiré par la pochette qui m'a rappelé certaines pochettes de Cowboy Bebop/Samurai Champloo, je dois dire que la chronique donne très envie, d'autant plus que si j'en crois ce que je viens de lire, j'ai déjà écouté plusieurs albums de ce label.

Je vais donc jeter une oreille attentive à tout ça très prochainement.

Le 22 Décembre 2024 par MADELEINE

Un de mes disques préférés des Tri Yann. J’ai eu la chance de voir la toute première de ce spectacle à Nantes, c’était en 87 ou 88 je crois. Elle devait avoir lieu au château des ducs de Bretagne mais il pleuvait des cordes ce soir-là alors les Tri Yann l’ont donnée au hall omnisports qui était bondé. Quand les « anciens » ont jailli des tribunes par dizaines, waow, la claque émotionnelle que j’ai prise ! Je croyais vraiment qu’il s’agissait de vraies personnes, j’étais émerveillée comme rarement. Ce CD maintes fois écouté me fera toujours penser à ce moment. « Cantic war sujet an anaon », le « Chant des anciens » et « Kan bale ar re varo » (paroles de Gilles Servat) sont mes préférées - très juste, l’allusion du chroniqueur à Vangélis, notamment sur ces trois titres - mais tout le disque est une véritable réussite. Pour ceux qui regrettent de ne plus le trouver, les chansons sont disponibles sur la chaîne YT des Tri Yann.

Le 22 Décembre 2024 par STONE ALONE

Ha ha ha ! Mr Marco ! Of course !

Ce qui me guide dans la musique c'est le plaisir que j'y prend, ou pas. Je n'ai aucun snobisme (comme beaucoup hélas, dans le commentaire musical) et aucune icône intouchable.

Aguileraa, c'est de la m... ultra produite, c'est objectif. Quand aux chanteurs qui croient faire de l'AAArt, par intellectualisme, genre la famille Thompson, c'est une autre façon, pas de faire de la daube, mais de produire quelque chose qui suinte l'ennui.
Pourquoi les Beatles ont-ils réussi ? Parce qu'ils ont donné du plaisir aux gens.
Pourquoi les Cowboys junkies sont oubliés ? Parce qu'on s'em... en les écoutant.

On est dans un art mineur, le pop rock. Alors aborder ce genre par l’intellect, genre thompson - pas aguilera, c'est sur (!) - cela ne mène jamais loin.

Je te signale mon commentaire plus qu'élogieux sur le dernier Wanda Jackson. ça c'est une chanteuse. Je connaissais pas et j'ai pris une claque.

En attendant notre prochaine passe d'arme, je te salue.

Le 22 Décembre 2024 par BORIS LE BORGNE

Le siècle avait pourtant si bien commencé...

Le 22 Décembre 2024 par BLUEMASK

Un album en demi-teinte pour ma part. Plus sérieux, moins fou et moins arrimé dans le fantasme pop d’une musique 60’s synthetique (exception avec le fantastique ´touch & go’ ´Panorama’ semble est le fameux album de l’âge adulte. C’est con, j adore The Cars pour le côté adolescent de leur musique.

Le 22 Décembre 2024 par CLANSMAN57

"Ceci engendre naturellement des manques, des étonnements, le spectre musical à aborder étant par essence sans fin."
C'est exactement ça.

Mais toujours pas de Thunderdome ou de Kastelruther Spatzen, Die Flippers, Heino, je m'insurge!

(Je déconne hein:D)

Le 22 Décembre 2024 par MAGNU

Cet album a un coté addictif de par la qualité des compositions et aussi par sa durée idéale (dans les 45 mns) qui évite le remplissage. Belle pochette aussi ! Belle surprise

Le 22 Décembre 2024 par RICHARD

@CLANSMAN 57 et POPOLOUTCHO, ceci a été dit et redit, mais Forces Parallèles est un site composé uniquement de bénévoles. Par conséquent, chacune et chacun selon ses envies, son domaine prédilection, les choses de la vie écrit à son rythme, sans contrainte, le grand chef Erwin nous laissant une grande liberté en ce domaine. Ceci engendre naturellement des manques, des étonnements, le spectre musical à aborder étant par essence sans fin. Il s'avère que la talentueuse Emma a décidé en rejoignant le site entre autres de traiter la discographie des «Monstres» de la chanson francophone et c'est tant mieux à l'aune de l'attente qu'il semble y avoir. Merci dans tous les cas pour votre fidélité et la constance de vos commentaires.

Le 22 Décembre 2024 par POPOLOUTCHO

@Clansman57: Merci à toi. En fait de coup de gueule, c'était plutôt un énorme étonnement. Pouvoir lire des chroniques sur de la plupart de nos grandes figures de la chanson française et pour ainsi dire rien sur Jacques BREL !
Enfin, grâce à Emma on avance et de la meilleure des façons. Moi qui suis depuis toujours un grand admirateur de l'artiste, à chaque album j'en apprends un peu plus.
Pour celui-là, je mets bien sûr le maximum.

Le 22 Décembre 2024 par CLANSMAN57

Le logo directement décalqué sur celui qu'on peut apercevoir sur "Holy Wood", dernier grand album du bonhomme (pour moi), donne envie d'écouter. Si tel était le but, c'est réussi.

Ce n'est pas un "Holy Wood 2", on retrouve cependant une ambiance qui s'en rapproche, c'est à dire que le sombre et le pessimiste pointent le bout de leur nez.
Ce n'est pas aussi prononcé cependant, rappelons que son aîné nous emmenait aux confins du malaise, je doute qu'il retrouve un jour cette force.
D'autre part, je m'attendais à ce qu'il dépote un peu plus après avoir lu quelques retours... Attention aux avis des fans qui s'emballent un peu trop sur ce point.
"Sacrilegious" est le "Beautiful People" ou le "Disposable Teens" de 2024, mais ce n'est pas aussi mémorable.
Il marque d'ailleurs une césure, les chansons lui succédant m'emballent moins, bien qu'elles soient largement écoutables.
L'album est assez court contrairement aux albums de l'âge d'or, c'est un très bon point.
Fait amusant: en vieillissant, sa voix me fait parfois penser à Ozzy Osbourne.

Aucune idée de ce qu'il compte faire ensuite avec le (ou les?) chapitre(s) qui suivront et s'ils sortiront rapidement.
Concept ambitieux? Trilogie comme à la fameuse époque?

En ce qui me concerne, ce n'est pas la bombe annoncée, mais je suis agréablement surpris.