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HEAVY METAL  |  STUDIO

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JUDAS PRIEST - Killing Machine (1978)
Par RED ONE le 12 Janvier 2014          Consultée 5126 fois

C'est avec ce deuxième album studio sorti en moins d'un an (seulement 8 mois d'écart entre Stained Class et Killing Machine) que l'image de JUDAS PRIEST va véritablement se fixer, pour ne jamais changer dans les décennies à venir. L'immense JUDAS PRIEST que nous connaissons tous apparaît enfin au grand jour avec cet album sorti en 1978.
Killing Machine, avec sa pochette agressive très marquante (là encore signée par Roslav Szaybo), nous indique de façon assez évidente de quoi il retourne : dans le courant de l'année 1978, JUDAS PRIEST abandonne définitivement les chemises de hippies, les costards bien coupés et les pantalons à pattes d'éléphants que ses membres portent depuis leurs débuts, pour se convertir de façon spectaculaire à ce fameux look 'cuir, chaînes et clous' qui fera son succès. Il est d'ailleurs à noter que certaines chansons de cet opus, telles "Burnin' Up" ou "Hell Bent For Leather", abordent de façon assez évidente des thématiques sadomasochistes, ce qui n'est bien sûr pas sans lien.

Pour des raisons de censure, Killing Machine se voit renommé Hell Bent For Leather lors de son édition américaine. Les Américains n'auraient apparemment pas apprécié l'aspect agressif du titre de l'album. Seul le titre changera en apparence, la pochette restant exactement la même. À ceci près que la reprise de "Green Manalishi", vieux titre de FLEETWOOD MAC datant de l'ère Peter Green, n'est disponible que sur la version américaine. Les collectionneurs les plus dingos collectionneront donc évidemment les deux versions (un cas similaire se reproduit l'année suivante avec le live Unleashed In The East, puis de nouveau en 1981 avec Point of Entry). Heureusement pour nous, une version 'uniforme' de l'album, comportant la fameuse reprise, est rééditée plus tard dans toutes les contrées du globe.

Les trois albums précédents de JUDAS PRIEST contenaient déjà pas mal de tubes culte et classiques qui restent des standards toujours joués par le groupe trente ans plus tard : "Victim of Changes", "Exciter", "The Ripper", "Diamonds and Rust", etc. Mais c'est l'album Killing Machine qui apporte véritablement au groupe sa première fournée de tubes. Jugez-en un peu : "Delivering the Goods", "Running Wild" (qui inspirera bien sûr le groupe de Rolf Kasparek), "Hell Bent For Leather", "Rock Forever", des titres qui se retrouvent tous sur le merveilleux live japonais du groupe, sorti en 1979. Citons également la très réussie "Burnin' Up", avec son groove ravageur, la destructrice "Killing Machine" ou encore la très doom "Evil Fantasies" où Rob Halford s'essaie à une voix très grave et quasiment stoner avant l'heure (on dirait presque John Garcia, le chanteur de KYUSS). Sans parler bien sûr de cette fameuse reprise de "Green Manalishi", encore aujourd'hui l'un des tubes les plus connus du groupe, que JUDAS s'est totalement appropriée en en livrant une version heavy presque plus réussie que l'originale.

JUDAS PRIEST se fait ici éminemment plus direct, les titres allant à l'essentiel, transformant l'album en une collection de riffs qui font mouche, d'arrangements à tomber par terre et de soli toujours plus impressionnants. Les Binks, pour sa dernière apparition en studio avec le groupe, durcit encore un peu plus son jeu et renforce l'aspect brutal de la musique du PRIEST. Quant à Rob Halford, il semble se contrôler un peu : sa voix se fait plus mesurée mais néanmoins plus maîtrisée que sur Stained Class. Ce qui ne l'empêche pas de pousser encore de sacrés hurlements.

Toutefois, Killing Machine n'est pas encore 'parfait' : quelques titres assez niais plombent un peu l'opus, tels la très anecdotique "Evening Star", sorte d'hymne FM un peu convenu malgré de bons moments, la futile ballade "Before The Dawn" (très guimauve et ruisselante de sirop) ou bien encore l'inutile "Take On The World", sorte de copie bancale du "We Will Rock You" de QUEEN, que JUDAS PRIEST n'arrive bien sûr pas à égaler. La volonté de sonner ouvertement 'commercial' et de tenter de suivre ce qui marche à l'époque (notamment QUEEN, qui était alors LA grosse machine) peut également être reprochée au groupe qui semble quand même s'être un peu forcé à composer des titres plus accessibles et plus typés radio. Mais le nombre assez conséquent de tubes présents sur cet album force le respect et, hormis les écarts que je viens de citer, il n'y a pas grand-chose à lui reprocher. Ce disque s'impose encore une fois comme l'une des pierres fondatrices du heavy metal britannique en cette fin de décennie 1970.

Avec ce brillant cinquième opus, JUDAS PRIEST commence à affirmer son image et nous livre de grands titres de heavy metal, certes plus commerciaux et moins complexes, mais toujours aussi excellents.
La suite sera plus brillante encore, mais patience, l'Acier Britannique sort bientôt des forges !

Titres inoubliables : "Delivering The Goods", "Rock Forever", "Hell Bent For Leather", "Burnin' Up", "Green Manalishi", "Killing Machine".

Note réelle : 4,75/5 !

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   (2 chroniques)



- Rob Halford (chant)
- Glenn Tipton (guitare)
- K. K. Downing (guitare)
- Ian Hill (basse)
- Les Binks (batterie)


1. Delivering The Goods
2. Rock Forever
3. Evening Star
4. Hell Bent For Leather
5. Take On The World
6. Burnin' Up
7. The Green Manalishi (with The Two-pronged Crown)
8. Killing Machine
9. Running Wild
10. Before The Dawn
11. Evil Fantasies



             



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