Le 14 Février 2025 par RCIHARD

Comme toujours, les chroniques d'Archangel m'incitent à aller au-delà de mes préférences musicales. La situation de ce terrifiant 'Friday' m'a suffisamment intrigué pour aller voir le clip et la chanson. Et donc ? Ceci n'est naturellement pas ma came car je n'y vois que les tics, les poncifs d'une certaine Pop US Ado (fête, couleurs criardes) qui ne me parlent pas (je ne suis pas vraiment le cœur de cible non plus). Néanmoins, j'ai du mal à comprendre à l'aune de ces 4 minutes ce déchainement de haine et de violence. Est-ce symptomatique de notre époque ? Que ceci a du être dur pour cette Américaine d'à peine 14 ans quand même.

Le 14 Février 2025 par SWISSIDOL

Deux questions : pourquoi n'ai-je pas entendu cette merveille avant aujourd'hui ? Et pourquoi tout ce qui est issu des années 70 est-il aussi cool? Bref, ce "Spectrum" est génial : le son, les compos, le groove (plan de basse repris par MASSIVE ATTACK). Si vous aimez le Jeff Beck de "Blow by blow", foncez !

Le 14 Février 2025 par STREETCLEANER

Sur les 200 exemplaires, il ne reste plus qu'environ 20 exemplaires de l'édition limitée du vinyle actuellement en vente sur le Bandcamp de l'artiste. Notez que c'est la première fois que cet album sort au format vinyle.

Le 14 Février 2025 par DAVID

Dans mes souvenirs (j'avais 10 ans en 1992), il me semble que c'était davantage "Steam" que l'on pouvait écouter à la radio, et voir en clip à la TV (alors que j'ai découvert l'excellent clip de "Digging In The Dirt" seulement avec Internet, dans les années 2000).
"Steam" pouvait être vu comme le hit "soul" et "funky" qu'on attendait, après "Sledgehammer". Sauf que les passages radio de "Steam" auront duré seulement à la sortie de "Us", pour ensuite disparaître des ondes sur les années qui vont suivre.
Le clip de "Steam" a d'ailleurs nettement moins bien vieilli que celui de "Sledgehammer" ou "Digging In The Dirt".

Pour "Us", j'ai toujours préféré ce disque, plus calme et intimiste, car il a nettement mieux vieilli que "So. J'ai également apprécié "Ovo", mais je n'ai pas accroché au virage électro de "Up".

Le 13 Février 2025 par FOUDROCK

Un des classiques du hard-rock (au même titre que le premier album du connard, car Nugent en est un, un beau, un gros, un épais), je ne vois rien à dire de plus que la chronique.

Le 13 Février 2025 par FOUDROCK

Je ne vais pas en faire un roman de Tolstoï comme je l'ai fait pour "Nevermind". J'aime beaucoup cet ultime cru de Nirvana dont la production est meilleure, les chansons aussi en général (sur "Nevermind", je trouvais l'ensemble inégal). Un album plus sombre et radical, plus grunge donc, que celui du bébé au billet.

Le 13 Février 2025 par FOUDROCK

D'abord, j'aime pas la production de l'album : froide (glaciale, même), métallique (pas dans le sens 'heavy metal', mais dans le sens propre du terme), monolithique. Inhumaine. Celle d'Albini pour "In Utero" est meilleure, et d'ailleurs, je préfère amplement "In Utero".
Ensuite, je ne suis pas fan du tout de ce groupe, même si je respecte et reconnaîs son importance - un peu surestimé tout de même, sans doute. Dans le grunge, Alice In Chains étaient les meilleurs, et rien que les groupes suivants sont, selon moi, supérieurs à la bande à Cobain : Screaming Trees, Pearl Jam (du moins les 3 premiers albums), Soundgarden.
Enfin, la moitié de l'album est un peu moyenne.
Par contre, "Smells Like Teen Spirit", "Something In the Way", "Polly", "Come As You Are", "Lithium", "On a Plain", soit la moitié des chansons, sont, elles, tuantes.
La pochette, cultissime, déchire.
Je hais cette manie bien 90's du morceau-caché-après-15-minutes-de-silence-sur-la-dernière-plage-audio, et rien que pour ça, je préfère le vinyle, sur lequel, ouf, ce morceau caché, ici nul, est royalement absent.
Donc, je note sévèrement sans doute, même si j'ai en fait envie de donner moins. Allez ! Soyons fous, c'est jeudi : je donne moins. Note réelle, 2,5/5.

Le 13 Février 2025 par RICHARD

Les vieux, venez à mon secours ou alors, le temps me fait changer la perception des choses et là, c'est plus grave ! :) C'était l'une des richesses de cette époque. Un titre comme celui-ci pouvait, et tant d'autres, avoir le droit de cité sur des espaces 'grand public' et ceci semblait tout à fait naturel. On ne connaissait que ceci d'ailleurs. Pour ce qui est des radios de djeuns que tu cites, étant leur cœur de cible (dix printemps de plus que toi), je peux t'assurer que Fun en ces temps lointains passait entre autres Nirvana, Offspring, Soundgarden et que Difool sans le Doc avait reçu Robert Smith en 96 et Cauet sur Skyrock passait leur concert à la Bastille la même année (fallait quand même qu'il nous les place). Un autre temps, je te dis. :)

Le 13 Février 2025 par SEB

#BAKER et #NANAR vous aiguisez ma curiosité ! Je me suis refusé à écouter cette... chose, surtout si cette équipe de bras cassés a entre autres massacré Équinoxe 5, un classique Jarrien que j'adore. Mais j'avoue que l'idée d'être halluciné auditivement par une daube pareille commence à faire son chemin ! Même si a priori j'en ressortirai victime d'un saignement abondant des oreilles. Il n'est donc pas exclu que, tel un guerrier, j'affronte prochainement ces éléments décibeliens, on verra...

Le 13 Février 2025 par PSYCHODIVER

@RICHARD : "Digging In The Dirt" est sans conteste la dernière grande chanson de Gab'. Par la suite, il trouvera la sérénité hors de l'innovation (à laquelle il avait tourné le dos par l'intermédiaire de son décevant "So") dans un rock atmosphérique teinté de world music. Une direction plus en accord avec sa personnalité de vieux sage (son très bon dernier opus concrétise cette posture réfléchie et apaisée), moins fascinante que celle de la période 1977 / 1985 (j'ajoute "Plays Live" et "Birdy") mais toujours porteuse de moultes qualités d'écritures. Kate Bush a suivi à peu près la même trajectoire après l'échec de "The Red Shoes". Mais l'ex GENESIS et la déesse arty se complètent à merveille.

Natif de 1997, je peine à concevoir le grand succès radio de ce morceau effectivement solide, jouissif, cruel et poignant. En 92 en France, il me semble que l'époque était à l'alternatif US lourdingue et à la déferlante Skyrock / Fun Radio (depuis 85). Contexte peu propice à l'accueil d'un titre aussi peu formaté. Quoique, le "Violator" du MODE avait légitimement cartonné deux ans auparavant, ce malgré sa composition bien plus élaborée et dark que ses prédécesseurs. Preuve que début 90's, on pouvait encore concilier rigueur artistique et réception populaire globale. D'un autre côté : il est vrai qu'en s'inscrivant dans une (white) soul rock electro entre Seal et le meilleur du U2 berlinois (les marques d'Eno et de William Orbit) le tout avec sa patte expérimentale immédiatement identifiable, Gab' ne pouvait que conquérir les ondes. Quand bien même le phénomène "Sledgehammer" était révolu et que la grâce irréelle de "San Jacinto" serait désormais inaccessible (je réécoute en rédigeant ces lignes la version "Plays Live", bon sang ... quelle majesté).

Le 12 Février 2025 par BAKER

Merci !!!! J'ai été presque déçu à l'écoute et puis si, il y a quand même quelques jolis massacres notamment ce pauvre Equinoxe V qui n'a rien demandé à personne.

Ca me donne des idées de boites à demandes car dans le genre, il y a pire. Oh oui !

Le 12 Février 2025 par RICHARD

C'est peut-être difficile à imaginer aujourd'hui en 2025 mais un morceau comme 'Digging In The Dirt' passait en rotation lourde fin 92 sur les radios, un peu comme le 'Jump' de Bowie quelques mois plus tard. Il y a peut-être une pointe de nostalgie adolescente dans l'attrait que je lui porte, mais plus de trente après, il me fait toujours autant d'effet. La voix de Gabriel est tellement prenante. Cette alternance de 'violence', puis de supplication me chamboule comme aux premiers jours.

Le 12 Février 2025 par HUG

Je connais bien cet album, que je possède en cassette audio et en 33 tours. A mon goût, s'il est moyen c'est parce qu'il est trop long. Je trouve que réduit à moins de titres (Pour moi, avec le recul des années, les chansons "Bing bong", "Faire marcher les garçons", "Bien fait pour toi", "On travaille pour la gloire" et "Allô Dorothée" (Celles que j'aime le moins de ce disque) apparaissent comme superflues), ce qui aurait fait douze chansons, il n'aurait peut-être pas été un aussi bon album que les précédents de Dorothée mais meilleur.

Le 12 Février 2025 par JOVIAL

Héhé, l'Irlande a des belles choses à offrir en matière de rock et GURRIERS en est encore une fois la preuve ! Come and See est un bon album, bien équilibré, je n'ai rien à rajouter à la chronique de K-Zen ... si ce n'est que "Approachable" me rappelle davantage les VIAGRA BOYS - ce qui n'est évidemment pas pour me déplaire !

Le 11 Février 2025 par MASTERFAN

Habitué au rythme infernal d’un album par an au cours des seventies, BOWIE rompt avec ses habitudes en faisant l’impasse sur l'année 1981, avec le seul single "Under Pressure" (3,5), ainsi que sur la suivante, à l’exception de la très bonne chanson éponyme du film "Cat People" (4), qui figurera aussi ultérieurement sur la B.O de "Inglorious Bastards".

En 1983, David souhaite frapper un grand coup pour son retour, ce sera donc LET’S DANCE, son quinzième album, certainement le plus présent dans les discothèques françaises (ou ce qu’il en reste). Dit autrement, le préféré de ceux qui ne connaissent pas les quatorze précédents.

Structurellement, uniquement huit morceaux, dont deux reprises et un réchauffé, BOWIE exagère. Le large recours au personnel du groupe CHIC laisse clairement filtrer une volonté de cartonner auprès de la masse, en se souciant beaucoup moins d’une certaine intégrité artistique qui avait jusque là été son moteur. Est-ce un mauvais album pour autant ?

"Modern Love", le premier titre, est loin d’être un 'fail'. Parvenir à concilier la qualité et le commercial est toujours une équation fort compliquée, résolue ici brillamment. "China Girl" tourne toujours à la comparaison avec la version figurant sur THE IDIOT. Musicalement, la version d’Iggy POP emporte ma préférence, même si Bowie l'interprète mieux, pour un résultat finalement très honnête (ça ne durera pas pour les reprises concernant Iggy).

"Let’s Dance" a eu sa dose de critiques de puristes bowiens, mais il ne fait aucun doute que beaucoup de fans l’ont aimé aussi. J’en suis et je ne renierai pas ma jeunesse, en tout cas pas celle-là. Pour terminer la première face, BOWIE nous sert un "Without You" sans grande réputation, pourtant loin d’être désagréable.

On repart en face 2 avec un "Ricochet" pas vraiment mémorable. Je lui préfère largement la reprise de "Criminal World". Duncan Browne n’était pas à l’époque un inconnu, mais l’unique album de Metro reste un des secrets les mieux gardés des 70’s. Grande pertinence de cet hommage de BOWIE, qui ne servira pas à grand-chose pour la postérité au final.

La resucée de "Cat People" en devient une version édulcorée, c’est dommage. D’autant que l’ultime "Shake It" pose question : si c’est ça la suite du BOWIE des 80’s, ne serait-on pas mal barrés ? De fait, ce sera le point de départ d’une descente aux enfers qui va durer... 12 ans.

Mon ressenti 2025 : TRIPPANT (5) : Néant. DELECTABLE (4,5) : "Modern Love". SEDUISANT (4) : "Let’s Dance", Criminal World". PLAISANT (3,5) : "China Girl", "Without You", "Cat People". INTERESSANT (3) : "Ricochet". EMOTION LIMITEE (2,5) : "Shake It". Bilan 3,56 et Top 5 à 3,90 : LET’S DANCE cote pour moi 3,73 soit 14,92 /20.

Je n’écoute pas LET’S DANCE tous les ans mais, à chaque fois, je l’apprécie, et vu le paquet de trucs que j’écoutais à l’époque et dont j’ai un peu honte, cela ne peut pas être QUE de la nostalgie. Si BOWIE fait ici le minimum syndical, c’est avec une efficience qu’on peut difficilement nier. A contrario, jamais je n’affirmerai que cet album est une grande oeuvre.

Le 11 Février 2025 par RICHARD

Cet album vient de fêter ses quarante ans. Il n'y a définitivement rien à jeter. L'alliance de notes ciselées par un orfèvre et de mots à la fois sensibles et ironiques posées par un parolier en ces temps unique ne sera jamais aussi belle, ni égalée.

Le 11 Février 2025 par MICHEL SLOVENNIC

Il était le producteur du groupe Indochine. Joyeux anniversaire 80 ans le 9 février. Bon vent ..Les matins d'hiver etc..

Le 11 Février 2025 par FOUDROCK

Ce fut mon premier Téléphone. Rien que pour ça...
Même si "Loin de toi" et "Ce que je veux" ne me plaisent pas du tout. Mais "Electric cité", le mroceau-titre, "Le garçon d'ascenseur" de Bertignac qui sonne un peu comme le "Late Night" de Syd Barrett, ou "Le Taxi las", ces chansons sont superbes.

Le 11 Février 2025 par FOUDROCK

J'adore cet album, qui recèle quelques unes des plus mythiques chansons du groupe, mais aussi "Ce soir est ce soir", co-écrite avec Ivan Kral, ancien du Patti Smith Group et du groupe d'Iggy Pop. Sans oublier "Le Chat", sympathique chanson aux accents de "Fever" chantée par Corinne, la seule de toute la discographie du groupe qu'elle chante seule.

Le 11 Février 2025 par FOUDROCK

Un troisième album fulgurant. A noter, une petite curiosité du vinyle : la pochette et la sous-pochette sont trouées, volontairement, au centre (au coeur, on va dire), le titre de l'album apparaissant tout autour du trou, au verso. Les trous ont la dimension de celui du disque 33-tours en lui-même.