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Yair Elazar GLOTMAN
COMPOUND


Le 20 Novembre 2024 par BORAHKRETH

J'avais adoré Etudes découvert par votre intermédiaire, je vais me plonger là-dedans prochainement, même si j'imagine que désormais trio, les textures comme la forme vont s'avérer différentes.





The BEATLES
LET IT BE


Le 20 Novembre 2024 par MASTERFAN


Ce coup-ci, c’est bien le dernier, Macca ayant décrété que les Beatles ne joueraient plus jamais ensemble. On n’imagine même pas le traumatisme et le nombres d’orphelins musicaux que cette phrase a engendrés… Dans le même temps, LET IT BE, le projet récupéré par Phil Spector, refait surface.

Surprise, le morceau d’ouverture « One of us » est quand même assez quelconque pour du Beatles, enfin disons pas une tuerie, et le second « Dig a pony », déjà un peu plus dans les clous, ne retourne pas complètement les sens. Que se passe t-il ? Inhabituel pour un début d’album des Fab Four… lesquels rectifient aussitôt le tir avec « Across the universe » (de John), classique immédiat, mille fois (et souvent mal) repris.

George nous sort un bien beau couplet pour « I me mine », dommage que le refrain soit moins puissant.
Incompréhensiblement, le second classique, le « Let it be » de Paul, est encadré par deux furtifs OMNI, Objets Musicaux Non Identifiés, non-morceaux venant polluer l’album : le ‘like a rolling stone’ « Dig it » et le coïtus interromptus « Maggie May ». Je les oublierai discrètement au bilan, au motif de service rendu.

Il nous reste cinq titres sur la face B qui démarre comme la première moyennement avec « I’ve got a feeling » et l’anecdotique « One after 909 », reprise d'une œuvre de jeunesse, à odeur de bouche-trou.

Dernier moment de magie, une ultime perle de Paul surgit, le splendide « The long and winding road ». George ne cartonnera pas spécialement sur cet album avec « For you blue » tout au plus honnête, et cette légende s’achève avec le festif « Get back », rideau.

Mon ressenti 2024 : TRIPPANT (5) : “Across the universe”. DELECTABLE (4,5) : “Let it be”, “The long and winding road”. SEDUISANT (4) : “Dig a pony”, “I me mine” “Get back”. PLAISANT (3,5): “Two of us”, “I’ve got a feeling”. INTERESSANT (3) : “For you blue”. EMOTION LIMITEE (2,5) : “One after 909”. Bilan 3,85 et Top 5 à 4,40 : LET IT BE cote pour moi 4,13 soit 16,52 /20.

C’en est presque choquant de constater que LET IT BE n’est pas aussi fort que la production habituelle des Beatles. Pour autant, un album moyen des Beatles, dans les tables de correspondance de la pop-rock, correspond à un très bon album de tout autre groupe lambda, voyons-le donc plutôt comme ça.

On ne sera pas totalement complet sans citer « Don’t let me down » (3,5) et « The ballad of John and Yoko » (3,5), à peu près de la même époque, et enfin « You know my name » (2,5), le dernier single un poil pourrave qui lui ne passera pas à la postérité.

C’est déjà l’heure du bilan :

1/ SGT PEPPER’S LONELY HEARTS CLUB BAND et ABBEY ROAD 18,36 /20
3 / REVOLVER 18,12 /20
4 / THE BEATLES (Double blanc) 17,80 /20
5/ A HARD DAY’S NIGHT 17,72 /20
6/ HELP 17,56 / 20
7/ RUBBER SOUL 17,48 /20
8/ LET IT BE 16.52 /20
9 / BEATLES FOR SALE 15,96 / 20
10 / PLEASE PLEASE et WITH THE BEATLES : 15,28 /20
et hors compétition (compilation annexe) : MAGICAL MYSTERY TOUR 17,96/ 20

Le baromètre de mon émotion sur l’oeuvre des Beatles monte donc à 17,20 /20, ce qui surpasse pour l’instant les autres discographies commentées ici. Je ne sais pas encore par quoi je vais poursuivre, mais une chose est sûre, c'est toujours difficile de passer après les Beatles, il faudra du lourd.





BONEY M
NIGHTFLIGHT TO VENUS


Le 20 Novembre 2024 par SEB

@HO HO HO remarquez pas besoin d'analyses ! Je viens de faire un tour sur la toile, l'intéressé aurait reconnu officiellement dans la Presse ne pas avoir chanté sur ses 4 premiers albums ! Chose qui ne m'étonne pas au final... Et qui ne changera pas le Monde !





BONEY M
NIGHTFLIGHT TO VENUS


Le 20 Novembre 2024 par SEB

@HO HO HO Oui ça c'est pour la version officielle, et parce que Lou ne s'est battu devant les tribunaux que pour "Ça plane pour moi", celle qui lui rapportait énormément en fait...

Mais toutefois si vous écoutez les premiers albums Plasticien vous constaterez exactement le même timbre de voix ! De là à ce que la vox populi en déduise que Lou a chanté les premières années de Plastic Bertrand il n'y a qu'un pas. Et franchement après plusieurs écoutes de certains titres je les rejoins... Peut-être qu'avec les moyens modernes saura t'on un jour la vérité de manière définitive !





LINKIN PARK
FROM ZERO


Le 20 Novembre 2024 par PILGRIMWEN

Ce groupe autrefois détesté s'impose désormais comme l'un des futurs du Metal. Et, d'une certaine manière, une continuité officieuse du genre Fusion. Il y a du talent chez eux et je crois qu'il faut être de mauvaise foi pour le nier. Si j'admets le talent de LP, je ne suis pas pour autant leur public. Je préfère m'en retourner à ma bonne vieille Fusion. Je rejoins Erwin sur l'illustration d'album, très accrocheuse visuellement.





TÊTES RAIDES
MANGE TES MORTS


Le 20 Novembre 2024 par BLUEMASK


'Mange tes morts' est le disque de transition par excellence. Venant de la scène alterno française, et allant devenir le fer de lance d'un revival de la chanson française réaliste, tout en fantasme musette et sabot de bois, le groupe a le cul entre deux chaises sur ce disque. Mais étonnamment, ça fonctionne pas mal.
Il reste de larges scories ska-punk, des élans de guitares électriques, de l'invective au bord du Oï, mais déjà le groupe concentre ses efforts de compositions sur ce qui fera son identité, fanfare musette et folk aux textes réalistes, surréalistes, humanistes voir trop bien pensants.
En assumant par encore totalement son virage, le groupe tient là un bon disque attachant, mais qui manque un peu de vraies bonne chansons construites, se contentant un peu trop de vignettes efficaces à défaut d'être marquantes.
3 est dur, 4 est un optimiste, je suis optimiste.





BLASPHEME
BLASPHèME


Le 20 Novembre 2024 par SWISSIDOL


J'adore ! Il fait partie des rares albums qui m'ont donné foi dans le hard français à une époque où je ne jurais que par les Américains. "Vengeance barbare" est géniale et le chant de Marc incroyable. Délicieusement blasphématoire, la ballade "Sanctuaire" est un grand moment. Au niveau du style, on serait sur les deux premiers MAIDEN ("Résurrection") mais le groupe a son propre tempérament. Les autres passages formidables sont "Excalibur", "Jéhovah" ou encore "Jack l'éventreur".





YES
DRAMA


Le 20 Novembre 2024 par ANAKINZ


Cinquantenaire et récent amateur de Yes, j’étais resté connecté sur leur début où se trouvent leurs chefs-d’œuvre. J’ai tenté quelques albums récents mais je crois qu’ils ont aussi mal vieilli que moi… Il restait la période tomato et drama. Une lecture de la chronique sur votre super site m’a convaincu d’écouter Drama. Bon les Buggles ont investi le groupe… ce n’est pas trop le même style mais j’ai ouvert mes chakras et quelle claque !!! Cet album est dynamique, franchement rock et ultra groovy !!! Les breaks et les changements de rythme sont toujours présents mais sans aucune pause, on repart, on enchaîne… l’écoute du vinyle original n’en est que plus jouissive !!! Un excellent album surprenant et au combien réussi !! mention spéciale à Trevor Horn qui chante merveilleusement bien.





BONEY M
NIGHTFLIGHT TO VENUS


Le 20 Novembre 2024 par HO HO HO

@seb - Pour Lou Deprijk ça concernait que Ca Plane Pour Moi, pour le reste c'était lui qui composait les chansons mais PB qui chantait.





Steve REICH
THE DESERT MUSIC


Le 19 Novembre 2024 par RéPLICANT

C'est exactement pour ce genre de chronique que je viens sur FP. Merci.





HALSEY
THE GREAT IMPERSONATOR


Le 19 Novembre 2024 par MARY


Une découverte ! Une belle chronique bien écrite qui capte l’album.
Une oeuvre fascinante que je classe dans mes coups de coeur 💓





DEEP PURPLE
MADE IN JAPAN


Le 19 Novembre 2024 par LE MERLE MOQUEUR


Un album débridé pour un public aux yeux en amande.

Impossible de s'écrier : "Ô rage ! ô désespoir ! ô vieillesse ennemie ! Aux musiques bien nées, la valeur s'accroit au nombre des années."





DEEP PURPLE
MADE IN EUROPE


Le 19 Novembre 2024 par SWISSIDOL


Certes, le disque est un peu court mais quelle set list ! "Burn", "Lady double dealer" et "You fool no one" sont superbes. Seul bémol : "Mistreated" arrive trop tôt et est un brin chiante.





DEEP PURPLE
MADE IN JAPAN


Le 19 Novembre 2024 par SWISSIDOL


Un live absolument fantastique avec des moments d'anthologie innombrables : les soli de "Highway star", le chant sur "Child in time", le solo de batterie... Le son est formidable et, à part peut-être "Space truckin'" qui devient pénible à force de durer, c'est la perfection.





BONEY M
NIGHTFLIGHT TO VENUS


Le 19 Novembre 2024 par SEB


J'ai un problème avec ce célèbre groupe et son chanteur de l'ombre Franck Farian. Pas forcément au niveau musical, j'aime assez malgré que le groupe ratissait un peu large dans les reprises. Admettons aussi qu'il a quand même pas mal de tubes à son palmarès et, excusez du peu, ces tubes ont quand même fait danser la planète ! Non. Mon problème c'est plutôt sur la polémique autour du groupe.

D'accord beaucoup de gens ont eu le sentiment de s'être fait berner, d'avoir aimé une image, une enveloppe, une fausseté, une illusion. C'était dans le style de l'époque. De là à qualifier le groupe de tromperie éhontée on est un peu dur je trouve. Il y a eu des précédents coté fausseté, parmi les plus célèbres :

Évidemment on se souvient tous de Milli Vanilli, Franck Farian encore lui, était derrière l'arnaque (dénoncée par l'arnaqueur lui-même après un différend avec les 2 artistes). Ou encore l'affaire du célèbre Plastic Bertrand ! Le belge Lou Deprijck, qui avait déjà quelques succès derrière lui tenait alors anonymement le micro derrière ce pseudonyme Plastic Bertrand. Une affaire qui aurait duré plusieurs années quand même selon certains, avant que Roger Jouret (le vrai nom de l'homme Plastic Bertrand) se lasse de son rôle de play-back humain et finisse par chanter avec sa vraie voix. Sans pour autant remettre en cause son talent, car de qui se souvient-on aujourd'hui ? Lou, décédé l'an dernier ? Non. Plastiiiic !

Voilà pourquoi, mais ce n'est que mon avis, Boney M n'est pas une fumisterie mais disons une demi-déception. Après tout on a bien dansé sur leurs beats, les chanteuses sont bien réelles, seul Bobby Farrell peut être qualifié de marionnette en play-back ! Et encore je trouve qu'il faisait le spectacle quand il dansait, il apportait un plus au groupe ! Sans remettre en doute les qualités de Franck Farian (qui avant de créer Boney M n'arrivait pas à percer dans la chanson à titre personnel), Boney M n'aurait pas assuré de la même manière sur les scènes et plateaux tv sans Bobby ! Bobby qui est encore, pour beaucoup, resté le chanteur du groupe malgré la supercherie...

Reste après les décès de Farrell et Farian un groupe orphelin de deux de ses piliers. Mais les grands succès de ce groupe résonnent encore de par le monde, signe que Boney M ce n'était pas si mal !

Quant à cette galette, Nightflash To Vénus, elle comporte pas moins de 4 gros succès sur 10 titres : "Rivers of Babylon", "Painter man", "Rasputin" et sa célèbre intro de percussions/claps ou encore "Brown girl in the ring", ce que beaucoup d'artistes n'arrivent pas forcément à proposer en un album. Bien sûr ce n'est pas forcément de haute volée, il y a du remplissage "he was a steppenwolf", "Never change lovers in the middle of the night" un peu bof bof... Mais Nightflash To Vénus n'avait je crois vocation qu'à faire bouger sur les dancefloors, pas plus. Et à priori ce fut réussi !

Un bon 4 !





Georges BRASSENS
FERNANDE


Le 18 Novembre 2024 par RICHARD

"Je dis ça parce que tout semble tourner autour d'Indochine ici"...c'est d'autant plus remarquable de souligner ce supposé fait (les posts sur Indochine ne le sont que sur les chroniques relevant de leur discographie) et de le faire sur une chronique traitant de Brassens...Il y a 18247 chroniques sur ce site dont 28 sur Indochine. Il y a sans doute matière à passer outre.





Georges BRASSENS
FERNANDE


Le 18 Novembre 2024 par BLUEMASK


Il est difficile de sortir le meilleur disque de Tonton Georges, tant son répertoire regorge de pépites tout au long de sa carrière. Mais celui là est un bon candidat.
Passé l'irrésistible 'Fernande' au comique troupier, Brassens aligne les textes magnifiquement fins et drôles, entre amour et tendresse pour la femme ('Le blason', superbe monologue du vagin), anarchisme et misanthropie élégante et détachée ('Le roi', 'Mourir pour des idées', 'La ballades de gens...'), et douce mélancolie ('Les passantes').
Bien plus rock qu'Indochine dans l'esprit en fait, je dis ça parce que tout semble tourner autour d'Indochine ici, Brassens traverse les époques, et devient salutaire dans le discours ambiant.





STEELY DAN
THE ROYAL SCAM


Le 18 Novembre 2024 par FOUDROCK


Pour moi, le sommet du groupe (enfin, "groupe"...duo agrémenté de moult musiciens invités, plutôt !), un disque mémorable rempli de morceaux grandioses. Comme "Haitian Divorce" et ce solo de wah-wah à tomber. Ou "Kid Charlemagne" et ces deux immenses soli de guitare de Larry Carlton. Ou le morceau-titre. Ou "Everything you did" et son allusion caustique aux Eagles qui s'étaient, avec leur "steely knives", moqué du Dan sur "Hotel California...
J'adore même la pochette, que Fagen et Becker trouvaient hideuse (voir les notes de pochette de la réédition CD, hilarantes comme souvent avec eux).





HALSEY
THE GREAT IMPERSONATOR


Le 17 Novembre 2024 par RICHARD

Merci Archangel pour cette découverte très agréable. Je dois encore confesser mon ignorance quasi-totale dans ta sphère de prédilection. C'est le cinquième album de Halsey et je n'avais jamais entendu parlé de cette artiste de ma vie. Il n'est jamais trop tard. A l'heure de la puissance des réseaux, je trouve ses dix huit transformations 'iconiques' bien trouvées et originales. Je n'ai pas naturellement les références pour sans doute apprécier pleinement l'album mais mes premières écoutes sont loin d'être déplaisantes.





Erik TRUFFAZ
BENDING NEW CORNERS


Le 17 Novembre 2024 par BLUEMASK


Un beau disque de jazz moderne. Truffaz ne regarde jamais le retro mais s’en inspire pour torcher une musique entre jazz fusion et ambient, à la fois urbain et mystique. Il y a du Miles David dans cette trompette.







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