Le 03 Décembre 2024 par K-ZEN

De rien Richard, merci pour tes compliments qui font toujours plaisir.

C'est clairement un disque difficile d'accès que je rangerais non loin du POP GROUP et que je n'ai sans doute pas fini d'apprivoiser malgré mes nombreuses écoutes.

En tout cas, il reste un objet fascinant et typique d'une époque, comme tu l'indiques très justement, fourmillante.

Le 03 Décembre 2024 par IEN

Sur itunes music, on peut trouver deux versions des albums des Doors.

La nouvelle trouvable dans la rubrique 'albums'.

Et dans la rubrique compilation, on peut aussi trouver « the complete studio album » qui est le master de la première génération de cd (en tout cas plus proche de celle que j’ai toujours écoutée avec mes cd des années 90).

Sinon, concernant l’album, il est juste parfait. :-)

Le 03 Décembre 2024 par MASTERFAN

Après avoir enclenché la première vitesse sur le premier album, Bowie enclenche directement toutes les autres en 1969 sur le seul SPACE ODDITY, ressorti sous ce nom en 1972 pour profiter des effets de la vague ‘Ziggy’. Il n’avait visiblement pas compris que ses albums ne pouvaient tous s’intituler : « David Bowie », c’est donc mieux ainsi.

Pas forcément ‘catchy’ a priori, SPACE ODDITY est de fait parfois mésestimé ou résumé à son titre introductif, ce qui est à mon sens une aberration au regard de sa qualité, laquelle n’a aucun mal à passer le stade des infinies réécoutes. En plus, la petite blagouze sans intérêt de 39 secondes, « Don’t sit down » qui figure sur vieil mon exemplaire en piste 3, semble avoir aujourd’hui avec bonheur disparu, ce qui réduit l’oeuvre à 9 titres.

C’est la guitare acoustique qui est le dénominateur commun des morceaux de ce second album à tendance folk psychédélique. Il y aura peu d’albums ‘calmes’ de ce type dans la discographie de Bowie, je pense à HOURS, bien sympa aussi.

L’éponyme « Space oddity » est un classique, régulièrement classé dans le Top 100 des meilleures chansons de tous les temps (pas de la ‘pop proprette et banale’). Toute la suite est également remarquable, à commencer par ce solide « Unwashed and somewhat slightly dazed ». Le rapport avec Bob Dylan (ce serait ‘Stuck inside’ » sur BLONDE ON BLONDE si j’ai bien tout suivi) est tiré par les cheveux et de toute façon pour moi ‘Unwashed’ l’emporte au la main sur ‘Stuck inside’.

Vient ensuite le joli « Letter to Hermione » (prononcer hh’eurmayonni comme la mayonnaise). Après s’être fait larguer, Bowie a préféré lui envoyer le disque avec sa lettre plutôt que la lettre, c’est ça quand on est rock-star, on se fout des frais de port. On enchaîne avec les excellentes 9’30 de « Cygnet Committee ». La différence avec le Prog, c’est que les longs morceaux prog comportent presque toujours des parties chiantes, alors qu’ici pas une seule seconde de chiantitude, l’intensité ne retombe jamais.

C’est le moment d’une pensée émue pour la pauvre « Janine » (rigolez-pas, ce prénom reviendra à la mode un jour) qui en prend particulièrement plein la gueule sur ce site, ce qu’elle ne mérite absolument pas car c’est un chouette morceau, bien entraînant. « An occasionnal dream » est ma petite faiblesse de l’album, surtout le début du morceau, trop beau. « Wild eye boy from freecloud » est un autre moment important du disque, Bowie ne fera plus rien de tel par la suite. On se demande si la qualité de l’album va décroître, et bien non, « God knows I’m good » (O.K, c’est peut-être un peu prétentieux), qui est tout sauf un ratage vient à son tour apporter sa pierre à l’édifice.

On termine par un autre grand moment, « Memory of a free festival », sur mon exemplaire en trois parties toutes aussi excellentes les unes que les autres (la seconde à des relents de "Hey Jude" ) et 13 minutes au total, une seule malheureusement sur la version de base (mais on peut se rattraper sur le Net).

Mon ressenti 2024 : TRIPPANT (5) : Néant. DELECTABLE (4,5) : Space oddity, Cygnet committee, An occasionnal dream, Memory of a free festival. SEDUISANT (4) : Unwashed and somewhat slightly dazed, Letter to Hermione, Janine, Wild eye boy from freecloud, God knows I’m good. Bilan 4,22 et Top 5 à 4,40 : SPACE ODDITY cote pour moi soit 4,31 soit 17,24 /20.

Rien à jeter ici, je ressors de chaque écoute de cet album toujours aussi saisi par tant de talent. Cerise sur le gâteau, il y a une autre pépite sur cette session : « Conversation piece » (4,5) reprise sous un autre angle (légèrement moins réussie toutefois) sur l’album posthume TOY.

Un bon 4,5 arrondi à 5, pour entamer sur ce site la reconstruction de ce jalon du patrimoine pop-rock tristement détruit ici.

Ce serait cool qu’on puisse voter sur FP et faire une cérémonie de remise des prix. S’il y avait un prix « taliban » attribué à la kro-express qui dynamite le mieux le patrimoine historique pop-rock classé, on aurait nos deux premiers nominés rien que sur SPACE ODDITY.

Le 03 Décembre 2024 par MASTERFAN

@Tomtom. Eh ben je sais pas exactement, j‘ai entendu le CD une fois chez des amis et j’ai eu l’impression que toute la magie du disque avait disparu, Jim s’était reculé à 3 kilomètres, je n’en croyais pas mes oreilles.

Les miens sont de la première génération de CD, j’ai juste racheté une version plus récente de SOFT PARADE parce que l’originale me saoulait avec ces cuivres trop devant.

Si c'est bien la même, peut-être qu'au casque on distingue plus les instruments entre eux et que ça a un sens, en tout cas l’impression globale que j’avais eue à l’époque sur cette version était carrément désastreuse.

Je suis pas non plus contre systématiquement, quand ça apporte quelque chose, c’est bien, je me rappelle la tronche du premier CD RAW POWER...

Le 03 Décembre 2024 par TOMTOM

Salut @MASTERFAN quand tu parles des remasters foirés des Doors, à quelles rééditions fais-tu référence ? La vague du 40e anniversaire (2007) m'a toujours paru très chaleureuse au contraire, avec beaucoup d'espace entre voix/rythmique/instruments permettant de distinguer chacun des éléments. A contrario, j'ai une réédition de 2000 de Strange Days beaucoup plus froide et lointaine (mais c'est peut-être l'album aussi qui veut ça).

Le 03 Décembre 2024 par BLUEMASK

Le disque ne commence pas de la meilleure façon qui soit, avec 2 titres de rythm n' blues 'festif' voir béat, tout cuivre dehors et plein de 'la la la'. Sympathique mais assez anecdotique pour qui aime le Van Morrison plus rock des débuts ou plus songeur de la suite.

Heureusement, c'est un faux départ, à partir du bluesy 'I will be there' l'album déploie splendeurs sur splendeurs. On retrouve des élans pop simples mais sublimes sur 'Redwood tree', le folk solaire sur 'St Dominic preview' et deux magnifiques et longues compositions introspectives, où Van Morrison se parle et étire ses chansons en forme de ruminations joyeusement désabusées.

Le 03 Décembre 2024 par SEB

L'album-révélation de l'artiste ! Et en prime plus de 2 millions de copies vendues s'il vous plaît. Des chiffres à en faire pâlir d'envie des grandes pointures du Show-Bizz...

Ce n'est pas le disque de Lara Fabian le plus abouti musicalement parlant, même si les titres dans l'ensemble sont plutôt bien léchés. Mais c'est certainement le plus emblématique de son époque. Déjà c'est le symbole de sa conquète de la scène musicale Française, et aussi celui qui signe la rupture amoureuse (dommage z'étaient mimi tous les 2), mais pas encore professionnelle, du couple Allison/Fabian. Ce qui donnera d'ailleurs naissance au tubesque "Tout". Comme beaucoup d'artistes, telle une éponge d'émotions personnelles Lara raconte ses instants de vie qu'elle transpose dans ses textes.

Au final "Pure" aura été un immense succès commercial ! Ah ça on en aura mangé du "Tout", du "Je t'aime", "La différence" et autre "Humana" ! Y compris moi car ma copine de l'époque, grande fan, m'a fait découvrir la chanteuse Belge et gavé avec cet album... Mais avec le recul aujourd'hui j'avoue que, même si je ne suis pas un fan absolu et que mes goûts sont plutôt ailleurs, j'écoute sans déplaisir... Mais Lara c'est aussi une mordue du direct et de la scène, elle en fait depuis son adolescence. Et ça il faut le reconnaître, elle sait faire le Show. Une anecdote sur ce disque :

Début Juin 1998 j'avais cassé ma maigre tirelire pour offrir à ma chérie d'alors des places pour le concert Fabianesque de cet album "Pure". C'était le 3 Décembre 1998 il y a 26 ans tout juste. Il faisait beau et frais, c'était une journée simplement géniale et je m'en souviens encore. Pourquoi ? Déjà le concert. Mais pas que. En début d'après-midi nous étions déjà arrivés devant le Zénith, histoire d'avoir de bonnes places en rentrant. Qui arrive vite fait en manteau noir avec une écharpe jusqu'au nez et 3 gardes du corps pour saluer ses fans avant de répéter ? Lara ! Forcément quelques dédicaces vite fait... Quant au concert au soir alors là ! J'avais mis un mouchoir sur mes à-priori, tout du moins pour la soirée et franchement j'avais été bluffé. Bordel elle envoyait du steak la Fabian ! Super souvenir... Et puis la ferveur du public ! Waaah !

Évidemment je sors le 5 impérial pour ce souvenir indélébile. Et mon ex-copine peut dire merci au Dieu Stabylo pour la bafouille sur son disque...

Le 03 Décembre 2024 par BLUEMASK

Personnellement, je trouve ce disque sacrément bon.
Depuis "Confort to me", effectivement, le groupe semble 'assagi'. Cela tient en partie à la production, plus clean ici, mais également à une approche un peu plus mélodique, et des tempi parfois plus soft. Par exemple, sur "Big Dreams", grande réussite du disque en forme d'ouverture dans un registre plus power-pop.
Mais enfin, le disque comprend essentiellement des décharges punk vindicatives, et quand je dis vindicatives, on est plus proche de Minor Threat que du punk à roulette. Un disque de Minor Threat chanté par une Blondie sous poppers, ça ne se refuse pas.

Le 03 Décembre 2024 par DP-WT

Après les avoir réécoutés l'un après l'autre, je suis moins convaincu par cet effort que le précédent, Preaching To The Choir, auquel je mettrais 4/5.
Il manque deux éléments à ce nouvel album de BLIND EGO : d'une par l'efficacité plus "pop" du précédent, qui était selon moi réussie et offre une très bonne porte d'entrée au prog. D'autre part, et là c'est un choix artistique, je trouve que la voix du nouveau chanteur colle moins à la musique proposée que celle de Scott Balaban.
Reste malgré tout un bon album de prog très agréable à écouter et aux compositions léchées.

Le 03 Décembre 2024 par CROQUIGNOL

À n'en pas douter, Cartoon Darkness est l'une des meilleures sorties punk-rock de l'année 2024. Et cela après deux très bons albums bien rentre-dedans, mais relativement monolithiques et identiques. Il était donc temps pour ce groupe de faire un peu évoluer son style.
Et c’est chose faite. Ici, les chansons sont variées, cela va du brûlot punk à la presque ballade, en passant par du Hard Rock et des titres plus pop, le tout restant très efficace. Franchement, qui peut rester assis, tranquille sur son canapé, à l’écoute de "Doing In Me Head", par exemple. Ah ben le chroniqueur apparemment. Pour ma part, je saute dans tous les sens. Bref, les goûts, les couleurs, tout ça, mais un conseil, jetez-y quand même une oreille.

Le 03 Décembre 2024 par MARCO STIVELL

Bon collègue, en espérant que tu as fini par écouter, concert filmé ou pas ! ^^

C'est pas pour la performance mais avant, ce genre de chronique, et rien que pour l'artiste, dépassait les 1000 lectures en deux journées.
Pas de retraite qui tienne pour autant !

Le 02 Décembre 2024 par BALBU

Si, comme moi, vous adorez l'original en studio, vous allez savourez cette version différente et autant magique.

Le 02 Décembre 2024 par LE MERLE MOQUEUR

"DANSEZ SUR MOI" ou si vous préférez "GIRL TALK".

Rendons hommage et "justice"au compositeur dont j'ai ignoré le nom durant des années NEAL HEFTI. Neal Hefti trompettiste et compositeur qui durant la glorieuse époque du BEBOP fut un des arrangeurs qu'on ne laissait pas sur le trottoir.

GIRL TALK reprise par le toulousain épris de cette mélodie composée pour le film HARLOW, retraçant la vie de l'actrice Jean HARLOW, sex symbol qui avait un sens de l'humour décomplexé.

GIRL TALK dont l'auteur de cette LOCOMOTIVE D'OR habillera , alors qu'il était l'invité du talentueux journaliste PIERRE BOUTEILLER , d'un texte que beaucoup chantonnerons lors de l'indicatif du
son fameux "Magazine de Pierre Bouteiller" lequel enrichissait mes matinées alors que j'étais encore un piètre lycéen.

C'est ce "Dansez sur Moi" qui me projeta avec Weather Report dans le jazz et dans l'oeuvre swingante de NOUGARO.

Le 02 Décembre 2024 par FC

Oui vraiment très bon album, j'adore le concept et l'Artwork, et je trouve que musicalement il est plus varié que les précédents (que j'aime beaucoup aussi, je ne comprends pas pourquoi ce groupe semble très souvent critiqué).

Le 01 Décembre 2024 par MASTERFAN

@BAKER - Meeerde ! Et moi qui pensait tenir en THE DOORS le mythique album jamais critiqué, quelle déception. En plus j'avais bien vérifié tous les commentaires page par page, mais j'avais pas vérifié les Kro-express... je me disais bien que j'avais vu passer une critique un peu moins bonne une fois, c'était donc toi...
Après 3/5 pour THE DOORS "bon" et 4/5 pour STRANGE DAYS "Très bon", c'est pas négatif non plus. Et la suite est un ton en dessous c'est vrai.

Je n'aime pas trop être influencé mais je vais essayer d'être plus vigilant sur les kros-express.

Après, j'ai peur que ce ne soit pas très bon pour ma santé, là je viens de me cogner trois fois de suite au plafond en lisant ce qu'on racontait ici sur SPACE ODDITY de Bowie. Je risque de ne pas finir indemne.

Le 01 Décembre 2024 par BLUEMASK

N’étant pas fan transi de Springsteen, ces 3 disques lives me suffisent pour faire le tour du bonhomme. Ils couvrent la meilleure periode, la prise de son et l’interpretation sont excellentes, il s’agit d’un excellent best-of vivant. Et qui me confirme que j’adore le Boss dans ses ballades et ses fêlures (´The river’ dans cette version est incroyable),moins dans la fête à l’andouille rock barnum, avec refrain sous testosterone et bon sentiments.

Le 01 Décembre 2024 par BLUEMASK

Perturbator avait sorti quelques albums et EP d’une new wave synthetique, sombre, puissante et brutale. Darkwave ou synthwave, j’en sais rien et je m’en cogne, j’aimais la force brute qui s’en dégageait tout en me disant que sous ce groove monstrueux, on attendait les compos.
Avec ´Lustful sacraments’ le groupe laisse un peu de côté la force brute et l’imagerie metal, pour une musique moins frontale. Toujours sombre, mais moins brutale, doté d’une production 17 étoiles, le disque tourne autour de 3 obsessions: Depeche Mode, The Cure (´Secret devotion’ est un mash-up des deux) et la BO de ´Blade Runner’.
Las… comme souvent dans le metal notamment, la puissance et la brutalité servait un peu à cacher la crotte du chat sous le tapis: on attend toujours les compos et désormais le vide est plus apparent….
Le disque reste honnêtement sympa mais ne va pas au dela, tournant un peu à vide.
James Kent est le fils du critique musical Nick Kent, ils en parlent?

Le 01 Décembre 2024 par BAKER

@MASTERFAN Si si, il existe au moins une chronique pas vraiment dithyrambique... la mienne ! (Kro express)

Et encore, heureusement que je ne sois pas allé jusqu'à L.A. Woman !

Le 30 Novembre 2024 par BLUEMASK

En 2 ans, CCR écrira 5 albums désormais classiques, celui-ci est le premier et le plus inabouti. C’est marrant comme en quelques mois le groupe évoluera.
L’histoire retient 2 titres, 2 reprises, ‘I put a spell on you’, franchement en 2024, c’est un peu rabâché, et ´Suzi Q’ que je n’ai jamais vraiment aimé.
Bon disque néanmoins.

Le 30 Novembre 2024 par BLUEMASK

Un disque un peu difficile. Skinny Puppy restera difficile, mais ici tout n’est âpreté, raideur, froideur, disonnance et cris. ‘Too dark park’, par exemple, sera du même métal froid, mais plus groovy et mieux écrit globalement. Ici, les sonorités EBM 80’s battent leur plein et sur plus d’une heure, personnellement, je sature un brin. C’est dommage, amputés de quelques titres franchement minimalistement chiants, tel ‘Yes she ran’, on aurait eu un excellent disque malade.