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Lou REED
LULU (AVEC METALLICA)


Le 22 Novembre 2011 par YAN LE COADOU

Les quelques extraits de sa prestation au festival des vieilles charrues diffusés cet été sur Arte m'ont vraiment attristé. Si vous avez envie de découvrir ce grand songwriter, allez plutôt regarder du côté du "velvet underground" à la fin des sixties et d'albums comme "berlin", "coney island baby" ou de "transformer" dans les années 70.





Frank ZAPPA
LUMPY GRAVY


Le 22 Novembre 2011 par ALEX

Juste pour la petite précision, Zappa écrira dans son autobiographie que son nom réel et officiel est bien Frank Zappa, ce qu'il aura ignoré jusqu'à un certain âge ! Il avoue donc avoue commis une erreur en écrivant sur la pochette "Francis Vincent", et finira l'anecdote par "How Could I Be Such a Fool ?" !





WHO CARES
OUT OF MY MIND / HOLY WATER


Le 22 Novembre 2011 par CHARLOT


Un "all star band" de plus! Un! Sérieusement, Gillan ferait franchement mieux de se soucier de l'enregistrement d'un nouvel album avec Deep Purple, qui en plus d'avoir eu une carrière discographique bien inégale, n'a maintenant plus rien sorti depuis 2005 (le petit dernier étant le pourtant très bon "rapture of the deep"), plutôt que de faire mumuse avec son vieux pote de Black Sabbath, lui aussi en mode pilotage automatique depuis maintenant plus d'une décennie, et ce, malgré le fait que notre moustachu nous avait prouvé qu'il avait encore de la ressource avec son projet Heaven & Hell. Ces remarques valent également pour mr. McBrain qui a mieux à faire comme par exemple sauver (ou tout au moins de tenter de sauver), s'il est encore possible, son pauvre groupe du naufrage artistique dans l'océan de la platitude et de la médiocrité (superbe métaphore!).
Bref, c'est bien de s'éclater entre potes, mais c'est encore mieux quand on s'engage dans quelque chose de concret, ce qui n'a pas été fait depuis bien longtemps...'Faudrait quand même sérieusement revoir l'ordre de vos priorités, les gars! Enfin bon, il ne faut pas non plus trop demander à ces vieilles reliques fainéantes du passé.
Vous vous en doutez, ces deux titres ne renouent absolument pas avec l'ébullition artistique qu'a connu chacun des grands groupes cités plus haut. On a droit ici à 2 titres de papis un peu ramollis. Sans aucun caractère, ils défilent dans nos oreilles quasiment sans que l'on ne s'en aperçoive. Sitôt écoutés, sitôt oubliés. Le seul intérêt est la superbe voix de Gillan, il faut bien reconnaitre une fois de plus l'immense tallent du vieux briscard. Iommi ne se fatigue pas trop, c'est plat mais vaguement plaisant.
Pour finir, cette réunion d'ancêtres du hard est bien sympathique, je pense surtout qu'on a assez fait d'histoire autour de leur talent, on a assez vanté leur mérite, leur génie, on les a suffisamment couvert d'adjectifs dithyrambiques et maintenant que la planète entière parle de leurs vieux succès, il est temps qu'ils cessent de se reposer sur leurs anciens acquis des 70's et qu'ils innovent un peu ou bien qu'ils laissent la place à de jeunes talents. Ca évitera que tout le monde ne reste bloqué dans le passé.
Deux étoiles pour 2 titres pas folichons, plats mais pas réellement mauvais non plus (tallent oblige).





Lou REED
LULU (AVEC METALLICA)


Le 22 Novembre 2011 par PIEDALU

Ignoblissime...
Et pourtant j'avais été jusque là hyper indulgent avec Metallica, trouvant même de grandes qualités à Load et Reload... Mais là... Qu'est-ce que c'est que ce truc???





FOSTER THE PEOPLE
TORCHES


Le 21 Novembre 2011 par BARBELé


Le marché du disque américain est peut-être en déclin, mais il n'a rien perdu de sa réactivité. Ainsi, après le succès (relatif) de MGMT, on a vu apparaître des dizaines de petits clones insipides.

Foster the People en est un exemple parfait, avec un buzz forcé qui sent le plan marketing à plein nez, une musique pauvre et des compositions répétitives mal enrobées dans une production en toc. Il y a là-dedans toute la vacuité musicale héritée de la seconde moitié des années 2000, et l'annonce de toutes les catastrophes à venir : un gros son prêt à l'emploi pour les lecteurs MP3 d'un public lisse et sans culture qui ne se rend même pas compte qu'un tel groupe est coulé dans le même moule que Lady Gaga.

La nuit dernière, j'ai fait un rêve. J'ai rêvé que The Flaming Lips n'avait jamais existé et que tous les petits bâtards monstrueux enfantés par ce groupe n'avaient jamais existé. Je me suis réveillé le coeur léger et puis j'ai réalisé que, dans le monde réel, Foster the People existait...

Je crois que je préfère encore Britney Spears.





BLUE ÖYSTER CULT
AGENTS OF FORTUNE


Le 21 Novembre 2011 par FEELGOOD


Certains ne se remirent que difficilement du choc occasionné par l'écoute de ce nouveau BÖC, choc équivalent à celui consistant à découvrir abruptement la version colorisée d'un vieux classique... Car si la texture sonore des trois premiers albums évoquait la dichotomie du noir et blanc, Agents... serait quant à lui l'équivalent d'un déconcertant et inopiné passage à la couleur, à l'image de son énigmatique pochette.
Cela pour préciser que le groupe en lequel certains virent précédemment le futur nihiliste du rock'n'roll ou un Black Sabbath américain est ici totalement méconnaissable...
This Ain't The Summer Of Love, le morceau d'ouverture au riff minimaliste et plombé , semble placé là pour rassurer les fans. A juste titre d'ailleurs... Le Cult nous démontre qu'il n'a rien perdu de son efficacité. La surprise n'en est que plus grande lorsque se fait entendre le début du gentillet True Confessions, entonné par Allen Lanier, chansonnette pop à base de claviers et de cuivres... On imagine sans mal la réaction des bikers qui constituaient alors le gros du public du Cult... Et ce n'est pas le superbe (Don't Fear) The Reaper de Donald Roeser qui allait rassurer les fans. Etonnante composition, plus proche des Byrds que de Steppenwolf, évoquant une histoire d'amour sans fin se prolongeant après la mort de ses protagonistes, The Reaper, sorti en 45t, eut un succès considérable et demeure à ce jour le plus gros tube du Blue Öyster Cult. C'est surtout la démonstration éclatante de l'immense talent de compositeur et de guitariste de Donald Roeser. Celui-ci est aussi le co-auteur (avec Sandy Pearlman) du fabuleux E.T.I. (Extra Terrestrial Intelligence), basé sur un riff imparable, et permettant au groupe de traiter de l'un de ses thèmes préférés, celui des extraterrestres...
Mais Agents... est un album démocratique... Le batteur Albert Bouchard, l'autre force musicale du groupe, a co-écrit l'énigmatique The Revenge Of Vera Gemini avec la poétesse Patti Smith, et le duo vocal qu'ils forment ici se révèle magique. Ambiance sophistiquée, raffinement de la musique et des arrangements, omniprésence d'une basse ronflante et moelleuse, tout cela contraste avec la cruauté, le cynisme du propos...
La face B est moins réussie. Sinful Love et Tatoo Vampire, deux rocks violents, portés par ces riffs froids et véloces, typiques du Cult, nous ramènent aux brûlots éruptifs d'antan, en un peu moins bien.
Debbie Denise et Tenderloin, avec leurs mélodies pop et leurs arrangements chiadés, sont quant à eux révélateurs de l'impasse dans laquelle le groupe risque de s'engager en persistant dans cette voie, car dépourvus de l'originalité des pépites de la première face et par trop éloignés de la nature même du BÖC...
Le meilleur titre de cette face est indiscutablement le troublant Morning Final, évocation d'un fait divers sordide survenu dans le métro. Composé par le bassiste Joe Bouchard, c'est un morceau d'une grande richesse musicale, avec sa profusion de claviers et son atmosphère de cauchemar éveillé, le tout accentué par un crescendo prenant.
Agents Of Fortune demeure donc une énigmatique oeuvre de rupture avec le passé et montre la volonté d'évolution des New Yorkais. Dans un premier temps, cette nouvelle démarche sera couronnée de succès tant musicalement que commercialement. Mais le groupe ne tardera pas à devoir composer avec les agents de l'infortune...

Note : 3,5 arrondi à 4.





BLUE ÖYSTER CULT
AGENTS OF FORTUNE


Le 21 Novembre 2011 par DARK SCHNEIDER


Parler de cassure ou de revirement commercial m'a toujours paru extrêmement exagéré s'agissant de cet album.
Je trouve bien plus d'évolutions entre Secret Treaties et Tyranny and mutations qu'entre cet Agents of fortune et Sacret treaties. Ce dernier amorçait déjà largement une évolution des compositions vers quelque de plus carré et accessible voire commercial. Alors que sur les 2 1ers albums, aussi intéressant soient-ils, faut avouer que les compos étaient un peu bordélique, par toujours très facile de s'y retrouver dans la folie rock'n'roll du groupe. Du coup, je préfère assez nettement ce Agents of fortune au 2 premiers opus du BOC.

Déjà, Agents of fortune possède son lot de titres killer que sont les chefs-d’œuvre "This ain't the summer of love", "Don't fear the reaper" et "the revenge of Vera Gemini". 3 morceaux qui surpassent n'importe quels titres des 2 1ers opus. BOC parvenant totalement à maitriser toute sa folie créative et son atmosphère unique pour des compos immédiatement mémorisables et donc redoutablement efficace. Et les "Sinful love", "Tatoo vampire" et "ETI" ne sont pas en reste. L'on reconnaitra cependant que les derniers titres de l'album sont un peu en dessous mais loin d'être mauvais. Seul "True confessions", titre piano-bar franchement quelconque, que l'on doit à Allen Lanier (un des rares titres où il assure le chant lead), est la faute de goût de l'album, mal placé ne 2ème position de la track-list.

Mais peu importe, Agents of fortune est un excellent album, mélangeant avec bonheur des éléments hard-rock, rock, et un peu plus mainstream (Pop? je ne trouve pas vraiment mais bon), le tout doté d'une personnalité toujours aussi forte. Non mais franchement, "The reaper" et "Vera Gemini", quelle ambiance!

Secret Treaties et Agents of fortune sont le duo gagnant du BOC durant les 70's, il faudra attendre quelques années pour que le groupe retrouve une telle qualité musicale avec Cultusaurus Erectus et surtout Fire of Unknwon Origin.

Hop, pour la peine 5/5, parceque j'en ai assez de voir cet album trop souvent sous-évalué.





TALKING HEADS
77


Le 19 Novembre 2011 par JF LE COAD


Pour moi le chef d'oeuvre des TH , c'est remain in light . Les 3 précédents sont certes bons mais assez répétitifs , à savoir toujours un peu la même section rythmique sautillante qui finit par lasser. Seul remain in light résiste à plus de 30 ans d'écoute régulière.





Devin TOWNSEND
GHOST


Le 19 Novembre 2011 par YOTH


Non, mais faut arrêter de se méprendre : Devin Townsend ne change plus le plomb en or depuis "Ziltoid". Certes, on y était presque avec "Addicted", qui reste un très bon cru et sans aucun doute le seul album remarquable de l'expérience "Devin Townsend Project". Mais en prenant en compte les albums ambient que le bonhomme a déjà sorti par le passé, c'est à dire "The Hummer" et "Devlab", qui sont tous deux à vomir partout, c'est avec un peu de circonspection que j'ai prêté une oreille à cette ultime offrande.

Et contre tout attente, c'est très mauvais. Je ne vois pas comment on peut affirmer aimer l'ambient et le New Age avec cette compilation de musiques de supermarché. Et sacrebleu, que c'est long !
Au final, on ne sait trop ce qu'il faut reprocher à ce bon vieux Devin : ses chansons qui sentent la guimauve à plein nez, ou alors les guitares qui sont noyées non-stop dans leur propre reverb' ?

La masturbation collective autour des deux albums du DTP me font définitivement penser que les gens ne notent plus la musique, mais le mec qui les compose. Oui, oui, vous savez, le type qui en a fait pleurer avec "Biomech" et "Terria". Ce mec a maintenant le statut de relique vivante.
La seule chose à faire après un tel album, Devin l'a mise en pratique : prendre des vacances.





BLACK SABBATH
LIVE AT LAST


Le 16 Novembre 2011 par ATOMDOOM


Effectivement ce dique en public aurait pu être plus attrayant avec une meilleure qualité de son mais ça reste un bon témoignage d'une époque où BLACK SABBATH était au top. Et rien que pour cela, cet album mérite d'exister.





ARCTIC MONKEYS
WHATEVER PEOPLE SAY I AM, THAT'S WHAT I'M NOT


Le 15 Novembre 2011 par TERRY


Vraiment remarquable, et pourtant, je ne suis pas amateur de new rock ! Mais là, c'est juste puissant du début à la fin, même si je ne suis pas fan de "Dancing Shoes".





TALKING HEADS
77


Le 15 Novembre 2011 par BARBELé


Ce premier album de TALKING HEADS reste à mes yeux leur meilleur et exprime à merveille la magie du New York de la fin des années 70. La musique du groupe possède déjà une identité très forte : agressive et dérangeante, mais aussi terriblement mélodique.

Byrne se contient et ne chante pas encore comme un malade mental, ce qui distingue clairement cet album des suivants, bien plus pénibles à mes oreilles. De même, la structure des compositions - bien qu'empreinte du caractère déglingué et alambiqué qui est la marque de fabrique du groupe - reste placée sous le signe de l'efficacité. En d'autres termes, on a là de vraies chansons, construites et agréables à écouter. Une chose essentielle que le groupe perdra par la suite, privilégiant le rythme et les arrangements.

Bref, ce qui me plait ici est qu'un certain confort est encore ménagé pour l'auditeur, ce que renforce la production certes un peu lisse mais surtout très claire et précise de mister Bongiovi, cousin de qui l'on sait.

Je n'ai jamais accroché aux autres albums du groupe. Ici, on a encore un vrai disque de rock (peu importe l'étiquette post-punk ou new-wave) qui donne la pêche et procure des émotions fortes : cette époque était bénie pour la musique.

Et si je devais polémiquer, je dirais qu'ensuite, comme avec BOWIE, papa ENO a tout compliqué... Inutilement ?





PINK FLOYD
A MOMENTARY LAPSE OF REASON


Le 14 Novembre 2011 par SHIRIU


S'il ne contenait pas "A new Machine part 1 - 2" et "Dogs of War" (au solo quand même énorme), cet album aurait mérité son 5/5. Toutes les ziques de ce skeud sont soit ultra atmo, soit entrainantes, soit les 2 en même temps. Les montées et autres breaks bien dosés font de ce disque un sommet du Rock. N'en déplaise à ceux qui sont insensibles aux divers orgasmes auditifs que provoque une écoute de temps à autre du dernier très bon album du Floyd.





ÍON
IMMACULADA


Le 14 Novembre 2011 par SHIRIU


Quel bel objet! Ce magnifique digipack renferme un des albums les plus calmes, les plus beaux que je possède. Un peu de musique celte, de mystique, et le talent de Patterson rendent cet album meilleur que le précédent à mon sens. A ranger au coté de Dead Can Dance, le Ghost de Townsend (paru aujourd'hui sur FP), Arcana, et bien sûr d'Anathema (Alternative 4) pour le coté mélancholique et mélodique. Easy Listening?!? oh que non... C'est plus que ça mon cochon.





The JESUS AND MARY CHAIN
DARKLANDS


Le 13 Novembre 2011 par SEJITSU


Le temps passe et j'apprécie de plus en plus ce Darklands, je suis même pas loin de la fatidique 4ème étoile. Puis je me rappelle qu'il y a Automatic et surtout Honey's Dead juste après (sans oublier leurs faces b regroupées sur l'excellente compilation Barbed Wire Kisses).

Du coup ce disque reste à 3/5, mais un gros 3/5 alors.





The WHO
THE WHO BY NUMBERS


Le 13 Novembre 2011 par JINATHRAS


Un des meilleurs albums des Who mais aussi un des plus sous-estimé ! Pour moi les Who sont clairement au sommet sur ce disque : la voix de Daltrey atteint son paroxysme sur How Many Friends, celle de Pete dans le poignant However Much I Booze, Success Story avec son riff entrainant, pour moi la meilleur chanson d'Entwistle. Et que dire des mélodies ! Le piano sur They Are ALL in Love et How Many Friends est magique. C'est aussi un des disques les plus sombre du groupe qui parle de l'alcoolisme de Pete, la solitude...
Se place facilement dans le top 3 des Who avec un Sell Out et un Who's Next, à acheter les yeux fermés.





The JESUS AND MARY CHAIN
DARKLANDS


Le 13 Novembre 2011 par EL PACHENKA


Je suis un peu d'accord, ce n'est pas tellement étincelant. Et puis il y a une similitude de tempo que j'ai remarquée entre le titre "Darklands" avec "Just Like Honey" et "Sowing Seeds". J'ai le préssentiment que le CD ne va pas souvent tourner dans le lecteur.





BLACK SABBATH
HEAVEN AND HELL


Le 13 Novembre 2011 par POWERBEAUF


L'un des plus grands albums de tous les temps ? Je n'en sais rien. Mais un chef d'oeuvre, sans aucun doute. Tony Iommi nous sort ici quelques-uns de ses meilleurs riffs, sublimés par la voix convaincue de Dio, une production dynamique et des arrangements soignés. 6 titres excellents + 2 titres "seulement" plaisants (les 2 derniers, comme par hasard), voici l'équation d'une renaissance parfaitement réussie. La preuve par 8 qu'Osbourne était tout, sauf irremplaçable.

Indispensable à toute discothèque rock ou metal !





Johnny WINTER
ROOTS


Le 11 Novembre 2011 par ALEX

En forme, sur album peut être, parce que sur scène... Il fait peur (il du mal à marcher et t'as l'impression qu'il peut y passer d'une minute à l'autre quand tu le vois) et multplie les pains par moment.





Popa CHUBBY
BACK TO NEW YORK CITY


Le 11 Novembre 2011 par CHARLOT

Erwin dit "A conseiller aux amateurs de Blues simple et flashy, à l’opposé d’un WARREN HAYNES par exemple qui s’adresse aux puristes… Vous me direz ce n’est pas non plus le même niveau".
Cette critique m'a vraiment interloqué... Nous n'avons décidément pas dû écouter le même type ! Je n'ai pas écouté le dernier album de notre sympathique joufflu, je connais cependant une bonne moitié de sa discographie, et j'ai prêté une attention particulière au dvd "Wild" (excellent concert que je recommande à tous en passant), et je peux vous dire qu'en live, ce type est hallucinant tant sa maitrise d'un nombre incroyable de courants musicaux est mémorable. Il se balade littéralement sur son manche, chacune de ses nombreuses improvisations est technique, couplée malgré tout à une certaine simplicité, magnifiquement exécutée (la clarté du son est spectaculaire, on distingue vraiment chaque note) et admirablement percutante. De ce côté là, on pourrait même le comparer aux plus grands maîtres du blues électrique, Stevie Ray en tête. Popa Chubby délivre un blues éclectique et rafraichissant, jamais lourd et terriblement efficace.
Warren Haynes, également excellent guitariste (en particulier pour son travail au sein de Gov't Mule), propose en effet un blues davantage axé sur le côté "roots" du genre. Il ne peut en revanche pas se targuer d'avoir tenté une modernisation comme l'a fait Popa Chubby ."Il n'invente rien, il brasse" diront certains, il n'empêche que ce brassage est réalisé avec une classe inégalable, tout en conservant le côté profond et mélancolique du blues. Je ne vois donc absolument pas en quoi le "Chubby blues" peut être considéré comme bas de gamme en comparaison avec ses contemporains "puristes". Bref, sans rancune, mr. le chroniqueur (à qui je conseille vivement de visionner le dvd mentionné plus haut, si ce n'est déjà fait, afin de se convaincre du talent certain de ce grand -et gros- monsieur)!

Je m'en vais de ce pas et malgré une chronique assez dure, écouter ce "back to NYC".


Par Forces Parallèles

Hello Charlot,
Je suis d'accord avec toi plusieurs points. J'ai pas mal hésité à mettre 3 à ce disque. Le saccage, surprenant car il est vrai que notre guitariste sait manier son instrument, du classique de Bach m'a choqué et a emporté la décision.
Aprés, je pense tout de même perso qu'il y a un écart gigantesque entre Popa et Warren Haynes le leader des Allman Brothers, ou avec le jeune Derek Trucks, et qu'il n'arrive pas à la cheville du Johnny Winter d'il y a quelques années.
Je ne suis pas sensible à la modernisation du Blues qui pour moi doit rester une musique jouée avec le coeur, et avec les moyens du bord. L'acoquiner avec le Rap me parait une tentative hasardeuse et maladroite. J' n'y suis pas fovorable, mais ce n'est que mon avis. Là encore c'est probablement une question de goût.
Je confirme donc m'être montré assez dur avec cet album.
Erwin







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