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CYBOTRON
TECHNO CITY


Le 22 Février 2009 par THIERRY


Avec cet album on voit bien la transition de style entre l'électronique des années 80 à la Techno ou l'Electro actuelles.
Toute une évolution progressive que le style a eu pour aboutir à ce qu'on entend maintenant.
Parce que beaucoup de personnes croient maintenant que tous ces styles dans la musique ont été créés comme tels, un homme qui se dit : "Tiens on ferait bien du Heavy Metal progressif !" (par exemple) et aller, la mode est lancée dés la sortie du premier album !





SANTANA
WELCOME


Le 20 Février 2009 par KRYSTO


Je tiens tout de même à remercier Yu No-Wat pour sa splendide chronique.

Surprenant de découvrir cet album, c'est sur les conseils d'un ami que je me replonge dans la carrière de Carlos, après Caravanserai, j'avoue être totalement comblé par l'homogénéité de Welcome, il en transpire une véritable générosité toute inspirée des effluves de Coltrane, période Impulse.

Après 2 écoutes, je ressens des sentiments quelque peu similaires à ce que la force et l'amour du jeu de Coltrane pouvaient apporter.
Forcément, je vais écouter et réécouter cet album.

Disque ô combien indispensable parmi sa discographie malheureusement trop immense et pas du tout équilibrée, en comparaison des véritables perles qu'il a pu signer à ses débuts...





David BOWIE
HUNKY DORY


Le 20 Février 2009 par JC


Le meilleur album de Bowie et peut être le meilleur album tout court.
Tout y est brillant comme la critique qui décrit admirablement ce bijou à posséder impérativement.





David BOWIE
SCARY MONSTERS


Le 18 Février 2009 par FEELGOOD


Réalisé sans Brian Eno, mais toujours produit par Tony Visconti, Scary Monsters demeure l'un des sommets de l'inspiration de l'artiste anglais le plus influent des années soixante-dix. C'est aussi le dernier album dû à R.C.A.

Le début de l'enregistrement remonte au mois de février 1980 et l'oeuvre sera publiée en septembre. La pochette qui nous montre Bowie revêtu de la défroque du clown blanc - certainement un clin d'oeil aux années passées au sein de la troupe du mime Lindsay Kemp - contient aussi d'évidentes références à Low, Heroes et Lodger.En fait, ce qui est paradoxal avec cet album, c'est qu'il est à la fois plongée dans le passé du musicien et saut dans le futur, Bowie anticipant une fois de plus ce que seront ces années quatre-vingts qui lui feront pourtant tant de mal artistiquement parlant...

Plus viscéralement rock que ses trois prédécesseurs, Scary Monsters dégage une sensation d'inquiétante étrangeté créée par cette ambiance froide et synthétique, réminiscente des heures berlinoises et propre à la New Wave de l'époque.

La présence de Robert Fripp transcende littéralement l'ensemble, sa guitare se révélant aussi importante ici que le sax de David Sanborn sur Young Americans, déposant moult stridences inspirées et cathartiques sur les Fashion, It's No Game, Kingdom Come, Up The Hills Backwards et autres Teenage Wildlife. Mais c'est sur le menaçant morceau-titre qu'il se révèle le plus inspiré, dégageant de terrifiants effluves métalliques et destructeurs. "Scary monsters supercreeps keep me running running scared".

Un autre guitariste mythique a laissé son empreinte sur l'album: il s'agit de Pete Townsend qui joue sur Because You're Young, chanson dédiée à Zowie.

Andy Clark et son synthé magique illuminent l'étonnant tube Ashes To Ashes qui marque le retour d'un autre personnage de légende, ce Major Tom dont on était sans nouvelles depuis 1969 et qui est devenu junkie... "Do you remember a guy that's been in such an early song"? "Ashes to ashes funk to funky

We know Major Tom's a junky".

L'autre tube du disque, Fashion, réussit l'exploit d'être à la fois triste et dansant et porte un regard cynique et désabusé sur les éphémères et superficielles modes musicales: "There's a brand new dance but I don't know its name"...

Citons aussi la sépulcrale reprise du Kingdom Come de Tom Verlaine et le sombre Teenage Wildlife qui ouvrait magistralement la deuxième face du vinyl, tous ces titres étant rehaussés de choeurs pourpres et envoûtants.

L'album s'ouvre et s'achève sur les deux versions de It's No Game, la première, chantée en compagnie de la japonaise Michi Hirota, se révélant un incroyable tour de force, le contraste entre les deux voix, celle froide et cinglante de Michi Hirota et l'autre à la fois hystérique et brisée de Bowie évoquant une ambiance d'hôpital psychiatrique... "Shut up" hurle le chanteur à la fin et le morceau s'arrête brutalement, laissant le champ libre à l'intro sautillante de Up The Hills Backwards. It's No Game (part 2) est au diapason de la deuxième face, plus lente. Bowie prend une voix grave et son chant désespéré et morbide exprime à nouveau le sentiment d'aliénation et d'angoisse qui enveloppe ce qui demeurera son dernier grand disque avant longtemps (il faudra attendre Outside en 1995 pour retrouver le "vrai" Bowie). Même si on ne s'en est pas rendu compte à l'époque, Scary Monsters sonne comme un adieu aux années 70 et à l'âge d'or de la période R.C.A..

Par la suite, le clown blanc se transformerait en danseur blond superficiel et plus rien ne serait comme avant...






IL DIVO
IL DIVO


Le 18 Février 2009 par EVA


Bonjour,
En effet, l'album et celui qui suit sont remarquables tant au point de vue vocal que musical. J'ai pratiqué le lyrique et j'ai été ravie d'entendre "l'heureux compromis" fait par les membres de ce groupe ,entre l'art lyrique et la variété.

L'ensemble vocal est très homogène, l'accompagnement laisse toujours la part belle à la voix et jamais aucun chanteur ne couvre la voix de l'autre. Chacun exploite au mieux ses capacités vocales, ce qui est très intelligent. Ces chanteurs, dotés d'une grande musicalité, sont de vrais musiciens.
Le dernier album propose une magnifique interprétation de l'hymne Ecossais, vieux de plusieurs siècles. Le respect du rythme et du pathos de la mélodie permet aux auditeurs de découvrir cet air ancestral. L'adaptation est une réussite car, outre l'interprétation musicale, les paroles sont en harmonie avec la musique.

Je souhaite longue vie de succès à ce groupe talentueux.





The ROLLING STONES
BEGGARS' BANQUET


Le 17 Février 2009 par STRAY CAT


Ho parachute woman...
et stray cat blues, magnifique perversité, qui ne voudrait pas être un stray cat dans ces moments là?... x)





Frank ZAPPA
OVERNITE SENSATION


Le 17 Février 2009 par THIERRY


C'est le seul album que je connais d'un style funk rock mais avec des structures complexes et tordues. Il n'y a que Frank Zappa pour faire ça, dass du simple funk rock, blues, intégrer des trucs complexes comme dans le progressif.





The ROLLING STONES
LET IT BLEED


Le 16 Février 2009 par FEELGOOD


Ainsi, Let It Bleed serait à mettre sur le même plan que le dispensable Got Live If You Want It, que le fumeux Satanic Majesties..., que les inégaux Goat's Head Soup et It's Only Rock'n'Roll. Pire, il ne vaudrait guère mieux que les derniers efforts studio des Cailloux, Bridges To Babylon et A Bigger Bang (?)...


Trois étoiles, donc. Les accorder aux Stones cuvée 2005 n'a rien de scandaleux mais quelle injustice de déprécier de la sorte ce saignant Let It Bleed, antithèse du Let It Be des Beatles et véritable chef-d'oeuvre stonien !
Certes, l'album est coincé entre deux autres chefs-d'oeuvre studio, Beggar's Banquet et Sticky Fingers. On ne peut pourtant pas dire qu'il démérite en quoi que ce soit. D'ailleurs, il est un signe qui ne trompe pas : le groupe est à ce point fier de cette oeuvre essentiellement "richardsienne" (même si "You Can't Always Get What You Want" demeure du Mick J. pur jus) qu'il en a interprété tous les morceaux sur scène depuis une bonne quarantaine d'années, à commencer par Honky Tonk Women, ici présent sous le titre de Country Honk, version paysanne du tube original.

Album "keithien", donc : dans son indispensable Rolling Stones, une biographie, François Bon nous rappelle que Keith joue ici de toutes les guitares (à l'exception d'une piste laissée à Brian Jones sur Love In Vain, et de Country Honk qui permet à Mick Taylor de faire ses débuts avec le groupe - cela dit, les sources divergent). Keith refaisait même toutes les lignes de basse après le départ de Wyman.
Que l'album ne contienne pas de "Sympathy For The Devil" (1), c'est un fait, mais ça ne l'empêche pas d'être à mon avis infiniment plus cohérent que Beggar's. Comme l'a fait très justement remarquer Yu No-Wat, L.I.B. est un disque sombre, inquiétant, tourmenté. Si 1969 fut une année érotique pour Serge G., elle fut pour les Stones synonyme d'épreuves, de violence et de mort. Le chaos extérieur (contestation, guerre du Viêt Nam, émeutes raciales) se retrouve dans le cercle intérieur du groupe ( tragédie d'Altamont - véritable antithèse de Woodstock-, quatre décès dont celui de Meredith Hunter..., étiolement puis mort de Brian Jones) Tout se passait alors comme si les Stones, après s'être amusés avec le satanisme, étaient devenus le réceptacle de forces maléfiques incontrôlables qui prirent plaisir à se déchaîner et à réclamer leur tribut.

Tout cela se retrouve effectivement sur Bleed dont le titre et la pochette (voir le verso ) sont explicites. La production "caverneuse" de Jimmy Miller est absolument géniale, celui-ci étant parvenu à créer un véritable mur du son suintant l'angoisse, la mort et la frustration.
Dès les premières notes de ce Gimme Shelter orageux, on est littéralement happé par un tourbillon de noirceur. Les notes de pochette nous avaient prévénu: THIS RECORD SHOULD BE PLAYED LOUD. Le chant de la choriste Merry Clayton apporte une puissance indicible à une chanson qui était déjà remarquable à la base. L'enchaînement avec la magnifique reprise de Love In Vain, blues signé Robert Johnson, symbolise parfaitement la notion de calme après la tempête...

D'autres hot rocks d'anthologie sont ici présents: Live With Me, son décapant solo de saxophone joué par l'inénarrable Bobby Keys et ses paroles déjantées, Mick se permettant ici des allusions qui annoncent les paroles controversées du Some Girls de 78 - "The cook she is a whore Yes, the butler has a place for her Behind the pantry door The maid, shes french, shes got no sense She's wild for crazy horse And when she strips, the chauffeur flips" -, et le sinistre Let It Bleed que le chanteur ne dédiait pas encore " aux filles qui portent un Tampax".
Le puissant et maléfique Midnight Rambler, blues rock aux limites du hard dans lequel Mick nous affirme qu'il ne s'agit point là de cirque - "Well honey, it's no rock'n'roll show" -, démarre vicieusement la face 2: c'est dire si l'on est loin de It's Only Rock'nRoll et du "business as usual" qui prévaudra par la suite (après 72).
Quant à Monkey Man, c'est une sombre pépite longtemps méconnue, dont l'intro au piano distille une ambiance mystérieuse et feutrée avant que Keith n'apparaisse et ne se fende de riffs viscéralement excitants, contribuant à la création d'un morceau culte que le groupe ne jouera que très tardivement sur scène, n'ayant paraît-il pas réussi à trouver l'arrangement adéquat...


Let It Bleed, oeuvre paradoxale, reflet de la turbulence de l'année 69, dispensatrice de mauvaises vibrations et ensemble cohérent de grandes chansons inaltérables, demeure le diamant noir de l'abondante discographie des Stones.



(1) A propos, I Got The Blues (Sticky Fingers, 1971) n'a jamais été considéré comme un classique. Au contraire, certains spécialistes des Stones y voient au mieux un bon morceau d'album, au pire un "filler" (de qualité, certes). Quoi qu'il en soit, on peut difficilement le mettre sur le même plan que Sympathy... ou que Sister Morphine...





YES
GOING FOR THE ONE


Le 16 Février 2009 par EFFREET


Going For The One de Yes est un album moyen qui sans être mauvais, n'est pas grandiose non plus.
Seuls trois morceaux se démarquent, le rock n'roll mais progressif "Going For The One", le superbe "Turn of the Century" et l'essentiel "Awaken".
A part ces trois morceaux, l'album ne vole pas haut, "Parallels" et "Wonderous Stories" sont anecdotiques.

L'artwork est moche et les inédits sans intérêt.





YES
TALES FROM TOPOGRAPHIC OCEANS


Le 16 Février 2009 par EFFREET


Quel projet ! Il fallait oser, mais est-ce que nos yesmen ont été à la hauteur ? La réponse est oui ; le projet était ambitieux, 4 morceaux de 20 minutes approximativement chacun tout ça sur 2 album. 80 minutes de pur bonheur.

J'ai longuement hésité à me le procurer, d'ailleurs c'est le dernier album de Yes que j'ai acheté. J'en avais entendu beaucoup de bien mais aussi beaucoup de mal.
En tout cas, tout le monde était unanime sur un point : pas de compromis, on aime ou pas, pas de demi-mesure.
L'album a été bichonné, ça se sent, l'album n'a pas été bâclé, le son est largement à la hauteur. L'artwork est travaillé, la pochette est belle, poétique et majestueuse comme celle de Relayer.

L'album commence par "The Revealing Science of God", le second meilleur moment de la disco de Yes après "The Gates of Delirium" (sur Relayer), aucun moment faible sur ce morceau. Puis "The Remembering" arrive, moins bon que "The Revealing", mais bon morceau quand même, on regrettera que le morceau s'essouffle en son milieu.
"The Ancient", le morceau suivant, qui ouvre la seconde galette, est de qualité mais encore en deçà de "The Remembering", mais toujours sympa.
"Ritual (Nous Sommes du Soleil)" termine le concept Tales From Topographic Oceans, c'est le second meilleur morceau de l'album et le plus accessible. Quand on veut débuter l'aventure Yes, je conseille ce morceau mais pas cet album, trop complexe et difficile d'accès.

Tales From Topographic Oceans est le meilleur concept de l'histoire de la musique, cependant sa forte longueur rebutera le néophyte et la complexité de l'oeuvre pourra même rebuter le vétéran. Aucun répit, 80 minutes à rester concentré sur la musique de Tales n'est pas chose facile mais indispensable pour comprendre l'oeuvre ; un moment de décrochement et on perd le fil et on ne comprend plus ce qui se passe. Sa force est sa faiblesse en somme.
Mais apprivoiser cet album, ça vaut largement le coup, un album sans faille.

P.S. : comme le dit David on entend presque pas Wakeman et c'est une bonne chose et encore une meilleure qu'il soit remplacé par Moraz sur Relayer, sans quoi Relayer aurait été largement moins bon.





GENESIS
GENESIS


Le 16 Février 2009 par EFFREET


Il est clair que je n'aime pas le Genesis période Collins (sauf Duke et Abacab [c'est bon je sors]). Mais celui-là m'insupporte au plus haut-point, pour être clair, je n'aime aucun moreau de cet album sauf "Mama" mais sans plus.
Je n'ai rien contre les virages pop mais seulement quand ils sont bien négociés comme Yes l'a fait avec 90125 (plus sûr du titre exact de cet album).
Je n'aime pas la voix nasillarde de Collins, là il s'est amélioré par rapport au passé mais ça reste perfectible.
L'artwork est simpliste, c'est original mais je n'aime pas du tout.
Genesis est donc un très mauvais album, plein de clowneries, l'accent mexicain de Collins sur "Illegal Alien" en est le parfait exemple.





YES
RELAYER


Le 16 Février 2009 par EFFREET


Il est clair que Relayer est le meilleur album de Yes.
Il débute par l'extraordinaire "The Gates of Delirium", une longue fresque tout simplement sublime ; les musiciens pètent le feu et nous ont pondu le meilleur morceau de Yes.
Puis "Sound Chaser" arrive, nouvelle claque; moindre que celle infligée par "The Gates of Delirium" mais bonne claque quand même ; le refrain est tout simplement génial. "To Be Over" termine l'album de très belle façon.
La musique de Relayer est légère, elle vole, elle fait voler, je côtoie les nuages à chaque écoute.

La production est excellente et tous les instruments ressortent parfaitement. L'artwork, à l'instar de "Tales From Topographic Oceans, est belle, majestueuse et poétique.
Le dernier bon album de Yes jusqu'à 1980 et le très sous-estimé Drama.





QUEEN
HOT SPACE


Le 14 Février 2009 par IEN


Si, il y a quand même "Under Pressure" qui doit être sur leurs compilations.

Moi, je le trouve tout à fait fréquentable cet album. C'est sûr le son a vieilli mais des chansons comme "Back Chat" et "Under Pressure" envoient bien !

Et puis un groupe qui se permet de sortir des albums aussi variés a le droit d'avoir des baisses de régime.





QUEEN
HOT SPACE


Le 14 Février 2009 par PLOOKY DUCK


On pourrait résumer ça à de la mauvaise disco\funk et à du mauvais Queen. Pourtant ça reste largement passable et agréable à écouter, d'un côté les fans de Queen pur jus ne veulent pas entendre ça de leur groupe chéri, et de l'autre les fans hardcore de vrai disco écoute ce disque avec un sourire moqueur.

Mais comme je suis fan de Queen et aussi amateur de disco, je laisse à ce disque un bon 3.
Bien entendu c'est le genre de galette qui ne représente absolument pas le style de Queen, c'est vraiment un album à part dans leur discographie. D'ailleurs, il me semble qu'aucun morceau de cet album ne figure sur l'une de leur nombreuses compilations.





QUEEN
HOT SPACE


Le 13 Février 2009 par ELVAN

On a beaucoup reproché à queen cet album et je trouve cela un peu excessif. Ce qui a fait entres autres la particularité de ce groupe a été sa polyvalence. Combien de groupes de rock peuvent-ils se targuer d'avoir composés une palette aussi variée que queen ? Même si cet album n'est pas mon préféré il tient la route honorablement. Et, pour reprendre les propos de notre chroniqueur, les morceaux de Hot Space passent bien en live, regardez/écoutez la performance du groupe sur Staying power sur le Live at the Bowl par exemple.





THE STOOGES
THE WEIRDNESS


Le 13 Février 2009 par DREAMER_DECEIVER


Bonsoir,

Je salue la clémence de la chronique.
Chroniquer le dernier album des Stooges à l’heure de la mort d’un de leurs membres fondateurs, le mythique Ron Asheton, s’avère un exercice plus délicat que prévu d’autant plus que ledit album m’a beaucoup déçu. Pourtant dieu sait combien j’aime ce groupe essentiel dans la culture rock et combien je vénère le Pop du rock, Saint Iggy.
J’aurais donc pu être complaisant, bon public comme je le suis quelques fois avec les inégaux albums solo de l’Iguane, oui j'aurais pu... Enfin jusqu’à une certaine limite.
Avec « The Weirdness » la barre était il est vrai (trop) haut placée et il était sans doute illusoire de penser qu’à près de 60 ans, les Stooges allaient renouer avec la qualité de leurs deux premiers brûlots des années 70 qui avaient en leur temps éloigné mis à feu et à sang le petit monde de la musique.

Dés le premier morceau nos plus folles espérances sont sérieusement douchées, « Trollin » petit morceau tranquille et presque facile est une entrée en matière bien timide comparée à la tornade sonore qu’on pressentait.
La suite de l’album est du même tonneau voir même pire. Tout ce qui faisait leur force semble s’être dissipé dans les limbes du temps. Plus de tranchant, d’énergie, et ô désagréable surprise, même Iggy semble privé de son abattage vocal habituel. Bien sûr ça rock encore mais gentiment et les morceaux semblent bien anecdotiques, bien ternes.

« My Idea of fun » est peut être le morceau le plus fun et le plus « Stooges » de l’album avec ce coté inexorable et nihiliste faisant passer n’importe quelle provocation comme une lettre à la poste. Ah si tout l’album avait été dans cette veine (de junky) je me serais logiquement prosterné mais on est loin du compte.
Ainsi « Free and freaky » et « She took my money » sont des morceaux efficaces qui seraient passés bien inaperçus sur le dernier album solo d’Iggy Pop. Le reste plonge à pic dans des abîmes d’ennui et de médiocrité.

« The Weirdness » c’est donc pour moi un maigre bilan : un bon morceau (My Idea of fun) , 3 ou 4 titres qui bougent un peu pour créer l’illusion du champion toujours vif sur jambes et le reste virant à l’encéphalogramme plat.
Alors après on peut se mentir à soi même, vivre dans le passé, engoncé dans l’amour aveugle du fan (que je respecte), ou bien travestir cyniquement la réalité pour vendre des magazines en proclamant le grand retour des Stooges de la grande époque. Mais pour ma part je pense qu’il ne s’agit plus du même groupe et je dois avouer que cet album ne m’a pratiquement procuré aucun frisson.
Je trouve même les derniers albums solo d’Iggy Pop plus réussis, notamment le péchu et efficace « Electric Chair ».

Déception à la mesure de mon amour pour ce groupe, immense donc. Je ne sais pas quel avenir a le groupe aujourd’hui avec la disparition d’Asheton mais je suis en tout cas heureux d’avoir pu les voir une fois sur scène dans ma vie, en mai 2006 au Zénith de Paris, superbe concert à jamais gravé dans ma mémoire.
En 2009 il nous reste Iggy pour quelques années encore, alors autant en profiter. Le temps passe vite et est impitoyable.

Dreamer_Deceiver





Neil YOUNG
NEIL YOUNG ARCHIVES: LIVE AT THE FILLMORE EAST 1970


Le 12 Février 2009 par CYCLOMAL


Pas un album pour fan, non, on parle du Neil Young de Mister Soul faut-il le rappeler, ne réveillez pas l'ours qui dort... Mais une récompense pour ceux qui sont convaincus du talent précoce du loner.

Ils le seront encore plus après l'écoute de ce "Down by the river" d'anthologie, d'un "Cowgirl in the sand" monumental au delà du pléonasme où on reconnait au moins trois autres morceaux de Young comme dans une fugue terminale ! Quand on sait que moins d'un an après, il jouera le même "Cowgirl in the sand" dans une version épurée à l'extrême, sublime, en live à Massey Hall, on se dit que le unplugged n'a rien inventé. Le grand Neil était passé par là.

Et puis Danny Whitten, avant "Tonight the night", chantant "come on baby let's go downtown" : incontournable pour le fan ! Oui je change d'avis, réécoutez Mister Soul, on peut !

Les deux "W", Winterlong et Wonderin', ponctuent le live d'un peu de légèreté, on en a besoin, avec le lourd autour.

Ces "performance series archives" sont décidément du tonnerre, profitons avant que le filon ne se tarissent, et je ne commente pas chez Amazon !





KING CRIMSON
THE POWER TO BELIEVE


Le 12 Février 2009 par ANCESTOR


J'ai adoré cet album. De suite. Sans restriction. Je ne suis ni un nostalgique (quoique...), ni un amateur du CRIMSON moderne, au contraire. Et pourtant j'apprécie hautement le modernisme de ce The Power To Believe, en même temps que je suis heureux d'y retrouver de vieilles recettes crimsoniennes. J'étais resté bloqué sur Red, mon album préféré, déçu par tout ce que j'avais entendu de KING CRIMSON depuis ce chef d'œuvre. Et finalement, malgré quelques défauts, évidents mais négligeables, je renoue "aujourd'hui" avec un de mes groupes fétiches : champagne !





ASIA
ASTRA


Le 11 Février 2009 par VANNOORD


Ah, Asia ! Groupe extrêmement doué qui a su pondre des albums aux mélodies incroyables portées par le superbe chant de John WETTON. Cet "Astra" a eu le gros malheur de venir après deux albums quasi-parfaits, "Asia" et "Alpha", qui ont transcendé le style. Il faut bien reconnaître que malgré quelques perles, dont le magnifique "Go", "Astra" est un poil moins bon que ses prédécesseurs et il ne pouvait que souffrir d'une éventuelle comparaison, hélas inévitable. Mais un poil moins bon pour l'Asia de l'époque, ça veut dire quand même un excellent album bien fait et très agréable à écouter.
Il est fort dommage que le groupe ait volé en éclats car je crois que s'il avait continué dans sa formule initiale, il aurait fait extrêmement mal.





KING CRIMSON
THE CONSTRUKCTION OF LIGHT


Le 11 Février 2009 par EFFREET


Je trouve David assez sévère avec cet album mais comme on dit chacun ses goûts.
Certes, King Crimson a perdu de sa splendeur avec cet album mais ça reste toujours correct et attrayant. Même le (seul) raté de cet album, "Prozakc Blues", n'est pas si dégueu que ça et reste accrocheur.
Un album en demi-teinte sans surprises mais attrayant et entraînant, ce qui est déjà bien.
Et puis, Crimson se rattrapera largement avec le splendide The Power to Believe et son "Level Five" !

Cependant, David, tu dis, je cite : "Et le pire, c'est qu'ils nous refont le coup de "Larks' Tongues in As/pic - Part IV", 30 ans après, fallait oser ! Dans le genre reclu dans le passé, on ne pouvait pas faire pire."
Et sur ton commentaire de l'album The Power to Believe, tu te contredis en disant ceci, je cite encore une fois :
"A quand une nouvelle suite à Lark's Tongues in Aspic ? Ca faisait si longtemps..."
Pourrais-tu m'expliquer, s'il te plaît ?


Par Forces Parallèles

Réponse de David : La question dans le commentaire à propos de The Power To Believe est ironique.






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