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POST-PUNK MéLODIQUE  |  STUDIO

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ALBUMS STUDIO

1979 3 Three Imaginary Boys
1980 4 Seventeen Seconds
1981 2 Faith
1982 3 Pornography
1984 1 The Top
1985 1 The Head On The Door
1987 1 Kiss Me, Kiss Me, Kiss Me
1989 2 Disintegration
1992 1 Wish
1996 1 Wild Mood Swings
2000 1 Bloodflowers
2004 1 The Cure
2008 1 4:13 Dream

SINGLES

1981 Charlotte Sometimes

ALBUMS LIVE

1984 1 Concert The Cure Live
1992 1 Show
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COMPILATIONS

1983 1 Japanese Whispers
2004 Join The Dots

VHS/DVD/BLURAYS

2002 Trilogy
 

- Style + Membre : Siouxsie And The Banshees

The CURE - Three Imaginary Boys (1979)
Par LUDO le 7 Mars 2005          Consultée 9538 fois

Cette kro-express était à l'origine la chronique principale avant d'être réécrite par RICHARD

2004, THE CURE est en pleine renaissance (encore une fois) avec un nouvel album. Et une bonne chose n'arrivant jamais seule, le père fondateur du groupe, Robert SMITH, que l'on ne présente plus, s'est enfin décidé à commencer un grand chantier de remasterisation des anciens albums du groupe. Rien d'extraordinaire me direz-vous, oui mais en plus de cela le père SMITH a également fouillé dans les fonds de tiroirs afin d'agrémenter ces éditions remasterisées d'un deuxième CD contenant maints raretés, démos, lives et autres chutes de studio, complètement collector.

Et c'est donc environ 25 ans après sa sortie que "Three Imaginary Boys" s'offre un lifting. Petit retour dans le passé : Angleterre, fin des années 70, entre déferlante punk et balbutiements new-wave, Robert SMITH (guitare et chant), Michael DEMPSEY (basse) et Laurence TOLHURST (batterie) se voient accorder la permission d'enregistrer en studio leur premier album (et encore les prises de son ne pourront se faire que la nuit...). En cinq nuits nos petits anglais vont accoucher d'un album fondateur, en créant leur propre style, une sorte de pop/new wave punky assez sombre (et qui deviendra ensuite carrément abyssale par moments).

Sur cet album tout est minimaliste, à commencer par la production. Ne vous attendez pas à une débauche d'effets sonores, ici par de clavier, quelques effets sur les voix et c'est tout. L'album est quasiment joué "live" et c'est certainement ce qui fait son charme. Le trio guitare / basse / batterie fonctionne parfaitement. Ne vous attendez pas non plus à un monstre de technicité, les titres, très courts (2 minutes 30 en moyenne), vont à l'essentiel. Servies par une rythmique martiale, entre une batterie réduite à ses plus simples appareils et une basse très présente, les guitares se taillent la part du lion sans exubérances avec des riffs entraînants et assez aériens pour la plupart, on est loin de l'agressivité punk et leurs côtés pop rendent les titres imparables et faciles d'écoute. La voix de Robert SMITH emprunte le même chemin, avec un côté plaintif à l'image de ses textes. Dès ce premier album on sent déjà transparaître tout le malaise de SMITH à travers ses paroles, et en particulier vis à vis de la gente féminine. On assiste donc à de sublimes moment de désespoir ("10:15 Saturday Night", "Another Day", "Three Imaginary Boys" et son génial solo) ou de colère ("Object", "It's Not You"). Cet album aurait pu être parfait s'il n'avait pas été entaché d'un milieu plutôt moyen (la reprise horrible du "Foxy Lady" d'HENDRIX, chantée par Michael DEMPSEY, "Meathook" et "So What"). La remasterisation est bonne, sans plus, mais vu la production originale de l'album, elle est plutôt pas mal.

Passons maintenant à la cerise sur le gâteau : le disque de raretés. Premier constat, on n'est pas volé sur la quantité avec pas moins de 20 titres. Sur la qualité, c'est autre chose, en particulier sur les lives, enregistrés avec les moyens du bord, ne sont que d'un attrait historique (bien que les versions survoltées de "Subway Song" et "10:15 Saturday Night" valent vraiment le détour). Même constat pour les démos "faîtes à la maison", et là encore, je craque pour la version très fantomatique de "10:15 Saturday Night" enregistrée par Robert SMITH avec synthé et guitare. Par contre avec les démos studio, là on est gâté, car non seulement la qualité est au rendez-vous et, entre versions démos des désormais classiques "It's Not You", "Fire In Cairo" ou autres "Boy's Don't Cry" et titres inédits ("I Want to Be Old", "I'm Cold", "Play With Me", ...) il y en a pour tous les goûts. En bonus des bonus, les excellents "Boys Don't Cry" et "Jumping Someone Else's Train" extrait de l'album "Boys Don't Cry" (1980) qui, rappelons-le, n'est pas le premier album de THE CURE, mais une "version compilation" de "Three Imaginary Boys" avec quelques titres en plus (et pas des moindres).

En conclusion, je ne dirais qu'une seule chose, vivement la suite!!

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Martial CANTEREL
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   (4 chroniques)



- Robert Smith (chant, guitare)
- Michael Dempsey (basse, chant)
- Laurence Tolhurst (batterie)


1. 10:15 Saturday Night
2. Accuracy
3. Grinding Halt
4. Another Day
5. Object
6. Subway Song
7. Foxy Lady
8. Meathook
9. So What
10. Fire In Cairo
11. It's Not You
12. Three Imaginary Boys
13. The Weedy Burton



             



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