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POST PUNK ATMOSPHéRIQUE  |  LIVE

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ALBUMS STUDIO

1979 3 Three Imaginary Boys
1980 4 Seventeen Seconds
1981 2 Faith
1982 3 Pornography
1984 1 The Top
1985 1 The Head On The Door
1987 1 Kiss Me, Kiss Me, Kiss Me
1989 2 Disintegration
1992 1 Wish
1996 1 Wild Mood Swings
2000 1 Bloodflowers
2004 1 The Cure
2008 1 4:13 Dream
2024 Songs Of A Lost World

SINGLES

1981 Charlotte Sometimes

ALBUMS LIVE

1984 1 Concert The Cure Live
1992 1 Show
1993 Paris
2011 Bestival Live 2011

COMPILATIONS

1983 1 Japanese Whispers
1986 Standing On A Beach
2004 Join The Dots

VHS/DVD/BLURAYS

2002 Trilogy
 

- Style + Membre : Siouxsie And The Banshees

The CURE - Bestival Live 2011 (2011)
Par NOSFERATU le 26 Mai 2024          Consultée 743 fois

Ah THE CURE ! Le groupe post-punk goth new-wave de notre adolescence tourmentée, 'spleenesque', avec en parallèle les lectures (déjà au bac de français en 85 en ce qui me concerne) des Fleurs du mal de Baudelaire et blablabli et blablaba…
Oui et … non. Au lycée, vers '85, tout le monde (sauf les babas et les 'hardos' of course) écoutait THE CURE, même les lycéens branchés par des choses plus commerciales (quoique !) comme DEPECHE MODE (que je détestais) ou pire le U2 'heroic rock'. Je vous avoue que le groupe emblématique de la vague cold-wave de ces années m'ennuyait. Déjà trop mercantile à mon goût. Quant aux pleurnicheries de Robert Smith, ça allait un moment.
Durant cette période, mes moments 'dark' étaient assurément plus marqués par BAUHAUS, LORDS OF THE NEW CHURCH, JOY DIVISION, SIOUXSIE et surtout KILLING JOKE. En '86, habitant alors Avignon, j’ai même failli voir THE CURE à Orange (le fameux concert filmé par Tim Pope). Il paraît que j’ai raté une sorte d' 'Austerlitz du rock'. Désolé, mais au niveau mélancolie romantique, le florilège d’ECHO AND THE BUNNYMEN m’interpellait bien plus. Allez, reconnaissons que "Charlotte Sometimes" et quelques autres morceaux symboliques de toute une époque, m’avaient fait tout de même un sacré effet.
Ce n’est qu’au début des années 90 que j’ai redécouvert réellement l’œuvre au noir de ce combo, quand je m’intéressais alors à des groupes hors-normes du type GOD MACHINE ou d’autres combos étiquetés 'shoegazze' à la MOONSHAKE.
Bizarrement, j’apprécie plus leurs titres pop que leurs 'jérémiades' longues et claustrophobiques de l’album Pornography (aux sonorités anxiogènes toutefois, il faut l’admettre, inovantes). Reconnaissons ainsi que la bande à Robert a innové au niveau des atmosphères poppys souvent tristounettes, touchant les sphères du gothique, voire du psychédélisme.
Durant les années 2010, la nouvelle génération s’entiche de ses influences éplorées (de RADIO FOUR à INTERPOL). Tous ces groupes créent un revival 'post punk' pour millenials. Satisfait de cette notoriété retrouvée, la bande de 'corbacks' de Robert Smith mise surtout la scène, comme peut l’illustrer au printemps 2011 le concert au Vivid Festival à l’opéra de Sydney.

En septembre, elle se produit dans l’île de Wight, lieu du célèbre festival hippie en 70, au bien nommé Bestival. Ce live est en effet un véritable 'best of' de leur longue discographie.
Porl Thompson est aux abonnés absents. D’après le père SMITH, il aurait largué les amarres dès 2009. Roger O Donnell réintègre les claviers en rejoignant définitivement ses frères d’armes.
Trente deux titres. Le live commence par "Plainsong" ouvrant Disintegration qui m’avait fatigué à sa sortie à cause de la longueur de ses morceaux, mais qui finalement possède un côté bien planant sur scène. On peut évoquer à ce sujet l’expression de 'Cathédrale sonique', un peu l’alpha et l’omega du sous-courant ' Dream pop'. Dans ce sous-genre, Disintegration est un peu longuet avec ses synthés trop envahissants. De même que "Open"inaugurant Wish, très banal dans sa structure et interminable en live. Sur "Lullaby", issu du même disque, les synthés prennent une autre dimension, plus agréable à nos oreilles. On préfère bien sûr "A Forest" pour son côté quasi cosmique, caractérisé par un début plutôt lent, extrait de Seventeen Seconds de 1980. Là, on plane vraiment. Dans le même registre, "The End of the World", la mélodie pop paraît évanescente sur un son de synthés terriblement profond.
"One Hundred" sonne, extrait de l’angoissant Pornography, comme une sorte de 'shoegazze psychiatrique'. L’effet se trouve bien décuplé en concert. "End", répétitif et hypnotique, tiré de Wish période où le père Robert s’entiche de combos à la MY BLOODY VALENTINE, est marqué par un solo à la Ron Ashton (si si !).
THE CURE tente de varier les plaisirs auditifs. L’aspect pop ressort bien. "Open" paraît banal dans sa construction et plutôt trop allongé. De la banalité que l’on retrouve dans "Lovesong" ou des titres qui passent difficlement le temps, y compris en concert ("Hot Hot Hot", malgré un réel travail sur le groove). Certains morceaux pop sont un peu boîteux, comme la fameuse ritournelle tubesque de "Let’s Go to Bed" chantonnée poussivement par le Robert qui donne justement l’envie d’aller au lit pour dormir. D’autres n’arrivent pas à être transcendées totalement comme "Close to Me", bien que l’utilisation de claviers atmosphériques y soit une idée judicieuse. Le merveilleux "Just Like Heaven", sortant de Kiss Me, Kiss Me, Kiss Me, ne prend pas ici une grande dimension en live, c’est assez frustrant.
Par contre, le hit "The Caterpillar", extrait de The Top, aux notes de piano obsédantes, possède un aspect plus groovy durant le spectacle. Heureusement, on n’entend pas l’horrible saxo 'eighties' qui gâche la mélodie de "A Night Like This" sur l’album The Head of a Door. "Lovecats", tube rigolo (il doit y avoir que moi sur terre qui rie en écoutant certaines chansons de THE CURE) est repris en chœur par la foule ('là là là là' ), la guitare imitant la fameuse mélodie. "The Walk", tube à la mélodie là aussi fendarde, nous marque pour son impressionnnant 'hurlement' à la fin. "Fascination Street" louche vers un certain tribalisme. "Inbetween Days" est beaucoup plus rock que sa version studio. Le sympathique "Push" commence par des effets psychédéliques bien sentis. "The Only One", extrait de The Dream (2008), par contre, est assez bancal et nous endort une fois de plus.
L’énergie proprement post-punk ressort un peu sur "Primary" où la guitare 'ferraille' légèreemnt, extrait de The Faith de 81. Energie que l’on retrouve dans l’aérien "Shake Dog Shake".

Ce live, peut-être trop hippie pour moi, paraît bancal, à l’image de la discographie de nos crêpés. De la splendeur, certes mais aussi du plombant. Et le côté imprévisible n’a pas l’air d’exister. Pourquoi n’y a-t-il jamais de délires psychédéliques dans les concerts de THE CURE ? Un peu de folie, nom de Dieu ! Un comble pour un groupe qui se ratttache au courant 'After Punk' qui, on le rappelle, était loin d’être académique.

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   NOSFERATU

 
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- Robert Smith (guitare, voix)
- Simon Gallup (basse)
- Roger O'donnell (claviers)
- Jason Cooper (batterie)


1. Plainsong
2. Open
3. Fascination Street
4. A Night Like This
5. The End Of The World
6. Lovesong
7. Just Like Heaven
8. The Only One
9. The Walk
10. Push
11. Friday I'm In Love
12. In Between Days
13. Play For Today
14. A Forest
15. Primary
16. Shake Dog Shake
17. The Hungry Ghost
18. One Hundred Years
19. End
20. Disintegration
21. Lullaby
22. The Lovecat
23. The Caterpillar
24. Close To Me
25. Hot Hot Hot!!!
26. Let's Go To Bed
27. Smithtolhurst
28. Why Can't I Be You?
29. Boys Don't Cry (début Du Second Rappel)
30. Jumping Someone Else's Train
31. Grinding Halt
32. Dempseysmithtolhurst
33. Saturday Night
34. Killing Another



             



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