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1983 He Knows You Know
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  Garden Party - The Great...
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1984 Punch And Judy
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1987 Clutching At Straws
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1991 Holidays In Eden
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1995 Afraid Of Sunlight
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- Membre : Steve Hogarth , Arena, Steve Rothery , Transatlantic, Gtr, The Wishing Tree
- Style + Membre : Steve Hogarth & R. Barbieri , Kino [uk], Fish
 

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MARILLION - Live From Loreley (1987)
Par JOVIAL le 17 Mai 2010          Consultée 7364 fois

Live From Loreley est bien trop surestimé. Derrière le statut de live quasi-mythique du groupe anglais, se cache une énorme arnaque, pire encore, une insulte. Lorsqu’on s’appelle MARILLION et que l’on vient de sortir un album aussi magnifique que Clutching at Straws, on n’a pas le droit de sortir une chose pareille. La tracklist était parfaite, le cadre des bords du Rhin splendide, la scène impressionnante, les moyens employés titanesques et le public allemand bien au rendez-vous. Tous les ingrédients étaient réunis pour que ce Live From Loreley soit grandiose. Et bien non, MARILLION nous sert ici un concert insipide, presque sans intérêt, et décevant.

Relativisons tout d’abord : les morceaux sont joués à la perfection, tellement qu’on se croirait d’ailleurs en train d’écouter les versions studios. Quelques défauts dans la balance viennent de temps à autres gâcher quelques passages, la guitare de Steve Rothery est parfois un peu trop en retrait et les claviers trop imposants, mais on met ça sur le compte des éternels petits problèmes des concerts.
Si seulement il n’y avait que ça. MARILLION n’est pas là. Les musiciens assurent un service plus que minimum. Même Fish, connu et reconnu pour ses fameuses prestations sur scène, semble complètement ailleurs. Avec seulement quelques petites harangues au public de temps à autres, on est bien loin du Fish charismatique des premières années. Sur certains morceaux, on a même l’impression qu’il ne souhaite qu’une seule chose : arrêter. Le reste de la troupe est visiblement elle aussi dans une optique de comportement identique à son chanteur : Trewavas sautille gentiment, Rothery fait un pas vers le public pour en faire quatre en arrière, Kelly et Mosley restent respectivement cachés derrière leurs instruments. Pas d’énergie, MARILLION semble se contenter de jouer ses morceaux, point barre.
Remarquez, la célébrité (et tout l’aspect financier qui l’accompagne) est enfin arrivée, alors pourquoi se fatiguer à tenter d‘assurer le show devant un public conquis d‘avance ? Ce dernier est d’ailleurs montré la moitié du temps, l’autre moitié étant occupée par Fish. Ian Mosley est invisible durant le concert, pratiquement aucune image de lui, alors que le réalisateur s’attarde régulièrement sur des plans sans aucune utilité, comme celui de voir le groupe depuis les derniers rangs ou de filmer face à un projecteur (intéressant hein ?). Tessa Niles, dont la performance n’était pas passé inaperçue sur Clutching at Straws, n’est même pas présente. On pardonne MARILLION, c’est tellement mieux de choisir une nouvelle chanteuse, Cori Josias, à la voix bien moins belle mais à la poitrine plus volumineuse.

MARILLION n’existe plus : c’est Fish et les musiciens. Les tensions se font même ressentir sur scène. À de rares moments ("Incommunicado", "Sugar Mice" ou "Script for a Jester’s Tear"), le groupe semble s’éclater, apprécier la musique qu’il joue. Le reste du temps, c’est tout le contraire. Kelly et Rothery tirent une tronche d’enterrement, Fish reste seul au milieu de la scène… Live From Loreley est le concert écœurant d’un groupe écœuré. La qualité musicale n’est pas mauvaise (mais pas excellente non plus), mais tant qu’à filmer son live, autant avoir le show qui va avec. On préférera alors se rabattre sur le live The Thieving Magpies : pas d’images, mais une musique bien plus prenante.

Les bonus ne rattrapent même pas la note : pas d’interview, pas d’inédits, juste une galerie de photos dont la qualité reste à désirer. Bref, Live From Loreley reste le live vraiment médiocre d’un groupe dont on sent déjà la fin. Y’a des bons moments certes, tout n’est pas à jeter, mais l’ensemble est vraiment trop décevant pour une formation qui jouait ce soir-là bien au-dessous de ses capacités.
Une réédition CD est sortie en 2009, contenant quelques bonus, mais restant assez moyenne, elle aussi. Bref, inutile d’insister, ce live sera toujours irrécupérable pour moi, et ne mérite qu’à peine son 2/5.

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   JOVIAL

 
  N/A



- Fish (chant)
- Steve Rothery (guitare)
- Pete Trewavas (basse/choeurs)
- Mark Kelly (claviers)
- Ian Mosley (batterie/percussions)
- Cori Josias (choeurs)


1. Slàinte Mhath
2. Assassing
3. Script For A Jester's Tear
4. Incubus
5. Sugar Mice
6. Hotel Hobbies
7. Warm Wet Circle
8. That Time Of The Nigth (the Short Straw)
9. Kayleigh
10. Lavender
11. Bitter Suite
12. Heart Of Lothian
13. The Last Straw
14. Incommunicado



             



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