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ROCK PROGRESSIF  |  STUDIO

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MARILLION - Marbles (2004)
Par LUDO le 1er Avril 2005          Consultée 17844 fois

Le monde est devenu fou et j'ai perdu contact.... C'est sur cette plainte que s'ouvre le 13ème opus de MARILLION, plainte et constat que beaucoup d'entre nous ont dû faire ces derniers temps. Une atmosphère pesante s'instaure, remplie d'effets sonores qui nous tiennent en alerte. Un homme, surmené, complètement désespéré, un homme parmi tant d'autres, devenu invisible aux yeux des autres et de celle qu'il aime, nous emmène dans sa tourmente. Cet "Invisible Man" transporte, subjugue d'entrée, prend à la gorge. Le morceau est littéralement porté par un chant complètement bouleversant et chargé en émotions, appuyé par une guitare si limpide.

Cet homme qui veut fuir la réalité trouve refuge dans son enfance, à travers de simples billes qui lui permettent de s'évader. L'ambiance est sereine, aussi calme que ces lignes de piano ("Marbles 1"). Il nous plonge dans le rêve, rayonnant, mais il est encore en proie à quelques doutes ("Genie"). Il fuit la réalité et part vers d'autres horizons, vers un endroit meilleur ("Fantastic Place") où une batterie feutrée et une guitare suave viennent l'apaiser, mais l'euphorie arrive et une montée en puissance l'emporte vers un solo inspiré.

L'homme cherche toujours ses billes ("Marbles 2"), objets de son réconfort, quand des vagues se font entendre. La mer est calme, à l'image de quelques échos de guitare et de synthés cristallins. L'appel de l'océan se fait sentir, l'immensité. Il donnerait tout pour retrouver ce sentiment si fort de liberté et de revanche sur la vie. Une agitation se fait sentir, la mer se déchaîne, une batterie cinglante et ce solo slidé qui sort de nulle part. Les guitares rugissent dans une déferlante synthétique. On est en pleine tempête. Morceau progressif par excellence, "Ocean Cloud" navigue en permanence entre accalmies et intempéries.

Quelques notes de piano, les billes volent à présent dans le ciel (Marbles 3), notre homme reprend de l'assurance, se révolte, il a moins de doute. Toutes guitares dehors, "The Damage" se veut plus agressif. La réalité n'est pas si triste, semble nous dire la rythmique acoustique de ce sublime "Don't Hurt Yourself", tube accrocheur et efficace. Ne reviens pas sur le passé, vis le moment présent et trouve ton réconfort où tu le peux. Peut-être dans le rythme moderne et le refrain entêtant de "You're Gone" ou alors auprès d'"Angelina", de cette guitare bluesy aux notes si douces.

Malheureusement, après un rêve, il faut se réveiller, l'enfance est finie depuis longtemps et les billes sont perdues à jamais ("Marbles 4"). La réalité reprend le dessus. Un piano insistant et grave le replonge dans les ténèbres. Comme une réponse à "The Invisible Man", "Neverland" se veut rageur. Il faut sortir de sa torpeur, à l'image de cette guitare striant l'espace. Les plaintes de l'homme sont à présent des cris remplis de conviction. Un petit break acoustique de toute beauté calme le jeu, juste avant l'envol vers d'autres cieux remplis d'échos.

Assurément, Marbles est sans conteste l'un des meilleurs albums du gang d'AYLESBURY, oeuvre aboutie, grandiose, progressive à souhait sans être casse-tête. A ranger tout à côté du merveilleux Brave, chef-d'oeuvre noir du groupe, Marbles ayant cette lueur d'espoir en plus, ce qui la rend complètement bouleversante et irrésistible. Encore une fois, le travail d'équipe est phénoménal : les textes d'HOGARTH d'une beauté absolue, la rythmique de MOSLEY et TREWAVAS toujours aussi subtile, Mark KELLY inventif à souhait. Mention spéciale au chant de Steve H, qui porte presque l'album à lui seul, et surtout à Steve ROTHERY, génialissime guitariste ayant toujours su faire évoluer son jeu afin de rester au plus près de l'émotion.

Un album magique à posséder absolument dans sa version double, beaucoup plus cohérente dans l'agencement des titres, qui détient en son sein "Ocean Cloud", 18 minutes de pur plaisir musical.

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- Steve Rothery (guitares)
- Steve Hogarth (chant, guitare)
- Mark Kelly (synthés)
- Pete Trewavas (basse)
- Ian Mosley (batterie)


1. The Invisible Man
2. Marbles 1
3. Genie
4. Fantastic Place
5. The Only Unforgivable Thing
6. Marbles 2
7. Ocean Cloud

1. Marbles 3
2. The Damage
3. Don't Hurt Yourself
4. You're Gone
5. Angelina
6. Drilling Holes
7. Marbles 4
8. Neverland



             



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