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MARILLION
THIS STRANGE ENGINE


Le 07 Août 2024 par MASTERFAN


Après AFRAID OF SUNLIGHT, on se demandait ce que Marillion avait encore à nous offrir en 1997 lorsque sort ce 9ème album, THIS STRANGE ENGINE. On est vite mis au parfum : « Man of a thousand faces » est un brillant exercice de pop-rock acoustique. Couplet et refrain inspirés, c’est le Marillion que je préfère (même si ça se termine - décidément ils ne peuvent pas s’en empêcher – sur une dernière digression prog).

« One fine day » poursuit l’affaire avec élégance, Steve Rothery s’amuse à l’occasion à y jouer les guitaristes rock « classique 1969 », là encore mélodie simple, efficace et pas prise de tête. Impression confirmée avec « 80 days » qui tire lui aussi sur la pop assez basique mais sans être un « produit », comme pouvaient l’être certains morceaux de HOLIDAYS IN EDEN.

« Estonia » ne décolle réellement qu’au refrain, pour lequel Steve Hogarth arrive à se surpasser. Le sans-faute se poursuit avec le « Memory of water », autre prouesse cette fois quasi a capella de H. « An accidental man » redonne ensuite du peps à cet album qui hélas s’égare en fin de course avec l’anecdotique « Hope for the future » : on se demande ce qu’il vient foutre ici. Heureusement, la longue et belle suite prog « This strange engine » et les quelques fulgurances retrouvées de Steve Rothery viennent donner à cet album très consistant un final digne de ce nom.

Mon ressenti 2024 : TRIPPANT (5) : Néant. DELECTABLE (4,5) : Man of thousand faces. SEDUISANT (4) : Estonia, This strange engine, One fine day, Memory of water. PLAISANT (3,5) : 80 days, An accidental man. INTERESSANT (3) : Néant. EMOTION LIMITEE (2,5) : Hope for the future. Bilan : 3,75 et Top 5 à 4,10 : THIS STRANGE ENGINE cote pour moi 3.93, soit 15,72 /20.

Le Marillion des années 90, quoi qu’en pensait EMI, était loin d’être fini. C’est ici le début d’une nouvelle période faste pour un groupe qui va continuer à se réinventer.





Frédéric CHOPIN
LES PRéLUDES


Le 07 Août 2024 par NESTOR

Félicitations pour cette "première" chronique (du moins, pour moi, n'ayant pas lu la réelle première).
Une réussite, car cela m'a donné envie d'écouter cela.
Je n'ai pas trouvé la version 24 préludes, mais celle 26 préludes !!
Peu importe, j'ai passé un bon moment, même si cela n'est pas toujours de nature à remonter le moral.
Bonne continuation





Jacques DUTRONC
DUTRONC AU CASINO


Le 07 Août 2024 par BLUEMASK


Un bon disque, mais déséquilibré dans sa set list. La volonté est clairement de parcourir la disco du bonhomme, toutes périodes confondues... Il est toujours rejouissant de re-ecouter ses titres des années 60, et quelques titres des années 70 ('Les roses fanées', quelle chanson !), c'est le Dutronc éternel, dandy m'en-foutiste plein de morgue et de dérision. Le reste de sa discographie est tout de même plus compliqué et fait un peu pâle figure... Si 'L'hymne à l'amour' permet de retrouver le mordant provoc, 'Qui se soucie de nous' est lourd comme une pelleteuse avec ses claviers qui étaient déjà nazes à l'époque, et qui a envie d'écouter 'J'ai déjà donné', 'L'âme soeur' ou 'Corsica'?





Frédéric CHOPIN
LES PRéLUDES


Le 07 Août 2024 par CLANSMAN57


"Chez Martha Argerich, tout est bon". Je ne sais plus qui avait dit ça, mais je veux bien le croire. J'avais entendu à la radio, lors d'une émission spéciale consacrée à la pianiste, que cette dernière aurait pu devenir une championne de natation. Pour les mélomanes, heureusement qu'elle s'est concentrée sur le piano.
Sinon, j'ai une version jouée par Claudio Arrau sur laquelle se trouvent également ses "Impromptus";D
L'oeuvre est superbe, son aternance claire/obscure y est pour beaucoup et c'est idéal pour travailler l'oreille.
Je soupçonne Chopin d'avoir composé ces "Préludes" dans un but pédagogique.

Génial.








TELEPHONE
TELEPHONE LE LIVE


Le 07 Août 2024 par FOUDROCK


Un live dantesque. "Electric Cité", "Fleur de ma ville", "Un autre monde", "Dure limite", "Au coeur de la nuit", "Le taxi las", "Ca (c'est vraiment toi)" et surtout, "Un peu de ton amour" et ce solo mortel. L'ensemble de ce live est juste génial. Rien d'autre à dire. Même "Ce que je veux", morceau que je n'aime vraiment pas dans sa version studio, trouve grâce à mes oreilles ici.





John MAYALL
IN THE PALACE OF THE KING


Le 07 Août 2024 par YAN LE COADOU

Paru en 1967 l'album "Crusade " contient à mon avis l'un des blues les plus émouvant du genre avec le titre "the death of J.B Lenoir" et le saxo de Chris Mercer.
Autre titre phare de cet enregistrement , "O pretty woman" , avec la présence de l'excellentissime Mick Taylor .





PEARL JAM
TEN


Le 07 Août 2024 par BLUEMASK


Avec le temps, Pearl Jam deviendra un bon gros groupe de rock US, fer de lance d'un AOR next gen pour les personnes ayant été ado en 1990, mais ce premier disque dégage vraiment quelque chose de particulier, et a une atmosphère assez unique, difficile à expliquer.
Cela tient à ces mélodies fortes mais assez inhabituelles portées par la voix tantôt de gorge, tantôt éraillée de Vedder, à ces guitares omniprésentes, mais jamais écrasantes, très fluides, toutes en wah-wah, à cette rythmique presque tribale et à une production assez particulière, à la fois éthérée et minimaliste avec le chant mixé très en avant.
Et il y a les chansons, toutes vraiment excellentes, à part 'Oceans', certaines éternelles, comme 'Alive' ou 'Black', ballade tétanisante et crépusculaire.
On peut chier sur le groupe, le trouver insincère, Vedder énervant dans son rôle de dépressif post-ado de l'époque, mais voilà, en 1989, la ballade du moment était l'affreux 'Home Sweet Home' de Motley Crüe, 2 ans après c'était 'Black'. CQFD





IAM
OMBRE EST LUMIèRE


Le 05 Août 2024 par BLUEMASK


2h30... Ce double album dure 2h30. Il faut avoir un sacré talent, dans la musique populaire, pour être bandant pendant 2h30 sur un album studio. IAM a du talent mais pas assez pour relever le défi. Ce disque est pétri d'excellents morceaux, montrant une vraie écriture, faisant souvent mouche dans la dénonciation, la dérision ou l'émotion, tous ces trucs en 'on'.
"Le dernier empereur", "Une femme seule", "Attentat II", "Contrat de conscience", l'insubmersible "Mia", oscar du meilleur tube de camping, "Un jour tu pleures, un jour tu ris", "Sachet blanc" en font partie, avec bien d'autres. J'ajoute les quelques intermèdes parodiques bien bidonscants, dont "La mousse à Riton", dont Renaud ne s'est toujours pas remis.
Mais voilà, autant de morceaux manquent leur but. Soit pour des paroles un peu tartes, par exemple, l'ode au chiffre 7 (au debut je pensais à une blague, mais non), et ces autres titres œuvrant dans la bouillie mystique ("Le dragon sommeille", "cosmos"). Soit parce que la dérision tombe à plat, servie par des instrus ou des refrains bien nazes, "... Harley Davidson", l'ultra connu "Le feu", "Achevez-les" sont de ceux là. Soit parce que l'analyse géopolitique dans les textes est faite à la truelle, comme sur "J'aurais pu croire" ou "Le soldat", contredisant la finesse habituelle des paroles.
Bref, entre ces hauts très hauts et ces bas très bas, on arrive un peu rincé au bout de 2h30, et c'est malheureux car la fin du second disque est la plus percutante. Un double à écouter avec le bouton 'skip' ou comme un triple album avec quelques jours de repos entre chaque.





ABBA
THE VISITORS


Le 05 Août 2024 par NONO


"The Visitors" est un album paradoxal car s'il adopte un son résolument plus synth-pop, cet album revient, par ailleurs, vers le Abba plus lyrique d'antan, mais avec cette nouvelle production... En fait là où Super Trouper proposait des titres plus formatés (en terme de durée) avec un son qui s'affinait; "The Visitors" propose des titres plus longs, plus lyriques (on pourrait même dire plus épiques), mais avec un son très synthétique... Deux albums très complémentaires en somme. J'aime enfin, dans "The Visitors" une plus grande homogénéité des titres que dans le précédent album, où la variété des styles frôlait le décousu...
J'ai mis du temps à apprivoiser The Visitors, mais maintenant je ne peux pas m'en passer.





The KINKS
THE KINKS ARE THE VILLAGE GREEN PRESERVATION SOCIETY


Le 03 Août 2024 par BLUEMASK


Plus anglais et on tombe dans la mer du Nord. 2nd vrai bon album des Kinks, il arrive effectivement trop tard avec son maniérisme london swing mais en 2024, on tombe ébahi devant ce recueil pop qui donne envie de se noyer dans le earl grey. A peu près parfait. Il manque peut-être quelques singles definitifs.





ABBA
THE VISITORS


Le 02 Août 2024 par MARTIN LA BOTTE


@Masterfan : Chouette, quelqu'un qui apprécie vraiment "Head over heels" ! J'adore ce morceau pas souvent cité dans les réussites du groupe. Avec le clip qui met en vedette Frida (effroyablement attifée) alors que c'est Agnetha qui chante et avec une inversion des couples maintenant séparés, c'est Bjorn qui joue le petit ami de Frida. J'adore aussi "One of us "où j'ai du mal à percevoir une forme de "mélancolie joyeuse", j'y vois davantage de l'amertume (la femme regrette d'avoir plaqué son mec et c'est elle qui pleure maintenant), alors, l'impression qu'il pourrait y avoir un fond de joie, c'est peut-être parce qu'elle rit jaune. Plaisir aussi sur l'atypique "I let the music speak" avec la voix de Frida assez envoutante dans ses diverses tonalités.
J'imaginais pas vraiment MATHIEU s'attaquer à la berceuse "Like an angel..." (peut-être davantage à la jolie "Slipping through my fingers" qu'elle aurait CETTE FOIS sans doute massacrée). En revanche, je voyais très bien VARTAN désireuse qu'on lui adapte "Should I laugh or cry" qui ne m'emballe pas plus que ça.

Super bien vu le rapprochement entre "You owe me one" (que je ne connaissais pas) avec du "DOROTHÉE". ;)





Neil YOUNG
EARTH


Le 02 Août 2024 par FOUDROCK


Ecouté une fois à sa sortie.
J'ai souvenir d'un album incroyablement trop long ("Love and only love" de 28 interminables minutes...), et surtout surchargé d'effets sonores imbitables, bruits d'animaux, stridulences d'insectes, pour donner l'effet que ce live a été enregistré en pleine nature.
Le but recherché était peut-être de rendre un hommage à la nature, à la Terre.
Le but atteint est de saoûler grave sa mère en slip de bain de chez H&M acheté en soldes.
Après cet album, j'ai considérablement ralenti mes achats neilyoungiens, me renseignant au préalable un minimum sur le contenu de la nouvelle lviraison plutôt que d'acheter les yeux fermés et le porte-monnaie ouvert comme des cuisses d'actrice porno, comme je le faisais alors systématiquement concernant le Loner.
Une vraie daube.





The CURE
DISINTEGRATION


Le 02 Août 2024 par MASTERFAN


DISINTEGRATION est déjà le 8ème opus de The Cure en 1989, alors que Robert Smith a tout juste 30 ans. Pour moi, comme STREET FIGHTING YEARS de Simple Minds (sorti en même temps), cet album symbolise surtout la fin des années 80. Je l’ai beaucoup écouté à cette époque, avant que le rock indé ne me rattrape lors de la décennie suivante. Je l’ai oublié pendant longtemps, et ne le ressors régulièrement que depuis une quinzaine d’années.

35 ans est un bon âge pour réaliser un nouveau bilan. Aujourd’hui encore, « Plainsong » me donne l’impression de pénétrer dans une cathédrale pop. A l’intérieur, on s’apprête à y admirer les différents tableaux : « Pictures of you » renvoie aux effluves de THE HEAD ON THE DOOR. Le parfois mal aimé « Closedown » - je ne comprends aucunement pourquoi, le côté simpliste du synthé peut-être, perso il me va très bien - me berce toujours autant.

« Lovesong » ne vaut pas « Just like Heaven » même s’il me sied plus que certains autres singles de KISS ME. « Last dance » me fait avancer vers le transept, dans une atmosphère où sont peut-être enterrées les reliques de Saint Ian Curtis, quelle bonne idée de l’avoir rajouté à cet endroit. Autre pièce mémorable du monument, « Lullaby », compo atypique et prenante, je n’ai jamais compris pourquoi « Lovesong » a cartonné plus aux States. On est ensuite choppé à la gorge par la basse de « Fascination Street » qui ne vous lâche pas durant 5 minutes, avant que l’atmosphère envoûtante de « Prayers for rain » ne viennent continuer le sans-faute.

L’album aurait pu s’arrêter à 8 morceaux, comme pour ceux de la période froide, cela m’aurait suffi. Mais il continue, et pas qu’un peu. La visite de la cathédrale prend du rab avec très long « The same deep water as you », peut-être même un peu trop long... tout comme l’est aussi le puissant et martial « Disintegration ». C’est dommage surtout que pour finir, « Homesick » et « Untitled » sont moins intenses, ce qui donne finalement presque envie de sortir de l’édifice plus qu’autre chose, ce qui est un comble vu l’exceptionnelle qualité de la visite.

Mon ressenti 2024 : TRIPPANT (5) : Plainsong. DELECTABLE (4,5) : Lullaby, Last dance, Closedown. SEDUISANT (4) : Prayers for rain, Pictures of you, Lovesong, Fascination Street. PLAISANT (3,5) : Disintegration, The same deep water as you, Homesick, Untitled. INTERESSANT (3) : Néant. EMOTION LIMITEE (2,5) : Néant. AUCUNE EMOTION (2) : Néant. CHIANT (1,5) : Néant. PENIBLE (1) : Néant. Bilan 4 et Top 5 à 4,50 : DISINTEGRATION cote pour moi 4,25 soit 17 /20.

DISINTEGRATION fait partie des albums majeurs de Cure et compte juste à mon sens un seul petit défaut : sa structure avec un empilement de morceaux trop longs sur la fin, et pas les meilleurs. Un grand crû néanmoins surtout qu’il y avait encore du matos dans cette session avec les B-sides « Babble » (3,5) , « Out of mind » (3,5), « 2 late » (3,5) ou même l’étrange « Fear of ghosts » (3,5).

Eval exacte 4,5.





ABBA
THE VISITORS


Le 02 Août 2024 par MASTERFAN


En ce début d’années 80, les cartes ont été redistribuées : punk et disco ont régressé, la New Wave s’impose, le synthé est roi. Bye-bye les guitares ravageuses, au mieux réduites à portions congrues ou au pire carrément supprimées. OMD a plus ou moins lancé le truc avec « Electricity », Ultravox ou les Stranglers vont changer de style, Indochine ou Depeche Mode se préparent. Et Abba dans tout ça ?

Le groupe avait une première fois fondu son style dans le son « Disco » sur VOULEZ-VOUS en 1979, avant de revenir en 1980 aux fondamentaux sur SUPER TROUPER. Pour le dernier album des Suédois fin 1981, Björn et Benny, pas insensibles aux modes, vont effectuer un dernier tour de force : discrètement et habilement insérer Abba dans la mouvance synthétique alors en vogue, sans trahir l’âme de leur groupe.

THE VISITORS, qui sera le chant du cygne, dispose d’un statut spécial dans une discographie dense (8 albums en 9 ans, plus aucun groupe « coté » ne ferait ça aujourd’hui). Souvent moqué par les journalistes, Abba retrouve avec THE VISITORS un peu de crédibilité et de respectabilité pour une partie de la critique. Aujourd’hui encore, il est amusant de constater que le son de cette époque n’a pas formidablement bien vieilli alors que THE VISITORS conserve lui une partie de son aura, ce qui constitue un sacrée revanche pour le groupe.

Abba s’oriente donc ici vers quelque chose de plus profond, destiné à se révéler au fil du temps. Le plus bel exemple est le magnifique titre éponyme « The visitors », contradictoire, portant en lui à la fois cette marque des années 80 et un côté intemporel qui fait sa force. Morceau inoxydable aux réécoutes. « Head over heels » est une autre très grande réussite de l’album. On retombe ensuite sur du Abba plus classique mais de bonne facture avec « When all is said and done ». « Soldiers » est un autre morceau mutant, un climat 80’s et une mélodie 70’s pour un résultat très convaincant.

La face B commence par « I let the music speaks », un vrai OVNI : la mélodie n’a pas d’âge, il y a du classique, du lyrique, du folklore d’inspiration russe, on assez loin de la pop ici, mais ça le fait. Le « tube » de l’album, « One of us » est lui aussi plein de contradictions, emprunté d’une mélancolie presque joyeuse. « For the price of one », insupportable au départ avec son motif daté et le retour de Björn au chant, reprend des couleurs insoupçonnées au fil des réécoutes, c’en est limite énervant. L’album se termine dans la sérénité avec « Slipping through my fingers », mélodiquement brillant, et le calme « Like an angel passing through my room » (ouf, Mireille Mathieu ne l’a pas reprise celle-là – enfin je ne sais pas).

Mon ressenti 2024 : TRIPPANT (5) : Néant. DELECTABLE (4,5) : The visitors, Heads over heels. SEDUISANT (4) : One of us, Soldiers, Slipping through my fingers. PLAISANT (3,5) : I let the music speak, When all is said and done, For the price of One. INTERESSANT (3) : Like an angel passing through my room. Bilan 3,80 et Top 5 à 4,20 : THE VISITORS cote pour moi 4 tout pile soit 16 / 20.

THE VISITORS n’est donc pas un disque d’ABBA comme les autres. Très homogène, moins « catchy » et beaucoup plus subtil, c’est l’album d’une certaine maturité, à des kilomètres d’un genre auquel le groupe restera malheureusement trop souvent associé. Comme sur THE ALBUM, neuf titres seulement ici, avec « Should I laugh or cry » (3) qui n’a été retenue que comme B-Side, ce qui paraît assez logique.

On arrive forcément à ce stade à LA question fatidique : les années 80 étaient-elles faites pour Abba ? Oui à l’écoute de « The visitors ». Moins sûr compte tenu de ce qui suivra. Déjà, pour mal faire, il faut bien reconnaître qu’à cette période chez les filles, les coiffures, les fringues... c’était plus trop ça. Ensuite côté musique, l’écoute des morceaux qui auraient pu intégrer le tout dernier album de 1983 finalement avorté, tels « I am the city » (2,5) et « Just like that » (2,5), laissent perplexe. Seul « Cassandra » (4), pourtant face B d’un « The day before you came » (3) pouvant faire illusion (mais dont la platitude est fatale aux réécoutes), s’en tire bien. L’ultime single « Under attack » (2,5) semble afficher certaines limites et on essaiera d’oublier que sa face B « You owe me one » (2,5) ressemble parfois à du Dorothée.

Pas grave, Abba a déjà suffisamment donné à la musique à l’époque, alors on ne leur en voudra pas. Et la (pré-)retraite à la trentaine, quand on peut, ça a du bon. Ce sera déjà une décennie de plus que leur compatriote tennisman Björn Borg, qui les a peut-être inspirés. A ce moment-là, on se dit qu’on a entendu le dernier album d’Abba… Ce qui restera vrai 40 ans.





TANGERINE DREAM
ATEM


Le 02 Août 2024 par STROKKUR


Totalement génial, une symphonie magnifiquement lugubre, lentement statique qui se termine en apothéose





ABBA
SUPER TROUPER


Le 01 Août 2024 par NONO


@Martin La Botte : Oui je comprends ce que tu veux dire. Il est vrai qu'à la base, "Me and I" sonne comme la plupart des autres titres de l'abum; c'est surtout le fait de découvrir des titres "non-tubes" du même niveau qualitatif que les tubes, qui ajoute à la bonne surprise, étant donné qu'on est souvent habitués à tiquer sur les "titres de remplissage" comparés aux "tubes", pas seulement chez Abba mais chez beaucoup d'artistes.
Ceci dit pour le cas "Me and I" précisément, même si ça sonne très pop (proche du morceau-titre d'ailleurs), je trouve que ce morceau se démarque clairement par des harmonies magnifiques et peu communes. Et surtout le chant de nos deux grâces, plus sublime que jamais dans leur alchimie.





Neil YOUNG
EARTH


Le 01 Août 2024 par DIDIER HYPER


« Alors oui Neil YOUNG est au-dessus, mais c’est faute de concurrence ! »
Très bien résumé.





THIS HEAT
DECEIT


Le 01 Août 2024 par LEEQ


Vraiment excellent, pas du tout prévisible, une mine d'idées musicales ou sonores : pas du tout commercial, donc très peu connu, et à découvrir pour les curieux.





Michel LEGRAND
LES DEMOISELLES DE ROCHEFORT


Le 31 Juillet 2024 par MARTIN LA BOTTE


Le joyau du tandem DEMY & LEGRAND ( avec " La Recette du cake d'amour' de "Peau d'âne, encore plus savoureuse à l'image). J'aime tout ! Et par dessus tout le message "De Delphine à Lancien", tour de force mélodique, rythmique et littéraire.
Bravo Emma pour cette belle chronique !





HüSKER Dü
ZEN ARCADE


Le 31 Juillet 2024 par BLUEMASK


Ce disque fantastique fait partie de la catégorie de ceux qui doivent être écoutés plusieurs fois, quitte à se forcer. Pas d'effet wahou à la première écoute, c'est assez âpre et les mélodies ne sautent pas à la gueule comme la vérole sur le bas-clergé et se dévoilent avec un peu de patience. Mais comme toujours avec ces albums, quand ils sont de qualité, ils deviennent des indispensables de discothèque.
Le genre 'Post-hardcore psyché' qui est proposé... Maybe, maybe not, au moins cela a la mérite de ne rien dire et donc de tout dire sur sa richesse. Je propose aussi, Proto-musique choucrouteuse.







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