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Ibrahim MAALOUF
KALTHOUM


Le 02 Avril 2025 par BLUEMASK


Un superbe de disque au carrefour du jazz classique et de la musique orientale. Par jazz classique, pas de jazz électrique, de jazz rock laid, mais un un quartet classique accoustique. C'est ce jazz modal qui commence le disque, et progressivement les sonorités arabes s'insinuent, doucement sur 'Ouverture I' avant de progressivement prendre l'ascendant, sans toutefois écraser l'ensemble. Si il y avait un défaut se serait peut être le manque de renouvellement des thèmes sur la seconde moitié du disque
Cela me rappelle un peu le principe de 'Sketches of Spain' de Miles Davis, et c'est un compliment.





Claude NOUGARO
PACIFIQUE


Le 02 Avril 2025 par MARTIN LA BOTTE


J'aime beaucoup cet album, peut-être même un chouia plus que "Nougayork". J'adore la tendresse à l'état pur du bonhomme sur "Quatre ou cinq jours" où surgit l'expression de l'amour authentique au travers d'un simple "la-la"la", telle une sérénade, une promesse à sa belle. La poignante prière au père disparu sur "Toi là-haut" qui évite tous les écueils de l'impudeur consensuelle. "Vive l'alexandrin", titre assez jubilatoire que NOUGARO avait justement choisi comme single porteur, là encore déclaration d'amour mais cette fois à la langue française : aussi ludique que magistral. "Toulouse to win", superbe titre longue durée aux accents blues et aux paroles métaphoriques fortes pour l'éphémère déraciné toulousain venu puiser à l'une des sources de son inspiration musicale. Et ça dépote avec "Énergie" auquel je trouve sans doute à tort des airs de famille avec le "Yeke Yeke" de Mory KANTÉ", sans doute parce que je les écoutais à la même époque; NOUGARO, impérial dans l'incantation, "Déesse de la force...craque ma vieille écorce". Une charmante "Kiné". à qui adresser un nouveau mot d'amour. Un "Los Angeles El Dorado" lucide mais moins désillusionné que la "Route 66" de MITCHELL ou le "8 jours à El Paso" de SARDOU. Je suis moins sensible au "Cri de Tarzan" et aux "Stances" finales.
Mais mon vrai point de désaccord avec l'excellent RAMON, ce sera sur le morceau qui donne son titre à l'album. "Pacifique" : j'adore !!! Je suis complètement à l'intérieur du tableau paradisiaque dès les premières notes, fou amoureux comme Claude qui me chavire sur la fin quand il rejoint le gimmick du choeur féminin "ah ah ah ah ah...le premier baiser, je crois que l'océan s'est embrasé, s'est embrasé-é-é-é...." Une pure merveille ! "Dieu que c'était beau !"





PARADISE LOST
HOST


Le 01 Avril 2025 par CARLO


Je suis fan de Metal mais je voue un véritable culte à cet album. Il n'y a aucun morceau faible selon moi et les paroles me parlent particulièrement.





PINK FLOYD
A MOMENTARY LAPSE OF REASON


Le 01 Avril 2025 par KODAS


Après le départ de Roger Waters, "A MOMENTARY LAPSE OF REASON" 13 -ème album de PINK FLOYD , coproduit par David Gilmour et Bob Ezrin ,sort en 1987. Les titres sont pratiquement tous écrits par le guitariste . Les deux autres membres du Floyd Richard Wright et Nick Mason sont très discrets même s’ils sont indiqués avec la multitude d’autres musiciens présents lors des enregistrements ( Patrick leonard , Carmine Appice , Jim Keltner, Tony Levin ,Michael landau etc). Bref les dés sont jetés, c’est plus un album de Gilmour, nous ne sommes plus dans le concept-album de la période Roger Waters . L’impression globale n’est pas mauvaise , les deux singles "Learning to fly"et "On the turning away" sont d’excellente facture,"One slip" coécrit avec Phil Manzanera rappelle quelque part le "run like hell" de « The WALL », "Yet another movie" est un autre titre remarquable , "The dogs of war" est pas mal ,avec son début inquiétant, le solo de guitare, beaucoup de chœurs féminins et le passage au saxo . Le problème de ce disque se situe au niveau des morceaux instrumentaux qui sont limite insipides," Terminal frost", assez éloigné de l’univers floydien et surtout l’ interminable et ennuyeux "Sorrow" .





The STRANGLERS
DREAMTIME


Le 01 Avril 2025 par MASTERFAN


On parlait de LA FOLIE en tant que ‘l’album-de-Golden brown’ en 1981, on parlera désormais de DREAMTIME comme ‘l’album-de-Always the sun’, rare satisfaction d’une année 1986 assez peu prolifique pour la pop-rock si on excepte MASTER OF PUPPETS de Metallica, THE QUEEN IS DEAD des Smiths ou THE COLOUR OF SPRING de Talk Talk.

Cette petite pépite qu’est « Always the sun » va pourtant aller jusqu’à intégrer le Top 50 (de mémoire pas au-delà de la 20ème place, fallait quand même pas déconner) au beau milieu des nanars (il y avait Cock Robin qui déteignait aussi si je me souviens bien), ce qui permet aux Stranglers de se faire connaître de la jeunesse française boutonneuse du moment. Beaucoup en resteront là malheureusement.

Chaque nouvelle écoute suffit à me persuader que cet album était quand même très bon, peut-être même supérieur à AURAL SCULPTURE. Si le refrain de « Dreamtime » est loin d’être sensationnel, l’ambiance qui y règne est sympa. Idem pour le plus remuant « Was it you ». Suit un des meilleurs titres de l’album, « You ‘ll always reap what you saw », beau moment de légèreté aux arrangements très soignés. « Ghost train » est un peu moins fin, peu importe, le refrain reste en tête.

Seconde face et retour sur leur ‘expérience malheureuse’ de Nice lors d’un concert de 1981, chanson pop solide. « Big in America » est aussi bien entraînant mais c’est surtout le magnifique et aérien « Mayan skies » qui illumine la seconde face. Entre les deux, il y a le point faible de l’album, ce « Shakin’ like a leaf » sans grande profondeur. Reste ce « Too precious » qui comporte une superbe moment de guitare mais au final inégal : un peu de mal à tenir toute la route, et en plus le morceau est assez long.

Mon ressenti 2025 : TRIPPANT (5) : Néant. DELECTABLE (4,5) : Always the sun, You’ll always reap what you sow, Mayan skies. SEDUISANT (4) : Was it you, Nice in Nice, Big in America. PLAISANT (3,5) : Dreamtime, Ghost train. INTERESSANT (3) : Too precious. EMOTION LIMITEE (2,5) : Shakin’ like a leaf. Bilan 3,80 et Top 5 à 4,30 : DREAMTIME cote pour moi 4,05 soit 16,20 /20.

Quasi la même éval ici que pour AURAL SCULPTURE, ce qui vient confirmer mon sentiment général d’avoir du mal à les départager, et qui une fois de plus me laisse à penser que l'échelle utilisée est bien fiable. Bref un chouette petit album de ma jeunesse ‘lycée’, sans prise de tête, que j’ai toujours plaisir à ressortir.





David BOWIE
SCARY MONSTERS


Le 01 Avril 2025 par MASTERFAN

Erratum pour l'éponyme sur ma grille, je ne sais pas ce qui s'est passé avec ce doublon, je devais être bourré. Très bon morceau que ce "Scary monster" mais pas au point de tripper, c'est donc un 4 et pas un 5 bien sûr.






Patricia KAAS
DANS MA CHAIR


Le 01 Avril 2025 par MARTIN LA BOTTE

@SWISSIDOL : Curieuse interprétation du second degré que tu fais là, si je puis me permettre à mon tour. Et il me semble que tu fais fausse route dans la compréhension de mon commentaire. Je ne vois pas où je donne l'impression d'être surpris qu'on puisse quitter quelqu'un (de surcroît Patricia KAAS ;) ) et de penser qu'on a le devoir de supporter la personne qu'on a aimée 8 jours, 1 an, 4 ans ou 35 ans jusqu'à ce que la mort nous sépare, sinon les prisons regorgeraient d'ex-amoureux qui ont abrégé leurs souffrances...
En revanche, Patricia et MARCO seront ravis de découvrir l'effet qu'a produit ce titre "dans ta chair" et attendent sûrement tes impressions sur la totalité de l'album. Qui sait, tu es peut-être loin d'avoir fini de frissonner... ;)





ROXY MUSIC
VIVA!


Le 01 Avril 2025 par KODAS


Le disque qui m'a fait découvrir ROXY MUSIC, une sorte de Greatest hits en format Live. Entre le rock de "Out of the blue" , "Do the strand" ou "Both ends burning ", le Prog-Rock de "The Bogus man" , le flamboyant "If there is something", le crescendo de "In every dream home a heartache", le dansant "Pyjamarama" et la mélodie nostalgique au piano de "Chance Meeting", on savoure un groupe avant-gardiste au Top de la forme , à l'héritage énorme: L'extraordinaire Bryan Ferry, poète ,compositeur, au chant et aux claviers ,la rythmique impeccable de John Wetton et John Gustafson (basse) et Paul Thompson(batterie ) , la guitare tour à tour rythmique ou soliste de Phil Manzanera, les cuivres rutilants d'Andy MacKay et in fine Eddie Jobson aux claviers et au violon.
Attention CHEF D'OEUVRE !





Patricia KAAS
DANS MA CHAIR


Le 01 Avril 2025 par SWISSIDOL

@MARTIN LA BOTTE : curieuse conception des relations amoureuses que tu as là, si je puis me permettre. Tu n'as jamais été fou amoureux telle année et très déçu par la personne deux/ quatre/ dix ans plus tard ??
Bref, je trouve "Je voudrais la connaître" juste superbe. Quelle sensibilité dans les paroles et quelle interprétation ! Quand elle chante "Je veux vos corps à cooorps", de sa voix puissante, elle me colle le frisson.
Pas de note, je ne connais pas assez l'album





PARADISE LOST
HOST


Le 01 Avril 2025 par CLANSMAN57


Très bel album, forcément décrié par les fans de la première heure, car rien de Metal ici.
"One Second" en avait défrisé plus d'un, "Host" les achèvera.
Largement inspiré par le Depeche Mode de "Songs Of Faith And Devotion" ( à ce qu'ils disent), je préfère encore cet album au modèle.
Les cordes, magnifiques, se mêlent bien aux sons électroniques et le chant féminin double souvent celui de Holmes qui démontre qu'il sait très bien chanter façon Gahan.
Au revoir le registre Hetfield, du moins pour un temps.

C'est beau, planant, j'adore:)






Sylvain FANET
DARK LANDS


Le 01 Avril 2025 par RICHARD

Une chose demeure certaine, dans vos commentaires CHRISTENED IN BLOOD - THE WAILING WALL- I AM ONLY DANCING - KEMPSIR- BANGSTER (je m'y perds un peu dans vos pseudos), c'est l'amour, voire le fanatisme que vous semblez porter à Siouxsie et à ses fidèles Banshees. Vous abordez inlassablement toute la culture goth, post-punk, entre autres à travers le simple prisme de la Londonienne. Ceci tombe bien (un point commun avec vous), je considère ce projet comme l'un des plus importants, intéressants et novateurs de la musique Populaire (avec un grand P). Un groupe d'exception, ni plus, ni moins.

Je crois cependant que votre postulat de départ n'est pas nécessairement le plus optimal. En effet, il faut considérer le livre de Fanet comme une introduction solide du mouvement et non comme le livre définitif, la future Bible du mouvement gothique, toute langue confondue. Son format par essence l'interdit Il faut également comparer ce qui est comparable. Le livre que j'ai chroniqué fait 192 pages et ceux de Robb et Unsworth font près de 600 pages. De plus, même si ces deux livres sont récents, ils ne sont pas nécessairement non plus les plus pertinents. Je vous l'accorde, ici, c'est quelque peu subjectif.

En effet, même s'il a plus de 20 ans, La Culture des Ténèbres de Baddeley et le Gothic de Roberts qui vient de fêter ses dix ans sont eux aussi un panorama intéressant et fin de ce courant qui abordé sous tous ses aspects. Le livre de Fanet est loin d'être le plus mauvais. Il suffit de se pencher par exemple en langue française sur le livre de Patrick Eudeline Goth ou de son frère Christian avec le catastrophique Le Rock Gothique pour constater que Dark Lands se défend sur bien des points. A toutes fins utiles, je précise que j'achète tous les livres et disques que je chronique et que je n'ai donc d'action nulle part.

Ceci fera un second point commun avec vous, mais si j'ai une seule chose à déplorer à ce livre, c'est bien la présence incongrue de Beauvallet. Pour quiconque s'intéresse au mouvement, on sait que lui tout comme Assayas ont le plus profond mépris pour les Créatures de la Nuit. J'ai souvenir (je l'ai encore) d'un spécial Morrissey (superbe Interlude avec Siouxsie, justement) des Inrocks de mars 2006 où Beauvallet trouvait les adeptes de ce mouvement totalement ridicules. Mystère de la maison d'édition, mais il n'est pas le mieux placé pour évoquer la new-wave sombre. Les paroles d'un Thierry Boucanier ou d'un Emmanuel Hennequin au hasard auraient sans doute été plus judicieuses.

Puis ce que vous dites concernant Joy Division et les Banshees est totalement inexact. En effet, page 39 Fanet précise que si « la sortie d'Unknown Pleasures apparaît comme l'un des marqueurs les plus forts de cette période, il n'est bien sûr pas le seul. Siouxsie And The Banshees ont déjà livré un album pionnier du post-punk avec The Scream». Vous voici donc rassuré, Siouxsie est (toujours) à la première place. Lire le livre de Fanet, ce n'est pas être donc un mouton de Panurge, c'est être curieux, ouvert, encore plus si on ne maîtrise pas parfaitement la langue de Susan Janet Ballion.







INDILA
MINI WORLD


Le 01 Avril 2025 par SEB

Euh je ne connais pas c'est qui ??

Par pure curiosité je suis allé jeter un oeil quelques secondes sur la Toile, cette "One hit wonder" qui semble avoir disparu des radars aurait quand même atteint le milliard (le milliaaaard !) de vues cumulées sur "Toitube" pour son titre "Dernière danse". Mouais. Bon. Le jour où je n'aurai mais vraiment rien à me mettre dans les oreilles on ira peut-être écouter ça, un peu ému de faire monter son compteur "Toitubesque". Je sens par avance que c'est pas ma came mais bon... Faut qu'je sache ! Comme j'adore la chanson française...

Merci à @NANAR pour cette jolie chro express entourée de fleurs, je n'irai sûrement pas acheter cet album (non mais sérieux), mais pendant un temps promis j'y ai crû :D





Eric CLAPTON
DEREK & THE DOMINOS: LAYLA AND OTHER ASSORTED LOVE SONGS


Le 01 Avril 2025 par BLUEMASK


Eric Clapton est guitariste, chanteur et compositeur.
Eric Clapton est un guitariste au jeu fin et lumineux. Ici épaulé de Duane Allman à la slide, ils éclaboussent vraiment le disque lors de leurs interventions constantes. Et heureusement
Car Eric Clapton est un compositeur assez pâlot au final. Il est capable, parfois, de coup d'éclat, 'Layla' en est un sur ce disque, mais très souvent, il navigue dans le fade et le convenu. D'ailleurs, ici, à part 'Layla', les meilleurs titres sont les reprises. Mettre des choeurs ne suffit pas à masquer la relative pauvreté mélodique de ses chansons. Ainsi, 'Keep on Growing', 'Anyday' pèse un peu sur la digestion. Et la voix n'aide pas.
Car Eric Calpton est un chanteur là aussi fade et pâlot. Un titre comme 'Why does love...' pourtant super groovy voir funky, finalement, il en fait un titre pour expert-comptable.
Bref, constat mitigé me concernant, c'est un bon disque quand même car sauvé par les musiciens et quelques coups d'éclat.






STRAY CATS
STRAY CATS (RUNAWAY BOYS)


Le 01 Avril 2025 par BLUEMASK


Quand j'étais enfant dans les années 80, il y avait en France, les Forbans et Jesse Garon. Même si je ne m’intéressais pas encore vraiment à la musique, je trouvais ça ringard.
Bien plus tard, j'ai découvert les Stray Cats, et les Stray Cats, c'était anglo-saxon et cela semblait suffire à en faire un groupe cool. Mais pour moi, toute cette clique revival rockab', c'est blanc bonnet, bonnet blanc. En caricaturant à outrance le rock original, tant dans la musique que l'attitude l'univers et les paroles, ce mouvement en retire toute la sève fondatrice et en fait un genre de foire foireux. D'ailleurs on parle de rockabilly, le roll a disparu. Je m'en vais ré-écouter Little Richard ou Jerry Lee Lewis plutôt que ce disque. Sauf 'Storm the embassy', le seul titre où le groupe oublie de faire du cirque et teinte son morceau de new-wave en faisant le seul vrai bon titre.
Le reste n'est pas complètement nul, mais les Forbans non plus ce n'était peut-être pas complètement nul.





Sylvain FANET
DARK LANDS


Le 01 Avril 2025 par CHRISTENED IN BLOOD

Il faut dire qu'énormément d'ouvrages sur le genre sont parus depuis deux ans en Angleterre. Un signé du journaliste John Robb, un deuxième écrit par la journaliste Cathi Unsworth et enfin celui du musicien Lol tolhurst (en partenariat avec son fils pour les anecdotes reprises sur wikipedia).

Qu'est-ce qui différencie celui-ci des autres ? Eh bien; justement, les livres francophones semblent suivre la trame standard d'une histoire souvent racontée avec des inexactitudes factuelles. Ce Dark Lands, propose en plus des entretiens exclusifs avec l'animateur de radio Bernard Lenoir, le journaliste Jean-Daniel Beauvallet et la chanteuse de Kas Product. A mi-chemin entre livre et magazine.

Beauvallet, hormis une passion pour Joy Division, a toujours eu une aversion pour ces groupes dark anglais. Il n'a jamais écrit sur Cure dans les Inrocks et il a toujours craché régulièrement son venin sur Siouxsie and the Banshees, allant même jusqu'à refuser de mentionner le seul concert parisien de la fille de Chislehurst des années 2000; dans l'agenda concert du magazine Inrockuptibles en octobre 2007 - c'est la seule artiste de son rang à avoir eu une telle censure économique. Les promoteurs de A Nous Production s'en souviennent encore. "Comment Beauvallet peut-il ignorer et zapper une chanteuse qui est révérée par toutes les vaches sacrées de son magazine". Par le mensonge par omission. Le Christophe Barbier de la presse rock française est le roi des ayatollahs du bon goût hexagonal. Il avait une vista sur ce que un magazine "prescripteur" devait mettre en avant.

Sur ce, sur la 4ème de couverture de Dark Lands, Fanet présente Joy Division comme le premier groupe dark post-punk à avoir initié chronologiquement ce rock sombre. Il récidive dans le livre. De qui se moque-t-on au juste ? Fanet dans son autre ouvrage, Standing on the Beach, avait pourtant bien écrit que JD avait été influencé par Siouxsie and the Banshees et non l'inverse. La désinformation reprend donc : tous les anciens lecteurs d'Assayas et son "dictionnaire du rock', des inrocks et de Magic, continueront à gober ces balivernes. On conseillera à ceux qui ne sont pas des moutons de Panurge de se rapporter aux trois ouvrages anglais (le meilleur étant celui de John Robb) ou aux articles sur le wikipedia anglais qui eux ne réécrivent pas l'histoire pour d'obscures raisons.





EAGLES
THE LONG RUN


Le 31 Mars 2025 par KODAS


"THE LONG RUN", hormis sa pochette tristounette, n’a rien à envier à son illustre prédécesseur. Ce 6 ème album des Eagles est bourré de pépites . A commencer par les trois singles issus du disque, la chanson-titre avec ses soli de slide , "Heartache tonight" un excellent rock'n'roll chanté par Glenn Frey et la superbe "I can’t tell you why" chantée par le nouveau bassiste Timothy Schmitt. Autres chansons notables , la très belle "King of hollywood" chantée par Don Henley, morceau le plus long de l’album ,comportant de jolis solis de Glenn Frey , l’ironique "The disco strangler" et sa guitare rythmique ( Don Felder), très éloignée des standards du groupe Californien , « In the city » chantée par Joe Walsh et faisant partie du soundtrack du film "Les guerriers de la nuit" . Enfin, clôturant le disque, la cerise sur le gâteau " The Sad Café" où Don Henley chante « I remember the times we spent inside the Sad Café » sa nostalgie du club de leurs débuts sur les accents mélancoliques du saxo de David Sanborn. "THE LONG RUN"est tout simplement un album magnifique





David BOWIE
EARTHLING


Le 31 Mars 2025 par MASTERFAN


Lorsque j’ai découvert ce 19ème album EARTHLING à sa sortie en 1997, je n’ai pas du tout accroché. Pendant longtemps, j’ai rechigné à remettre le nez dans cet album, étant par nature allergique à la plupart des rythmiques employées ici, persuadé que c’était rédhibitoire, un peu comme pour le POP de U2, qui avait dû suivre peu de temps après. Il m’a fallu une bonne décennie pour oser m’en rapprocher à nouveau.

Il y a des personnes qui peuvent porter n’importe quelles fringues, tout leur va, ça passe bizarrement, du fait d’une personnalité et d’un charme intrinsèque qui transcende les oripeaux. C’est un peu ce qui se passe avec tous ces morceaux de Bowie rythmiquement habillés n’importe comment ici, mais qui au global on une force qui les dépasse, du simple fait que le Maître a retrouvé son inspiration sur l’essentiel de ses mélodies, principalement sur les refrains, et ça change tout, évidemment.

Aussi si on arrive à faire abstraction d’une rythmique de couplet souvent insupportable, « Little wonder », Battle for Britain » ou « Dead man walking » disposent indéniablement d’un potentiel accrocheur très fort. Le très bizarre « Looking for satellite » dévoile au fur et à mesure des écoutes un charme certain. En piste 4, « Seven years in Tibet » est sans conteste, et ce malgré une intro fort peu bandante, la compo la plus puissante de l’album, du fait d’un refrain linéaire pixisien imparable.

La seconde de partie de l’album, comme pour OUTSIDE, s’essouffle un peu, même si « Telling lies » reste honnête en soi et que « I’m afraid of Americans » n’est pas un single repoussant. « The last thing you should do »  a pour principal défaut le fait qu’il n’y a pas de véritable refrain pour venir rattraper un couplet déjà pauvre : celui là n’a jamais pu pour moi être réhabilité. Enfin l'ultime « Law » est clairement le titre de trop, c’est juste légèrement plus évolué que certains morceaux qui faisaient le bonheur des boites de nuit de l’époque, et où je n’ai plus mis les pieds depuis grosso modo cette même période.

Mon ressenti 2025 : TRIPPANT (5) : Néant. DELECTABLE (4,5) : Seven years in Tibet. SEDUISANT (4) : Little wonder, Battle for Brian, Dead man walking. PLAISANT (3,5) : Looking for satellites, Telling lies. INTERESSANT (3) : I’m afraid of Americans. EMOTION LIMITEE (2,5) : The last thing you should do. AUCUNE EMOTION (2) : Law. Bilan 3,44 et Top 5 à 4 : EARTHLING cote pour moi 3,72 soit 14,88 / 20.

En 1997, à défaut d’être brillant, Bowie continue sont chemin vers la rédemption avec EARTHLING. Réussir à élaborer un album aussi écoutable avec cette somme de rythmiques plus chiantes les unes que les autres restera à jamais un immense exploit.





TELEPHONE
AU COEUR DE LA NUIT


Le 31 Mars 2025 par BLUEMASK


Après 2 albums de rock intransigeants, véritablement impeccables, Téléphone commence ici à diversifier le propos, avec du toujours très bon mais aussi pour la première fois, du moins bon. Bon, pas de changement radical, la majeure partie du disque oeuvre dans ce rock stonien passé au rotofil punk, avec succès. Au chapitre des évolutions, de vrais bons titres aussi, comme ce 'La laisse' funky, ou '2000 nuits' plus mélodique qui annoncent les hits à venir, mais aussi des morceaux dont la plus grande qualité est de remplir le disque. Ainsi 'un homme+un homme', décharné mais sans réelle accroche, ou 'Le silence', le blues n'est pas forcement inné.
Dernière coup de fil avant grésillement sur la ligne





MARCEL ET SON ORCHESTRE
C'EST PAS à VOUS QU'çA M'ARRIVERAIT


Le 31 Mars 2025 par CLANSMAN57

C'est cool de retrouver ce groupe ici, belle surprise!
Les premiers albums sont excellents:)






TANGERINE DREAM
STRATOSFEAR


Le 30 Mars 2025 par BAKER


Mais quel album extraordinaire ! Mais extraordinaire !!!

On vit, on plâne, on a peur, froid, on est exalté, intrigué, on tape du pied, on siffle, on bouge, on est saisi... Ce n'est plus vraiment de la "musique électronique" mais du rock progressif dans ce qu'il a de plus efficace, de plus charnel. Ce disque est extrêmement concret, humain, viscéral. C'est un bijou unique, un carrefour de plusieurs genres où l'on se sent bien, comme à la maison, mais toujours avec un petit quelque chose de dérangeant.

Je ne m'en lasse jamais. C'est le cas de plusieurs TD (y compris des détestés), mais lui il a vraiment décroché la queue du Mickey.








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