Le 24 Janvier 2024 par DJINN

J'ai longtemps cru que ce groupe était anglais. Certes l a fait quelques incursions dans le registre des BEATLES ("Ruby Tuesday"). Mais on trouve une quantité considérable de thèmes blues voire de country chez les STONES, surtout dans leur période faste. Le groupe ira même jusqu'à enregistrer celui-là en Alabama.
Un secret de Polichinelle vaguement honteux car les fans ne parlent que d'influences. Disons que passé la piste 4 si vous n'aimez ni le blues ni la country, mieux vaut arrêter le disque.

J'ai donc quelques réserves sur "You Gotta Move", "I Got the Blues" ou "Dead Flowers", vraiment trop génériques. Le reste tuant, c'est un album très recommandable.

Le 23 Janvier 2024 par BLUEMASK

Le revival rock du début des 2000's était peut-être une opération de marketing, mais elle a accouché de quelques grands groupes et albums sincères. 'Up the Bracket' en premier lieu.
The Libertines qui font bien plus que recycler les Buzzcocks, The Clash ou The Jam affichent une personnalité entière : classe internationale, flamboyance, nonchalance, urgence et subtilité pour signer une collection de vignettes rock déglinguées, immédiates, ras-la-gueule d'émotion, de mélodies évidentes et de guitares âpres.
L'écoute est une évidence : ce groupe ne pouvait être qu'une étoile filante, mais beau spectacle !

Le 23 Janvier 2024 par FOUDROCK

Dernier opus de la trilogie faite avec Cale. Le plus long, le plus riche, le plus produit, le plus sombre aussi ("Innocent and vain", "Valley fo the kings", "Secret side", la reprise des Doors...). Effets sonores glaçants et terrifiants, paroles sombres, musiques oppressantes et/ou dépressives, cet album n'est pas pour tout le monde. On notera la reprise, en final, de l'hymne allemand, interprété dans son intégralité, y compris les paroles désormais interdites de diffusion et d'interprétation, faisant allusion à la race allemande et à sa supériorité. Nico, apparemment, avait quelques idées un peu glissantes sur ce sujet, on peut parler de racisme, voire pire. Quand elle interprétait ce morceau en live, elle le faisait en entier, y compris au cours de concerts en Allemagne, et apparemment, ça ne plaisait pas. Elle a proféré des déclarations franchement hideuses, qui ne sont peut-être pas toutes à mettre au 'crédit' de sa consommation de drogues dures. Oui, on peut être aussi bien admirable (talent musical) que détestable (humainement).

Le 23 Janvier 2024 par FOUDROCK

Un chef-d'oeuvre de plus, qui se vendra aussi bien que des biographies de Hitler en Israël, mais s'impose de plus en plus à chaque écoute (et comme il ne dure que 28 minutes, des écoutes, on peut s'en faire souvent). Le morceau 'chanté' par Ari, fils de Nico (et de Delon, qui ne le reconnaîtra jamais, mais physiquement, la ressemblance était plus que frappante), "Le Petit chevalier", est curieux, touchant, mais anecdotique (bien qu'il mette un petit peu mal à l'aise : quand il dit "je viens te visiter", on pense à un vampire s'apprêtant à rendre visite à sa proie, ou à un fantôme attendant son heure). Le reste de l'album, en anglais ou en allemand, est à tomber ("The Falconer", "Mütterlein").

Le 23 Janvier 2024 par BLUEMASK

REM n'a à mon goût jamais fait d'albums vraiment très bons de bout en bout. Parmi les pépites qui parsèment leurs albums, il y a toujours un volant de titres assez anecdotiques, sans grand intérêt.
'Reveal' tient tout de même le haut du panier dans la disco. Le disque est assez classique, avec cette pop-rock alternative bien sous tout rapport, à la fois facile et exigeante, un peu intello, pas trop acoustique, pas trop électrique non plus, mais finalement peu de titres sans intérêt ici et comme d'habitude quelques fulgurances. Ici, pour moi, ce sera le tube 'Imitation of life', pop immédiate excellente et 'I'll take the rain', ballade mid-tempo déchirante, un des plus beaux trucs qu'ils aient écrit, un titre qui personnellement me met immanquablement en état d’ébriété.

Le 23 Janvier 2024 par FOUDROCK

A ne SURTOUT pas écouter quand on ne se sent pas très bien, parce que ça ne va pas aider. Mais, mis à part cela, c'est un album absolument magistral. Assez glaçant, pour ne pas dire terrifiant (les effets sonores oppressants d' "Evening of light", la noirceur terrible de "Julius Caesar", l'atmosphère de totale décrépitude de "Lawns of dawns"...). Cet album est un chef-d'oeuvre. Le rock-critic américain Lester Bangs (mort en 1982) avait bien résumé ce disque qu'il adorait et craignait en même temps : "une cathédrale bâtie pour une femme coincée en Enfer".

Le 22 Janvier 2024 par BLUEMASK

Un beau disque nocturne, genre de folk new wave habitée par la voix rauque de l'artiste.
Il comporte de grands morceaux, comme le morceau titre, 'the ballad of Lucy Jordan', morceau cold wave de Bob Dylan, la reprise 'Working Class Hero' et le dernier titre. Malheureusement, quelques morceaux assez faibles poussent l'album vers le bas. C'est dommage, l'ambiance crépusculaire est magnifique.

Le 22 Janvier 2024 par BLUEMASK

Cet avis qui concerne "L'homme à 3 mains" seulement pourrait en définitive s'appliquer à beaucoup de disques du garçon. Est ce du foutage de gueule ou un grand talent absurde, dadaîste?
J'écoute parfois ce disque, et selon, mon opinion oscille entre les deux. Musique grattée à la guitare niveau absolute beginner, voix soit inexistante, soit fausse, mélodie crétine. Les textes sont souvent drôles, souvent nuls. Parfois, je suis attendri par tant de candeur crétine et cet humour au débotté, parfois atterré.
Faut-il mettre une note? Elle ne voudrait rien dire.

Le 20 Janvier 2024 par CLANSMAN57

Une nouvelle fois, rien ne me déplaît, mais je ne mets pas la note maximale, car je préfère les deux autres que je connais d'eux.
C'est encore un peu plus orienté radio, néanmoins cette classe qui fait la différence est présente et elle évite à ces chansons de tomber dans le superficiel. Bob Catley me semble plus viril que la moyenne, c'est un point qui me ravit également.

Dans le lot des morceaux plus ambitieux, le tripartite "Wild Swan" me paraît moins fluide que le très bon pavé final (également en trois parties), mais ça passe, notamment grâce à sa dernière séquence, tout simplement magnifique.
Sinon, j'adore ces albums qui sont déjà très bons et qui finissent sur un Epic de haute volée.
Mettons encore dans ce lot le plaisant "It Must Have Been Love" avec sa chorale gospel, mais il est vrai que malgré cette petite originalité, elle pourra en irriter certains qui la trouveront trop soft. Du Hard familial joué dans une église en somme.

Les autres sont plus directes, la qualité est cependant au rendez-vous. "Days Of No Trust" et "Pray For The Day" ont ma préférence.

Le 20 Janvier 2024 par LE MOUNGEPEDOUN

40 ans désormais pour ce disque qui fit jaser à sa sortie (descendu en flèche notamment sur enfer mag' qui reprochait la présence massive des claviers synthétiques), pourtant 'jump' est devenu un hymne (pas que pour l'OM...), le reste de l'album résumant parfaitement le fun des années DLR.

Un chef d'oeuvre du rock'n'roll, concis mais un classique éternel depuis longtemps.

Il est fort à parier que dans 40 ans encore, ce disque saura toujours ravir les fans de riffs aiguisés.

En tout cas, lorsque j'en fis l'achat dès sa sortie en version k7 originale, ce fut le choc pour l'éternité !

Le 20 Janvier 2024 par BLUEMASK

Un superbe classique du rap français 90´s. On y retrouve le flow posé du co-leader d’IAM avec la même grosse influence WU-TANG-CLAN dans la musique. Textes profonds et sensibles, groove tranquille, instrumentaux inventifs, tout y est bon et bien pesé. C’est peut être la limite du disque: tres homogène en excellente qualité, en format, en rythme, il lui manque peut être un peu de folie, de surprises, ainsi de quelques titres sortant du lot, non pas en qualité mais en diversité.
Mais bon, Jul vient aussi de Marseille donc ça me fait presque chier de trouver des defauts à ce disque

Le 19 Janvier 2024 par FOUDROCK

Quel album ! Il termine avec efficacité la trilogie qui ouvre la discographie du groupe. Rien que "Career of Evil", "ME 262" et "Astronomy" le rendent absolument essentiel...

Le 18 Janvier 2024 par BLUEMASK

Un excellent album des rednecks de Lynyrd Skynyrd, disons le deuxième indispensable des 2 indispensables du groupe, ma préférence allant toutefois au premier, pour son son (son?) plus roots, et pour un truc un peu indépassable qui s'appelle 'Free Bird'.
Malgré la pochette moche, ne boudons pas notre plaisir, achetons des fusils à pompes et des AR15, des munitions, prenons notre pick-up et mettons 'Second Helping' à fond dans le pick-up. Make America Great Again !!

Le 17 Janvier 2024 par NESTOR

Je prends le train en marche car j'ai découvert ce disque il y a quelques jours à peine. Effectivement, c'est une grosse baffe. Tant de variétés, d'émotions, de qualités d'interprétation et de talent de compositeurs dans un seul album ! C'est vraiment bluffant. A classer parmi les incontournables de 2023.

Le 16 Janvier 2024 par BLUEMASK

Certes, il s'agit d'une compilation de chutes de studio et de face B, mais il fait aisément office d'album officiel, la qualité et l’homogénéité étant au rendez vous.
Contrairement à la chro, je trouve la production de bon niveau, en tout cas dans la lignée de la production de 'Siamese Dream', avec ces guitares caractéristiques hyper saturées, proto-grunge metallisée. Les titres ne sont pas tous emballants, avec notamment le gros ventre mou, 'Starla', 10min excessives, et 'Blue'. A côté de cela, le disque regorge de perles pour qui aime les SP. En outre, un 'Pissant' violemment hardcore, un 'Hello Kitty Kat' dans la pure tradition du groupe, les superbes reprises 'Landslide' toute en sensibilité et l'accrocheuse 'A Girl named Sandoz'.
A mi me gusta.

Le 15 Janvier 2024 par BERLOZ

Enfin! I/O est là! Les 18 mois prévus après UP ont été longs.
Peter nous a distillé chaque morceau, lors des pleines lunes de 2023 (le retour du full moon club ), ce qui a permis à certains de découvrir chaque titre l'un après l'autre, et de l'écouter pleinement comme un single d'avant album (Les plus anciens, comme moi, auraient dit 45-tours).
Magnifique album, que l'on n'espérait plus, avouons -le. Et, quelle qualité de production!
Dès "Panapticom", c'est rock, on rentre dans l'album directement et on est rassuré. Peter est toujours Peter !
John Metcalfe (qui participait à "Scratch My Back" et "New Blood") revient aux arrangements orchestraux sur plusieurs titres. Peter a toujours une voix et une énergie incroyables (J'étais au concert à Paris). N'oublions pas qu'il a 73 ans.
Et, justement, il endosse le costume du sage, de 'l'Ancien', extrêmement touchant en ce sens, authentique, un 'optimiste réaliste', comme il se qualifie lui-même.
Des titres taillés pour des singles ("Panapticom", "Olive Tree", "I/O", "Road to Joy"), des bijoux d'émotion ("So Much", "And Still", "Playing For Time", "Love Can Heal") une chanson manifeste pour les Elders ("Live and let live"), une inclassable ("The Court") et enfin une épopée comme à la grande époque ("Four Kind of Horses").
Un très bon cru!
Peter a déclaré qu'il reviendrait dans 6 mois présenter des titres (il lui en resterait au moins 6), Chiche ?! (Uncut magazine).
Qui vivra verra!

Le 15 Janvier 2024 par BLUEMASK

Mickey 3D est un groupe un peu oublié désormais. Le leader a d’ailleurs tout fait pour l’être. Mais 20 ans après sa sortie, ce disque reste pertinent, au-delà de son tube "Respire". Assemblage de rock, de titres comptines, de pop variétoche, de new-wave, il est étonnamment cohérent et homogène en qualité. Un beau disque désabusé, adulte et enfantin, qui se termine par un superbe et menaçant "Beauseigne".

Le 15 Janvier 2024 par FOUDROCK

Un chef-d'oeuvre qui ose la world music (disons, les rythmes africains) avant Lavilliers. Le morceau-titre est magistral, "Dansez sur moi" est un des grands classiques de Nougaro.
Un de ses meilleurs albums, clairement. Evidemment pas un succès commercial parce qu'un peu trop exigeant, mais quel album !

Le 15 Janvier 2024 par ESKAPEESKAPE

Avec une pochette à la fois drôle (un lapin zombie avec des crocs) et terrifiante (quand on réalise que c'est un lapin zombie avec des crocs !) on sait que l'album alternera habilement le sucré et le salé tout au long de ses 56 mn.

Il émane de cet album une énergie potache maîtrisée au poil de cxl par l'équipe de Mr Bungle.
Ainsi, ce qui au départ se devait d'être une démo de garage d'adolescents de 1986 est ici transfigurée par des musiciens adultes, toujours potaches, mais cinquantenaires!
Aussi l'album qui certes part dans tous les (bons) sens, est agréable et jubilatoire.

On a ici le meilleur du mosh (et du crossover à la fois) , un thrash remuant et festif dotés de riffs, solo, frappes de dingues et soutenu par les vocaux hallucinés de Patton.

On se prend à rêver : et si on tenait là une des meilleures formules du thrash : Mike Patton, Trevor Dunn , Trey Spruance, Scott Ian et Dave Lombardo ensemble?

Et si ce Mr Bungle était finalement le groupe qui était resté le plus fidèle au concept du thrash et du mosh, tout en le faisant naturellement évoluer vers les années 2020?

Je m'explique : TOUS les groupes thrash des 80' ont soit fait une pause heavy (Metallica, Megadeth ou même Testament) ou sont restés dans l'(auto)parodie (Anthrax, Slayer...) sans faire une évolution naturelle.

Mr Bungle semble avoir réussi à produire un album de thrash des années 80' mais en 2020 sans tomber dans la nostalgie, la redite ou l'excès.

Cet album est l'exemple même de ce que l'on attend quand on écoute de la musique : un voyage immobile.

4/5

Le 15 Janvier 2024 par CLANSMAN57

Superbe, comme d'habitude avec Radiohead.
A écouter de préférence le soir pour que le trip se réalise.
On peut considérer que l'album est scindé en deux : une face moins évidente et une autre qui l'est davantage.
Mais le tout demeure expérimental, malgré tout.
Les chansons sont courtes, l'album également, c'est très bien ainsi.

Pour ceux qui aiment lorsque la musique remue leurs tripes.
Et ce n'est pas aussi difficile d'accès qu'on voudrait le faire croire.
Ou alors c'est plus abordable quand l'on connaît déjà le groupe.