Le 04 Décembre 2021 par THIERRY RAOULT

Je confirme. C'était dimanche matin, je crois. Ce titre est apparu dans ma liste des propositions Youtube. Axel Bauer est un artiste que je suis. Alors, j'écoute! Comme Nestor (le chroniqueur), je suis surpris par la qualité, la beauté et la sobriété du titre, mais également par la qualité du clip. Titre magnifique !

Le 04 Décembre 2021 par MARTIN LA BOTTE

Compil assez complète et représentative qui réunit tous les singles de Sheila B.Devotion avant "Spacer". Des morceaux que j'adore ("I don't need a doctor" et le disco-rock "You light my fire") ou que j'aime bien/beaucoup ("Love me baby", "Hôtel de la Plage" et "No no no no"). 3 étoiles seulement parce que le reste donne une idée de ce qu'aurait été le second album du groupe si Carrère n'avait pas pris la sage décision de stopper net sa mise en route et de se tourner finalement vers la CHIC Organization.
Il me paraît probable qu'avec d'autres pistes dans l'esprit de "Sheila come back", "Sunshine week end" ou "I'm your baby doll (absent de ce "Disque d'or"), on courait vers le bide. Sans parler de "Seven lonely days", reprise évitable d'un tube des années 50 qui n'a pas renouvelé le miracle de "Singin'in the rain" et présentée ici dans sa version remix à l'orchestration honteusement pompée sur le "Knock on wood" d'Amii Stewart qui cartonnait au même moment.
Reste le cas isolé, "Kennedy Airport", qui laissera beaucoup de regrets aux fans. Comment, avec un tel accueil (près d'un demi-million de singles écoulés chez nous à l'hiver 78/79), Carrère n'a pas compris qu'il était grand temps de faire paraître un nouvel album de Sheila dans sa langue natale ? En cet été 79, durant lequel Dalida triomphait elle aussi en mode disco avec son "Laissez-moi danser", le public originel de Sheila encore massif était manifestement en attente de nouvelles chansons en français de son idole qui n'arriveront finalement que 18 mois plus tard. Un vrai ratage stratégique du pygmalion de Sheila.

Le 04 Décembre 2021 par MARTIN LA BOTTE

@ Dark Schneider

Il y a quelqu'un ici qui t'a paru "chouiner" ?

Le 03 Décembre 2021 par AIGLE BLANC

On est d'accord : le biopic, genre hollywoodien par excellence, déforme la vérité historique au profit de l'efficacité du spectacle.
Je voudrais toutefois apporter une nuance à la pensée selon laquelle un biopic ne vaut pas une biographie littéraire dans la mesure où une biographie n'écrit que la vérité.
Aucun biographe ne peut s'enorgueillir d'atteindre la vérité de la personne sur laquelle il écrit. Et cette sentence s'applique aussi aux autobiographies, même quand c'est l'auteur lui-même qui raconte sa vie. Dans une autobiographie, même honnête, l'auteur travestit la réalité à des fins de convenance personnelle. On appelle cela de petits arrangements avec la vérité.
Le biographe quant à lui choisit un angle d'approche de l'artiste ou de la personnalité dont il s'apprête à livrer la biographie. Le biographe, comme tout écrivain, est soumis à un point de vue qu'il est obligé de choisir sous peine de rendre caduque son livre. Le point de vue, c'est ce qui rend cohérente la biographie. Ecrire est un acte de courage qui implique d'assumer un point de vue.

Le point de vue devient bien sûr plus audacieux quand la biographie n'est pas autorisée par l'artiste lui-même. Une biographie autorisée subit la censure de l'artiste qui dirige le biographe dans le sens où il l'entend. Dans ce cas, le piège est celui de la langue de bois.
Quand la biographie n'est pas autorisée, le biographe peut adopter un point de vue non défendu par l'artiste en question.

Toute biographie, tout biopic (même le plus honnête), toute chronique musicale, toute critique cinématographique ne peuvent prétendre à la vérité.
Le critique, le biographe peuvent se tromper, mais ils ne peuvent pas être contestés dans leur droit à livrer leur point de vue personnel.

Le 03 Décembre 2021 par DARK SCHNEIDER

TOUS les biopics nous mentent. Sous couvert de licence artistique, de conventions narratives, les biopics manipulent les faits, les arrangent, jouent de façon plus ou moins (et souvent moins que plus) justifiée avec la chronologie, présentent leur personnage sous un angle qui ne peut jamais être la réalité exacte.
Voir un biopic, c'est systématiquement accepter de voir l'histoire romancée d'un personnage, mais en aucun cas une véritable biographie. D'où d'ailleurs les régulières attaques en justice par les ayants-droits quand ceux-ci n'ont pas donné leur accord (voir le cas du film "Tolkien" ou plus récemment cette blague honteuse "Aline").
Bien sûr, Bohemian Rhapsody n'échappe pas à cette règle, mais tout comme Rocketman (pas vu, mais une simple recherche suffit pour constater que le film tord nombre d’évènements), tout comme le faisait aussi amplement en son temps le The Doors d'Oliver Stone. Intéressant d'ailleurs la comparaison avec The Doors : quand Stone recrée l'apparition télé au Ed Sullivan Show, il exagère tout et déforme donc la réalité, Bohemian Rhapsody fait tout le contraire avec la scène du Live Aid, respectueuse et superbement bien filmée. Certes, il n'y avait pas youtube au début des années 90 pour faire facilement la comparaison.

Donc, on peut chouiner sans cesse sur telle ou telle inexactitude, peut importe qui aurait réalisé le film, il y en aurait toujours eu plein. Un Biopic obéit aux règles du cinéma de divertissement, pas à celui du documentaire neutre. Si on veut voir ce film pour pouvoir connaître l'histoire réelle de Freddie, alors il vaut un zéro. Si on le prend comme un divertissement inspiré de faits réels, alors on pourra lui mettre bien plus.

Au moins ce film a un grand mérite : il s'attarde à plusieurs moments sur la création musicale (je suppose que l'on doit cela à May et Taylor). Chose qui est très souvent oubliée de quasi tous les biopics musicaux (du moins, ceux que j'ai pu voir), car généralement ces derniers préfèrent s'attarder sur le drama, les frasques, la dépravation. Et ça a ses limites.

Le 03 Décembre 2021 par IEN

Je préfère celui-ci au premier.
Il y a toujours des singles très forts mais aussi des titres moins connus mais tout aussi forts comme "Jezebel" "Mr Wrong" et surtout "Maureen" qui clôt superbement l'album.

Le 03 Décembre 2021 par CLANSMAN57

Ah oui, le film est chroniqué, j'avais oublié:)
Je ne savais pas pour Sacha Baron Cohen. Physiquement, il aurait pu le faire, c'est clair. Il est cependant vrai que son image de comique aurait pu déranger.
Sinon, j'avais vu défiler le nom de Mike Myers au début du film et je me suis demandé à la fin où qu'il était. Pas facile de le reconnaître, merci d'avoir précisé quel rôle il a joué.

"Plat mais plaisant. Quelque part entre agréable et frustrant."
C'est exactement ça:)

Le 02 Décembre 2021 par LONG JOHN SILVER

Du coup j'ai -depuis cette chronique- vu le film Rocketman, consacré à Elton John. Je suis fan de QUEEN, pas du tout d'Elton, pourtant Rocketman est largement supérieur à Bohemian Rhapsody et ce sur tous les points : scénario, réalisation, montage, photo, immersion musicale et... acting ! Bref tout ce qui est raté dans Bohemian Rhapsody est beaucoup mieux dans Rocketman, le film sur QUEEN (enfin sur Freddie) est frileux là où celui sur Elton prend des risques, un comble ! Dire que Rami Malek a chopé l'Oscar, quelle blague...

Le 02 Décembre 2021 par PILGRIMWEN

Un album Pop Rock de qualité correcte. Quelques fulgurances, quelques "bouche-trous". "Crash And Burn" est la facette que j'aime le plus chez les BANGLES : mordant et légèrement sucré. Le disque aurait gagné en efficacité en élaguant ici et là quelques titres. Et confession, pour finir ce commentaire en beauté : du quatuor, c'est Vicky Peterson que je trouve la plus belle. Elle affiche à l'époque et dans les clips vidéo une mine coquine que je trouve irrésistible.

Le 02 Décembre 2021 par MR LARSEN

Je partage en tout point l'avis de IEN ci-dessous, il y a une sorte de "joyeuse nostalgie" (pardonnez-moi l'oxymore) dans cette musique, qui fait du bien au cœur et aux oreilles ! Ce shoegaze n'est pas original pour deux sous, mais c'est savoureux ! Merci Richard pour la découverte en effet !

Le 02 Décembre 2021 par LEO

De toute façon QUEEN n'est plus qu'une tartuferie depuis le décès de Freddie Mercury.
Brian May et Roger Taylor essayant de faire tourner l'entreprise alors qu'il ne reste plus que deux membres du quatuor d'origine !
John Deacon a vraiment pris la bonne décision en se retirant de l'affaire, ayant bien compris que QUEEN sans Mercury n'avait plus aucun crédit (ce qui ne signifie pas pour autant que Mercury était QUEEN à lui seul, mais que le groupe sans Mercury ne pouvait plus exister ou alors, virtuellement !).

Le 02 Décembre 2021 par MARTIN LA BOTTE

Impossible pour moi d'attacher la moindre importance à ce CD. Ce serait valider indirectement le film de 2018 à l'origine de ma plus grande indignation, triplée de consternation et de perplexité. Un condensé volontaire d'inexactitudes, de contre-vérités, de réécriture de l'Histoire (proche !), de manipulation des faits et des dates dans le cynique objectif d'obtenir de gros effets euphoriques et/ou lacrymogènes sur les spectateurs (et manifestement, ça a fait tilt). Une "meanstreamisation" déplacée de la légende autour de Mercury (qui ne méritait vraiment pas ça) façon "Liberty Valance". La mise en scène peut être virtuose, l'interprétation irréprochable, la b.o forcément géniale, je ne retiens que la malhonnêteté de l'entreprise d'une prod' sans scrupules qui ne concède même pas un petit 'librement inspiré de..." sur l'affiche. Et cela, avec le consentement et la complicité des témoins et proches survivants et d'une grande majorité du public qui prend tout pour argent comptant ou, pire, se fout royalement qu'on le dupe éhontément du moment que ça rend la bio plus touchante et forte.
Et pourtant, tout en appréciant beaucoup Queen et Freddy, je suis très loin d'être un spécialiste du groupe mais il ne manquait plus qu'une séquence où Mercury reprenait à Wembley le "Mourir sur scène" de Dalida et je rangeais définitivement le film dans la catégorie "biopic parodique".

Le 02 Décembre 2021 par CLANSMAN57

Et comment que je me trompe au sujet de "Killer Queen" puisqu'elle est sur "Sheer Heart Attack" et non sur "A Night At The Opera"...
Sur le moment, j'étais persuadé du contraire. J'ai remarqué ma bourde après avoir validé mon message lol:)

Le 02 Décembre 2021 par CLANSMAN57

Un tantinet déçu par le film qui est passé hier soir. Les scénaristes auraient pu aller jusqu'aux derniers instants de Mercury. Le film aurait pu être pire cependant. J'avoue que j'avais les larmes aux yeux à la fin pour la séquence Live Aid. C'est sans doute dû au fait que plus jamais on n'aura droit à un tel groupe qui a produit une palanquée de tubes variés. C'est légendaire et historique. Et puis quel charisme! Bien sûr, il y a eu quelques autres groupes ou artistes qui méritent des éloges eux aussi.

"Killer Queen" jouée avant que ne sorte "A Night At The Opera". Bizarre. Peut-être que je me trompe et que la chanson fut composée avant.
"Fat Bottomed Girls" jouée en début de carrière. Erf?
Au sujet des ressemblances, seul l'acteur qui joue Brian May ressemble à l'original. Le Mercury avec la moustache et les cheveux courts est déjà plus crédible physiquement que celui d'avant. Ils auraient pu en prendre un plus grand hein.
Quant à Deacon et Taylor: lol!

Je suis tout de même content d'avoir visionné ce film, bien que je le trouve un peu surcoté, à l'instar de A Star Is Born. Pas dégueu, mais surcoté quand même.

Je me permets de mettre 3 étoiles pour le film. Le disque n'est pas intéressant pour qui connaît déjà les albums.

Le 02 Décembre 2021 par CORNELIUS

"L'esprit artisanal" comme dit K-Zen est exactement ce qui me bouleverse ici.

Syd Barrett est le jardinier génial dont Pink Floyd n'a pas été digne. (Avis strictement personnel ; merci de ne pas troller.)

Le 01 Décembre 2021 par CHIPSTOUILLE

Pour information, je viens de découvrir le film Ainsi va la vie de Forrest Whitaker en VO (Hope Flows, de son titre d'origine)
C'est donc à William Coryn, adapteur très créatif du film que nous devons la phrase "L'enfance est ce que nous passons notre existence à essayer de retrouver". Une très jolie phrase, qui n'a en réalité que très peu de rapport avec le fond du film en question.

La véritable citation est en réalité "Childhood is what you spend the rest of your life trying to overcome." que l'on pourrait plutôt traduire par "L'enfance est ce que vous passez le reste de votre existence à essayer de surmonter.".

Ca change vraiment tout. C'est bien plus raccord avec ce que le film essaye de nous raconter, et c'est je le pense, bien plus profond.

Cette erreur de traduction me semble être une différence fondamentale culturelle entre les Etats-Unis et la France. J'imagine que cette "erreur" de William Coryn n'est pas anodine. Il me semblait important de la relever.

Le 01 Décembre 2021 par IEN

Un très bon premier album avec 3-4 gros (très gros tubes) tubes.
Un peu en décalage avec ce qu'on entendais à l'époque à la radio.
Mais je préfère les 3 albums suivants.

Le 01 Décembre 2021 par IEN

C'est certes du Shoegaze sans surprise mais très agréable.
Merci pour la découverte.

Le 30 Novembre 2021 par BRADFLOYD

Excellente chronique, Gegers, qui donne envie d’écouter cet opus.
Pour rappel, à moins que je ne te l’apprenne, Steve Morse est un guitariste qui a touché aussi à la country. Notamment dans son groupe initial, les Dixie Dregs. Donc, ne sois pas étonné que le Pourpre Profond ait repris du Little Feat. Il ne m’étonnerait pas que ce soit lui qui soit à l’origine de cette reprise.
Bien à toi.

Le 29 Novembre 2021 par LEOLI

2 étoiles ?? Pitié, que quelqu'un reprenne cet album brillantissime, il a en a bien besoin.