Le 01 Avril 2020 par THE NEW ANGEL D

Voilà peut-être le meilleur album live de tous les temps ! Que dire de plus ? Qui a autant de choses à dire que ALLMAN BROTHERS en matière d'improvisation : GRATEFUL DEAD peut-être (et encore). Sinon, il y a bien CREAM et HENDRIX, mais dans une moindre mesure.

"stratesboro blues" et "some somebody wrong" mettent bien dans le bain. Du blues rock entrainant et chaloupé.
Ensuite, on monte en puissance et en intensité. Tout le reste atteint des sommets, en particulier les trois derniers titres.
Je n'ai pas de mot à dire à l'écoute de "In memory of Elizabeth Reed" et ses accents jazzy et de "whipping post", blues rock surpuissant ou absolument tous les musiciens font des ravages.

Un album que je mets sans hésiter dans mon top 10.

Le 01 Avril 2020 par SGT JAKKU

@LEO, je suis d'accord en partie, je ne mettrais pas AMAROK au niveau des quatre premiers albums. Amarok est un peu indigeste par endroits. Mais j'adore la folie douce qui s'en dégage comme par exemple ce moment où l'on entend Mike se réveiller, bailler, se gratter la barbe, prendre son café et se barrer à nouveau dans l'aventure sur un air de banjo furieux.
Et j'aime le travail de collage et le résultat sans concessions d'Amarok.
Il fait assurément partie des opus les plus solides de sa carrière.

Le 01 Avril 2020 par FRANçOIS

Insupportable cette nana... Enfin bon, il en faut pour tout... l'égout ! :-)

Le 01 Avril 2020 par BRADFLOYD

Salut Biero. C’est vrai que c’est un album qui, une fois qu’on le connaît, nous donne des envies de « revenez-y » réguliers. Comme son petit frère d’ailleurs. La production n’a pas vieilli. Mais, dans nos contrées, malheureusement, il a fait trop peu parler de lui pour y être connu et reconnu. Et à côté de cela, on écoute du PNL... lorsque l’on dit cela, on a tout dit.
Si je peux inciter quelqu’un à écouter, j’en serais ravi. Dommage que les skeuds soient si difficiles à trouver aujourd’hui. Cependant certains sites vous le permettent... Discogs, par exemple. Et ce sont des achats que l’on ne regrette pas.
Bien à vous.
BRADFLOYD

Le 01 Avril 2020 par LEO

Pour apporter une petite rectification et clarification à mon précédent commentaire.
J'ai lu que Frank Bornemann fut envisagé au départ pour être le producteur de Fly To The Rainbow mais cela n'a pas fonctionné entre Frank Bornemann et les membres du groupe qui se sont donc chargés eux-mêmes de la réalisation de l'album bien que Bornemann fut présent lors des sessions d'enregistrements (sans participer pour autant à la production artistique !)

Le 31 Mars 2020 par LEO

Si Kill City était comptabilisé comme un album d'IGGY POP & JAMES WILLIAMSON, on peut donc considérer que The Idiot (enregistré à l'été '76 et paru début '77) est le premier véritable album en solo du chanteur.
J'aime beaucoup le monolithique et hypnotique "Sister Midnight" que Bowie reprendra à son compte deux ans plus tard sous le titre "Red Money" (avec un texte différent) sur son album Lodger. Le riff de guitare ainsi que la rythmique (basse/batterie) balancent vraiment bien !
Par contre, le traînant "Nightclubbing" n'a jamais récolté mes faveurs. Je trouve qu'il ne s'y passe pas grand chose tout du long.
Le répétitif et pesant "Funtime" a des réminiscences de l'époque STOOGES (surtout lorsque ça commence à partir un peu en vrille vers la fin), mais ce serait des STOOGES sous anxiolytiques et pas sous amphèts, avec le chant un peu pâteux d'IGGY et des choeurs bien zarbis, genre retour des morts vivants ! Ma foi, ce mélange de rock brut qui tourne au ralenti et de voix zombifiées donne un résultat franchement pas mal à l'arrivée.
La partie de basse et de piano du titre "Baby" me fait vaguement songer à "Dead End Street" des KINKS. J'aime bien cette compo nocturne où flotte un parfum mi-désespéré/mi-optimiste.
À l'inverse, l'encensé "China Girl" m'a toujours rebuté autant dans sa version d'origine que dans la reprise faite par Bowie au début des 80's ! Je déteste ce xylophone stressant qui s'accorde très mal aux parties de guitares saturées, tout autant que le chant mal assuré d'IGGY qui devient une véritable torture auditive lorsqu'arrive le passage "Visions of swastikas in my head, Plans for everyone, It's in the whites of my eyes" ! Je zappe direct.
Le long "Dum Dum Boys" n'est pas très varié avec sa structure volontairement monotone mais il s'en dégage une impression prenante et durable et au final je trouve ce morceau vraiment pas mal.
"Tiny Girls" est carrément une ballade typique du Bowie early '70's ! On la croirait sortie de Ziggy Stardust ou d' Aladdin Sane avec sa partie de saxo jouée par le Thin White Duke ! Sympathique mais sans plus, et aussi un peu hors- sujet stylistiquement.
"Mass Production" qui referme le 33-tours est un gros bloc compact de plus de huit minutes qui peut autant agacer que fasciner avec son côté répétitif et ses synthés aux sonorités froides et torturées, et qui préfigure le rock industriel à venir. Cela dit, malgré son aspect un peu austère, le morceau reste quand même très abordable et IGGY s'en sort fort bien dans ce contexte particulier. Je suis sûr que cette compo en particulier a dû bien inspirer les futurs membres de JOY DIVISION pour leur morceau "I Remember Nothing" !
Personnellement, si je laisse de côté les deux compos que j'aime le moins ("Nightclubbing" + "China Girl") et le plus atypique "Tiny Girls", j'obtiens cinq titres sur huit ce qui n'est pas si mal après tout.

Le 31 Mars 2020 par BRADFLOYD

Vous aviez, bien sûr corrigé : ce n’est pas « play with me » mais « play me again »

Le 31 Mars 2020 par BIERO

Merci Bradfloyd pour avoir déterré cet album que peu de gens doivent connaître... Et quel bel album !
Un ami guitariste m'y avait initié voilà 25 ans... Ça n'a pas vieilli en ce qui me concerne.
King Arthur's Dream est une splendeur. Passion est particulièrement prenant. Back on Terra Firma a illuminé qqs soirées d'époque bien arrosées...
Le son est limpide et inspiré, les variétés de style sont nombreuses, le tout dans un album où il n'y a rien à jeter.
4 ou 5 étoiles ? Pas évident... Allez, 4 en considérant que l'album forme un tout mais que ce n'est pas non plus une succession ininterrompue de chefs-d'œuvre... En tout cas, y retourner est toujours un plaisir !

Le 31 Mars 2020 par BRADFLOYD

Merci pour votre commentaire. La chronique de « play with me » est dans les tuyaux et, vous avez raison, est hautement recommandable.
Bien à vous.
BRADFLOYD

Le 31 Mars 2020 par LE MERLE MOQUEUR

La correction s'impose, je voulais dire "prépondérant au guitariste..." maintenant je peux retourner aux "prés" chargés de leur printanière saveur.

Le 31 Mars 2020 par BAAZBAAZ

Merci pour cette chronique. Je n'ai pas encore écouté l'album en entier mais il me semble en effet prometteur. KID FRANCESCOLI fait partie des très bons artistes actuels qui ont développé des ambiances et des sonorités bien à eux : c'est tout autant planant que dansant, avec des ambiance à la fois calmes et entraînantes. Et surtout : un art indéniable du bon refrain ou du groove qui tue.

Je recommande en tout cas l'excellent Play Me Again de 2016.

Le 31 Mars 2020 par LEO

@ YANN 77:

L'album Fly To The Rainbow n'a jamais été produit par Frank Bornemann !!! (c'est une information totalement erronée que l'on peut voir sur wikipedia.org). ce deuxième album de SCORPIONS est une auto-production.
Quand à l'aspect progressif, je ne vois pas bien où il est ? il s'agit plutôt d'un mix de hard rock et de rock psychédélique qu'autre chose. d'ailleurs le batteur Jürgen Rosenthal, qui ne faisait pas encore partie d'ELOY à cette époque (ça arrivera en 1976) n'a particippé en aucune manière à l'écriture des morceaux de ce 33 tours, donc le côté 'prog' est assez illusoire pour le coup.
À part ça, oui Fly To The Rainbow est un bon disque mais certainement pas un chef d'oeuvre !
je trouve certaines compos un peu maladroites même si elles ne sont pas dénuées de charme, mais il faudra attendre l'album suivant (In Trance) pour que la formule soit vraiment au point.

Le 30 Mars 2020 par YANN 77

Je me réponds à moi même… :)
L'explication pour son côté Prog, tiens du fait que le producteur de l'album n'es que Frank Bornemann: guitariste, chanteur et leader du groupe Prog Allemand ELOY!!! Et pour couronner le tout, le batteur du groupe lors de l'enregistrement de cet album n'est autre que Jürgen Rosenthal, fabuleux batteur/parolier de… ELOY!!!
Ceci explique surement cela…

Le 30 Mars 2020 par BAKER

C'est curieux mais je rejoins plus ou moins Leo concernant Amarok. Il a une production absolument éblouissante, un son d'enfer, des tas d'idées, de l'humour, et un côté iconoclaste bien prononcé, mais pour ce qui est de l'écouter en entier, c'est une autre paire de manches.

J'en avais fait un edit de 22 minutes (8 heures de travail sur la bête !) et malheureusement c'est désormais lui et lui seul que j'écoute quand je veux "écouter Amarok". Le disque en entier est un peu trop indigeste.

Ceci dit je ne comprends pas qu'on adore Amarok mais pas Music From The Balcony, qui en est pour moi une suite :)

Le 30 Mars 2020 par LEO

Franchement, pour moi MIKE OLDFIELD ce sont ses quatre premiers 33 tours et ensuite à partir du médiocre Platinum j'ai complètement décroché même si j'ai entendu ses autres albums jusqu'à Discovery mais tout ça ne m'a jamais interpellé, OLDFIELD étant passé définitivement à autre chose musicalement et donc je n'ai même pas pris la peine de découvrir ce qui a suivi, y compris Amarok qui a l'air de provoquer l'engouement au vu des chroniques et des commentaires.
Je me suis donc décidé à écouter ce disque tant apprécié pour son coté "fou" et "imprévisible", et alors que j'en suis à ma troisième écoute, je cherche toujours ce qui a bien pu surprendre ou enchanter les auditeurs à ce point car de mon côté je ne ressens pas ce dépaysement ou ce foisonnement permanent ! j'y entends plus un enchevêtrement de divers thèmes ou ambiances de nature hétéroclite mais pas vraiment une compo à part entière. pour moi tout ceci tient bien plus de l'assemblage d'idées mis bout à bout qu'à une véritable suite construite !
Certes, il y a bien quelques passages intéressants mais à aucun moment je n'ai été transporté ou subjugué par ce que j'ai entendu et je n'y trouve rien de bien audacieux au final. je dois même avouer que je me suis pas mal ennuyé tout du long, attendant vainement LE truc qui m'accrocherait mais il n'y a qu'à partir de la quarante-cinquième minute que j'ai trouvé quelque intérêt à cet epic de soixante minutes. et si ces quinze dernières minutes m'ont paru plus convaincantes que le reste, elles ne sont d'ailleurs pas très recherchées car MIKE OLDFIELD y fait un peu du recyclage. j'y trouve de grosses réminiscences en provenance d'Ommadawn et Incantations au niveau des rythmiques tribales et des choeurs.
Il va sans dire que je préfère quand même nettement l'orientation musicale proposée dans Amarok par rapport à Platimum, Q.E.2, Five Miles Out & Co. mais de mon point de vue celui-ci est très loin d'égaler Tubular Bells, Hergest Ridge, Ommadawn et Incantations.

Le 30 Mars 2020 par CLANSMAN57

Bon, le temps ne change pas grand chose, cet opus est bon, mais sans plus pour moi.
J'apprécie un peu plus "Lady Of The Lake" et ses choeurs magiques, tandis que "Rainbow Eyes" commence à me saouler.
L'une a volé la place de l'autre lol!

"L.A. Connection", "The Shed (Subtle)" et "Sensitive To Light" restent les maillons faibles: au revoir.
"Gates Of Babylon" est une digne petite soeur de "Stargazer", le pendant Black Sabbath en moins, et "Kill The King" est la petite tuerie Metal de l'opus, son break rappelle un peu celui de "A Light In The Black".

C'est chaud de succéder à "Rising"...
Son ombre est immense.

Le 30 Mars 2020 par LE MERLE MOQUEUR

Voilà une bonne chose de "fête".
Ce n'est que justice rendue. Que dit encore Barney Kessel ? Que c'est Oscar Moore qui à donner un rôle pondérant au guitariste dans les petites formations de Jazz. Kenny Burrell rajoute encore qu'il est resté longtemps dans l'ombre de Charlie Christian alors qu'il était bourré de talent. Ah ces critiques qui dorment ou qui suivent les sentiers déjà tracés.
Enfin un chroniqueur lui rend aujourd'hui justice. Merci.

Le 30 Mars 2020 par PILGRIMWEN

Je suis d'accord, ce retour à un Hard Rock couillu à la DEEP PURPLE est le bienvenu ! Je crois bien qu'en sortie de confinement, je l'achèterai. Si je peux lui adresser un reproche, c'est la durée, ça tire un brin en longueur.

Le 29 Mars 2020 par CLANSMAN57

Pour moi, c'est un retour en très grande forme!
Il se peut bien que le groupe n'a jamais été aussi accrocheur qu'ici, chaque chanson reste en tête, c'est super.

J'adore la prestation d'Ian Gillan, même s'il préfère la sobriété désormais.
Je pense souvent à Bruce Dickinson lorsque je l'entends, notamment sur la chanson-titre qui est une petite merveille contenant des riffs comme on en fait plus.
Coup de blues? Un petit détour par "A Gypsy's Kiss", elle saura te remonter le moral avec sa belle énergie positive.

Il existe une édition dotée d'une chanson supplémentaire: "Son Of Alerik".
10 magnifiques minutes instrumentales, planantes à souhait.
Ce serait fort dommage de passer à côté.

Le 29 Mars 2020 par CLANSMAN57

C'est pas évident de passer après un vocaliste tel que Ian Gillan.
Et pourtant, ils ont trouvé la formule miracle: recruter non pas un chanteur, mais deux, aux timbres opposés qui se répondent ou se marient à merveille!
L'un des deux est également un bassiste d'exception, là aussi, ce n'était pas facile de succéder à Roger Glover.
Et si en plus les compositions sont inspirées, c'est le bonheur total.
Tu mets des suicidaires dans une grande salle, tu leur passes "Burn" intégralement et ils ressortent avec le sourire.

"Coronarias Redig", disponible en bonus sur le remaster de 2004, est terriblement sexy.