Le 10 Février 2025 par BLUEMASK

La routine chez Weezer avec ce red album. Mais la routine a du bon. Ce disque est très bon, gorgé de pop songs grungy, de mélodies immédiates qui semblent sortir de Cuomo comme une vie de pisser.
S'il fallait trouver un truc à dire, ce serait justement de s’énerver contre cette facilité déconcertante et ce 'Everybody GEt dangerous', Weezer n'ayant pas besoin de singer RHCP.

Le 10 Février 2025 par BLUEMASK

Pas facile à commenter, un album comme ça...
Dejà TG est un groupe un peu difficile à appréhender, mais en format compil très hétérogène dans les styles, c'est encore plus ardu.
On retrouve de tout, du minimalisme indus angoissant pas bien loin de EINSTÜRZENDE NEUBAUTEN, des oeuvres planantes de synthé, pas bien loin de TANGERINE DREAM, du cri, du bruit, un morceau absolument nul (Exotic Functions)... et pourtant j'y reviens. Comme quoi, il y a quelque chose... Mais quoi?

Le 10 Février 2025 par FOUDROCK

Un monument, parfois limite indigeste (la dernière face est assez compliquée, avec ses dubs et versions instrumentales cheloues), mais le nombre de grandes chansons est ahurissant.

Le 09 Février 2025 par MADELEINE

"Le gris n’a pas son pareil, ces temps-ci" où Gabriel se balade dans les étoiles pendant que nos yeux perlent en l’écoutant…

Quel album magnifique ! Moi qui aime les peintres impressionnistes, je regarde de toutes mes oreilles ces notes si justes, cette voix si "présente", ces mots si intimes qui se chuchotent au coin du feu de l’âme. Et quels musiciens !

Le 09 Février 2025 par FOUDROCK

Un très, très bon cru. Quelques (mais si peu) chansons un peu secondaires, comme ''Get out of my way'' et ''The lovers that never were'', mais sinon, c'est excellent. Pochette un peu moche, moche comme un pied, même. Ah ah. Gag.

Le 09 Février 2025 par POPOLOUTCHO

Le dernier album du grand Jacques, un disque de chevet, un testament… On peut le trouver parfois inégal, mais il y a là quelques chansons qui sont parmi ses plus belles (Jaurès, Orly, la Ville S’endormait, les Marquises…). De longs poèmes qui semblent avoir été écrits une toute dernière fois « face à la Vie ».

Le 09 Février 2025 par MADELEINE

Merci, Marco ! Je n’ai pas encore l’album "Quatre" mais j’ai trouvé cette très belle version de "Regarde bien petit" par Gabriel Yacoub sur Dailymotion, avec une vidéo appropriée en noir et blanc. Sa voix si unique apporte une touche de mélancolie et guitare et batterie font bien ressentir l’appréhension de l’attente. Et les passages en majeur sont beaux et maîtrisés. C’est vraiment une version réussie !

Le 08 Février 2025 par FOUDROCK

Grand album, tout sauf très joyeux au final, et mis à part ''Le Lion'' qui déçoit, franchement un chef d'oeuvre.

Le 08 Février 2025 par FOUDROCK

Album limite terrifiant de tristesse, mais si beau et réussi, aussi. Mon préféré de Brel.

Le 08 Février 2025 par MASTERFAN

Dans la discographie des Stranglers, ce quatrième album THE RAVEN est souvent encensé. Musicalement et en posture, on quitte définitivement le punk. La section rythmique se police : la basse maousse costaud de Jean-Jacques Burnel ressort moins et la batterie de Jet Black martèle moins. A noter que si les Stranglers flirtent désormais avec la new wave et le post-punk, comme ils l’ont fait avec le punk, la question sur leur réelle appartenance à tous ces courants fait toujours débat aujourd’hui, tant leur style était unique.

« Longships » est une chouette introduction au morceau-titre « The raven ». Pas forcément évident à la découverte, le ‘corbeau’ se révèle au fur et à mesure des écoutes, pour demeurer aujourd’hui un incontournable du groupe. On pense parfois à Ray Manzarek. Et si sur « Dead Loss Angeles », on est clairement dans la continuité de la seconde face de BLACK AND WHITE, l’esprit de Jim Morrison plane aussi sur ce morceau qui aurait pu figurer sur L.A WOMAN aux côtés de « L’America » ou de « The Wasp ».

« Ice » est un objet étrange. L’intro est excellente, les divers ponts aussi, mais la structure globale est sûrement un peu trop expérimentale pour moi, cela me fait largement penser à l’album qui suivra (et qui connaîtra bizarrement un sort exactement opposé à celui-ci au niveau des critiques). C’est un peu le même topo pour « Baroque bordello » et son intro d’enfer. Le morceau porte vraiment bien son nom, complet et baroque bordel, on se demande même régulièrement si tout le monde est bien en train de jouer le même morceau. Toujours les mêmes effluves Doors pour ce morceau ambivalent dont le côté hermétique contraste avec un pouvoir attractif certain.

On sortirait de cette face limite perturbé s’il n’avait pas ce « Nuclear device » qui revient à du Stranglers plus classique et efficace. Les gars nous offrent même une chorégraphie inattendue et très travaillée à la fin du clip.

Le Shah d’Iran ne dira rien aux jeunes aujourd’hui mais c’était un thème à la mode en 1979. On entendait souvent parler de lui entre le ‘Aaah-gdoug-gdoug-gdoug-gdoug-gdoug’ de la pub et le ‘Tabalabalam-balam’ précédant les débuts du JT de PPDA. Ce qui nous donne une nouvelle bizarrerie, « Shah Shah a go go » avec encore (c'est un leitmotiv de l’album décidément) une intro passionnante.

Arrivent ensuite les deux perles pop de l’album, enfin des morceaux à intensité constante du début à la fin. « Don’t bring Harry » dévoile une sensibilité inattendue et complètement nouvelle de Jean-Jacques au chant, Harry étant la personnification de l’héroïne. Et ce piano, my God... puis il y a évidemment ce gros scud qu’est « Duchess », monument de pop-rock synthétique avec ce jeu infernal de Dave. Clip mémorable également : à la fin des 70’s, les Stranglers avaient le droit de chanter des trucs parfois dégueux, par contre interdit de plaisanter avec l’Église, Messieurs. Censuré pour cause de blasphème, donc.

On termine avec deux titres expérimentaux, « Meninblack » et « Genetix », eux-aussi préfigurateurs de ce que sera en 1980 THE GOSPEL ACCORDING TO THE MENINBLACK. Tout le monde (excepté par exemple les fans de Kraftwerk) n’est pas spécialement prédisposé à ce genre de truc, il faut bien le dire. J’ai mis un sacré bout de temps avant de m’habituer, je l’avoue.

Mon ressenti 2025 : TRIPPANT (5) : Don’t bring Harry, Duchess. DELECTABLE (4,5) : The raven. SEDUISANT (4) : Nuclear device. PLAISANT (3,5) : Longships, Dead Loss Angeless, Baroque bordello, Shah Shah a go go. INTERESSANT (3) : Ice, Meninblack, Genetix. Bilan 3,77 et Top 5 à 4,40 : THE RAVEN cote pour moi 4,09 soit 16,36 /20.

On a l’impression que les mecs nous disent ici : « On est des adultes maintenant, on produit de la musique pour adulte ». Ce n’est pas faux. Par contre ce qui est gagné artistiquement et en subtilité est d’un autre côté perdu en spontanéité, le ressenti est parfois trouble, aussi et au contraire de certains, je ne considère pas cet album comme supérieur aux trois premiers. Il est juste différent, avec le grand mérite de pouvoir avancer vers de nouvelles contrées.

Le 08 Février 2025 par MARCO STIVELL

Pour Madeleine, chère lectrice qui connait bien comme il faut son MALICORNE : "Regarde Bien Petit" est la seule reprise de BREL (à ma connaissance) qu'ait fait Gabriel Yacoub en solo, et sur son meilleur album de surcroît (Quatre, en 1994, autres époque et son mais ça en jette !).

Le 08 Février 2025 par LE MERLE MOQUEUR

Enfin chroniqué , c'était pas la mer à boire pour cet album tout en perles d'eau.

Le 08 Février 2025 par MADELEINE

Le disque de la fatigue, où "les hommes pleurent, les femmes pleuvent".

Dans "J’arrive", Jacques Brel aimerait "prendre un amour comme on prend le train". Il n’est plus question d’apprivoiser l’autre, la femme (l’ennemie, pour Brel). Il s’agit seulement de la baiser, mais avec poésie : "Remplir d’étoiles un corps qui tremble".

Après trois chansons très passables : "Vesoul", "L’Ostendaise" et "Je suis un soir d’été", on arrive enfin à une des plus belles chansons de son répertoire : "Regarde bien petit", chanson trop méconnue où le plat pays s’étale interminable sous nos yeux, avec cet horizon tellement immobile, entre ciel gris et moulins, qu’on s’invente des visites imaginaires, pour passer le temps (et régler quelques comptes).

"L’éclusier" rejoint tellement "L’Ostendaise" dans l’ennui palpable de leurs vies respectives qu’ils devraient se marier ensemble, entre Londres et Berlin, bref dans ce plat pays qui sent "La bière" et son amertume.

Enfin, "L’enfance" vient un peu racheter un disque maussade où l’envie de chanter n’est clairement plus au programme. Ainsi un 2 étoiles bien payé, à cause des moulins.

Le 08 Février 2025 par RICHARD

Les mots, l'interprétation et les quelques notes d'Azzola font de "Jaurès' un sommet d'émotion.

Le 07 Février 2025 par LE STO

Je reprend cet album que j'ai toujours aimé et qui signe, j'en conviens, la fin de la grande épopée Oasis (ou alors c'est qu'après je suis passé à autre chose). Même s'il y a de bonnes choses un peu éparses jusqu'en 2008.

Bref, cet album a un côté psychédélique dans la lignée de Be Here Now mais en plus resserré, plus direct (j'ai entendu "moins longuet") et parfois plus rock. J'aime l'alternance des titres pop (Sunday, Little James), des titres un peu psy (who feels love, Gas Panic) voire les hymnes (go let it tout, roll it over). Deux titres à jeter (put yer money et i can see a liar) mais sinon cet album résonne depuis 25 ans en moi comme la fin d'une génération, la fin d'une époque, on entrait dans les années 2000, on commençait à avoir envie d'autre chose, mais si t'aimes Oasis ce disque tient bien la route.

A noter qu'il existe quelques B-Sides qui, comme souvent avec Oasis, sont très bonnes et qu'aujourd'hui on peut aisément les streamer.

Le 07 Février 2025 par FOUDROCK

Très bonne bande originale (attention, il y a 11 titres et pas 10 ! en troisième position, on a "Take off" du Dead, un extrait de leur "Dark Star" tiré de "Live/Dead"), les morceaux du Floyd sont sympas, même si le dernier n'est ni plus ni moins qu'une relecture de "Careful...".
Les autres morceaux sont parfois un peu datés, mais rien de honteux du tout.

Le 07 Février 2025 par FOUDROCK

C'est pas possible de mettre 0/5 ?
Bah mairde, alors. Non parce que ça aurait été cool, vu la qualité de cet album de bande originale. Aussi nanardesque que le film. Mais autant j'aime le film en plaisir coupable, autant l'album, c'est direct la cuvette et on tire la chasse d'eau.

Le 07 Février 2025 par FOUDROCK

J'aimerais tant aimer cet album. Parce que "Fat bottomed girls", "Let me entertain you", "Mustapha", parce que le poster des 50 filles nues sur des vélos, parce que Queen...
Mais je ne peux pas. Ce disque m'horripile vraiment, tout comme "Don't stop me now" que je n'ai jamais pu encadrer.
Contrairement au poster des 50 filles nues sur des vélos.

Le 07 Février 2025 par FOUDROCK

Le disque live est un bon gros foutage de gueule. Mais alors vraiment.
Mais le disque studio est très sympa, et il offre une des plus grandes chansons du groupe, "Celluloid Heroes". Et je parle d'une des 3 plus grandes avec "Waterloo Sunset" et au moins 4 autres.

Le 07 Février 2025 par FOUDROCK

Pur chef d'oeuvre. Un disque qui épingle les magnats de l'industrie du disque, notamment, qui sent un peu son autobiographie, qui regorge de trésors, et qui ne sera hélas jamais suivi d'un "Part Two". Avec le suivant, c'est le summum du groupe.