Le 23 Janvier 2013 par RAMON

Voilà un album totalement dénué de bonnes chansons, interprété par d'infâmes musiciens venus cachetonner, d'ailleurs qui se souvient d'un seul titre figurant sur cet album? Sting lui-même n'en interprète jamais aucun titre, c'est dire s'il en est fier! Cela dit, ce qui suivra sera encore plus abominable, alors forcément, cet album comparé aux autres peut faire office de "chef d'oeuvre", il n'en reste pas moins que s'il s'agit de funérailles, ce sont avant tout celles du talent de son auteur!

Le 23 Janvier 2013 par ARP2600

Eh oui, j'ai eu, et j'ai toujours, une vieille compile de ce genre, où les morceaux étaient effectivement rejoués. C'était un de nos premiers cd, forcément. Là-dedans, un monceau de Jarre et de Vangelis (les tubes, bien sûr), Autobahn, Mammagamma d'APP, Moments in love d'AON, The Chase de Moroder et quelques autres scies. Et rien de Tangerine Dream :(.
Je vois avec une certaine satisfaction que je ne suis pas le seul à ne pas aimer l'album Autobahn. Dark Schneider, je peux te dire que le fait de bien connaître la musique krautrock/électro du début des années 70 ne change rien à mon opinion, que du contraire, ma KE (qui est plutôt une chronique en fait) dit à peu près la même chose que ce que tu as dit...
Il suffit d'écouter Zuckerzeit de Cluster pour voir qu'on pouvait avoir du son à l'époque. Ou dans une moindre mesure Phaedra de TD ou Aqua d'Edgar Froese... parmi les groupes phares du genre, Autobahn me semble être le moins bon disque de 1974.

Le 23 Janvier 2013 par IEN

@ Dark Schneider
A noter que les compilations "synthétiseur " de l'époque n'étaient pas composées de versions originales des oeuvres, mais étaient réarrangées par Ed Starink.
D'où peut-être la différence entre la version que tu connaissais et celle de cet album.

Le 23 Janvier 2013 par DARK SCHNEIDER

Quand j'avais 10 ans j'écoutais très souvent la compilation "synthétiseur" à la mode à cette époque. Et j'adorais ça. Dessus il y avait le single "Autobahn" et moi j'aimais bien, bon, il faisait pâle figure face au "Pulsar" de Vangelis ou "Oxygene part 4" de Jarre, mais c'était un bon titre je trouve. J'avais un ami qui lui n'aimait pas "Autobahn" à cause des lignes de chant... je lui répondais qu'il avait tort.

Donc a force de lire des chro d'électro sur FP, j'ai enfin écouté cet album, dans son intégralité. Alors le fameux titre "Autobahn" ? Autant le single fonctionne bien, autant sa version intégrale de plus de 20 minutes traîne en longueur, lasse l'auditeur, est trop pauvre pour vraiment passionner tout du long. Bref, une fois n'est pas coutume : la version single très écourtée, qui va à l'essentiel, est bien meilleure ! Et mon ami avait raison en fait : les parties chantées sont nases, laides.
Quant à la face B : de l'expérimentation creuse et vide de sens, musicalement très pauvre et incapable d'installer la moindre ambiance.

Je suis loin de connaître la musique électronique et encore moins cette scène allemande. Mais bon voilà, on est en 1974, les instruments utilisés étaient sans doute encore un peu trop primitifs, les lignes de chant sont systématiquement affreuses. Je respecte la volonté novatrice de cet album, mais que tout cela a mal vieilli, et n'a même jamais vraiment été très bon : à peine 2 ans plus tard, Vangelis et notre Jean Michel Jarre national produisirent des albums infiniment supérieurs (on me rétorquera qu'ils sont d'une autre école : je ne suis pas tout à fait d'accord, les longues plages à ambiances étant tout à fait leur tasse de thé à eux aussi).

Le 23 Janvier 2013 par TARTE

Nic Potter s'en est allé...

Le 23 Janvier 2013 par BASTIEN

Je le trouve bien cet album d'Ozzy, il est nettement superieur à Down to earth et contrairement à Red One, je trouve que The Almighty Dollar EST le meilleur titre de cette galette avec Trap Door!

Le 22 Janvier 2013 par POWERBEAUF

Un album de transition coincé entre 2 joyaux. Plaisant, mais manquant de titres réellement marquants. A noter que la version remasterisée contient un titre bonus très sympa ("The Liar").

Le 22 Janvier 2013 par POWERBEAUF

@ Shiriu

"La marche impériale" a été composée avant la sortie de cette BO.

Le 22 Janvier 2013 par FEELGOOD

À noter le décès récent, à l'âge de 89 ans, du photographe Roger Prigent, à qui l'on doit la pochette de Love It to Death, l'album qui révéla Alice Cooper.

En ce qui concerne Bob Ezrin, rappelons qu'en 1971, il n'avait rien d'un producteur réputé dans la mesure où il s'agissait d'un tout jeune homme de 21 ans qui avait encore tout à prouver. Dans un premier temps, la perspective de travailler avec ce groupe crasseux, essentiellement connu pour sa capacité à vider les salles en un temps record, fut loin de l'enthousiasmer. Et avant d'être le 45 tours mythique que l'on sait, I'm Eighteen n'était rien d'autre que l'une de ces compositions informes et sans queue ni tête comme le groupe en pondait tant à ses débuts. C'est tout à l'honneur d'Ezrin d'en avoir revu les arrangements et d'avoir procédé aux coupes opportunes qui transformèrent un titre trop long et partant dans tous les sens en un hit-single magique et intemporel. C'est à ce genre de détails que l'on reconnaît un grand producteur. Quant aux pontes de la Warner, maison de disques assurant la distribution de Straight Records, le label de Zappa sur le territoire américain, ils furent les premiers à être surpris par ce succès inattendu vu qu'ils ne croyaient pas en ce groupe de losers.

Euh, je ne vois pas en quoi l'on pourrait rapprocher la musique bruyante et provocatrice alors jouée par le Alice Cooper Band de ce que l'on appelle l'easy listening... Même si elle est plus directe et maîtrisée que précédemment, on est quand même loin de Henry Mancini ou de Liberace...

Le 22 Janvier 2013 par SHIRIU

Un disque essentiel pour moi car elle marque toute une époque, surtout quand on voit l'impact de cette B.O. sur le monde de la musique, notamment dans la sphère Metal. Des ambiances fortes, qui ont du autant influencer de nombreux groupes que les plus grands compositeurs de musiques de films, je pense à Ennio Morriconne (préssenti au départ pour faire cette BO!) ou encore Danny Elfman, voire John Williams pour la Marche de l'Empereur (Star Wars). Un disque probablement culte pour toute ma génération, à la puissance et l'émotion incomparables.

Le 22 Janvier 2013 par EL PACHENKA

Premier album acheté dans un empressement avec l'argent de poche par les titres déclencheurs "Need You Tonight", "Devil Inside" et "Guns In The Sky". Album classé dans les cinq premiers du Top Albums en 1988. Cassette écoutée jusqu'à en fatiguer la bande. Des lycéennes affichent des posters du groupe dans leurs chambres ; Michael Hutchence remplace Morten Harket dans leurs coeurs d'adolescentes un peu plus matures. Hum!

Racheté en CD après mise du groupe au rebut pendant des années, ouaip, "Kick" est le sommet d'INXS. J'ai une nette préférence pour la 'première face' qui va de "Guns In The Sky" à "The Loved One".

4, 4.5 ou 5, ça dépend de l'humeur.

Le 22 Janvier 2013 par WALRUS

Quel plaisir de voir une critique aussi enthousiaste de ce Kick ! Certes, les sonorités sont parfois bien datées (cf le saxo parfois abrutissant du frère Fariss) mais tout cela s'efface devant le talent indéniable de composition et la splendeur des mélodies (Mystify, Never tear us apart...)

Sans oublier la présence incandescente du regretté Hutchence (Need you tonight !)... Indispensable !!

Le 21 Janvier 2013 par SFAX

Très bonne découverte pour ma part, je ne suis pas un grand connaisseur de mouvement électro et ce fut une vraie bonne surprise. Les grooves sont présents, entêtants, il y a de la recherche derrière et j'y retourne très régulièrement avec plaisir. Daniel Avery est un artiste à suivre.

Je remercie aussi le chroniqueur : SASKATCHEWAN de proposer, à travers des chroniques pertinentes, des mouvements et des artistes qu'il donne envie de découvrir.

Le 20 Janvier 2013 par POWERBEAUF

Un album pourri qui débute une période durant laquelle tout ce qu'OZZY et son entourage ont produit relève du foutage de gueule pur et simple.

A part la jolie ballade "Running Out of Time" et le relativement potable "No Easy Way Out", le reste de cet album est de la soupe écrite par des producteurs-auteurs-compositeurs qui n'arrivent pas à la voûte plantaire de leurs glorieux aînés comme Desmond Child, Diane Warren ou le duo Tom Kelly-Billy Steinberg... Les singles "Gets Me Through" et l'insupportable "Dreamer" (qui fut n°2 en Allemagne !) puent respectivement l'opportunisme et la sensiblerie préfabriquée. Quant à la pochette, no comment...

Aujourd'hui, Zakk Wylde raconte à qui veut l'entendre qu'il déteste cet album. La belle affaire ! A l'époque, le bûcheron ne crachait pas dans la soupe, trop content qu'il était d'être revenu en grâce auprès de son généreux employeur...

Mais rassurons-nous, l'insignifiance de ce CD n'est rien à côté de ce qui a suivi : la série "The Osbournes", l'album nullissime de Kelly suivi d'un duo entre le père et sa fille, la compil'-qu'on-pile des titres soi-disant préférés de la famille Osbourne, j'en passe et des pires !!!

Le 19 Janvier 2013 par KINGKILLING

J'apprécie fortement BON JOVI, que ce soit sa période Hard FM (l'éponyme en tête), le passage plus mature s'étendant du génial "New Jersey" jusqu'à l'excellent "These Days" ou son revirement Pop/Big Rock US opéré depuis le début des années 2000 (avec quelques albums solides tel que "Have A Nice Day" ou "Lost Highway").
Il faut se le dire, BON JOVI et le Hard Rock, c'est bien fini. Et ce n'est pas ce nouveau single qui nous fera penser le contraire. "Because We Can" ne marque pas, elle est certes idéale pour passer à la radio mais à part ce refrain repris en choeur, l'enthousiasme ne prend jamais. On est bien loin de singles mémorables comme "Lost Highway" ou "One Wild Night" ! Comme le signale Gegers, on peut aussi regretter l'absence de solo de Mr. Sambora (en chute vertigineuse dans ce domaine depuis "Crush").

J'écouterai tout de même le prochain album, on ne sait jamais. Après un "The Circle" ennuyeux qui montrait un combo fatigué, j'espère que ce nouvel opus aura la classe d'un "Have A Nice Day", espérons !

Le 19 Janvier 2013 par WALTER SMOKE

Concernant la remarque de mon collègue Red One : ELP joue également, et ce de façon régulière, "Rondo", morceau présent sur le premier LP de The Nice, le premier groupe d'Emerson.

Et oui, le négationnisme c'est le mal (cf. un certain groupe de Birmingham).

Le 19 Janvier 2013 par RED ONE

J'ai vu que malgré la reformation du line-up "classique" d'E.L.P. avec les trois zozos d'origine, la chanson "Touch and Go" était toujours jouée en concert. D'ailleurs Carl Palmer semble y avoir ajouté ses arrangements personnels, ce qui est remarquable. La dernière performance en date d'E.L.P. remonte au High Voltage Festival de 2010, et sur YouTube on peut trouver une vidéo d'E.L.P. jouant "Touch and Go" :

http://www.youtube.com/watch?v=vmc-VIe8u2I

Je trouve ça remarquable qu'un groupe comme E.L.P., dont les musiciens sont réputés pour leurs égos surdimensionnés, n'ai pas sombré dans le négationnisme discographique comme a pu malheureusement le faire ASIA (l'autre groupe de Carl Palmer, pour info) avec les albums de l'ère John Payne, et célèbre encore les périodes méconnues de son histoire, comme ce bref épisode avec Cozy Powell.

Ah oui : R.I.P. Cozy Powell.

Le 18 Janvier 2013 par TERRY

Sans doute un ou deux titres en trop, sans doute un peu trop long, mais quel put*** d'album !!! Je préfère encore plus "El Camino", ceci dit (plus concis et puissant), mais les Keys assurent à fond.
5/5 pour la peine !

Le 18 Janvier 2013 par IEN

Je suis tombé par hasard sur ce disque il y a un mois ; je n'avais pas vu le film mais par contre me souvenais de votre chronique positive.

En écoutant ce disque j'ai été scotché par la voix sensible et puissante d'Eddie Vedder (dans les années 90 je suis totalement passé à coté de Pearl Jam, hormis "Mirror Ball" avec N.Young).

Hier enfin j'ai vu le film en question... le genre de film qui marque. Et quelle joie de mettre des images sur la musique !

Le 17 Janvier 2013 par IEN

Cet album a 30 ans et a part "Without You" le reste de l'album est quand même vachement bon.
Et puis cette "China Girl" qui n'a toujours pas pris une ride, la veinarde ...