Le 14 Avril 2015 par TERRY

Un des sommets du groupe avec "Empires And Dance" et "New Gold Dream ('81/'82/'83/'84)", mais autant le premier est arty et le second, purement new-wave, celui-ci est pop/rock. Tous trois sont aussi réussis (je préfère le premier cité quand même, dans l'absolu, s'il ne fallait en garder qu'un), et celui-ci est épique. Des morceaux parfois déchirants (le piano final du morceau-titre, après l'ultime envolée de Jim Kerr...), le plus souvent calmes, mélancoliques, inquiets...
Un "Mandela Day" inoubliable, un "Belfast Child" qui l'est tout autant, une très belle reprise de"Biko" (Peter Gabriel), un "This is your land" avec une participation rapide et sympa de Lou Reed (et un final dantesque), un "Soul crying out" qui me fera toujours frissonner (le morceau-titre aussi)... Seul "Kick it in", à la rigueur (mais vraiment à la rigueur, car je chipote en disant ça), me plaît moyennement, par rapport au reste de ces 60 minutes sublimes, un des meilleurs albums de son année (1989), de la décennie 80 aussi, et, donc, du groupe.
A noter que "When Spirits Rise" n'est pas sur le vinyle original.

Le 14 Avril 2015 par TERRY

Un album vraiment excellent, "Old Man of the Sea", "Morpheus", "White Pass" sont grandioses. Un de mes albums préférés de l'année, pour le moment !

Le 12 Avril 2015 par DYNA007

Voici quelques morceaux excellents :

"Andmoreagain", "Dirty old man", "the good humor man ... " exceptée sa fin choquante, très "easy listening"
La seconde partie de "You Set the scene ", très année 1967
"Alone Again Or" et "Maybe the people ...", latino

Un morceau moyen :

"Live and let live", "The house is not a motel", a cause de sa fin agressive.

Le plus surprenant :

"Bummer in the summer", country folk

Le 12 Avril 2015 par DYNA007

Super album à écouter du début jusqu'à la fin.
A entendre très souvent : Changes, et son riff très rock 'n roll.

Le 12 Avril 2015 par BABAR LE LOUBARD

Ahhh, que de bons souvenir avec cette album! Une Claque lorsque je l'ai découvert il y a 10 ans.

Maintenant, avec le recul, je me rend bien compte de ses limites (balades parfois sirupeuse, quelques longueurs...) mais globalement ce disque reste très bon et a bien résisté à l'épreuve du temps, surtout comparé à certains skeuds du groupe datant des années 80.

La jaquette est elle aussi magnifiques et j'ai trouvé géniale l'idée de présenter le livret comme un roman où les lyrics de chaque chanson représente un chapitre distincts.


RIP Mike Porcaro qui était un excellent musicien et qui semblait être aussi un homme humble.

Le 12 Avril 2015 par TERRY

L'album de la consécration pour Lavilliers (bah oui, sa première Victoire de la Musique), même si ça fait longtemps que, pour les fans, la consécration est arrivée ("O Gringo" ou "Pouvoirs"). Un excellent album !

Le 11 Avril 2015 par ESKAPEESKAPE

Et bien voilà, j'aime beaucoup Michael Jackson et cet album prouve l'attachement du King of pop au rock.
Ce qu'il fera encore par la suite avec l'introduction de guitares bien grasses ça et là dans ses albums.
L'album est bien produit et les seuls morceaux qui ne passent pas pour moi sont Wanna be startin', trop répétitif et le duo Girl is mine de Sir Mc Cartney pas crédible et titre pénible comme le sera Ebony et Ivory pour Steevy Wonder.
Say Say Say aura été un meilleur choix pour cet album.
Thriller, Billy Jean et Beat It sont des bombes et "Baby Be Mine", "Human Nature" et "P.Y.T." des expérimentations osées et efficaces.

Le 11 Avril 2015 par LONG JOHN SILVER

Un disque à découvrir absolument, mon vieux vinyle craque un peu (un gros peu) mais qu'à cela ne tienne. Pour les amateurs de prog/folk/psyché, la première incarnation d'un groupe dont il ne restera plus un seul membre original moins de deux ans plus tard.

Le 10 Avril 2015 par YANN 77

Très, très bon premier album, celui que je préfère en tout cas, tout ce qu'ils présenterons ensuite (ce n'est que mon avis personnel bien sûr) est un cran en dessous à mon goût (mais d'excellente qualité tout de même).

Le 10 Avril 2015 par TERRY

A noter qu'"Ocean Gypsy" est une reprise de Renaissance. Excellent premier album !

Le 10 Avril 2015 par AIGLE BLANC

Ce premier effort studio de Blackmore's Night est bien agréable en effet à écouter. Et malgré sa légèreté, ce n'est pas un projet commercial, loin s'en faut. Il fallait une forte dose de culot pour oser sortir à cette époque un disque pareil... et l'ensemble est sauvé par la qualité des instrumentistes, la simplicité chaleureuse du chant de Candice et la sincérité du projet.

Le 09 Avril 2015 par THIERRY RAOULT

J'aime bien cet album. Je n'ai pas écouté Lavilliers pendant des années. En 2001, cet "Arrêt sur image" m'a rapproché de lui.

Les 3 premiers titres sont très bien. Le reste se laisse écouter. J'adore "La dernière femme", il y a une grosse atmosphère au milieu du titre. Je kiffe à donf'.

Je ne fais plus trop attention aux paroles de Nanar. Les thèmes et les mots sont récurrents sur l'ensemble de la carrière de l'artiste. Ce n'est pas grave. Ca passe.

Bref, un album plaisant, que j'écoute régulièrement avec plaisir.

Le 09 Avril 2015 par TERRY

Un relativement bon opus de Lavilliers, je préfère nettement les deux suivants !
3,5/5 en note réelle.

Le 08 Avril 2015 par POMPONAZZO

Ciao Red One.

(Merci pour ta réponse - je suis un garçon - désolé :)

Faut pas me le dire deux fois, si tu veux des commentaires, tu vas en avoir ! Je vais me concentrer sur Branduardi, je suis un peu monomaniaque, et c'est un sujet que je maîtrise assez bien.

Commençons par le commencement. Pas facile à chroniquer, ce premier disque, comme tu dis. Le pauvre Angelo galérait comme un diable dans ces années-là, musicien de studio, sa carrière ne décollait pas et il commençait à perdre courage. Ses premiers enregistrements personnels de 1971, avec l'aide d'un certain Maurizio Fabrizio, n'avaient convaincu personne à la RCA de Rome. A deux doigts de partir s'installer en Australie où il s'était dégotté un job de technicien dans un aéroport (si, si), la RCA lui propose enfin de graver son premier disque.

Ni une ni deux, la légende prétend qu'il envoie un petit mot à Paul Buckmaster, sans le connaître, qui rapplique aussi sec pour lui donner un gros coup de main. Dois-je vraiment présenter Buckmaster ? Carly Simon, Angie des Stones... Et surtout Elton John qui lui doit beaucoup pour ses débuts. C'est un monstre sacré à l'époque, je pense que la RCA a été flattée qu'il se dévoue pour le petit nouveau, et qu'elle a mis le paquet sur la production. Ce gars était doté d'une personnalité hors norme, et à mon avis a un peu phagocyté le premier opus du chevelu lombard. Les échos de Tumbleweed Connection ou de Madman Across The Water y résonnent clairement. La patte de l'anglais se fait particulièrement sentir dans les arrangements de cordes, assez démoniaques, et très présents. Ce qui est d'autant plus curieux quand on sait qu'Angelo ne joue pas de violon sur ce disque. Echaudé par le fait d'avoir vu ses premiers enregistrements écartés, il s'en est un peu trop remis à son nouveau producteur.

C'est, je pense, ce qui procure ce manque d'homogénéité au disque, ce sentiment d'y chercher le Branduardi qu'on a connu ensuite. Qui est là, bien sûr, en particulier sur des morceaux comme Il Tempo Che Verrà, Lentamente, Ch'Io Sia La Fascia ou Per Creare I Suoi Occhi. Le reste fut, je pense, fortement influencé par Buckmaster, et de l'aveu même du frisé transalpin.
Moi, j'aime beaucoup ; ces cordes ! ce côté progressif qui tend vers le n'importe quoi dans Eppure Chiedilo Agli Uccelli, que veux-tu, ça me touche. Les textes tournant autour du même thème sont naïfs mais très beaux. Et puis ça détonne un max dans le paysage de la musica leggera de ces années-là.

Le 08 Avril 2015 par HERMANO

Tout simplement le meilleur disque de rock toute période confondue. Dit papa c'est quoi le rock? Ecoute sa fiston

Le 08 Avril 2015 par AIGLE BLANC

Un grand bravo au chroniqueur pour avoir ciblé ce qui fait la substantifique moëlle d'un groupe de la trempe de Miranda Sex Garden. Groupe génial s'il en est, si tant est que ce terme galvaudé garde toute sa pertinence ici.
Rares sont les groupes à l'inventivité aussi délirante que Miranda Sex Garden, le seul groupe quasiment féminin (mais les deux hommes du groupe ressemblent sur les pochettes et les livrets à deux femmes) a avoir exploré les limbes de la perversité gothique qui consiste à délivrer des charges guitaristiques endiablées sur des voix féminines féériques mais dont la perfection rigoriste laisse planer un doute. Sommes-nous au Paradis ou en Enfer ? Cette incertitude fait toute la force de ce groupe extrêmement créatif, un peu comme l'a été dans son registre Cocteau Twins.
A écouter aussi leur EP Iris qui contient des passages monumentaux dignes des Goblins de la BO de Suspiria.

Le 08 Avril 2015 par AIGLE BLANC

Je savais que Rosemary Standley faisait partie du groupe Moriarty, mais comme j'ai tendance à faire de très longues chroniques, je n'ai pas souhaité le mentionner dans ma chronique.
Je me suis procuré un disque de Moriarty que je compte écouter attentivement et par la suite je comptais le chroniquer puis demander à faire une équivalence membre entre Rosemary Standley et Moriarty. Si Moriarty devait me plaire autant que Love I Obey, je crois bien que je chroniquerai volontiers leur discographie.

Le 08 Avril 2015 par MR. AMEFORGEE

À noter que Rosemary Standley n'est pas tout à fait une inconnue : c'est la chanteuse du groupe Moriarty (qui manque encore au site, à cette heure).

Le 07 Avril 2015 par POMPONAZZO

Red One, je lis toujours tes chroniques avec un grand plaisir.

Concernant Branduardi, je suis souvent de ton avis, mais dans le cas de cet énième Best Of, permets-moi de manquer d'indulgence. Branduardi est tombé dans une ornière après la sortie de L'Infinitamente Piccolo, en 2000. Je te recommande d'ailleurs les deux albums qui le précèdent, Domenica e Lunedi et Il Dito e La Luna, dont j'aimerais lire tes chroniques, et qui contiennent les dernières perles du ménestrel.

S'ensuit donc une période d'auto-satisfaction où Angelo vend autant d'exemplaires de cet album franciscain qu'à la grande époque de Va où Le Vent te Mène, et un spectacle sur la vie de François d'Assise qu'il va user jusqu'à la corde sur les routes d'Italie et d'Allemagne pendant presque dix ans... Ce grand succès - passé inaperçu en France - marque aussi une longue pause dans sa collaboration avec son vieux complice Maurizio Fabrizio, collaboration qui a toujours été le gage des meilleurs moments de Branduardi.

Pas ou peu de créations marquantes depuis, re-redites, et Best Of comme s'il en pleuvait. Celui-ci ne fait pas exception à la règle, malgré "l'apport" des calamiteuses traductions de Melle Bruni, qui ne peuvent que provoquer l'hilarité, surtout si on les compare aux adaptations magiques du regretté Roda-Gil.

Mais... Un album en italien vient de sortir fin mars, enregistré dans les conditions d'un concert, Camminando Camminando in Tre (à trois), avec Ellade Bandini aux percussions et Maurizio Fabrizio à la guitare et aux claviers. Ce ne sont certes pas de nouvelles chansons, mais on y retrouve tout de même l'esprit de ce qui fut pour moi un sommet de sa carrière : la tournée Branduardi Canta Yeats de 1986 (à quand ta chronique du disque homonyme ?).

Je sors du concert de Bordeaux du 5 avril, où j'allais sans grand espoir, et je dois dire que ce bon vieil Angelo a retrouvé une grande forme. Je l'ai vu d'innombrables fois sur scène en France puis en Italie depuis 1979, et je n'avais pas été aussi enthousiaste depuis bien longtemps. La magie opère de nouveau, augurant de belles choses pour un prochain disque...

	Par Forces Parallèles Cher lecteur (ou lectrice ??), Merci pour ton commentaire très complet, qui fait plaisir à lire. Je suis entièrement d'accord avec toi lorsque tu critiques le caractère assez répétitif de la carrière récente d'Angelo, en particulier depuis le début des années 2000. Je connais très bien les deux albums "Domenica e Lunedi" et "Il Dito e la Luna", effectivement ils sont très bons, même si personnellement je leur reprocherai un certain penchant pour la variété radio, au détriment d'une certaine finesse d'arrangements qu'Angelo semble un peu délaisser à partir de la fin de années 1980. J'aime beaucoup l'album de 2000 sur Saint François d'Assise aussi, même si tout n'est pas réussi dessus. Sois rassuré(e ?), les chroniques de ces albums verront le jour très bientôt, il faut seulement que je trouve le temps de m'y replonger, je croule sous les chantiers en tous genres. Le troisième opus de la série Camminando Camminando sera également chroniqué en temps voulu, il faut seulement que j'arrive à me le procurer. Il n'est actuellement disponible qu'en Italie, mais je vais le commander. J'étais présent au concert d'Angelo à l'Olympia en février 2014, et j'ai du coup eu un aperçu de cette formule live trio avec Maurizio Fabrizio, c'était effectivement brillant et très beau. Il est heureux que cela sorte en album. Au plaisir de lire d'autres de tes commentaires ! Red One

Le 07 Avril 2015 par THIERRY RAOULT

Grace à cet album, j'ai découvert "Carpets crawlers", 'In the cage" et surtout "Firth of fifth".

Ayant été ado dans les années '80, je connais tous les tubes de Genesis. N'étant pas un fan du groupe, je n'ai jamais écouté les albums des années '70.

Avec ce live 2007, j'ai apprécié des titres que je ne connaissais pas. La curiosité m'a poussée à écouter les productions du groupe à 5 membres, puis à 4. J'ai découvert quelques pépites. Notamment, ce "Firth of fifth" dans sa version complète, qui est époustouflant. Un des plus grand titres rock.

Merci à ce "Live Over Europe" pour ces découvertes.