Le 13 Septembre 2022 par BAKER

O_° La reprise de "One for the Vine"... Juste magique. Je sens plus d'implication là-dedans que dans le 37ème blu-ray de Steve Hackett. Très belle, très fidèle, très carrée, avec juste ce petit chouïa d'imperfection qui rend la chose encore plus sympathique. Et puis, comme d'habitude, cette tracklist !

Le 13 Septembre 2022 par TOMMY_CALE

Merci Marco de continuer les chroniques du groupe.
Sans "Pigpen", c'est une partir du Dead qui est ben euh...morte. Jerry le dira lui-même, en y allant même un peu plus dans la non-retenue.
Un autre virage assez pop et jazz/prog pour nos amis qui refont tourner les 'Deadhead', virage déjà amorcé par le barbu avec son album solo 'Garcia' sorti entre-temps.
Pas un titre n'est à jeter dans cet album avec l'excellent mid tempo "Eyes of the World" et Jerry nous la jouant Django, le jazzy "Let me Sing ur Blues Away" qui nous fait apprécier le timbre de Keith Godchaux (lui et sa femme - aux choeurs - étaient de grands fans du groupe à la base). La ballade savoureuse "Stella Blue", avec la pedal steel Garcienne et le génial "Weather Report Suite" aux parties instrumentales inspirées avec présence de cuivres. Un album qui intellectualise la musique du Dead après cette période légère country-folk.

Je mets un 4 frôlant le 5.

Le 12 Septembre 2022 par BLEK LE ROC

Selon de nombreuses encyclopédies sur la country et le country rock, le disque précédent serait le meilleur, avis que j’ai longtemps partagé. De récentes écoutes de "Toucan" m’orientent sur une toute autre opinion, "Amazing Rhythm Aces" fait preuve de plus d’Eclectisme, comme le fait remarquer le kingbee. De ce fait, le disque a beaucoup moins vieilli que les productions Country Rock US de la même époque. Ce disque mérite d’être redécouvert.

Le 12 Septembre 2022 par VIV

Le morceau titre justifie de pencher une oreille sur ce disque, et invite à un magnifique voyage, plein d'émotions de toutes les couleurs. Sorte d'Atom Heart Mother ou Echoes exotique et tribal, si je puis me permettre une comparaison floydienne.
A écouter lors d'un voyage, avec le mode de transport de votre choix, ou tout simplement au casque à la tombée de la nuit, frissons garantis !
Merci d'avoir relevé le défi de chroniquer le Pat Metheny Group. Hâte de lire la suite et qui sait, découvrir ou re-découvrir des trésors oubliés.

Le 11 Septembre 2022 par MARCO STIVELL

Salut, ami Martin, et merci pour cette appréciation et ces précisions plus qu'utiles !
Il se peut que, en remontant le fil des influences ou les crédits des chansons, je me mélange un peu les pinceaux parfois, en effet... :)
Bien à toi.

Le 11 Septembre 2022 par RICHARD

Sirkis l'autocrate leader d'Indochine vient de sortir " This World Is Not Our World ", un single soupe en duo avec...Moby. Le parallèle évoqué ci-dessous avec Farmer se confirme encore un peu plus.

Le 11 Septembre 2022 par SGT JAKKU

Une très belle chronique qui retranscrit parfaitement l'univers de The Sensual World.

Le 10 Septembre 2022 par BAKER

De tous leurs "live albums" (albums composés de parties inédites concaténées depuis divers concerts), style rare et dont TD s'est fait l'ultra-spécialiste de 75 à 93, Logos est le plus connu, à la bourre avec Encore, et peut-être le plus largement populaire... à raison. L'équilibre entre ambiances et mélodies est franchement bluffant. On est embarqué dans un voyage prog-pop-spatial de 45 minutes qui en parait 13.

Schmoelling est au sommet absolu. Franke défouraille derrière les fûts pour exorciser les démons. Point important : bien que pop et accessible, ce live ne comporte qu'extrêmement peu de guitare, à dire vrai presque pas alors que c'était un point commun avec Pergamon, Encore, Ricochet.

D'autres "faux-vrais-live-albums" vont suivre, beaucoup, et très majoritairement excellents ; mais Logos est un sacré tournant, et j'oserais dire, ex aequo avec Stratosfear, LE disque simple mais riche qui est une vraie bonne introduction à l'univers de TD.

Le 09 Septembre 2022 par NONO

Album excellentissime... que dire de plus ? Tout a déjà été dit, je crois !
Et oui en effet : la chanson-titre possède la même ambiguité que le "Born in the USA" de Springsteen : ni l'un ni l'autre titre ne célèbre l'Amérique, mais sont plutôt des pamphlets, des satires : le premier pour la décadence de l'Amérique via la Californie (drogues, et même une critique des sectes, si ça se trouve... il ne faut pas toujours prêter de mauvaises intentions aux artistes : ces derniers brossent souvent des tableaux critiques, sans en prendre part pour autant !), l'autre titre dont je parlais, Born in the USA, est aussi une critique virulente des U.S. et de leur politique extérieure.

Le 08 Septembre 2022 par DAKERYAS

La critique sur l'édition Deluxe n'est pas totalement fondée étant donné que l'édition avec les 10 titres est disponible en ligne en qualité CD pour ~10€ ou moins (e.g. Qobuz, 7digital, Tidal).

Alors qui veut deux disques physiques devra débourser plus, c'est vrai, et ils auraient pu faire une édition intermédiaire 2CD sans tous les suppléments de l'édition Deluxe pour tirer son prix vers le bas. Ceci dit, je pense que le marché pour est à peine existant, et il est probablement déjà difficile de vendre les deux éditions existantes.

Pourquoi ne pas faire un seul CD avec les dix titres ? Je pense que c'est un choix purement artistique, d'un Wilson peu sûr de lui, et depuis longtemps fervent défenseur des durées «vinyle», soit environ 40 min (et il a raison, mieux vaut deux disques qu'un pavé de 70 min).

Le 07 Septembre 2022 par CHIPSTOUILLE

Hello Zejack.
Merci pour ton commentaire, mais tu es principalement en désaccord avec des propos qui ne sont pas les miens.

The assassin: J'ai dit plus intéressant, pas meilleur, loin de là! (et les couplets sont vraiment bons, j'insiste)

Pour les "riffs entrainants", je dirais que c'est un sujet déjà plus subjectif... Donc juste pour info, ma référence en la matière reste le riff Breaking the law de JUDAS PRIEST. Mélodique ne voulant pas dire entrainant et vice-versa. De la mélodie sur No Prayer, il y en a, là n'est pas le souci.

Pour McBrain, là tu es dans la pure invention. Je dis surtout que son jeu n'est pas adapté pour faire du rentre-dedans. Ce n'est pas mon batteur préféré certes. Comme la majorité des batteurs de manière générale, la plupart du temps il m'indifère. Mais comme je le disais dans ma chro de Piece of Mind (ou The Final Frontier, même), il est capable de prouesses qui sont un plus indéniable pour le groupe. Mais rien à voir avec Clive Burr qui avait donc un jeu certainement moins technique, mais un peu plus flamboyant. Du coup sur No Prayer, ça tombe à côté.
Quoique, sur The Assassin, les couplets en particulier, il tente plein de trucs sympa ! :)

Le 07 Septembre 2022 par RICHARD

PLACEBO aime bien les reprises, ce n'est pas nouveau. Molko vient de publier ce jour le hit so 80's RTL2 'Shout' des sous-estimés Tears For Fears. Ceci peut paraître vain, mais cette cover est malheureusement plus convaincante que les derniers albums.

Le 06 Septembre 2022 par H.

L'album n'est pas sensas dans son ensemble ouais, mais vraiment j'adore cette version de "Shakin' All Over", complétement hypnotisante, qui semble ne jamais s'arrêter. Et "Corruption", j'aime bien aussi.

Il faut regarder en complément le Live at Avenue B, sur la tournée "acoustique" (aha). La version jouée d'"I Felt The Luxury" est extraordinaire, assez peu de choses en commun avec la version de l'album d'ailleurs.

Le 06 Septembre 2022 par IEN

En fait le son est issu de la demo du synthétiseur (Synclavier) utilisé par les deux artistes, c'est un son d'usine. Un peu comme JM Jarre avec le Roland D50 et Revolutions.

Le 06 Septembre 2022 par ZEJACK

J'ai un problème avec la chronique de CHIPSTOUILLE.
Je suis d'accord avec son appréciation globale mais en contradiction avec chaque point qu'il avance.

Premier point : "The Assassin" meilleur titre ? Pour moi, il fait partie des pires (avec "Public Enema" et "Run Silent"). Ce titre ne ressemble à rien (dans le mauvais sens du terme). Je passe sur les couplets inintéressants pour me focaliser sur le refrain raté. C'est le même groupe qui a fait "2 minutes to midnight" ? Vous êtes sûr ? Quelle honte, ce titre !

Second point : pas de riffs entraînants. Alors moi, perso, j'en vois plusieurs pas si mal fichus. Le meilleur à mon sens est celui qui sert d'intro à "Holy Smoke" (pour moi un des titres qui sortent la tête de l'eau). Alors oui, la mélodie est bateau mais elle fonctionne très bien. J'aoute "Tailgunner" avec (encore) son riff introductif. Et la mélodie "russe" du dernier titre.

Enfin Mc Brain. Bon, j'avoue que je ne suis pas objectif. j'adore. Et il est vrai que sur ce N.P.F.T.D sa performance est disons moyenne. J'ai toujours un peu honte en entendant "Mother Russia" tellement ça me paraît tomber à plat rythmiquement. Mais, pour le reste, il y a quelques passages solides ("Tailgunner" encore, ou le title track assez nuancé). Pour élargir le débat, dire que McBrain est en roue libre depuis "Revelations" me paraît un peu fort (grosse prestations pour moi sur "Powerslave" et pas mal de titres de S.I.T).

En conclusion, pas d'accord mais d'accord au final.
Merci de cette chronique, CHIPSTOUILLE.

Le 06 Septembre 2022 par AIGLE BLANC

Ce n'est qu'après avoir relu les commentaires que je me lance dans ce commentaire qui consiste à rétablir une vérité par trop méconnue.
"Beat it", chanson extraordinaire au demeurant, contient un riff introductif démentiel et devenu iconique. Or, ce riff n'est ni plus ni moins qu'un sample de l'introduction de "Kiew Mission", titre d'ouverture de l'album Exit (1981) de TANGERINE DREAM. Michael Jackson a un très bon goût pour les riffs mais il eût gagné dans mon estime s'il avait eu la délicatesse de signaler cet emprunt dans le livret du disque. Edgar Froese (leader de TANGERINE DREAM) ne semble pas lui en avoir tenu rigueur dans la mesure où aucune plainte judiciaire n'en a été portée.

Le 06 Septembre 2022 par TOMMY_CALE

Effectivement, un tournant dans la discographie du Dead au vu de lors 3 premiers albums (+ Live/Dead).
Jerry Garcia est initialement un banjoïste et jouait du bluegrass adolescent donc assez compréhensible ce retour à ces sources, en plus de son expérience récente avec C.S.N & Y sur Déjà Vu, le Airplane comme tu l'as souligné, et il apparaît également lors de la même période sur un album de Brewer & Shippley dans lequel il officie à la pedal steel guitar.
De très bons morceaux de country-rock dont "Dire Wolf" où Garcia nous gratifie de son plus beau solo sur pedal steel et l'hymne pro-coke 'Casey Jones', agréablement entêtant.
Cela étant, les variés "High Time", "Dark Peter" et "Easy Wind" nous renvoient aux racines blues du groupe et ses débuts. J'adore le dernier titre cité avec du jam et où Pigpen nous régale à l'harmonica et au chant et surtout sa tirade pleine de bon sens anti-Sandrine Rousseau : "Gotta find a woman be good to me/don't hide my liquor and try to serve me tea".

Bel hommage à la musique américaine et belle réussite country-folk du Dead qui sait "se réinventer" et même dans d'autres registres un peu plus tard avec l'arrivée dans le groupe du couple Godchaux.

Un de mes albums préférés qui jouit d'une magnifique pochette.

Note : 4.5/5.

Le 05 Septembre 2022 par BANKSTATEMENT

En ce qui me concerne, l’un des meilleurs albums de The Police. Production cristalline et homogène et interprétations énergiques. Probablement le plus consistant depuis leur premier album. J'adore sa structure composée de morceaux plus mélodiques en début et en fin, avec une partie plus orientée "jam" au milieu. A en croire les critiques professionnelles ceci est un des meilleurs albums de The Police (4 de leurs albums sur 5 ont été inclus dans la liste des 500 meilleurs albums de tous les temps de Rolling Stone, le seul exclu est Zenyatta. Ghost in the Machine est mieux classé que Outlandos et Regatta dans cette liste).

Le 04 Septembre 2022 par PSYCHODIVER

Dans la famille "les groupes d'un seul excellent album", je demande IRON MAIDEN et son premier opus de 1980.

Harris le progueux, Paulo le punk qui ne jure que par les RAMONES, Murray le soliste qui n'a jamais fait la gueule de sa vie, Stratton le Glen Matlock du heavy UK, Burr le furieux. La mascotte bien agressive jusqu'à ses fans adeptes du cosplay (qu'elle est loin la période où Eddie s'apprêtait à suriner Murray dans sa douche, sans parler des british rigolards qui défiaient les zombies au judo et au kendo !). Oui, MAIDEN en 1980, c'est un sacré groupe.

Si les noms de THIN LIZZY, DEEP PURPLE et KING CRIMSON reviennent régulièrement lorsqu'il s'agit d'évoquer les influences des membres de la Vierge, c'est plus vers le BLUE ÖYSTER CULT qu'il faut regarder au sujet de cet éponyme de 80. Seulement 8 années séparent le premier MAIDEN du premier B.Ö.C. Et pourtant, ils appliquent tous deux la même démarche de réappropriation intelligente des sons du passé, tout en baignant dans une ambiance nocturne assez similaire (lynchienne/OVNI pour les bikers de Long Island, fog londonnien/transylvanien pour les anglais).

La production garage fait toujours polémique. Pour ma part, elle a bien plus ma sympathie que celle passe-partout et inoffensive de Martin Birch (qui ira anesthésier le son du groupe dès l'année suivante avec un "Killers" au potentiel élevé mais gâché). Ça riffe, ça saigne, ça braille, mais c'est envoûtant, électrique à souhait et ça respire la fougue juvénile à chaque seconde. L'arrivée du ténor Dickinson aboutira à la transformation de l'intemporel brûlot heavy punk "Running Free" en aberration de 10 minutes sur l'affreux "Live After Death". Les instrumentaux vont régresser ("Transylvania" pulvérise les pitreries de "Powerslave"). Et le groupe abandonnera les balades ("Strange World" est une perle rare et la rareté fait la valeur).

Même les singles "Sanctuary" et "Women In Uniform", jusqu'aux faces B ("Burning Ambition" ce tube en puissance oublié) étaient fabuleux.

Un album incontournable. Et les légendaires "Soundhouse Tapes" le complètent à merveille.

Le 04 Septembre 2022 par FRED

Un des disques les plus intéressants de ce groupe.
Pourquoi ? Parce qu' Harris sort un petit peu de ses tics habituels de compositeur pour tenter de proposer quelque chose d'autre.
Une prise de risque, quoi.
Après, c'est une question de goût.
Personnellement, Blaze Bayley me convient davantage que Dickinson, dont je n'aime pas vraiment le style "opératique".