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Cécile CORBEL
GRAAL


Le 13 Décembre 2024 par MARCO S.

Ouah mais c'est vraiment trop trop sympa tout ce que vous dites, merci beaucoup !!
Elle le vaut bien, et cet album en particulier ne serait-ce que pour la réalisation, c'est vrai. :)





Anais MVA
REMEDE


Le 13 Décembre 2024 par MARCO S.

C'est tout à fait vrai pour cette chère Olivia Rodrigo !
Et merci vraiment en retour, c'est un honneur (désolé en revanche pour le retard). :)





GENESIS
AND THEN THERE WERE THREE...


Le 13 Décembre 2024 par MARCO S.

Progje, juste une petite rectification par rapport à votre sympathique commentaire : sur Three Sides Live, il y a bien un morceau de And Then There Were Three, qui est le hit "Follow You Follow Me". :)

Les extraits live officiels de cet album sont hélas rares, le groupe n'en ayant vraiment joué plus d'un que sur deux tournées à peine (78 et 80), et déjà sur la première, pour certains titres c'était un peu épisodique ("Ballad of Big", "Down and Out"). D'autres ("Undertow", "Snowbound", "Many Too Many", "Scenes From a Night's Dream") a priori n'ont jamais été joués en live.
Au moins, le coffret Archive vol 2 a permis d'entendre sur CD officiel "Deep in the Motherlode" (qui ouvrait la tournée 80), "The Lady Lies" et "Say It's Alright Joe".





Alex NORTH
SPARTACUS


Le 13 Décembre 2024 par LE MERLE MOQUEUR


L'auteur de chansons, de pièces de théâtre, de romans et le peintre qu'il fut avant sa carrière littéraire écrit de belles lignes sur Spartacus. N'ayant plus le livre sous la main, ces lignes demeurent vaguement encrées dans ma mémoire "qui flanche" (facile). Il m'est impossible de les citer mais je me rappelle que Serge REZVANI apostrophait ses lecteurs en affirmant qu'un homme qui n'était pas le fils de Dieu fut mis en croix 73 ans avant celui dont l'église chrétienne célébrera la naissance dans une douzaine de jours et que cet homme, Spartacus, aspirait à rendre libre ceux qui ployaient sous le joug du pouvoir afin qu'ils vivent en paix et heureux... sur terre.
(libre à nous d'aller au-delà du mythe)

Ma version préférée de Love Theme est celle de l'interprétation que nous concocta en 1961 YUSEF LATEEF (Album Eastern Sounds)





MEDIAVOLO
AWAY WITHIN


Le 13 Décembre 2024 par MARCO S.

Alors autant une réaction du brave Richard était attendue pour ce type de musique, autant moins pour celle de Mr Tinkertrain est un régal d'enthousiasme, mais alors cher 'sergent Jacques' (avec votre permission), quelle surprise assez incroyable et quel plaisir vraiment, sans aucun embêtement mais bien au contraire !
Merci, merci beaucoup, pour le petit lever du voile comme la fidélité !! :)
A galon !!





Richard THOMPSON
I WANT TO SEE THE BRIGHT LIGHTS TONIGHT (AVEC L. THOMPSON)


Le 13 Décembre 2024 par MARCO S.

Christina Aguilera puis Linda & Richard Thompson, voilà un sacré grand écart !
On attend avec curiosité (plus qu'impatience), mr Stone Alone, le prochain chapitre sanglant des "chanteurs sans personnalité". :)





MEDIAVOLO
AWAY WITHIN


Le 13 Décembre 2024 par SGT JAKKU

Je me permet d'ajouter une petite anecdote à la chronique de Marco Stivell que je salue au passage : la sortie de "Away Within" relève d'un hasard de calendrier.
En effet, en Janvier, trois jours après avoir reçu les cartons de CDs dudit album, un internaute nous prévient du phénomène sur TikTok.
Une dernière anecdote : "Made It So Far" est issu du projet Electro Pop/Rock orienté 80's "Unvisible Science", qui aurait dû sortir en 2015.

Voilà, je ne vous embête pas plus^^





MEDIAVOLO
AWAY WITHIN


Le 12 Décembre 2024 par SGT JAKKU

Enfin une chro sur mon groupe !!! Depuis le temps que je cliquais sur Mediavolo dans la liste des artistes/groupes de FP et je ne voyais aucune chro mais le nom du groupe continuait à y figurer...et j'ai attendu^^ et durant ce laps de temps, je suis devenu fan du site et j'ai fini par participer aux commentaires des albums que j'affectionne. J'ai trop hâte de lire ça^^ Merci Marco et FP !





Richard THOMPSON
I WANT TO SEE THE BRIGHT LIGHTS TONIGHT (AVEC L. THOMPSON)


Le 12 Décembre 2024 par STONE ALONE


Aucun succès cet album ? C'est bien normal. La musique est belle, le son nickel, les mélodies intéressantes, oui mais voila, le résultat est à mourir d'ennui.

La faute à des vocaux, certes superbes (on peut pas dire le contraire, c'est la marque de fabrique des puristes folk et de la "bonne chanson"), mais sans aucune FANTAISIE. Aucun envol, aucun lyrisme, c'est ultra plat et ultra monotone. On s'em...

Mr et Mme s'écoutent chanter.
Ils ouvrent bien la bouche, articulent bien et nous servent de la "bonne" chanson ennuyeuse à mourir. Au début ça va, puis peu à peu on se rend compte que le phrasé est toujours le même, avec tous les tics vocaux des folkeux intégristes.

J'en reste au Fairport de Sandy Denny et basta.





BLACK MOUNTAIN
IN THE FUTURE


Le 12 Décembre 2024 par BLUEMASK


Quand on lit quelque chose sur Black Mountain, Pink Floyd et Black Sabbath ressortent quasi-systématiquement.
Les clichés même sur des sujets d'aussi peu d'importance, c'est mal, mais force est de constater qu'ils sont assez justifiés ici, tant le groupe oscille entre lourdeur stoner et ambiances planantes avec ses claviers wrightien au possible.
Ce ne sont pas les seules influences, un peu de folk, un poil de Tangerine Dream, un peu d'ambiance gothique à la Anna Von Hausswolff (sans parler d'influence d'ailleurs pour des bêtes histoires de timing), notamment sur "Queens will play".
Tout ça accouche de bonne musique, avec quelques morceaux très forts, l'incroyable "Wucan" en tête avec des motifs de guitare et de synthé qui s'entremêlent, une fin d'album magnifique avec "Bright Light", et quelques titres moyens "Stay Free" et "Evil Ways" qui rappellent le premier album, en moins abouti.





MEDIAVOLO
AWAY WITHIN


Le 12 Décembre 2024 par MR TINKERTRAIN


Incroyable de trouver une chro de ce groupe incroyable qui a composé la plus belle chanson française de tous les temps sur Unaltered Empire. Oui messieurs. Je dirais que cet album est plus rétro que les autres mais l'esprit rétro éthéré reste perceptible. Je conseille très vivement l'album cité précédemment pour découvrir LE groupe français le plus mesestimé. Et c'est pas Gojira bon sang !





MEDIAVOLO
AWAY WITHIN


Le 12 Décembre 2024 par RICHARD


Quelle anecdocte surréaliste que cette exposition involontaire sur Tik Tok quand même et tant mieux en même temps. Souvenirs, souvenirs, donc. J'avais acheté à sa sortie 'A Secret Sound' via le label féérique Prikosnovénie en 2006. Même si les effluves 80's sur cette nouvelle galette ne sont guère plus présents, il demeure toujours chez les Brestois cette douceur ouatée et ce léger ennui qui pointe le bout de son nez. C'est bien fait, propre, carré et net, mais je trouve toujours qu'il manque la petite étincelle pour que l'ensemble décolle réellement.





David BOWIE
HUNKY DORY


Le 11 Décembre 2024 par MASTERFAN


HUNKY DORY (‘Tip top’), c’est le Bowie n°4. Tout n’est pas encore ‘Tip top’ pour lui au moment de sa conception, courant 1971. Pour autant, David a de la suite dans les idées :

- Primo, travailler avec une équipe qui lui est toute acquise. Ken Scott à la production, un des lieutenants de George Martin pour le White album. Rick Wakeman aux claviers, futur Yes. Trevor Bolder à la basse, futur Uriah Heep. Et toujours Mick Ronson à la gratte et Woody Woodmansey aux fûts, qui font le pari de continuer l’aventure malgré les quelques petits couacs de l’album précédent.

- Secundo, après « Space oddity », associer son nom à un nouveau hit. C’est presque fait avec « Oh ! you, pretty things », dans un premier temps donné à Peter Noone, chanteur de l’inoubliable « No milk today » des Herman’s Hermits (très certainement un des titres les plus magiques des années 60), lequel entame une carrière solo.

- Enfin tertio, au moment où l'album précédent THE MAN WHO SOLD THE WORLD sort en Angleterre sans rencontrer le succès, élaborer un nouvel album, à mi-chemin entre les deux derniers opus, mais avec des titres plus travaillés et des arrangements soignés.

Le premier morceau donne le ton. Il y avait le cha-cha-cha, Bowie crée le che-che-che « Changes ». Le public boudera encore ce single-là, qui sera vengé par la postérité. « Oh ! you pretty things » est repris en piste deux. La version de Peter Noone était déjà intéressante, celle de Bowie la surpasse.

On ne dira pas que «Eight line poem » est le morceau le plus fou de l’album, mais dès la dixième écoute, il se fond idéalement entre ‘Pretty things’ et « Life on Mars », le chef d’oeuvre intemporel de HUNKY DORY, pour lequel l’artificier du riff Mick Ronson se mue (comme sur une partie de l’album) en subtil arrangeur de cordes. L’enregistrement se termine et un téléphone qui ne sonne jamais résonne dans la salle voisine, shit ! Au moment de l’écraser, plantage de quelques secondes, on entend non seulement encore le téléphone, mais aussi la fin de la précédente prise. Bon de la merde, on laisse comme ça.

Suivent deux morceaux pas forcément immédiatement accrocheurs mais garantis 100 ans en résistance à l’usure : « Kooks », à l’attention de Zowie qui vient de naître (mais sincèrement comment vas-tu faire avec des parents comme Angie et moi ?) et la pépite « Quicksand ». La reprise « Fill your heart » est légèrement en deçà, je l’aurais peut-être remplacé par une B-Side du style « Bomber » (4).

On arrive à la trilogie ‘hommage’. Bowie s’est pris un gros vent avec Andy Warhol qui n’a pas du tout aimé son morceau éponyme (il avait visiblement meilleur goût à l’époque du Velvet). « Song for Bob Dylan » est un faux hommage car Bowie n’a jamais trop apprécié Dylan, qu’il trouve le plus souvent chiant. Il fait pour autant un morceau ‘à la Dylan’ plutôt sympa. Et puis il y a le morceau ‘à la Lou Reed’, « Queen bitch », riff et couplet enthousiasmants, refrain un peu moins puissant.

Du même acabit que « Quicksand », la chute de HUNKY DORY est infiniment subtile, « The Bewlay brothers » (The Bowie - ou Jones - brothers aurait sûrement été trop personnel comme titre de chanson) touche en plein coeur, c’est superbe.

Mon ressenti 2024 : TRIPPANT (5) : Life on Mars. DELECTABLE (4,5) : Changes, Oh you pretty things, Kooks, Quicksand, The Bewlay Brothers. SEDUISANT (4) : Andy Wahrol, Queen Bitch. PLAISANT (3,5) : Eight line poem, Fill your heart, Song for Bob Dylan. Bilan 4,18 et Top 5 à 4,60 : HUNKY DORY cote pour moi 4,39 soit 17,56 /20.

Construire une œuvre essentielle et voir tout me monde s’en foutre royalement à de quoi énerver. Mais Bowie, qui a quasiment déjà achevé ‘Ziggy’ dans la foulée, ne doute pas. Il sait qu’il deviendra une star, même s’il doit pour cela se transformer en extra-terrestre et débarquer sur les plateaux télé avec des potes de Mars.





VAN ZANT
ALWAYS LOOK UP


Le 11 Décembre 2024 par PSYCHODIVER

L'univers de LYNYRD n'a décidément pas fini de faire couler de l'encre.
De là à pouvoir répondre à la problématique "le rock est-il compatible avec la foi / le religieux ?", je peux juste apporter une contribution au débat plus qu'une solution. J'ignore si ce commentaire sera validé. Ces temps-ci : c'est aléatoire.

Que les frères Van Zant forcent le trait au niveau références christiques : quelle surprise. Les évangélistes US c'est quelque chose. Pas des mauvais bougres, mais quelle lourdeur dans le propos. Et souvent pour légitimer ce que Jésus lui-même a condamné (interventionnisme criminel, culte du fric, hypocrisie ...). Je n'ai pas écouté leur dernier opus, mais nous sommes à mon avis très loin de la classe et de la justesse (plutôt rassembleuse d'ailleurs) d'un "Simple Man".

Pour ce qui est de Jésus, le personnage et ses enseignements : je suis de ceux qui leur vouent un respect intégral (quand bien même mes goûts musicaux ne sont pas à proprement parler adaptés aux grenouilles de bénitier) et qui partent du principe que la récupération de la figure christique à toutes les sauces débouche en général (pas toujours mais assez souvent malheureusement) sur du rien ou du médiocre. SOUNDGARDEN avait d'ailleurs proposé un "Jesus Christ Pose" explosif et très intelligent à ce sujet sur leur "Badmotorfinger" de 1991. De même que lorsqu'un Al Jourgensen (probablement déchiré et bourré, d'autant que les faits remontent à 1990) hurle en concert "fuck the church, fuck Jesus, fuck the jews, fuck the buddhist ..." en conclusion du morceau "Stigmata" : il s'agit de comprendre que l'insulte s'adresse plus à la parodie commerciale du Christ qu'à sa figure authentique (Jourgensen a toujours été remonté contre les cultes organisés plus que contre les icônes). Et puis on parle des US : là où l'on vend des croix comme on vend dans nos contrées des tours Eiffel en plastique.

N'en demeure pas moins que face à des institutions (je parle ici des nôtres) qui s'échinent à corrompre et salir la foi de quiconque sur l'autel d'un ultra matérialisme débilitant et morbide : il est compréhensible que certaines personnes saturent et réagissent de manière épidermique à des papiers comme celui qui nous intéresse. De la même façon qu'en 1984, beaucoup n'avaient pas compris la tragique signification du "Blasphemous Rumours" du MODE. Terrible morceau, ni anti chrétiens, ni même une attaque contre la foi, juste un portrait viscéral de la dégueulasserie de l'existence (d'autant que nos "commissaires culturels " sont à des années lumières du talent de Martin Gore). Ce qui est bien dommage. Car si la plume d'Erwin est quelque peu désinvolte (je ne connais pas bien le boss de ces lieux, mais il m'a semblé avoir communiqué au téléphone avec un personnage décalé ET très sympathique) : elle ne l'est pas, à mon sens, du point de vue de la foi ou de Jésus, mais plus du délire en fin de compte peu spirituel que certains, involontairement ou non, bâtissent autour.





Bettye LAVETTE
I'VE GOT MY OWN HELL TO RAISE


Le 11 Décembre 2024 par BLUEMASK


Un honnête disque de soul à l'ancienne avec une production moderne.
La voix de Betty Lavette est effectivement bien âpre, bien éloignée d'une Candie Staton, c'est sa force mais peut-être aussi sa limite quand elle ne soutient pas de grandes chansons avec des mélodies fortes. Ainsi, un titre comme 'Joy' écrite par la formidable Lucinda Williams trouve un superbe écrin dans la rocaille de la chanteuse, qui rappe presque les couplets. Mais sur d'autres titres moins percutants, et c'est la ligne éditoriale de choisir des titres un brin obscur, parfois le besoin d'une approche plus soyeuse, ou au contraire d'aller carrément dans le funky se fait sentir. Bref, quelques titres un peu le cul entre deux chaises.





VAN ZANT
ALWAYS LOOK UP


Le 11 Décembre 2024 par MYCROFT

Bon, on comprend que ce qui pose problème au chroniqueur, c'est la dimension religieuse. La phrase conclusive est assez révélatrice à ce sujet. Pour ceux qui n'ont rien contre le fait qu'un groupe s'octroie la liberté d'exprimer sa foi, vous vous retrouverez face à un southern rock teinté d'americana, pas extraordinaire mais qui vaut définitivement plus que la malheureuse étoile décernée davantage par idéologie que par sensibilité artistique.





Joan BAEZ
GRACIAS A LA VIDA


Le 11 Décembre 2024 par LE MERLE MOQUEUR


C'est l'époque des chants d'indignation , de combat et d'espoir. Rien à ajouter à cette chronique. Voilà une femme qui ne renie pas aujourd'hui son engagement passé, dénoncer l'oppression et la violence, bien qu'elle soit avec les conflits actuels... désarmée.

Elle cite Gandhi : s'il n'y a pas d'issue à la guerre, postulez pour devenir chauffeur d'ambulance.

Les Nation Unies donne un chiffre de 341 travailleurs humanitaires tués (02.12.24) depuis Octobre 2023 à Gaza. Il ne fait pas bon d'être ambulancier quand on est prit pour cible...
Qui nous fait une chanson de révolte et de dénonciation sur la mort des travailleurs humanitaires.

Passera ou no pasaran ce commentaire ?


Par Forces Parallèles

Le com est passé... évidemment les arts et le monde de la musique sont aussi liés aux engagements politiques, quels qu'ils soient, cela remonte déjà à l'Antiquité ! Mais pourquoi ne dénoncer la mort que des seuls travailleurs humanitaires ? Et pourquoi se limiter à Gaza ? Quand par exemple en ce moment de nombreux Syriens saluent le départ du boucher de Damas qui a gazé une partie de son peuple (dont aussi des sauveteurs civils) ?

Amicalement, Streetcleaner.

Ps : il n'y aura pas une file de discussions sur le sujet Gaza / Israël / Syrie / Ukraine / Russie etc, il existe de nombreux forums dédiés aux discussions politiques et géopolitiques.





Frédéric CHOPIN
LES NOCTURNES (RUBINSTEIN)


Le 11 Décembre 2024 par LE MERLE MOQUEUR

Pochette, j'arrive un peu tard, du peintre SALAMANCA ANTONIO né en 1926...

à ne pas confondre avec un graveur, cartographe et éditeur de livres et d'estampes d'origine espagnole du même nom et prénom qui fut un contemporain pour revenir vers la musique de JOSQUIN DES PRÉS qui brilla dans le domaine de la polyphonie vocale et mériterait bien une chronique sur Forces parallèles





The DOORS
WAITING FOR THE SUN


Le 10 Décembre 2024 par MASTERFAN


Comme SHEER HEART ATTACK de Queen, WAITING FOR THE SUN brouille les pistes. Ne pas mettre le morceau titre sur l’album, le procrastiner et le reporter sur un album ultérieur, c’est assez pénible pour le suivi, ça ouvre la porte aux quiproquos, mais passons. On a déjà la chance d’avoir échappé à la suite de ‘poèmes musicaux’ de 17 minutes, « The celebration of the Lizard » finalement absente. Seul son coeur « Not to touch the earth » (chanté de surcroît) sera conservé, ce dont on ne peut que se réjouir.

Le scandale a été évité de peu (ce ne sera que partie remise) avec « Hello, I love you ». Deux ans plus tard, George Harrison se prendra un éclat pour moins que ça avec « My Sweet Lord ». Rendons hommage à Ray Davies, grand seigneur sur ce coup-là, d’avoir renoncé aux poursuites envisagées par son éditeur pour plagiat, ce qui pouvait se comprendre car le « All day and all of the night » des Kinks n’est vraiment pas loin. ‘Hello’ est plutôt simpliste et tranche avec les exigences artistiques qui caractérisaient les œuvres des Doors jusqu’alors, mais cela reste un sacrifice rentable lorsqu’on veut atteindre la première place du billboard.

Autre sacrifice : la fin de l’album. L’abandon du ‘Lizard’ ayant contrarié les plans, le réservoir 1965-66 des chansons des Doors se vidant peu à peu, il reste un tiers de l’album à pourvoir. Il faut donc avoir recours aux fonds de tiroir (« We coold be so good together », aux impressions de redite), être pragmatique (la facile plaisanterie « My wild love ») ou se remettre à l’ouvrage vite fait - (pas forcément) bien fait. « Yes, the river knows » est loin d’être laid mais accuse un côté variété poussif tandis que « Five to one » accuse un côté blues suffisant pour faire baisser de deux crans mon intérêt.

Heureusement, une bonne partie de l’album répond aux standards habituels de qualité du groupe, à commencer par ce superbe « Love street », pop-song légère et raffinée qui a le don de toujours mettre de bonne humeur. « Not to touch the earth » renoue avec l’ambiance plus froide et envoûtante de STRANGE DAYS. Jim assure sur « Summer’s almost gone » : son chant fait largement passer l’émotion. Quant au court morceau de Robby, « Wintertime love », il s’en tire plutôt pas mal, le clavecin subtil de Ray n’y étant pas étranger.

Les deux principaux atouts de WAITING FOR THE SUN restent sans grande contestation possible « Unknown soldier » et « Spanish caravan ». Le titre anti-militariste s’écoute toujours avec délectation, et pour la caravane, l’idée d’adapter la suite 47 d’ASTURIAS d’Isaac Albéniz (c’est décidément la mode de cet été 1968 avec « Rain and tears » qui s’inspire du Canon de Pachelbel) est géniale. Le résultat est bluffant, l’effet est tout autre que pour les reprises basiques des Stones ou des Beatles que l’on peut retrouver par exemple ça et là sur les albums de Bowie.

Mon ressenti 2024 : TRIPPANT (5) : The spanish caravan. DELECTABLE (4,5) : Love street, Not to touch the earth, The unknown soldier. SEDUISANT (4) : Summer’s almost gone. PLAISANT (3,5) : Hello I love you, Wintertime love. INTERESSANT (3) : We coold be so good together, Yes the river knows. EMOTION LIMITEE (2,5) : Five to one. AUCUNE EMOTION (2) : My wild love. Bilan 3,64 et Top 5 à 4,50 : WAITING FOR THE SUN cote pour moi 4,07 soit soit 16,28 /20.

Sans atteindre le niveau des deux chefs-d'oeuvre précédents, WAITING FOR THE SUN des Doors reste un très bon album des années 60, injustement rabaissé ici.





Gary NUMAN
WARRIORS


Le 10 Décembre 2024 par PSYCHODIVER

Bien le bonjour Tartempion.

Nightfall allergique au funk ... Bon. Je suis à première vue mal placé pour vous répondre, étant donné que les musiques noires sont loin de peupler mes écoutes régulières. De là à dire que le site accorde peu de place aux genres funk ou disco. Non. Il me semble que, bien que pas forcément complètes, les discographies de Prince, James Brown, SLY & THE FAMILY STONE, FUNKADELIC, la fratrie Jackson, Herbie Hancock et autres IMAGINATION répondent présente. Quant aux légendes de KOOL & THE GANG, elles ne vont pas tarder à se faire une petite place sur le site. Patience donc.

Concernant "Warriors", c'est pas nul, loin de là (ce qui suivra en revanche ...) mais ce n'est pas non plus de l'or en barre. En white funk ou funk rock capable de fédérer blancs et noirs, Gary fut bien plus inspiré le temps d'un morceau ("I Dream Of Wires") et d'un album entier ("I Assassin"). Ici, il commence à s'embourber dans du mainstream peu fameux. N'est pas Prince, TALKING HEADS ou le KING CRIMSON 80's qui veut.

Amicalement.







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