Fort heureusement pour Magic, je suis contrairement à The Rising, allé l'acheter le jour même de sa sortie (j'avais fait cet honneur à Devils & Dust, mais Magic fut le premier pour le E Street Band). Il s'est donc révélé beaucoup plus facilement.
Magic porte bien son nom, si on le limite à un contexte strictement musical (parce que les textes, on sait que ce n'est pas la même chose). De plus en plus, Bruce et Brendan O'Brien font appel à des sections de cordes, font sonner des chansons rêveuses dans un style léché, à la manière de "Girls in Their Summer Clothes", "I'll Work for Your Love" ou "Your Own Worst Enemy". Un ton romantique contrebalancé par les puissants "Radio Nowhere", "Livin' in the Future", "Last to Die" et surtout "Gypsy Biker", le préféré de votre serviteur. C'est d'ailleurs on remarque l'occasion de sortir un peu les guitares en studio. Comme d'habitude, Bruce nous réserve aussi quelques petites perles acoustiques comme "Magic" et "Terry's Song", la chanson cachée.
Bel album avec encore beaucoup de moments forts, Magic est témoin de la pérennité d'une telle formule.