Recherche avancée       Liste groupes



      
ROCK  |  COMPILATION

L' auteur
Acheter Cet Album
 


 

- Style : Bon Jovi, Lone Justice, Bonnie Raitt, Bob Seger , John Mellencamp , Tom Petty & The Heartbreakers
- Membre : Roy Bittan , Max Weinberg , Garry Tallent , Danny Federici , Clarence Clemons , Little Steven, Patti Scialfa
- Style + Membre : Nils Lofgren

Bruce SPRINGSTEEN - 18 Tracks (1999)
Par MARCO STIVELL le 29 Août 2022          Consultée 702 fois

En 1998, Bruce SPRINGSTEEN sort Tracks, et l'année suivante, c'est 18 Tracks. On y retrouve une sélection du coffret, mais aussi trois autres inédits qui n'y figurent pas. Vaste opération mercantile, toujours dans le but de faire cracher un peu plus les fans ? C'est l'idée qui vient toujours facilement mais je préfère aborder le problème sous un autre angle. Après tout, une petite compilation qui fait plus du quart d'un gros coffret, ce n'est déjà pas rien, et le prix est modique quand on rechigne à se retourner les poches pour la totalité du lot. Pour preuve, j'ai vite acquis 18 Tracks alors que j'ai mis des décennies à acheter Tracks... Et puisque l'ersatz-objet existe, pourquoi ne pas lui donner une petite valeur bien à lui ? Après tout, une simple sélection calquée n'a pas tant de sens !

Inutile donc de revenir sur les extraits choisis, qui brassent un peu toutes les époques abordées dans le coffret. D'un point de vue personnel, certains choix ne sont pas toujours judicieux, mais ils s'équilibrent avec d'autres ("Rendezvous", "Sad Eyes", "My Love Will Not Let You Down", la démo de "Born in the U.S.A."). Et puis quand on s'est enchaîné les heures et les heures de Tracks, évidemment il y a de quoi ressentir une pointe de frustration ici, mais ça, c'est un peu propre à l'effort de compilation, quand on lui donne des limites.

Passons donc aux menus trésors de "18 Tracks", à commencer par "The Fever", une pièce fleuve datant de 1973 et des débuts du E STREET BAND, encore une et à se demander combien Bruce a réellement enregistré de chansons pour chacun de ses disques. Longue de sept minutes trente, elle est conduite par un ternaire jazzy, menée par le piano de David Sancious et l'orgue de Danny Federici, au moins pour l'intro longue, avant que Bruce n'interrompe. La suite est tout à lui, une complainte empli de soul avec choeurs gospel pour l'épauler sur le refrain, Clarence Clemons se détachant comme il l'a rarement fait par la suite en studio. Le Big Man reprend ensuite ses droits au sax, à deux reprises. Beau morceau, une des pièces-maîtresses de cette période en fait, qui a été un succès mineur grâce à une station radio au moment de sa création.

Aux antipodes, "Trouble River" est une nouvelle découverte splendide de l'époque Human Touch (1992), rehaussant l'intérêt de cette période mal-aimée du public. Un rock efficace à la "Gloria's Eyes", porté par un très bon riff, entêtant avec Bruce gueulard sans l'être trop, un solo de guitare bien senti... Bref, autant d'éléments qui nous étonnent quant à la double mise au placard, y compris par rapport au coffret !

Enfin, "The Promise", titre qui compte beaucoup pour les fans grâce aux paroles, ce rêve que l'artiste a souvent distillé durant ses premières années, puisque la chanson a été écrite en 1978 et cela s'entend. Toutefois, elle était pressentie pour être jouée en groupe, jusqu'à ce que Bruce ne décide, durant les sessions Tracks, de fournir sa propre version seul au piano, une fois n'est pas coutume. Et on en vient à regretter quelque peu cet adage, en voyant le résultat. Grands accords folk, très profonde, mélodiquement belle, magique, cette chanson est un petit bijou rare qu'il convient de ne pas manquer. Bruce ne s'y trompera pas en l'incluant à la tournée de reformation du E STREET BAND – elle a été jouée notamment lors de la fameuse date du 1er juillet 2000 au Madison Square Garden.

"Brothers Under the Bridge" ne ferme plus l'ensemble, et ça c'est dommage, surtout pour mettre un très vieux morceau derrière, mais bon ! Celui-ci comme les deux autres inédits nouveaux sont à ne pas manquer. Au moins, 18 Tracks n'est-il point l'objet superflu et joue parfaitement son rôle, quitte à faire grincer des dents.

A lire aussi en ROCK par MARCO STIVELL :


The WHO
The Who Covered (2008)
Compilation hommage à une période donnée




Nils LOFGREN
Nils Lofgren (1975)
Le(s) Boss


Marquez et partagez





 
   MARCO STIVELL

 
  N/A



Non disponible


1. Growin' Up
2. Seaside Bar Song
3. Rendezvous
4. Hearts Of Stone
5. Where The Bands Are
6. Loose Ends
7. I Wanna Be With You
8. Born In The U.s.a.
9. My Love Will Not Let You Down
10. Lion's Den
11. Pink Cadillac
12. Janey, Don't You Lose Heart
13. Sad Eyes
14. Part Man, Part Monkey
15. Trouble River
16. Brothers Under The Bridge
17. The Fever
18. The Promise



             



1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod