L’expression : « plus c’est con, plus c’est bon » s’applique à merveille quand on parle du premier album de DEPECHE MODE. Une synthpop rigolote faite principalement pour faire la fête. Dommage que la suite de leur carrière fasse une ombre immense à ce disque devenu has been de nos jours.

Tout ce capharnaüm sent bon les années 80 avec ses synthétiseurs nunuches et ses paroles niaises. Rien d’étonnant quand on sait que Vince Clarke a composé la majorité des compositions de l’album, et il sera d’ailleurs plus tard l’auteur du futur (et unique) tube de YAZOO : "Don’t Go"

Si vous voulez mon avis, Speak and Spell est un disque dispensable qui ne mérite pas vraiment que l’on s’y attarde, à moins d'être un indécrottable nostalgique de cette époque ou de vouloir mettre son cerveau sur off pendant 40 petites minutes.

Donc si vous connaissez "Just Can't Get Enough", pas la peine de vous abrutir sur ce frisbee. Le reste de l’album est à l’image de ce morceau devenu un tube pour les soirées mariages et années 80.
Malgré tout, on épargnera l’instrumental "Big Muff" (un des rares titres composés par Martin Gore à l’époque) qui même avec ses sonorités dépassées, est loin d’être inintéressant.