Un album qui commence par "it doesn't matter if we all die" et qui finit par "I must fight this sickness, find a cure" : voilà le parfait résumé de cet album d'une violence et d'une dureté le rendant assez difficile d'accès. Il m'aura fallu près de 2 ans pour l'aimer, mais ce fut alors un choc émotionnel.

Smith a fini de balancer ses tripes sur cet album et ça se ressentira sur la tournée où il avouera sortir de scène en pleurs face à tant d'émotions.
C'est avec cet album que Smith décidera de se mettre du rouge à lèvres ; la légende veut que ce soit une idée de Siouxsie, qu'il fréquentait beaucoup du fait de sa participation au sein de Siouxsie and the banshees. Il en mettra même sur ses paupières afin de finir le visage tout rouge sang pour encore plus de théâtralité.

Trop de tensions sur scène et dans le disque feront que le groupe explosera avant la fin de la tournée après une bagarre entre Gallup et Smith pour une sombre histoire de verres de bière non payés par l'un des deux.

Un des albums le plus marquant du groupe et une certaine vision du rock : on peut aimer ou ne jamais y adhérer. J'ai choisi mon camps.

La version Deluxe apporte un second CD très intéressant en démo et titre live (de la dernière date jouée avant la séparation).