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John MELLENCAMP - Dance Naked (1994)
Par ERWIN le 30 Avril 2020          Consultée 1130 fois

Le treizième album de John MELLENCAMP est une étape importante dans sa carrière. Pas pour la trace qu'il laisse dans la culture de la musique populaire, ne vous emballez pas ! En effet, sa philanthropique maison de disque Mercury a trouvé que son dernier opus en date, ce Human Wheels un peu inconsistant mais pas trop vilain, ne rencontrait pas le format attendu pour le succès. Alors notre John a décidé de reprendre les choses à zéro, il a composé tout un album en 14 jours, l'a enregistré dans la foulée dans ses studios Belmont, at home. L'obstiné midwestern de l'Indiana a voulu montrer à sa maison d'édition ce qu'elle attendait de lui, une livraison mainstream et radio friendly.

La reprise de Van MORRISON, chantée en duo avec Me'shell Ndegeocello "Wild Night" est chargée de porter la bonne parole dans les charts. J'en retiens la basse rondelette de la black funkeuse, donnant à l'ensemble une touche noire très agréable. Et ça marche, le titre est propulsé à la 3eme place du hot 100. En revanche, le titre éponyme "Dance Naked" fait vraiment partie de ses fonds de tiroir à mon sens, rien à dire dessus, pas la moindre émotion qui filtre, électro encéphalogramme plat, c'est d'ailleurs le sens de la chanson : comme sur la pochette où on le voit à poil, dans sa plus simple expression, mais entouré de barbelés pour être bien à l'aise. Je rajoute "The Big Jack", qui donne un peu de coffre à un album bien fade, à la grosse gratte et au chant agressif, ainsi que le petit beat de "Another ySunny Day" plutôt charmant, une petite ballade folky sympa, dans la filiation évidente de Bob DYLAN.

Et ça continue plutôt mal. "Brothers" propose un beat de guitare très basique et quelques éléments mélodiques médiocres. Sans Kenny Aronoff à la batterie, il n'y aurait rien de remarquable. En trois minutes, tout musicien du dimanche doit être capable de faire aussi bien que la consternante "When Margaret Comes To Town". C'est à nouveau trop direct et trop "simpliste" sur "Too Much To Think About" à mon sens, comme si la chanson avait été travaillée une fois en répèt et basta. "LUV" manque singulièrement de relief, comme si Johnny n'avait pas souhaité aller plus loin dans la création de ce titre. Une gratte bien raw, quelques notes, pressé d'en finir ? "The Breakout" ne casse vraiment pas de briques.

Oui, nous avons déjà fait le tour de la question. Je soupèse les inconsistances et les place en face des deux trois instants positifs qui émaillent cet album, mais l'ensemble est vraiment terne et sans intérêt. C'est la première fois depuis longtemps que le rebelle de l'Indiana ne s'était planté à ce point. Pas le moindre riff, pas la moindre mélodie à retenir de cet album que je ne conseille à personne. Pas d'inquiétudes à avoir cela dit, un artiste de la trempe de John MELLENCAMP ne peut que rebondir, c'est un faux pas, rien de plus.

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   ERWIN

 
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- John Mellencamp (guitare-chant)
- Kenny Aronoff (batterie-percussions)
- Toby Myers (basse)
- Mike Wanchic (guitare-orgue)
- Andy York (guitare-orgue-basse-percussions)


1. Dance Naked
2. Brothers
3. When Margaret Comes To Town
4. Wild Night
5. Luv
6. Another Sunny Day
7. Too Much To Think About
8. The Big Jack
9. The Breakout



             



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