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John MELLENCAMP - The Kid Inside (1983)
Par ERWIN le 25 Janvier 2018          Consultée 1567 fois

Le sixième album du sieur MELLENCAMP ? Qu'est-ce à dire ? Certes, notre artiste a toujours eu le don de paraître 20 ans de moins que son âge, mais là, pour le coup, nous sommes face à un ado décérébré, aucun doute. Explanation ? Le producteur DeVries - BOWIE – s'est dit que face au succès rencontré par le précédent opus, il fallait ferrer le Cougar pendant qu'il était bien chaud, d'où cette... sortie imprévue en 83 qui se contente de reprendre le deuxième album de l'artiste, jamais paru, car jugé trop juste à l'époque. Le titre de l'album est sans équivoque de toutes manières, John joue à l'ado. Un album pour du beurre ? Voyons voir ! Gardons toutefois en conscience que le matériel ici proposé est daté et sans doute peu mature.

Et on débute dans la joie et la bonne humeur dans une salle de répét avec le titre éponyme "The kid inside", ya pas d'autre mot. Tous les musiciens en herbe ont vécu ça. Un petit riff acoustique pas si vilain et une ambiance pub rock southern – je sais, ça sonne un peu bâtard - finalement sympa et détendu du gland, mais on reste assez loin du folk, sans parler d'Americana ! Son chant rappelle même celui du grand Rick Medlocke de BLACKFOOT. Le meilleur titre de la livraison. On peut aussi signaler le rock'n'roll de « Cheap shot » qui propose un rythme entraînant plutôt sympa puis carrément du Hard''n'roll sur « American son », ou ça dépote bien ! Et voilà pour ce qu'on peut retenir.

L'ex jeunôt place un titre mondialement connu sur cette galette ! Calmez-vous, pas un des siens allons ! Mais la reprise du Thin White Duke « The man who sold the world ». Etonnant que ce soit le producteur du grand Ziggy qui soit aux manettes... Ou pas ? Pas de hasard ? Cette version se veut un brin hard, mais manque de tout pour être vibrante. Pas si simple. Plus loin, un piano très Elton JOHN sur « Sidewalk and streelights ». Le p'tit gars vole à vue et digère ses influences, son chant n'est pas vraiment posé, et on sent qu'il racole à tout va. « Young genocide » n'est pas trop mal, mais le chant est forcé et le sax inutile.

Pour le reste, on évolue dans l'indigence la plus crasse : « R gang » a des consonances très raw, mais plus garage qu'autre chose, c'est direct, mais pas terrible. On est AOR avec « « You take what you want » ou « Survive » et vraiment pas convaincant . « Gearhead » ne vaut guère mieux, l'ensemble est maladroit. Inutile d'évoquer le reste des titres qui sont souvent d'une maladresse totale.

En définitive, le moins qu'on puisse dire est que la maison de disque avait drôlement bien fait de ne pas sortir cet album qui eût aussitôt sonné le glas des ambitions de notre cul terreux du middle west. Dieu merci, son destin s'est joué d'une autre manière et cette sortie tardive ne vient pas vraiment gâcher la fête.

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1. Kid Inside
2. Take What You Want
3. Cheap Shot
4. Sidewalk And Streelights
5. R.gang
6. American Son
7. Gearhead
8. Young Genocides
9. Too Young To Live
10. Survive
11. The Whore
12. The Man Who Sold The World



             



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