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HEAVY METAL  |  STUDIO

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1979 Accept
1980 I'm A Rebel
1981 Breaker
1982 Restless And Wild
1983 Balls To The Wall
1985 Metal Heart
1986 Russian Roulette
1989 Eat The Heat
1990 Staying A Life
1993 Objection Overruled
1994 Death Row
1996 Predator
2010 Blood Of The Nations
2012 Stalingrad
2014 Blind Rage
2017 Restless And Live
  The Rise Of Chaos
2021 Too Mean To Die
2023 A Decade Of Defiance
2024 Humanoid

ACCEPT - Too Mean To Die (2021)
Par ERWIN le 24 Février 2021          Consultée 2200 fois

Trois ans et demie se sont écoulés depuis le dernier forfait en date de nos teutons préférés, c'est bien long, mes chers frères ! Et il s'en est passé, des choses. A débuter par le départ de l'indéboulonnable bassiste Peter Baltes, après 42 années de bons et loyaux services. Il est remplacé par le collègue Martin Motnik, issu du Ulrich ROTH band, on reste en Germany land ! Il laisse donc le fier Wolf Hoffman en charge du mamouth d'outre-Rhin, mais dans l'intervalle, un Philip Shouse, troisième gratteux, est venu se greffer - comme chez MAIDEN finalement, et personne ne s'en plaint. Bref, Andy Sneap reste à la production, et la machine est toujours bien en marche malgré tous ces changements ; de toutes manières, c'est marqué dans le titre : ils sont trop méchants pour mourir, faudra se les fader jusqu'au bout.

Nous avons été arrosés par trois titres en préambule de la sortie de l'album. Le premier est même nanti d'une jolie vidéo "The Undertaker", petite intro dans le pré carré, chant identifiable, grosse basse stable doumdoumdoum, choeurs et refrains faciles à chanter en concert, un super solo de Wolf, c'est du ACCEPT mais oui ! Le suivant est l'éponyme "Too mean To Die" au riff bien reconnaissable, avec autant d'originalité que les nouveaux albums d'AC/DC tiens, mais pour cette fois, le refrain n'a rien de vraiment excitant, un solo sans saveur, clairement pas un morceau à retenir pour votre serviteur. Enfin, quelques jours avant la sortie de l'album, une petite friandise avec "Zombies Apocalypse", titre plutôt moyen mais qui remue bien.

Puisqu'on cause hakadaka, voilà plusieurs titres made in ACCEPTland dans le texte, à débuter par "Overnight Sensation" aux choeurs à la teutonne, très sympathique. "How Do We Sleep" est très – trop ? - classique dans sa conception alors que "Not My problem" est vraiment à oublier, de même que "Sucks To Be You" qui me paraît très peu probante. Et si on excepte le petit emprunt réussi à BEETHOVEN sur le solo de "Symphony Of Pain", il n'y a pas grand-chose à en dire. Mais comment se montrer sévère après plus de quarante années de carrière ?

Allez, ne boudez pas, il y a tout de même quelques instants très cool sur ce seizième opus, à commencer par la jolie mélodie à la gratte de "No One's Master". Du coup, le refrain est de fort belle tenue, donnant à l'ensemble un équilibre évident. On signale aussi la petite balade certes très typique du groupe, "The Best Is Yet To Come", mais même si les années de "The King" sont loin, elle reste très agréable avec un très joli solo du loup et un refrain qui se tient superbement. Aaaah ! Enfin, un semblant d'épique avec le puissant lick de gratte de "Samson And Delilah", qui nous transporte aussitôt loin de certaines contingences, voilà ce qu'on attend lorsqu'on écoute du ACCEPT : une gratte qui s'adapte à l'histoire, qui nous refait encore le coup de DVORAK malgré ses consonances exotiques. Le titre relève le niveau aussi vite que les classiques du groupe l'ont fait par le passé, c'est un instrumental ? Et bien tant mieux !

Alors, oui il y a des longueurs, presque des fillers, mais les coups de pattes de Wolf restent de la partie et cette partie à elle seule me comble de joie et de déférence envers le grand guitariste chauve, qui nous a donné tant de plaisir. Clairement, j'hésitais sur la note mais l'instrumental de fin m'a rendu confiance, ACCEPT fait toujours du Heavy Metal de grande tradition. L'âge excuse bien des maux, mais même en restant neutre sur le terrain de la critique, l'album est leur moins bon depuis 25 ans et Predator, mais réussit tout de même le délicat exercice du passage, un trois un peu 'juste'.

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   ERWIN

 
   GEGERS

 
   (2 chroniques)



- Mark Tornillo (chant)
- Wolf Hoffman (guitare)
- Uwe Lulis (guitare)
- Philip Shouse (guitare)
- Martin Motnik (basse)
- Christopher Williams (batterie)


1. Zombie Apocalypse
2. Too Mean To Die
3. Overnight Sensation
4. No One's Master
5. The Undertaker
6. Sucks To Be You
7. Symphony Of Pain
8. The Best Is Yet To Come
9. How Do We Sleep
10. Not My Problem
11. Samson And Delilah



             



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