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- Style : The Lickerish Quartet , Jellyfish, Guns N' Roses, The Darkness
- Membre : Bad Company, Tony Iommi , Free, Roger Taylor , Brian May , Freddie Mercury
 

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QUEEN - A Night At The Opera (1975)
Par MR. AMEFORGÉE le 17 Janvier 2005          Consultée 33595 fois

Une Nuit à l’Opéra, quatrième tête couronnée de la lignée queenienne, née le 21 novembre 1975 par une soirée d’orage dont le monde se souvient. Les astres étaient parfaitement alignés au-dessus du berceau et la petite Nuit à l’Opéra hurlait ses premiers accords que déjà les pâtres du rock accouraient des quatre coins de l’horizon pour célébrer l’arrivée de la divine enfant. Et dans toutes les chaumières, on se le murmurait : une grande Reine était née et son règne ressusciterait le grain de folie qui a depuis longtemps quitté cette morne terre.

Mais poursuivons sans plus de flagornerie notre chronique royale, tel un Stéphane Bern des bacs à sable (bien que dépourvu de la chevelure en choucroute et du sourire niais adéquat) : A Night at the Opera est un coup de maître qui confirme, à bien des égards, les promesses qu’esquissaient les albums précédents. Aussi, l’album mérite éloges et louanges (ou vice-versa). Le groupe y propose une sorte de synthèse flamboyante de ses précédents opus, mélange d’extravagance, de variété des genres et d’un sens de la mélodie imparable, portés par un usage judicieux des différents instruments, piano, guitare électrique ou acoustique, chant et chœur, ou basse et batterie sans faiblesse, en y ajoutant le poids d’une expérience grandissante et d’une inspiration débordante : le résultat donne donc un sacré feu d’artifice.

J’ai un peu peur de faire injure à mes lecteurs si je me mets à décrire l’album par le menu, mais accordons-nous au moins, pour le plaisir, la possibilité d’en effleurer, une énième fois, les formes séduisantes.
Ici, QUEEN montre que son talent dépasse largement les contrées du hard-rock survolé depuis ses débuts, les parties véritablement hard étant assez peu nombreuses, en définitive. On note malgré tout le morceau d’ouverture, le jubilatoirement incisif "Death on Two Legs", règlement de compte en forme de brûlot à l’adresse du manager de leur précédente maison de disque. Où l’on apprécie le ton impitoyable de Freddie Mercury qui continue de progresser (now you can kiss my ass, goodbye !). On peut évoquer aussi "I’m In Love With My Car", sans-doute l’une des meilleures chansons interprétées par Roger Taylor, nonobstant l'approche très premier degré de son chant, alors que ce titre souffle une douce ironie. On trouve également "Sweet Lady", affublé de riffs puissants, mais plus anecdotique (même si les paroles restent tout à fait dans le ton délicieusement décadent de l’album), et c’est tout. Enfin non : il y aussi le léviathanesque "Prophet’s Song" (8 minutes 20), qui parvient à entremêler sens de l’épique, dans son versant hard-rock, et sens du déjanté avec son inénarrable passage d’échos de voix reprises en canon, qui occupe toute la seconde partie du morceau (listen to the mad Mad mad Mad maAaan).

Mais la nuit à l’opéra, c’est aussi une ambiance de cabaret d’une Belle Epoque fantasmée, glamour à souhait, faîte de strass, de sexe et de paillettes comme nous le prouve l’exquis interlude "Lazing On a Sunday Afternoon" ou le fantasque et fantastique "Seaside Rendez-vous", charmante promenade le long de la côte huppée de la Méditerranée. A côté de ça, Brian May réussit également son tour de chant avec un excellent ’39, tendre acoustique au rythme country, ainsi qu’un "Bad "Company" moins éclatant mais sympathique avant le final. D’ailleurs, j’avoue ma préférence pour le guitariste, entre le chant de May et de Taylor, mais ce n’est qu’une affaire de goût.
Au rayon des ballades, le pop "You’re My Best Friend" a terriblement vieilli et n’accroche plus des masses, tandis que le pur bijou acoustique "Love of My Life" est chanté avec brio par Freddie et soutenu à la harpe par Brian May. En live, ce morceau est toujours un temps fort, repris en chœur unanimement par le public.
Par contre, l’album se termine sur un morceau assez anecdotique, intitulé me semble-t-il "Bohemian Rhapsody". Difficile de faire plus plat et dépourvu d’originalité pour clore un album placé sous le signe de l’extravagance. Je me demande toujours comment on peut faire un morceau aussi linéaire : les paroles sont d’une désarmante simplicité, la voix de Freddie monocorde et je ne parle pas de l’instrumentation, complètement dépourvue de trouvailles. L’un des pires titres de la discographie du groupe. A juste titre, ce morceau n’a pas marqué les esprits et a fini dans les limbes de l‘oubli dès la sortie de l’album. Dommage ! Et là, j’arrive à court d’(anti)phrases pour exprimer mon sentiment. Mais à part ça, l’album est excellent.
Enfin, A Night at the Opera se conclut sur l’hymne britannique interprété à la guitare. Un peu moins insolent que le "Star Spangled Banner" de Jimmy HENDRIX certes, mais ô combien pertinent pour un groupe qui mérite bien une petite bénédiction divine.

on peut affubler cet album d’un nombre incroyable de noms d’oiseaux tous plus exotiques les uns que les autres : baroque’n’roll, rétro, hard rococo, kitsch (mais dépourvu du sens péjoratif afférent au terme !), inventif, décalé, glamour, théâtral, tout ce que vous voulez, mais une chose est sûre : c’est que, presque trente ans après sa parution, ce choix de l’extravagance l’a plutôt bien conservé et A Night At The Opera demeure l’une des pierres angulaires de la discographie du groupe. Le grand règne queenien commençait alors et allait s’étendre sur plus d’une décennie (malgré un début des 80’s un peu difficile).
God save the Queen comme on dit !

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   MR. AMEFORGÉE

 
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- Freddie Mercury (chant, piano)
- Brian May (guitares, chant, harpe, toy ko)
- John Deacon (basse, piano)
- Roger Taylor (batterie, chant)


1. Death On Two Legs
2. Lazing On A Sunday Afternoon
3. I'm In Love With My Car
4. You're My Best Friend
5. '39
6. Sweet Lady
7. Seaside Rendezvous
8. The Prophet's Song
9. Love Of My Life
10. Good Company
11. Bohemian Rhapsody
12. God Save The Queen



             



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