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Hubert Felix THIEFAINE - Eros Uber Alles (1987)
Par ERWIN le 6 Septembre 2016          Consultée 3409 fois

Eros uber alles est le fruit de la troisième collaboration entre Hubert Félix et la guitariste Claude Mairet. une couverture bien sobre pour une fois. Etonnant, cela ne ressemble guère à Hubert de se désintéresser de l'image qu'il véhicule, d'autant que le titre "L'amour par dessus tout", ça sonne un peu nunuche quand on est un poète maudit quelque part. On continue la décennie des eighties dont la fin n'est pas la favorite de la plupart des fans. L'analyse est ardue, mais on n'en reste pas là !

L'album s'ouvre sur un Rock'n'roll bien méchant, ce "Was ist das rock'n'roll" - Ouais, l'album est allemand ! - un peu halluciné. HF continue de rappeler à tout son monde qu'il est avant tout un rockeur pur et dur. Un titre qui aurait pu faire partie du répertoire de TRUST tant sa construction est typique du Hard de ces années. Avec "Je suis partout", on touche à une espèce de rockabilly alternatif dont j'avoue ne pas trop savoir quoi faire. Alors oui, les paroles sont incisives mais pas réellement serties dans cet écrin musical. En terme de gros rock qui tache, on s'arrête là.

Car "Je ne sais plus quoi faire pour te décevoir" continue dans la lignée alternative, avec des relents de BASHUNG. Les refrains un brin trop mainstream ne sont pas trop ma tasse de thé. Le petit riff de gratte - typiquement new wave - signe la date du skeud, en plein milieu des eighties. Plus loin, "Syndrome albatros" est un éloge de la fuite. La poésie du Jurassien est toujours là, bien en place, cependant, le chant se rapproche de ce qui se fait à l'époque en matières d'harmonies vocales, on pense à TAXI GIRL. Les orchestrations sont à l'avenant.

"Amants destroy" est un rock très alternatif qui évolue entre des relents ISAAKiens et quelques accents cold wave. Très original, en tout cas très particulier, je l'avais complètement oublié celui-là, tiens. D'autant que le refrain se veut sans doute un peu trop mainstream malgré des paroles comme toujours assez subversives. C'est le moins qu'on puisse dire ! Mairet s'en donne à coeur joie sur l'impressionnant solo. Seul défaut, cette batterie monocorde tellement typée eighties qu'elle en sonne aujourd'hui ridicule. Ouais, c'était la mode. D'ailleurs, on a aussi "Pulque mescal y tequila" et ses effets cheap de percussions. Une ambiance mexicana sans réelle consistance.

La grande nouvelle dans la vie de notre artiste, c'est qu'il est enfin devenu papa. Et oui, notre jeune quadra écrit donc "Septembre rose" à la gloire de son premier né Hugo. Une petite ritournelle qui doit plus aux guitares de Robert SMITH ou parfois à Chris ISAAK qu'au Hard rock pour sûr.
Enfin, "Droïde song" est assez étrange, inclassable, pas désagréable au demeurant, mais avec une certaine impression de tourner en rond. Le plus gênant, c'est ce son de gratte eighties au possible complètement dépassé aujourd'hui.

Hélas, trois fois hélas, ça se voit, je ne suis pas fan de cet album ! Encore trop engoncé dans un alternatif qui ne lui sied pas encore tout à fait - l'influence de Claude Mairet ? -, le poète jurassien fait chou blanc avec sa livraison teutonne de 87. Je ne parviens pas ici à dépasser le 2 pointé ! Déconseillé !

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   ERWIN

 
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1. Was Ist Das Rock'n'roll
2. Je Ne Sais Plus Quoi Faire Pour Te Décevoir
3. Amants Destroy
4. Pulque Mescal Y Tequila
5. Septembre Rose
6. Syndrome Albatros
7. Droïde Song
8. Je Suis Partout



             



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