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IRON MAIDEN
NO PRAYER FOR THE DYING


Le 12 Janvier 2022 par BABARD LE LOUBARD


Aah, No Prayer! Le Maiden qui m'a fait découvrir Maiden! Comme quoi, on ne choisit pas toujours son point de départ dans une discographie (attention, 3615 ma vie).
Au milieu des années 90, j'avais environ 9 ans et mon grand frère, à peine plus âgé que moi, fan de Nirvana et de films gores (entre autres) ramène ce disque à la pochette fascinante : un espèce de punk zombie défonçant une pierre tombale, prêt à déchiqueter dans les deux secondes un pauvre bougre tenu à la gorge.
J'imaginais déjà un disque contenant le summum de la violence musicale (peut-être même encore plus que "la 7" de l'album bleu de Nirvana?!)

Du coup, du haut de mes 9 ans, j'aimais beaucoup les 2 première pistes qui sonnaient "méchant et rigolo" à la fois. J'aimais bien le reste aussi, mais je préférais Nirvana quand même (qui restait en fait plus violent).
Au fil des années qui ont suivi, je pouvais donc faire mon gros dur à dire que je connaissais Iron Maiden, mais pour moi, ce groupe (représenté par ce disque) était juste sympa sans plus.
10 années sont passées au cours desquelles je n'ai pas eu envie plus que ça de creuser le sujet, préférant me tourner vers d'autres horizons musicaux plus ou moins glorieux.

Puis arrivèrent les années 2000, la démocratisation d'internet, et Panzer Division Marduk qui avait enterré la "7" de Nirvana.
Je commençais également à consulter de plus en plus souvent un site que j'avais découvert depuis peu : Nightfall (dèjà à l'époque!)
Au fil de mes premières pérégrinations sur le site, j'ai eu envie d'en savoir un peu plus sur ce fameux groupe de mon enfance, et là surprise, j'y apprends que No Prayer était apparemment LE mauvais album du groupe !
Je décide alors de donner une seconde chance en me procurant l'album considéré comme leur meilleur (7th Son) et effectivemment, la barre a été replacée bien haut !
Au fil des mois et années qui ont suivi, j'ai donc rattrapé le temps perdu en découvrant un à un dans le désordre les autres albums du groupe au fil des emprunts faits à la médiathèque ou chez des potes.

Bref retour aux années Covid : suite à la chronique de Chrispouille je me suis réécouté No Prayer et effectivement avec le recul c'est bien le moins bon du groupe et de loin (même si Virtual XI n'est pas loin). La nostalgie n'y fera rien malheureusement.
Il y a certes de bons couplets, refrains, intros, riffs ou arpèges mais au final pas un seul bon morceau. 3 ou 4 pas trop mal tout au plus.
Par ailleurs, l'analyse faite par Chrispouille concernant Nicko est intéressante : No Prayer aurait-il été meilleur avec Clive Burr aux futs ? De même, Di’Anno aurait-il amené une plus-value aux morceaux ?

Reste la pochette originale de 1990 que je trouve toujours aussi "belle", violente et in-your-face. Elle ne dépareillerait pas pour un disque de Punk Hardcore ou de Brutal Death !
Par contre, jamais vraiment compris pourquoi en 1998 ils l’ont changée pour un Eddie moins hargneux tendant le bras vers le néant.

Note: 1.5 (arrondie à 1 pour le temps perdu et la pochette du remaster).





SHEILA
KING OF THE WORLD (AVEC B. DEVOTION)


Le 12 Janvier 2022 par SOKITSCHTOBEAQUICHE

Je voulais signaler à l'utilisateur fan de cette chanteuse que, aussi bizarre que cela puisse paraître, j'ai lu la semaine dernière que le journaliste Jon Savage, journaliste rock visionnaire à la fin des 1970's qui a parlé en premier de groupes qui allaient être importants, a inclus "Spacer" dans une compilation s'appelant "Jon Savage's 1977-1979 - Symbols Clashing Everywhere" qui sort le mois prochain en Angleterre.
Un autre site musical anglais theartsdesk en fait la chronique de ce "toujours beau “Spacer.” Dans le livret, Savage justifie son choix en écrivant “c'est un disque optimiste qui continue de dire quelque chose. Il pointe un des sons les plus dominants du début des années 80, la rencontre entre le rock et le disco.” La chronique de theartsdesk poursuit; Sheila avait senti que la pop allait évoluer. “Spacer” a été un de ses grands moments.

Finalement, quand elle s'était invitée sur le plateau de Nulle Part Ailleurs en 2004 pour dire que Madonna s'était en partie inspirée d'elle, de son look comme de sa musique pour le titre disco "Hang Up", elle avait évidemment vu juste. D'ailleurs, Madonna a bossé avec Nile Rodgers quatre ans après la sortie de "Spacer" mais ceci est une autre histoire.





John WILLIAMS
JURASSIC PARK


Le 12 Janvier 2022 par CHIPSTOUILLE

Je me permets de tordre le cou à une impression que Jurassic Park a peut-être donné a posteriori aux personnes un peu plus jeunes que moi.

J'avais donc 12 ans quand le film est sorti. Ma génération n'a pas eu besoin de Spielberg pour trouver que les Dinosaures, c'était "In".
Il y avait eu le film Baby, les Diplodos, Denver le dernier dinosaure, la collection Atlas avec ses fiches et ses squelettes en bois à monter. J'avais également acheté des milliards (au moins!) d'autocollants paninis sur le sujet avec des petites figurines en plastique en sus dans les paquets.
J'ai de vagues souvenirs de jouets avec des ptéranodons équipés de lances-missiles sur leurs ailes.
Le film Super Mario Bros, qui était d'abord destiné aux gamins, et sorti exactement le même mois, nous refourgue du dinosaure en veux-tu en voilà. On maîtrisait déjà les T-Rex, brontosaures, stégosaures, diplodocus, triceratops, mégalodons et autres avant la sortie du film. C'était déjà un sujet très en vue dans les cours de récréations.

Jurassic Park a bien fait table-rase du passé. La révolution du film, ce sont les effets spéciaux en 3D. Il a également mis fin aux couleurs délirantes dans les fictions à ce sujet (mais à ma connaissance, on ne sait toujours pas de quelle couleur était la peau des dinosaures). Surtout, le film a bien mis en avant les vélociraptors, qui sont du coup devenus une espèce emblématique, au même titre que les précités.

Mais pour le reste, on était déjà bien chauds pour accueillir un film de la sorte. Je ne serais pas étonné que la production de Jurassic Park ait été favorisée par des études de marché préalables, demandant aux gamins ce qu'ils avaient le plus envie de voir à l'écran.

Et pour ceux qui ne voient le film que comme un gros blockbuster, il y a vraiment un sous-texte féministe dans le film qui est plus qu'intéressant. Je ne sais plus quel Youtuber (Karim Debache?) avait fait une analyse très intéressante à ce sujet.

Et la musique ? Euh... Bah à part le thème principal, j'avoue, je ne sais plus :)
Ca ne me viendrait pas à l'idée de l'écouter sans voir le film, je pense !





TANGERINE DREAM
MADCAP'S FLAMING DUTY


Le 12 Janvier 2022 par BAKER


Je comprendrai toujours pourquoi M.F.D a été copieusement vômi à sa sortie mais, en ce qui me concerne, je vais donner un avis purement subjectif, mais alors à 100%, sans un atome de bonne foi dedans.

"A Dream Of Death" est une de mes 5 chansons préférées de tous les temps, toutes catégories confondues, un all-must. Le double solo est pour moi à ranger aux côtés de "High Hopes", de "Comfortably Numb" version Pulse, de Sultans of Swing live 86, de Parisienne Walkways live 93, de "Easter"...

"One hour of Madness" est extraordinaire. Un début banal mais intrigant, puis ce couplet, puis ce SECOND couplet déjà plus mélodique, puis ce REFRAIN qui te transperce le dos façon harpie, puis cette seconde partie Pink Floydesque...

"The lake of Pontchartrain" qui est délicieusement conne puisqu'aux antipodes absolus de la musique de Pontchartrain mais ça marche. C'est doux, c'est diaphane, c'est organique, et oh ben tiens comme par hasard c'est placé *PILE* où il faut pour relancer l'album.

Les trois premiers titres sont ce qu'aurait dû être Exciter si Depeche Mode s'était sorti les doigts.

J'adore cet album, rien que d'y penser j'ai les poils voire les larmes (sérieusement, cet effet de phaser + panning sur le refrain de "One Hour"). C'était une espèce d'époque bénie où la découverte d'un album était encore faite de surprises. Pour moi Tangerine Dream est mort juste après cet album. Mais quelle belle mort, et QUELLE CARRIERE !
Mon regret ? Quitte à ce que pendant 10 ans ils aient sorti n'importe quoi n'importe comment, j'aurais aimé avoir un Undercover 2.





GENESIS
WIND AND WUTHERING


Le 11 Janvier 2022 par POPOLOUTCHO


Selon moi, on a sans doute là l’album des 70’s de GENESIS qui a le plus vieilli.
Les 1ers albums du groupe jusqu’à "A Trick of the Tail" n’ont pour ainsi dire pas pris une ride. On peut y entendre une musique d’une belle douceur mais qui savait rester dans un esprit rock, avec de vrais passages graves, teigneux, relevés par la théâtralité d’un Peter Gabriel, par le jeu de guitare d’un Steve Hackett souvent lumineux quoique par moments aussi très sombre, acide, torturé.
« Wind and Wuthering » est donc pour moi l’album qui marque le pas. Si la musique reste de bonne facture, le tout manque un peu de caractère. Certains se disent séduits par son côté romantique. Moi, je le trouve plutôt lisse, un poil mièvre.
Tony Banks y prend une place énorme, il n’y qu’à lire sur la pochette la liste interminable des claviers qu’il utilise (quel étalement !). Le pauvre Steve Hackett est mis (ou se met lui-même) en retrait, bien que ses interventions restent grandioses (il ne tardera pas à faire ses valises).
Attention, je ne dis pas que je n’aime pas "Wind and Wuthering"… Mais je l’aime moins. Pour moi, c’est à partir de cet album que l’esprit de Genesis commence à changer. Par la suite, il y aura encore de bonnes choses : "And Then There Were Three..." reste plutôt agréable. De "Duke", je ne vais retenir qu’un petit tiers de l’album. "Abacab" sera intéressant mais pour d’autres raisons (le vrai virage Pop/Rock assumé)… Après, je ne peux pas dire, j’ai juste décroché.
Pour la note, on va mettre 3 bonnes étoiles (3.5 serait parfait), car ces cinq-là + Anthony Phillips (guitariste sur "Trespass" que je n’oublie pas) m’accompagnent depuis 40 ans. Aimer moins un album de GENESIS, c’est quand même encore aimer beaucoup.





IRON MAIDEN
SENJUTSU


Le 11 Janvier 2022 par HEMISPHERES


J'avoue de manière générale ne pas avoir de problèmes avec des personnes ayant des avis en tout point opposés aux miens et je les respecte, comme j'apprécie qu'en retour on respecte les miens. En revanche, là où cela me pose plus problème, c'est quand cet avis n'est fondé sur aucune argumentation concrète mais plutôt sur un délire métaphorique, amusant sur la forme, mais dont le fond reste vide et on finit par se demander quels sont les motifs qui ont permis d'arriver à la note donnée. L'histoire de soupe, de légumes est amusante, le lien éventuel entre artwork et musique, est-ce vraiment le plus important pour déterminer la qualité d'un disque? Car à ce moment-là, le Maiden Japan est-il japonisant pour autant? Dans mes souvenirs, Paul Di'Anno ne chante ni ne dit le moindre mot en japonais, est-ce pour autant un mauvais disque live? S.S.O.A.S.S, avec sa neige et ses glaces, aurait-il dû s'inspirer des contes nordiques et les paroles en lien avec de valeureux guerriers vikings et le Valhalla?
Après, Maiden fait du Maiden, quoi de neuf à l'horizon ? Cela fait 40 ans dont 20-25 qu'ils se sont centrés (depuis the X-Factor plus ou moins) sur des compos à rallonge, avec souvent des intros et outros calmes... Est-ce que vraiment en 2021, on s'attend à ce qu'ils nous refassent Powerslave 2 ou Killers 2?

Bref, maintenant que la question de forme a été évoquée en long et en large, pourquoi le fond de cet album, absolument pas évoqué par le chroniqueur, me semble-t-il en tout point très plaisant et n'a-t-il pas à se cacher face à ses aînés? Car l'ensemble des compositions tient la route par rapport à ce que Maiden a su nous proposer ces dernières années et même en gommant certains points un peu lourdingues comme les morceaux avec répétition du nom de la chanson ad vitam aeternam (le syndrôme "No More Lies", "The Final Frontier"), avec des mélodies catchy et pas ennuyeuses, des morceaux qui, malgré leurs longueurs, ne semblent pas être aussi longs (mention spéciale à "Hell on Earth") car justement, il y a une créativité, une variété dans les mélodies qui font qu'ils restent en tête et on est limite déçus quand ils se terminent. Aussi car ils ont su nous proposer des morceaux relativement courts parmi les meilleurs de leur deuxième partie de carrière (donc Maiden 2.0) et qui n'ont pas à rougir devant les anciens ou du moins ceux des années 2000! Certes, tout n'est pas parfait mais pour un 17ème album et 40 ans de carrière, Maiden dépasse largement de la tête et des épaules bon nombre de groupes de son âge voire plus jeunes. Mais bon, c'est vrai que pour ça, il faut s'intéresser à la musique elle-même et pas uniquement à l'emballage.





GENESIS
WE CAN’T DANCE


Le 11 Janvier 2022 par CSAMSA


Cet album copieux, cohérent et solide est pour moi le meilleur de la période post 70. Présentant tous les aspects de leurs nombreux savoir-faire, il propose un cocktail réussi entre titres FM irrésistibles ("Jesus he knows me", "I can’t dance", "Living forever"), et titres à rallonge jamais ennuyeux aux arrangements soignés ("No sons of mine", "Driving the last spike", "Fading lights", ces deux titres commençant comme une ballade à la Collins pour ensuite décoller). On sent bien qu’il y a une recherche de compromis et d’équilibre entre cette tendance pop et l’autre plus progressive. Ici, l’équilibre est trouvé, ce qui n’était pas le cas depuis Duke à mon avis.
La recherche sur le son est assez poussée et vieillit bien (bonne remasterisation en 2007), bien mieux que « Invisible touch », on sent le trio inspiré. Sans doute un poil trop long (70 minutes, c’était la durée d’un double vinyle dans les années 70), je ne l’écoute pas intégralement en une fois (il y a un petit creux au 2/3 et "Hold on my heart" aurait été mieux sur un Collins solo), comme de nombreux albums sortis dans la première moitié des années 90 (cf le « Waking up the neighbours » de Bryan Adams également en 1991, finalement indigeste).
Sinon, c’est vraiment du costaud, les trois instrumentistes sont au sommet, Banks très inventif aux claviers, Rutherford efficace, aussi présent à la basse qu’à la guitare, et Collins reste un fabuleux batteur avec un son bien à lui (combien de batteurs peuvent être à ce point reconnaissables par leur son ?).





SHEILA
PILOTE SUR LES ONDES


Le 10 Janvier 2022 par MARTIN LA BOTTE


Voilà un album de SHEILA que j'aime énormément et qui tient encore bien la route plus de 40 ans après. Certainement alors le son le plus rock de sa discographie à succès jusqu'à sa collaboration un an plus tard avec l'américain Keith OLSEN pour le superbe "Little Darlin'" (réédité récemment dans une belle édition collector).

Pour resituer le contexte de la création de ce L.P, rappelons qu'au printemps 80, le lancement de l'album précédent "King of the world", produit par CHIC, avait été clairement sabordé lors de l'exclu du premier extrait éponyme chez Guy LUX, suite à une panne (plutôt suspecte) de playback pendant la prestation de SHEILA et de ses danseurs alors que l'émission était diffusée en direct. Et si, aujourd'hui, on sourit en revoyant cette séquence multirediffusée dans les bêtisiers, ses retombées ne sont pas étrangères à l'orientation de la carrière de SHEILA à l'aube de la nouvelle décennie qui sera pour elle très pauvre en "Top 10" (seulement 2) alors qu'elle en comptait près d'une cinquantaine entre 63 et 79. Ses éternels et vicieux détracteurs boivent alors du petit lait et dénoncent allègrement une "chanteuse qui ne chante pas, reine du playback".
Suite aux ventes très au-dessous des espérances de "KOTW" qui ne sera réhabilité par les spécialistes que beaucoup plus tard, CARRÈRE lance le plan d'urgence avec la mise en route exceptionnelle d'un second album de SHEILA la même année, mais cette fois-ci enregistré intégralement en langue française (ce qui aurait dû raisonnablement être fait depuis 2 ans). Un album destiné à démontrer que l'artiste sait parfaitement chanter en direct (ce qui est vrai) et qu'elle a le matos en vue d'une très prochaine scène parisienne (ce qui s'avèrera faux, les ventes très moyennes de "PSO" feront encore reculer CARRÈRE et SHEILA devra s'émanciper de son producteur historique fin 82 pour pouvoir enfin rencontrer son public au "Zénith" en 85).

Lookée de façon plutôt inappropriée, elle se lance donc dans une intensive promo télé en direct sur 7 des 9 chansons de cet opus. Le grand public retient principalement (et provisoirement) les 2 titres du premier single extrait, 2 adaptions littérales de 2 morceaux bien rock : le plus soft et seul modeste tube, "Pilote sur les ondes" ("Pilot of the airwaves", Charlie DORE), et le déchaîné et très coquin "L'Amour au téléphone" ("Love on the phone", Suzanne FELLINI) qui a dû en désorienter plus d'un dans la tranche la plus traditionnelle des fans de SHEILA. Indéniablement, 2 bons titres même si on peut regretter que CARRÈRE ne s'en soit pas tenu à son premier plan-promo, à savoir sortir d'abord ce qui sera finalement le second single extrait , "Les Sommets blancs de Wolfgang" et "Louis", immédiatement plus abordables et accrocheurs pour nombre de clients semi-réguliers de la chanteuse. 2 titres de surcroît originaux même s'il est difficile de ne pas sentir les nettes influences de 2 super hits récents, "My Sharona" (The Knack) sur "Les Sommets" et surtout "One step beyond" (Madness) sur l'extrêmement sympa "Louis". Du coup, la chanteuse les ayant déjà pas mal performés lors de la promo initiale, leur exploitation couplée en tant que second single, 3 mois après, passe presque inaperçue. Tout comme le très bon "Peur du silence" qui aurait très bien pu être créé par JOHNNY ou par BALAVOINE et qui ne sera édité qu'en face B d'un titre inédit plus tubesque à l'été 81 mais hautement moins réjouissant. Bien senti, le contraste entre les paroles des couplets pour une fois volontairement plus insignifiantes que celles du refrain, justement pour appuyer la volonté vitale de la nana de maintenir le contact avec son mec, même si c'est pour échanger des banalités.
Marco apprécie "Ma haute fidélité", tant mieux, elle est en effet assez plaisante, même si c'est la moins rock du lot. Il faut dire qu'elle pâtit d'un certain désamour chez une petite frange des inconditionnels à cause d'un mot surprenant dans la bouche de SHEILA dès les premières paroles. Tous les fans nostalgiques de vieilles idoles du rock, mortes ou simplement disparues du devant de la scène, devraient se reconnaître dans ceux de "Rocky Angel", une des plus chouettes réussites du disque. Le petit bémol serait peut-être pour "Je ne suis qu'une fille", même s'il reste de bonne facture et que c'est le texte (vaguement) le plus introspectif de la liste. Enfin, "Psycho Killer" des TALKING HEADS", après avoir été parodié par The FOOLS en "Psycho Chicken", est ici à nouveau dénaturé par SHEILA en "Psychodrame". Les puristes hurleront au massacre et la nommeront aussitôt au "Gérard de la pire adaptation d'un classique du rock par une chanteuse yéyé". Et pourtant, ce n'est pas une version si abominable que ça, même si le gimmick "fa fa fa" du refrain original aurait gagné à être remplacé.

Un album fun, musclé et audacieux, qui n'a pas trouvé la plus large audience et la pérennité qu'il méritait malgré un papier d'époque inattendu dans "Libé" et que même SHEILA semble avoir remisé au grenier puisqu'à ce jour, elle n'a repris sur scène que le titre-phare et encore, dans une seule série de concerts.

Presque un 4,5/5, à redécouvrir !





PINK FLOYD
THE FINAL CUT


Le 10 Janvier 2022 par LE MERLE MOQUEUR


Je l'ai dit plus d'une fois, je ne suis pas un amant inconditionnel des flamands roses.

C'est pourquoi avec ce disque microsillon, je file un mauvais coton malgré les miles qui me séparent de la Caroline, qu'elle soit du nord ou du sud.

Donc, une écoute de Pink Anderson avec "I Got a woman" et une de Floyd Council avec "Looking for my baby" s'imposaient pour ne pas avoir le bourdon à l'écoute de The Final Cut.





IRON MAIDEN
NO PRAYER FOR THE DYING


Le 10 Janvier 2022 par LE MOUNGEPEDOUN


Après le très réussi et abouti "Seventh Son... ", le choc est rude. Finies, les eighties qui firent les beaux jours du quintet, au-revoir A.Smith, maintenant bienvenue à l'horrible J. Gers, insupportable au plus haut point tant sur disque qu'en live. Quant à ce disque, que dire? Du métal bourrin et bâclé, tant au niveau des compos que de l'interprétation. "Bring your daughter..." est d'un ridicule absolu, le reste très moyen.

Nous sommes en 1990, le hard US se mêle les cheveux dans un 'hair metal' à l'agonie. Seattle et ses chemises à carreaux arrive à grands pas. Quant au Heavy européen, il commence à tourner en rond : Maiden se vautre ici, Saxon se la joue F.M (Destiny), Dio enferme les loups, tout fout le camp.

Au moins, ce "No Prayer..." a un un mérite : celui d'arrêter là mon expérience d'auditeur de Maiden.

La suite me donnera raison.





PINK FLOYD
THE FINAL CUT


Le 10 Janvier 2022 par CHIPSTOUILLE


J'ai donc profité de la publication du jour pour redonner une chance à cet album sur lequel je n'avais donc strictement rien à dire il y a 17 ans.
Que de montées en puissance avortées ! On dirait presque une mauvaise symphonie de HAYDN, tiens. Sauf que les PINK FLOYD ont vécu la décennie du Hard-Rock et du Punk, donc ils n'ont pas vraiment d'excuse.

Donc, à part les sombres arpèges de "One of the Few", les choeurs de "When the Tigers Broke Free" et "The Final Cut", il n'y a pas grand-chose d'intéressant sur cet album bien décevant.

Comme j'aime les BEATLES, mais à dose homéopathique, je ne vois pas bien ce qu'on reproche à [i]Let it Be[fi]. Du coup, je dirais que [i]The Final Cut[fi] est le [i]No Prayer For the Dying[fi] de PINK FLOYD. Chacun ses références. :)

La boucle est bouclée.





TRUST
TRUST IV


Le 10 Janvier 2022 par LE MOUNGEPEDOUN


Album très pro, très mature, production excellente, des titres réussis (idéal, par compromission) , et un Varsovie dantesque.

À ceci s'ajoute une pochette aussi belle que dépouillée, mon préféré de Trust, et de loin.





APHEX TWIN
COME TO DADDY


Le 10 Janvier 2022 par CORNELIUS


La quintessence du jumeau asphyxié. Hardcore, malicieux et nostalgique à la fois.

Peu de gens comprenaient le trip à l'époque ; trop shining, trop schizo, trop l'anarchie... 25 ans plus tard, c'est un classique de la musique électronique.





The BEATLES
ABBEY ROAD


Le 10 Janvier 2022 par NATEAG666


Il a fallu que j'attende de voir "American Beauty" et que j'entende "Because" sur le générique de fin pour avoir le déclic sur cette chanson que maintenant je trouve sublimissime.

Tout ça pour dire qu'avant j'aurais dit qu' "Abbey Road", c'est une première face extraordinaire et une deuxième moyenne, mais avec ce "Because" retrouvé dedans, elle lorgne désormais fortement vers le bon.

Alors "Abbey Road", meilleur album des BEATLES?

Oui, mais à égalité avec "Help", "Rubber Soul" et l'album blanc.

Morceaux préférés : "Something" et "Because", triste tout ça.





The BEATLES
LET IT BE


Le 10 Janvier 2022 par NATEAG666


"Let It Be" c'est trois pépites à la suite, "Across The Universe", "I Me Mine" et "Let It Be".

Le reste, bof bof.





The BEATLES
THE BEATLES


Le 10 Janvier 2022 par NATEAG666


Qu'est-ce-qu'il s'est passé depuis l'album précédent, ils se sont mis à la drogue?
Non ils y étaient déjà à fond...
Ils ont dû changer de came. L'inspiration est de retour à fond les ballons et comme jamais.

C'est un magma en fusion cet album, ça grouille de partout.

Certes certains titres sont plus anecdotiques que d'autres mais c'est tellemnt diversifié que ça passe comme une lettre à la poste, et tous font partie de la mosaïque d'ensemble, apportent leur touche.

Il y a un nombre incroyable de styles différents ici, et comme si ça ne suffisait pas ils ont décidé d'en créer un nouveau pour l'occasion, le Hard Rock, sur "Helter Skelter".
D'ailleurs sur ce morceau, Paul McCartney craque complètement à un moment, un vrai fou.

Et sur cet album, les BEATLES ont vraiment perdu leur image de gentils garçons. La noirceur, le délire, l'esprit suicidaire, la subversion font leur apparition.

De grands titres ( "While My Guitar Gently Weeps", "Happiness Is A Warm Gun"), de vraies réussites ("Glass Onion", "I'm So Tired", "Sexy Sadie", "Revolution 1"), beaucoup de gros délires ("Wild Honey Pie", "Ob-la-di, Ob-la-da" , "Piggies"), de la musique de Saloon ( "The Continuing Story Of Bungalow Bill" , "Rocky Raccoon", "Don't Pass Me By"), du Rock, du Blues, de l'émotion...

Il est vrai que la qualité oscille en fonction des morceaux mais ce patchwork musical s'étalant sur 30 morceaux est tout simplement phénoménal et je ne peux me résoudre à enlever une étoile à une telle œuvre d'art.
Il fallait quand même oser sortir un tel album.





The BEATLES
SGT. PEPPER'S LONELY HEARTS CLUB BAND


Le 10 Janvier 2022 par NATEAG666


Deuxième faux-pas consécutif pour les BEATLES.

Pour moi cet album est encensé pour ses qualités esthétiques et d'innovation mais à part les trois premiers titres et le dernier, on nage dans la plus insignifiante mélasse musicale.

Quel ennui !





The BEATLES
REVOLVER


Le 10 Janvier 2022 par NATEAG666


Après l'excellence Pop des deux albums précédents, voici le premier faux-pas des BEATLES.

Trois morceaux dans le style et au niveau d'avant : "Eleanor Rigby", "And Your Bird Can Sing" et "For No One".

Sur le reste, je m'endors, même si je reconnais que "Here, There And Everywhere" est belle.





VARIOUS ARTISTS
PAURA : A COLLECTION OF ITALIAN HORROR SOUND


Le 09 Janvier 2022 par AIGLE BLANC

Si l'on se place du point de vue strict de la mise en scène, Suspiria est bien le chef-d'oeuvre de Dario Argento, baroque, excessif, obsessionnel, la musique des Goblin faisant à mon sens les 2/3 du travail.
Mais du point de vue cinéphilique, Suspiria, comme tous les films de Dario Argento, souffre d'une distribution internationale que le metteur en scène italien ne parvient pas à homogénéiser. D'ailleurs, Argento n'a jamais été un bon directeur d'acteur/actrice.
De plus, défaut commun à l'ensemble de sa filmographie, le scénario laisse vraiment à désirer. Argento écrivait souvent ses premiers films, et Suspiria demeure sur ce plan encore des plus approximatifs. Ce que le cinéaste-scénariste n'a jamais su gérer, c'est la résolution des énigmes policières ou fantastiques intervenant à la fin de ses films, toujours bâclée, comme si elle ne l'intéressait pas et qu'il sacrifiait ainsi à la convenance de la lisibilité de ses films.
Argento se place du côté des cinéastes instinctifs, comme David Lynch (qui, lui, est un grand cinéaste en revanche), qui se servent du média cinéma pour exorciser leurs névroses et/ou fantasmes. Je me plais à penser (ça n'engage que moi, bien sûr !) que Dario Argento aurait pu devenir un assassin ou un agresseur s'il n'avait pas trouvé la voie du septième art). Le cinéma semble avoir été pour lui un exhutoire à ses tourments et peurs viscéraux. "avoir été" car il est clair qu'en tant que cinéaste, c'est aujourd'hui un artiste "fini", "lessivé", en panne d'inspiration, ayant perdu tout ce qui faisait le suc de son petit (mais réel) talent.
Il demeure une interrogation : Argento a toujours fustigé Brian de Palma qu'il accuse souvent de plagiat. Du point de vue des faits, il semble qu'il ait raison, le cinéaste américain lui ayant repris des idées développées dès son premier thriller L'oiseau au plumage de cristal, la scène du meurtre dans l'ascenseur notamment, reprise presque telle quelle dans Dressed to Kill (Pulsion). A mon sens, Brian de Palma est un bien meilleur cinéaste, plus cohérent dans sa mise en scène, dans ses scénarii ainsi que dans la direction d'acteur (revoir Blow Out pour s'en convaincre, de loin le meilleur rôle de John Travolta, à une époque -1981- où on le croyait cantonné au rôle de latin lover et au danseur de service). Tarantino l'avait parfaitement compris.





TESTAMENT
THE LEGACY


Le 09 Janvier 2022 par SAPERLIPOPETTE!!!

Des groupes intéressants dans le thrash? CELTIC FROST et surtout VOIVOD ( Killing Technology et Dimension Hatross proposent autre chose que des riffs basiques entendus mille fois dans ce style).
DEATH ANGEL n'était pas mal non plus de même que METAL CHURCH, bien que ces derniers soient moins thrash.







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