Le 28 Avril 2020 par BRADFLOYD

Merci TOMMY_CALE. C’est le genre de commentaire qui fait plaisir.
Avant de me pencher sur la carrière de Chris Hillman dans les années 70, je vais poursuivre les chroniques relatives au DESERT ROSE BAND, la première devant paraître très bientôt. C’est bien simple, je trouve qu’il n’y a rien à jeter, globalement, sur tout ce qui a été produit par l’intéressé et son groupe, lequel a permis aussi l’éclosion de John Jorgenson qui a éclaté avec les HELLECASTERS.
Tout ça pour dire que j’apprécie ton commentaire, mon but principal étant d’amener les lecteurs vers certains albums qui valent vraiment le coup et qui sont sortis à une époque où la compression du son n’existait pas. Mais je ne suis pas le seul sur ce site à agir ainsi.
Bien amicalement.

Le 27 Avril 2020 par LEO

De AMON DÜÜL II, je ne connaissais que le morceau "Eye Shaking King" que j'ai découvert dans les années 70 par l'intermédiaire d'une compile regroupant divers artistes mais il ne m'était jamais venu à l'esprit de jeter une oreille sur un album du groupe, vu le caractère assez barré de la compo et le peu d'attirance que je pouvais en avoir. plusieurs décennies après, c'est chose faite. je me suis fait violence et j'ai décidé de m'attaquer au premier album du groupe.
Confusion, c'est bien le mot juste pour décrire ce que j'ai entendu ! une espèce de Krautrock psychédélique expérimental parsemé de voix déjantées. bref, pas du tout mon trip !
Il y a un passage genre tribal avec percussions à la clé dans le long morceau-titre qui m'a fait penser à CAN à leurs débuts, mais vu également que je ne porte pas la musique de ces derniers dans mon coeur, cela m'a fait une belle jambe !
Dire qu'à la même époque, il y avait le superbe In The Court Of The Crimson King et cette chose ! tout un monde !!!
Je ne pense vraiment pas faire une seconde tentative avec un autre album d'AMON DÜÜL. ce style n'est vraiment pas fait pour moi.

Le 27 Avril 2020 par TOMMY_CALE

Bonjour BradFloyd,

Merci pour cette chronique. Chris Hillman, une vieille connaissance pour ceux qui ont connu les Byrds dès leurs débuts et la naissance du country-rock, partenaire de Gram Parsons et Bernie Leadon chez le Flying Burrito, super-groupe (qui n'en a que le nom) avec Richie Furay et J.D.Souther 'the Souther-Hillman-Furay Band' et grand ami de Herb Pedersen (délicieux album que son 'SouthWest' de 1975), Manassas aussi comme tu l'as justement cité (Al Perkins qu'il retrouve dans ces 2 derniers groupes et qui a introduit Furay à la foi chrétienne, pour l'anecdote).

Je n'ai pas encore écouté ce Desert Rose, ce que je vais m'empresser de faire. De Hillman en solo j'adore Slippin Away de 1976.

Amicalement

Le 26 Avril 2020 par GA ZO MEUH

Voilà encore un exemple du manque de chance ou de maladresse des groupe débutant. Je veux dire par là "lacher toutes les bonnes idées au premier album, pour se casser la gueule après". Comment peut on le comparer avec leur premier album ? A moins d'être sourd on il faut pas être un fin mélomane pour constater que ce groupe est déjà à plat, et il faudra attendre quelque années avant de le retrouver en forme mais pour cet album c'est un fameux contrecoups. Certains morceaux sont intéressant mais on est à des années lumière de l'énergie et l'intensité du premier album.

Le 26 Avril 2020 par TOMMY_CALE

Monumental album de CSN&Y, véritable étalon de cette jeunesse hippie dans une Amérique empêtrée dans la guerre du Viet-Nam.
Crosby des Byrds, Stills et Young, les faux-frères ex-Buffalo Springfield et Nash ex-Hollies, un super-groupe comme il était courant à cette époque.
Un bijou de folk-rock que ce Déja Vu, 'Carry On' est énorme avec un solo tranchant de Stills qui nous transporte et nous met l'eau à la bouche pour la suite. 'Teach your Children' est une petite leçon de vie à mener selon préceptes signée Nash, une jolie ballade ponctuée par la pedal steel guitar de Jerry Garcia du Dead. Le Graham nous gratifiera aussi d'un 'Our House' avec ses 2 chats dans le jardin fort appréciable, assez pop. Sa contribution est souvent gentiment décriée mais je trouve ses compositions trés bonnes, un peu en deça par rapport aux autres mais qui ont largement leur place dans cet album (et seraient phares dans tout autre album comtemporain du genre).

Le contestataire 'Almost Cut My Hair' avec la voix sidérante de Crosby est fabuleux et l'idéaliste 'Woodstock' est une bombe, l'hymne par excellence de la ferme de Yazgur.
'4+20' est un spleen de Stills, trés mélancolique, d'une authentique beauté, tout comme 'Déjà Vu' et la beauté de ses harmonies vocales.
Neil Young, un peu en retrait par rapport à ses compères, nous signe un 'Helpless' doux et savoureux avec sa voix haute-perchée et surtout son 'Country Girl' qui est mon morceau préféré de l'album, parfait de bout-en-bout, une performance vocale incroyable du Loner (écoutez également l'unrelease version en live, c'est du caviar).

Everybody I Love You, la dernière piste, passe presque anecdotiquement, même si c'est un bon morceau.

5/5 pour cet album référence, qui influencera moult artistes. A posséder dans toute discothèque digne de ce nom.

Le 26 Avril 2020 par TOMMY_CALE

On The Beach, un album aussi gênant qu'il n'est magnifique.
Gênant dans le sens où il y règne une ambiance triste, mélancolique, dépressive. Il est d'une beauté mortifère, dont je réfléchis à 2 fois avant d'écouter (tu es vraiment sûr de t'infliger ça ?) mais qui m'est indispensable.
Le ressenti du spleen de Neil est palpable et prend aux tripes. Aprés Tonight's the night, il a sorti la tête de l'eau mais reste sur la plage, contemplatif.
'See The Sky', 'On The Beach', 'Motion Pictures' et 'Ambulance Blues' d'une nostalgie pure sont justes belles à pleurer.
'Revolution Blues', trés rock, est l'autre facette de son cri : cinglante, violente, dérangeante de par les paroles. 'Walk on' qui ouvrait l'album de façon enjouée n'était donc qu'un leurre ! Oeuvre majeure du Loner.

Petin clin d'oeil pour notre emmanuel national :
I never knew a man/could tell so many lies/He had a different story/for every set of eyes
How can he remember/who he's talking to?

5/5

Le 26 Avril 2020 par KK

""Refuse/Resist" est un sacré tube, mais sinon c'est tout de même un peu trop pompé sur SOULFLY."

Quelle blague Baazbaaz. SOULFLY est le groupe créé par Max Cavalera après son départ de SEPULTURA, bien des années après cet album et cette chanson. Donc ta phrase est un non-sens total.

	Par Forces Parallèles Mais enfin KK tu te plantes allons ! Bien sur que c'est total pompé sur SOULFLY, je m'étonne qu'un metalleux fasse encore ce genre de bourde !

Le 26 Avril 2020 par JE AUTEUR

drole d'album en effet si on peut parler vraiment d'album. la qualité d'enregistrement montre bien les moyens qu'on avait à l'époque pour enregistrer la radio.
On peut trouver sur youtube en très mauvaise qualité des extraits de l'époque, ou ils ont passé l'album à la radio, il y aviat d'abord la destruction de la matrice devant huissier puis la vente aux encheres, ensuite ils ont passé l'album.

Le 26 Avril 2020 par ARP2600

Je sais, mais je dis juste mon ressenti, aucune volonté de ma part de m'opposer à ton opinion sur les albums de Bowie. Mais de nouveau, si je respecte beaucoup le bonhomme, j'ai toujours eu du mal à vraiment aimer sa musique donc cela reste un ensemble d'opinions sans prétention (sauf peut-être à propos de The Man who sold the world et encore), d'ailleurs je ne veux pas mettre tout ça comme KE.

Par contre, je suis bien plus passionné par la new wave et Ultravox en particulier et j'estime très bien m'y connaître sur le sujet. Ultravox a été lancé par Eno qui leur a probablement refilé des tuyaux. Certes, leurs débuts sont glam, inspirés autant par Roxy Music que par Bowie ou Hammill ou bien d'autres. Mais il y a aussi ce point d'exclamation, emprunté à Neu!... Ha!-Ha!-Ha! est moitié punk, moitié new wave... le début est très violent, mais il y a aussi des passages ambiants venus droits de Can, Neu! ou Cluster, il y a aussi les débuts de la synthpop avec "Hiroshima mon amour" (et donc un rapprochement manifeste avec Kraftwerk). Mais comme j'ai dit, et pour en revenir à Heroes, ce qui est sympa est que les deux albums soient sortis en même temps, match nul donc.

Le 26 Avril 2020 par LEO

@ ARP2600 :

En 1977, la musique d'Ultravox était bien plus proche de Roxy Music (sur l'album Ultravox !) ou du courant punk (album Ha ! Ha ! Ha !) que de la musique électronique Allemande !
Ce n'est qu'à partir du superbe Systems Of Romance en 78 que le son d'Ultravox s'en rapproche quelque peu et devient bien plus personnel et distinctif (Comme par hasard, Conny Plank produira ce dernier ainsi que les deux suivants, qui sont de mon point de vue, les trois meilleurs albums d'Ultravox).

Concernant la carrière discographique de BOWIE, j'ai un avis bien différent du tiens.
Tu à l'air d'estimer bien plus The Man Who Sold The World et Lodger que Station To Station et "Heroes" alors que pour ma part les deux premiers cités, font partie du maillon faible de la disco 70's du Thin White Duke, alors que les deux derniers me semble au contraire d'indéniables réussites dans la carrière du bonhomme. après, tout est une affaire de ressenti, comme quoi tout cela est bien subjectif.

Le 26 Avril 2020 par ARP2600

J'avais un peu oublié celui-ci. Il m'a toujours plu mais je me rend seulement compte maintenant de son importance et de sa qualité. Je vais dire un truc bien péremptoire, The Man who sold the World est peut-être le plus grand et même le seul grand acte créatif de la carrière de Bowie, qui a plutôt été un grand vulgarisateur, avec beaucoup de style, mais peu de véritables innovations. Ici, on est à l'été 70, le hard rock et le prog se développent à une vitesse de fou, et Bowie ne rate pas l'occasion. Inspiré par les premiers albums de ces styles, il sort son truc, bizarre, lourd, sombre, baroque... assez visionnaire.
Où ailleurs a-t-il osé un morceau de huit minutes avec plusieurs phases, pas tubesque mais passionnant comme un morceau de prog ? "The Width of a circle" ne doit pas être sous-estimé, pas plus que la suite. Avec cet album, il s'érige en champion de la provoc, alignant les riffs d'anthologie, les harmonies vicieuses, les paroles sulfureuses.
Si un seul disque de Bowie annonce aussi bien le gothique que l'alternatif, c'est bien celui-ci. Maintenant, oui, je reconnais que Bauhaus a beaucoup pris à Bowie, mais ça vient surtout de ce disque à mon avis, qui justifie aussi tôt que ça l'idée de glam sombre. Pas étonnant non plus que Nirvana ait repris la chanson-titre...
Dommage que la prod soit assez rude et que certains éléments de style aient mal vieilli, mais je ne suis pas loin de donner la note maximale à cette œuvre étonnante.

Le 26 Avril 2020 par ARP2600

Au sujet de Heroes, je dirais qu'il est simplement la suite de Low. Les suites dépassent rarement l'original, mais ça arrive, à vous de juger. Pour ma part, je préfère la douceur et la pureté du premier à l'anxiété et au fouillis du second. Oui, on sent bien que Fripp est là, c'est sûr... Les chansons sont plutôt bonnes, plus tubesques mais moins fines que celle de Low. "V-2 Schneider" est effectivement une étape dans l'éclosion de la new wave mais je tiens à préciser qu'Ultravox était déjà à fond dans la musique électronique allemande et qu'ils ont justement sorti leur deuxième album le même jour. Le 14 octobre 1977 est sans doute la date de naissance du mouvement new wave comme on l'entend de nos jours, même si c'est bien plus compliqué que ça. Passons, ce semi-instrumental est très cool, tandis que les trois suivants m'ennuient, ils n'ont pas à mon sens l'émotion de la seconde face de Low. Mais bon, ils prennent moins de place aussi.
Bref, pas mon préféré, mais une étape importante de la carrière de Bowie, indiscutablement.

Le 26 Avril 2020 par ARP2600

Même si je ne suis pas vraiment fan de la musique de Bowie, j'ai tendance à avoir une opinion assez normale au sujet de la plupart de ses albums. L'exception est Station to station. Je ne l'aime pas. Il est bien réalisé et interprété mais je m'ennuie à son écoute. Je n'essaie même plus d'écouter l'horripilante "TVC 15" en entier. Le reste est juste peu passionnant mais c'est peut-être une question de goût... n'empêche que les Talking Heads feront tellement mieux en matière de rock funky... Bref, seule "Golden Years" me plaît réellement sur cet album de transition.

Le 26 Avril 2020 par SGT JAKKU

Une superbe chronique à propos d'un disque majeur de la West Coast.
En effet, "Rickie Lee Jones", l'album, n'a pris aucune ride. La production est impeccable. Un disque incontournable, un classique à ranger dans toute discothèque.
Un grand bravo à LE KINGBEE !

Le 26 Avril 2020 par METALPROG84

Un peu moins bon que les albums précédents et que le suivant aussi (l'excellent "Eyes of the universe"), "XII" reste d'un très bon niveau. Effectivement, "A tale of two sixties", "Turning in circles" et "Giving it up" sont les 3 titres faibles de l'album (par contre, c'est quand même écoutable et je qualifierai ces morceaux d'assez quelconques). Le son se modernise aussi, on sent qu'on est proche des années 80, l'aspect symphonique disparait petit à petit.

Le 25 Avril 2020 par MERMöTH

Hum... comparer la sortie de cet album avec Angra, le truc qui n’a absolument rien à voir à part la nationalité.. j’ai beaucoup de respect pour vos 2 sites mais là je ne suis absolument pas d’accord. La comparaison ne tient pas.
Concernant cet album je fais partie de ses fans.
Attention à la subjectivité car dans vos commentaires je vous trouve assez borderline vis à vis de ceux qui ont apprécié ce disque. Limite on passe pour des idiots à vos yeux. On parle de Sepultura, pas de Jul. Tous les goûts sont dans la nature.

	Par Forces Parallèles Hey ! On parlerait de Jul, ce serait la même chose. Tous les goûts sont dans la nature. IL n'y a aucun "jugement définitif" à faire, et personne ne souhaite en imposer un. J'écris la kro, mais mon opinion n'est pas meilleure que celle de n'importe qui. Tu es le seul à faire preuve d'un sentiment négatif... Et il me semble que tu as tort ! IL n'y a pas la moindre raison de se vexer et évidemment surtout pas de s'emporter. Dieu merci, nous n'en viendrons jamais là ! A mon sens d'ailleurs, la comparaison avec Angra se tient parfaitement, les deux groupes sont les symboles du Metal à la brésilienne... Je fais moi aussi un parallèle constant entre les deux. D'ailleurs Kiko Loureiro est désormais chez Megadeth, bien plus proche de Sepultura qu'Angra ne l'a jamais été. Qui plus est, les deux groupes possèdent l'identité tribale du brésil... Y'en a pas d'autres ! C'est là aussi une question d'opinion, et il n'est pas question de l'imposer nulle part. Bien à toi Erwin

Le 25 Avril 2020 par SNAKEPIT

Ah, ben ça me rassure de voir que je ne suis pas le seul à n'avoir jamais aimé cet album et à le trouver surestimé. Pendant des années, j'avais cru être une sorte de zombie, d'extraterrestre vu que par rapport à de nombreux fans, j'avais un avis négatif sur "Roots". Mais cette chronique, ainsi que certains commentaires ici et sur le site voisin de NIME, montrent qu'en fin de compte, je ne suis pas un cas isolé.

Il y a juste 3 titres à sauver: "Roots Bloody Roots", "Ratamahatta" et dans une moindre mesure "Attitude". Soit les 3 singles de l'album. Pour le reste, par contre, quelle torture !! Et puis, 72 minutes et 16 titres au total !! Faut vraiment avoir le cœur bien accroché pour écouter cet album jusqu'au bout. Bon sang, mais pourquoi avoir rempli ce disque jusqu'à la gueule, alors que limité à 8 titres, il aurait été moins repoussant ? Sans parler des influences Nü-Metal présentes: on voit bien les effets néfastes qu'ont produit ce mouvement dans la seconde moitié des 90's. En passant, à ce jour, je n'ai pas jamais entendu un seul bon groupe, un seul bon album influencé par KORN, dont s'est inspiré SEPULTURA.
1/5 parce que 3 bons titres sur 16, c'est trop insuffisant.

Le 25 Avril 2020 par LE MOUNGEPEDOUN

Sans doute le disque le plus 'hard rock' du loner; fini la folk et le son électro-acoustique qui firent la renommée du bonhomme au début de sa carrière. Après des 80's qui lui furent dommageable, ici Neil Young trace la voie aux jeunots (album sorti un an avant Nevermind et Pearl Jam) via un rock noisy et grunge à souhait. La pochette du disque annonce la couleur : groupe en répet' avec la pédale wah- wah bien mise en avant. Ce disque est très réussi, preuve qu'il doit toujours plaire à son auteur car en 2016 lors de sa dernière tournée chez nous, cet album était le plus représenté dans la set-list et quand on connaît l'impressionnante discographie du monsieur , ça veut tout dire... Allez, sur ce, je vais me remettre 'fuckin'up.

Le 25 Avril 2020 par TOMMY_CALE

Il divise cet album. En pleine période 80's avec les synthés qui ne le sont pas (ma tasse de thé). Vanne pourrie, je l'accorde (comme la guitare de Mark). Bref...

'Walk of Life' 'One World' sont à bannir déjà pour moi, je les trouve vraiment laids ces morceaux, quand on aime les débuts de DS, la transition est difficile à accepter. 'The Latest Trick' passable, bien meilleur en live à mon sens. 'Why Worry' et 'So Far Away' sont bons, je ne trouve pas que le premier soit trop long, je le trouve plutôt envoûtant. Le second par contre oui je suis d'accord sur la longueur qui n'a que peu d'intérêt. 'The Man's too strong' est un morceau poignant, les paroles sont vraiment belles. 'Ride Across the River' reste dans la même veine et transmet parfaitement les émotions suscitées.
J'en viens aux 2 tubes qui ouvre l'album et en ferme la marche : 'Money For Nothing' et son riff légendaire, sonne vraiment rock FM et a mal-vieilli tant il aurait pu figurer dans Rocky IV. 'Brothers in Arms' est une belle balade, qui nous fait rappeler les origines écossaises de Mark. Des morceaux de qualité mais qui sont sirupeux, avec du recul.

Album mitigé de mon humble avis, ce qui faisait ce que j'aimais chez Dire Straits (notamment le son intimiste) a disparu pour laisser place à une conformisation de la musique FM d'époque (quand on sait que le groupe a percé à contre-courant, ça fait ièch qu'il aille à ce point à l'antipode...). J'y vais d'un petit 3 car malgrés ses défauts on ne peut l'affubler de bide.

Le 25 Avril 2020 par TOMMY_CALE

Un trés bon premier album, que j'ai beaucoup aimé. On trouve tout de suite les influences de Mark Knopfler, qu'elles soient guitaristiques (J.J. Cale) et lyriques et vocales (Bob Dylan). Cela peut même être déroutant parfois, tant on a l'impression de caricature. Cela faisait des années que je n'avais plus écouté cet album, et cela m'a plus frappé qu'autrefois.

Sinon malgrés ça on retrouve certaines compositions impeccables, un jeu propre. Le picking de MK est délicieux. Dur de définir le son de Dire Straits. On parle tantôt de country, tantôt de blues, je dirais que Knopfler a son propre son, son propre style, de par son jeu et pour les raisons que j'ai évoquées au dessus.
Down to the Waterline est excellente avec cet intro et ces bruits de cargo, le tube 'Sultans' peut être trop écouté/entendu mais demeure un classique du rock. Un autre excellent morceau : In the Gallery malgrés le phrasé parfois trop plagié dylanien. J'ai trouvé les 'Water of Love' et 'Wild West End' un peu trop niais, traînant un peu en longueur, malgrés la slide tranchante sur le premier. Lions est superbe aussi, avec les miaulements de guitare (on dirait une steel d'ailleurs). Je mets un 4,5 car je trouve cet album un peu inégal au niveau des compositions, Six Blade Knife tombe dans une certaine facilité, tout comme Southbound Again, Setting Me Up un peu incongru ici. Je préfère Communiqué qui va suivre.