Le 02 Juin 2021 par LE BARON

Merci à vous deux, Merle et Baker, pour vos commentaires. Content de lire que DURY n'est pas totalement oublié !

Le 02 Juin 2021 par DERWIJES

C'est rare d'entendre quelqu'un dire du bien des Diamants Sont Eternels ! C'est vrai, le film est kitsch, la James Bond Girl est vraiment cruche et Sean Connery s'y ennuie comme un rat mort, et qu'il très éloigné du livre. Mais à côté de ça il est très fun. Je l'ai revu récemment en attendant cette chronique et j'ai été surpris de constater qu'il a dans l'ensemble plutôt bien vieilli, avec des bonnes scènes d'action (la bagarre dans l'ascenseur et la course-poursuite dans Las Vegas qui préfigure celles de Roger Moore) et surtout un rythme soutenu sans temps mort, et le duo de tueur est ridicule mais fonctionne tellement bien ! (l'un d'eux est d'ailleurs le père de Crispin Glover, qui lui ressemble beaucoup)

La BO est du même calibre, avec un John BARRY qui, comme Marco l'a dit, se repose sur ses acquis mais le fait avec talent. La chanson-titre est magnifique mais a été source de conflit entre Barry et le producteur Harry Saltzman, ce qui entraînera son absence temporaire de la série pour le film suivant...

Bon B.O., bon film: une 007 solide et efficace.

Le 02 Juin 2021 par LEO

@ NONO :

Oui, "Lavabo" (de même que "J'croise aux Hébrides") est un très bon exemple de cet humour noir et ce ton décalé que l'on trouve tout au long de Play Blessures, d'ailleurs rien que le titre de l'album (qui joue sur les maux !), démontre que la collaboration entre Bashung et Gainsbourg s'est passée dans la bonne humeur et dans un état d'ébriété avancée (éthylique mais idyllique quoi !).
Concernant Pizza, tu as trouvé le mot exact pour le décrire, équilibré ! c'est juste, cet album est très homogène et d'égale qualité tout du long (alors que Roulette Russe était inconstant et Roman Photos complètement raté !) comment ai-je pu l'oublier ? alors qu'il fait également partie de mes favoris de Bashung.
C'est étrange, de mon côté je ne trouve pas Novice inégal. au contraire, je le ressens presque comme un peu trop uniforme et manquant de contraste, bien que je le trouve très réussi mais d'un caractère fort austère.

Le 02 Juin 2021 par FRANçOIS

Vraiment pas convaincu par ce virage rock et cette recherche de crédibilité un peu vaine. Je retiens "Pendant que les champs brulent", évidemment mais tout se ressemble un peu (les morceaux rock et mon Dieu, les clips, mettant immuablement en avant la chanteuse avec le pygmalion en arrière-plan...). Les Rita / Niagara, pour moi y'a pas match (si tant est qu'il y en eût un à l'époque), avantage aux premiers. S'ils avaient poursuivi dans la veine pop de l'inusable "Je dois m'en aller", il en aurait peut-être été autrement...

Le 01 Juin 2021 par NONO

"Helvète Underground", "Malédiction", "L'arrivée du tour" : j'aime beaucoup.
Par contre, des trucs comme "Rognons 1515" : c'est carrément insupportable.
Albums très (trop) contrasté, difficile de noter.
Allez... un petit 3/5.

Le 01 Juin 2021 par NONO

@Leo : D'accord à propos de l'humour noir et décalé de l'album. Je trouve par exemple "Lavabo" un parfait cas dans le genre, flippant mais franchement poilant aussi ce faux suspense.
Tu as parlé de tes albums préférés de Bashung, mais pas de Pizza. Qu'en penses-tu ? Moi j'adore cet album, dans le sens ou il est très équilibré, tout se tient bien. Pas de fulgurances de génie là-dedans, mais tout est d'un bon niveau. Par contre, je trouve Novice inégal : des merveilles absolues ("Alcaline", "Intrépide malgré la fièvre"), mais aussi des trucs pas top ("Légère éclaircie"... ).

Le 01 Juin 2021 par NONO

@Carolus : je suis bien d'accord avec toi sur une certaine influence d'Higelin chez Bashung, notamment cette manière d'exagérer la prononciation... un chant "exagéré", presque gueulard parfois. En revanche je n'entends pas trop C.Couture chez Bashung, à part peut-être cette voix éraillée ?

Le 01 Juin 2021 par MARTIN LA BOTTE

Hier soir, je regardais "Quotidien", l'invitée était Ophélie Winter qui racontait que, quand elle était môme, sa mère l'avait poussée à chanter en duo avec un autre gamin, et avec le recul, elle considérait ça comme du "tapinage artistique".
Quand Carrère fait enregistrer "Les Gondoles" à ses 2 volailles aux oeufs d'or fraîchement unies devant Monsieur le Curé, je n'irai pas jusqu'à appliquer la cynique formule d'Ophélie pour ce "coup" juteux. Après tout, en 73, Sheila était de très loin la chanteuse la plus populaire de France, son jeune époux débutant venait lui même d'aligner 3 énormes tubes l'année précédente (dont 2 qu'on retrouve sur ce pseudo album), rien d'étonnant à ce que leur producteur ait eu envie de les réunir en studio (et sur les plateaux télé) pour marcher sur les plates bandes de 2 autres tourtereaux mariés à l'état civil, Stone & Charden, qui cartonnaient depuis 71 avec des ritournelles romantiques. De même, suite au triomphe de Sheila & Ringo, Johnny & Sylvie, conscients des retombées médiatico-économiques du duo conjugal couché sur vinyle, enregistrent à leur tour un single estival dont l'énorme succès permet entre autres de relancer peu à peu les ventes de Vartan, en berne depuis 4 ans. Donc, même si je considère "Les Gondoles à Venise" comme l'un des pires morceaux du répertoire de Sheila, et qui est hélas bien plus resté dans les mémoires qu'un bon nombre de chansons de la dame que je trouve tellement plus réussies, même dans cette période "pop acidulée", je concède à ce standard de la variétoche son très relatif intérêt historique.

En revanche, là où Carrère tapine ou plutôt escroque vraiment l'acheteur en 73, c'est en osant le compromis entre la compil de tubes et la compil multi artistes, mais en limitant la liste à seulement 2 artistes, les 2 valeurs sûres de son écurie. "Vous aimez Sheila, jeunes gens ? Eh bien je vous ferai aimer Ringo sur l'autre face et vice versa. Et pas seulement au prix de la face qui vous intéresse mais au prix habituel du 33 tours et cela, même si vous détestez définitivement un(e) de mes 2 artistes !" Un "2 en 1" conçu au détriment de toute démarche artistique, toute volonté de singulariser son chanteur ou sa chanteuse, devenus seulement 2 fichiers siamois dans un dossier. Après tout "Adam et Ève" par Sheila, c'est kif kif avec "Une bague, un collier" par Ringo, pourquoi investir sur 2 albums distincts en faisant enregistrer à chacun(e) une demi-douzaine de chansons supplémentaires ou carrément un véritable album "Sheila & Ringo" avec une dizaine de duos inédits ? Pour tout ça, ce 33 tours médiocre ne mériterait pas de figurer ici et ne peut obtenir que la note minimale, note qui devrait être encore diminuée si on est gêné par la photo de cover inversée (il faut la regarder dans un miroir).
À sauver tout de même les premiers tubes de Ringo, chanteur qu'on n'entend plus nulle part, qui restent plutôt sympas, tout comme la "Poupée de Porcelaine" (du 33t précédent...) et le "Coeur blessé " de Sheila. Mais si je ne devais garder qu'un titre dans le lot, ce serait de très loin l'excellent "Mélancolie" qui, malgré des paroles de Pancol assez pauvres, est particulièrement réussi sur tous les autres plans : vocal, orchestral, mélodique, rythmique, sensuel... "Ooooooooh que je l'aime, cette chanson, je n'en veux pas d'autres qu'elle sur ce disque..." ;)

Le 31 Mai 2021 par BAKER

A noter que la biographie a été adaptée en film sous le même nom, avec un troublant Andy Serkis dans le rôle titre, et la participation active de Chaz YAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA

...pardon, c'est mon fanboïsme, Chaz Jankel qui a servi de consultant mais a aussi signé la nouvelle bande originale.

Le 31 Mai 2021 par LE MERLE MOQUEUR

"Sex & Drugs & Rock & Roll" peu connu en France, ce titre, mais un incontournable à Berlin durant ces années-là. Même les fans de Jazz comme LE MERLE ne pouvaient pas ne pas avoir entendu cette chanson. D'ailleurs, c'est ce titre qui me fit découvrir DURY. Je ne peux qu'approuver ce qu'écrit LE BARON.

"Ian DURY, faux punk mais véritable artiste, s’y révèle particulièrement attachant et réussit un véritable coup de maître avec un premier album qui est aussi son meilleur, assurément."

Le 31 Mai 2021 par ZAC

GENIAL, SUPERBE, QUE DU BONHEUR !
Avec ROBBO, cet album dépasse tout. Un vrai festin de fraîcheur après Iron Fist.
J'aimerais sortir un titre particulier, mais impossible.
Cet album est touché par la grâce !

Le 30 Mai 2021 par CORNELIUS

Aucun commentaire pour ce disque si visionnaire ?! Mais que fait la police...

Toujours autant de fraîcheur et d'inventivité, 40 ans après sa sortie. Dire que cet objet vieillit bien serait presque insolent ; il ne vieillit pas, tout simplement.

"Moonlight in Glory" emporte tout.

Le 30 Mai 2021 par CAROLUS

Je découvre plus sérieusement les premiers albums de Bashung, dont je ne connaissais principalement que les derniers. Une chose qui m'étonne avec ces trois premiers (le coffret que j'ai récupéré démarre à Roulette russe), ce sont les tentatives stylistiques au niveau du chant. A chaque fois, je trouve que ça tombe chez quelqu'un d'autre. J'entends du Higelin dans les deux premiers et ici du CharlElie, mais pas encore vraiment du Bashung comme il en a fait sur ses derniers disques. En-dehors de cette remarque, c'est quand même un début de carrière plus qu'intéressant.

Le 30 Mai 2021 par AXEL LABRIQUE

Il existe une chronique dévastatrice de cet album, qui précise qu'en allant voir V.D.G.G en concert, il fallait en général se préparer mentalement à assister au meilleur comme au pire, et que ce live témoignerait clairement de la pire face du groupe. C'était dans un magazine, donc pas ici ;)
Cette musique, sur cet album, est juste insensée. L'inspiration est présente chez chaque musicien à chaque instant, avec l'envie de tout réinventer en permanence, même si c'est au petit bonheur la chance. Il n'y a de répit pour personne, et c'est tant mieux, parce que l'expérience vaut le coup. Ils n'ont rien gardé pour eux durant cette prestation, ils ont tout donné, et tout cela sent bon la rage bien spontanée.
On assiste à l'enterrement de première classe d'un groupe et de sa discographie. Peter Hammill et ses amis nous disent au revoir à leur manière, sans les chichis, et sans états d'âmes pour ceux qui pourraient se sentir consternés par ce qui s'est passé ce soir-là.

Le 29 Mai 2021 par FEELGOOD

Oui, la pochette est belle dans l'absolu, mais ne colle pas vraiment à l'esprit du disque. "Nightmares..." restera comme étant l'un des meilleurs J.Geils Band. Un mélange tonique (et tonitruant) de Rock, de Funk et de Rhythm and blues. Tous les titres sont bons. Les plus mémorables sont "Detroit Breakdown", "Stoop Down #39" et "Funky Judge". Sans oublier mon préféré, le superbe "Must Of Got Lost", titre hyper accrocheur qui aurait mérité de faire une carrière à la "Centerfold".
Un excellent album d'un groupe trop oublié.

Le 29 Mai 2021 par LONG JOHN SILVER

Bien bonne chronique sur ce fabuleux groupe trop méconnu en France. Merci à ZE KINGBEE de poursuivre cette disco que j'ai entamée sur le site mais que ma flemme m'a un peu empêché de continuer. Cependant j'avoue avoir aussi un gros faible pour les disques suivants que sont Lady's Invited, Hotline ou encore Sanctuary. J'aime aussi pas mal Freeze Frame (un bon 3 étoiles selon moi) et Love Stinks (un 3 moins bon mais tout de même). Seul Monkey Island ne me convainc guère en fait.

Le 29 Mai 2021 par CLANSMAN57

Je l'ai réécouté juste avant et je le trouve encore très bon.
Peut-être que l'extase n'est plus atteinte comme lorsque je l'avais découvert, mais aucune chanson ne me parait faible.
"Think About You" reste une de mes préférées, pour son énergie et son refrain très accrocheur (ligne vocale de rocker/lover + guitare claire).
Avec le recul, les influences Aerosmith sont un peu trop voyantes par moments, comme sur les riffs de "Mr Brownstone" ou "Rocket Queen", c'est un poil dérangeant sans être rédhibitoire.
C'est le seul que j'ai gardé d'eux.

4,5/5

Le 29 Mai 2021 par ALEX F

@BABARD LE LOUBARD

Oui, Vernon Reid offre souvent de très bons riffs, mais les solos, je suis comme toi, je n'ai jamais trop compris à quoi ils servaient, c'est assez souvent brouillon, bordélique, bref, sans queue ni tête.

Le 29 Mai 2021 par BABARD LE LOUBARD

Album découvert il y a un peu plus de dix ans que je continue de m'écouter, de temps à autres, avec un certain plaisir.

Cependant, j'écris ce commentaire surtout pour le plus gros gâchis de ce disque: Ses solos!
Autant Vernon Reid est un excellent guitariste rythmique qui pond des mélodies et des riffs énormes tout au long de l'album, autant lorsqu'il passe aux solos "noun dé diou", c'est inommablement laid. Au mieux, c'est passable, au pire (et c'est assez souvent) c'est brouillon et bancal.
(écoutez celui de "Cult of Personality", vous m'en direz des nouvelles!)
En plus, des quelques live du groupe que j'ai pu écouter ici et là, ça semble encore pire sur scène. Si on ajoute le fait que Corey Glover, pourtant bon en studio, s'y égosille plus qu'il ne chante...
Cela dit, si quelqu'un a un bon live du groupe à me conseiller, je suis preneur!

Bref, pour moi, un très bon album qui m'a toujours frustré à cause de ces solos qui feraient passer Kerry King pour David Gilmour en terme de finesse de jeu.

Note: 3,5 (arrondi à 4 car le groupe a tout de même réussi à pondre un disque éclectique à la qualité plutôt homogène).

Le 28 Mai 2021 par LE FéLON MASQUé

GUNS N’ ROSES est un bon groupe mais il ne clôture pas à lui seul la fin des années 80. Nombreux sont les albums de Hard Rock existant et le nombre de chef d’oeuvre se comptent par centaines. Il était une époque où Axel Rose souhaitait recruter le guitariste de JANE’S ADDICTION mais pour des raisons inconnues il n’intégra jamais le groupe. JANE’S ADDICTION aurait pu clôturer les années 80 avec ses deux albums emblématiques et méconnues.