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The PRETENDERS
GET CLOSE


Le 17 Janvier 2020 par METALPROG84


Un album pas très homogène: après 3 premiers titres réussis, on a droit à "Dance!" assez médiocre (typé 80's). "How much did you get..." est dans la même veine (pas terrible non plus). Le single "Get me wrong" relève bien le niveau. Les ballades "Hymn to her", "I remember you" et "Chill factor" sont sympas bien qu'un peu convenues. J'aime bien la reprise de J. Hendrix "Room full of mirrors" (Mcintosh se débrouille bien, même si ce n'est pas Hendrix évidemment).
Pas si mauvais que çà au final ce "Get close", malgré 2 titres très dispensables.





Neil YOUNG
HARVEST


Le 17 Janvier 2020 par BAAZBAAZ


Je ne vois pas trop ce qu'il y a de Country dans ce "Harvest".

Par ailleurs, je n'aime pas vraiment NEIL YOUNG, qui m'ennuie souvent en solo alors que j'adore BUFFALO SPRINGFIELD et CSN&Y.

Je n'aime pas NEIL YOUNG en solo, donc, mais "Harvest" est par contre intouchable : c'est un disque merveilleux, d'une sensibilité unique, doté de mélodies absolument incroyables. C'est un disque de voyage et de contemplation qui figure parmi les grands classiques de l'époque. Il faut l'écoute, s'obstiner, s'en imprégner.





Neil YOUNG
HARVEST


Le 16 Janvier 2020 par FRANçOIS

Nono vient confirmer mes préjugés, nécessairement faux et réducteurs (ou pas)... Il y a des disques que j'ai l'impression d'avoir écouté simplement en lisant les critiques ou même en voyant la pochette (pour celles mettant en exergue 4 malabars hirsutes, par exemple). La country et moi, ça fait deux. Tant pis, pas bien grave.





Neil YOUNG
HARVEST


Le 16 Janvier 2020 par APSA

@Nono (suite)

Evite quand-même de comparer, pour quelque raison que ce soit, Neil Young avec un groupe de musique ou autre chose ayant un rapport avec le Sud des USA (ZZ top en l'occurence).
Le grand Neil a été menacé de mort et interdit de séjour dans ces états pour les avoir critiqués ("Southern man" et "Alabama"), tu risques fort l'incident diplomatique avec ses fans.

Tu seras plus avisé de leur avouer, main sur le coeur (côté droit) et pupilles dilatées, que tu as vécu enfant à la campagne, et que tu te faisais régulièrement courser par les canards du voisin ; que ses chats t'attendaient perchés sur un arbre, quand tu revenais de l'école, pour te sauter dessus et te mettre une pâtée.
Et que par conséquent, l'écoute des oeuvres de Neil, si grandioses soient-elles, produit en toi des crises d'angoisse et des sueurs froides.

Tu devrais en être quitte pour des malédictions marmonnées en ancienne langue aztèque, mais au moins tu ne finiras pas sur un bûcher ! (lol)





Neil YOUNG
HARVEST


Le 16 Janvier 2020 par APSA

Salut Nono

Il est clair que la voix de Young est plutôt particulière. Moi-même je l'ai définie comme un mélange de miaulement et de "coin-coin" de canard.
Mon père a toujours été un grand fan de Young, et la musique a coulé à flots pendant pas mal de temps chez moi, du temps où je vivais chez mes parents. J'ai donc fini par la trouver familière, par la force des choses. Ca explique sans grand doute ma parfaite tolérance du phénomène.

Je conçois facilement qu'on puisse être rebuté par sa voix, en particulier si on est fan des harmonies vocales célestes genre Crosby & Nash par exemple.
Le mieux est de ne pas se forcer, l'essentiel est que tu aies essayé. Tu pourras affronter le regard inquisiteur des fans de Neil et leur dire, droit dans tes bottes : "oui, je connais Neil Young et tout particulièrement "Harvest", et sauf votre respect, je ne kiffe pas à donf !".

Il y a effectivement de l'UPSA dans APSA !
Bonne guérison. N'abuse pas de l'aspirine, ton meilleur allié est le repos et un peu de bon air pur le plus régulièrement possible.





Neil YOUNG
HARVEST


Le 16 Janvier 2020 par NONO

@Apsa : Je viens de m'écouter un bon volume de morceaux de Neil Young. Je ne connaissais pas sa musique, mais uniquement son nom. Hé ben... je dois dire que je suis assez déçu. Une sorte de country tiède avec une voix nasillarde assez irritante.
ZZ Top qui croise Dylan...
Bon c'est pas la Bérésina non plus, ça se laisse écouter, mais ... qu'est ce que c'est chiant !
Ca viendra peut-être avec les réécoutes... mais bon... parfois on dit aussi qu eles premiers jugements sont les meilleurs !





Neil YOUNG
HARVEST


Le 16 Janvier 2020 par NONO

OK merci APSA.
Je suis hilare car, étant en ce moment sous les couettes (en proie à une méchante grippe), ton peseudo me fait penser à l'aspirine... UPSA, que je consomme abondamment en ce moment... LOL
Allez... Je vais me passer l'album Harvest pour me rendormir avec mes 39° de fièvre (re-LOL)
Je ne connais pas l'album, mais en tout cas je connaissais la pochette !





Neil YOUNG
HARVEST


Le 16 Janvier 2020 par APSA

Salut Nono (et meilleures vibrations pour 2020)

De la longue carrière du grand Neil, je ne connais que les premiers albums.
Néanmoins, ce sont justement ces albums qui l'ont fait accéder au statut de pointure de la musique de son temps, à une époque où pourtant la musique était de haute qualité.

Young est capable de faire du rock sans concession, mais également de la musique cool au possible.
Pour le côté rock, je te conseillerais le LP Everybody knows this is nowhere. On est mis au parfum d'entrée de jeu, avec "Cinnamon girl".
On remarque qu'il sonne "fifties" avec sa guitare Gretsch, mais avec une structure typique du rock de la fin des sixties.
Les solos sont de lui, il était d'ailleurs co-lead guitariste (avec Stephen Stills) au sein du Buffalo Springfield.

Pour le côté "cool", sans hésiter je recommande Harvest. Les titres "Out on the weekend", "Old man" et "Heart of gold" sont représentatifs et excellents.
Ici, on fait dans la simplicité et la franchise, la musique n'est pas sophistiquée, on sait à la 1ère écoute si on va adhérer ou pas.
C'est pour ça que je te recommande d'aller sur Youtube pour écouter au moins "Out on the weekend" et "Old man".





Neil YOUNG
HARVEST


Le 15 Janvier 2020 par NONO

@APSA : Du haut de mes 43 ans : plus de 30 ans que j'entends parler de Neil Young, et autant d'années que je n'ai (à priori) rien entendu de lui ! (sauf évidemment s'il a eu sa "période tubes" dans les années 80... lol )
Donc... Quel album me conseillerais-tu d'écouter en premier, pour m'immerger le plus efficacement possible dans son univers ?
(Pas de compilations svp)
Merci !





Neil YOUNG
ON THE BEACH


Le 15 Janvier 2020 par APSA

Dans cet album, il n'y a que "On the beach" et "Ambulance blues" que j'écoute, mais je les écoute avec un plaisir non dissimulé.
C'est agréablement triste, à l'instar de "Running dry" sur Everybody knows this is nowhere.

Je ne mets pas de note, car cet album marque la fin de ma période Neil Young.





Neil YOUNG
HARVEST


Le 15 Janvier 2020 par APSA


Meilleur, selon moi, que l'album précédent "After the goldrush", et je m'explique :

- "Out on the weekend" : ça commence super bien ! Mon morceau préféré avec "Man needs a maid" (bien que les deux soient très différents en style). Le refrain est superbe, et l'harmonica est divin. L'hymne au "loner" par excellence !

- "Man needs a maid" : changement de style radical, Neil s'assoit au piano et nous pond un chef d'oeuvre, c'est aussi simple que ça. Orchestre à l'appui, c'est grandiose.

- "Heart of gold" : tout simplement excellent. Chez moi, si vous dites que vous n'aimez pas ce morceau, on vous envoie en consultation immédiatement et manu militari s'il le faut.
S'il n'est pas mon morceau préféré, c'est d'une part parce que la concurrence est rude, et probablement aussi parce que je l'ai trop écouté.

- "Old man" : dans la même veine que "Out on the weekend" et "Heart of gold". Je ne sais plus quels mots utiliser pour dire que c'est un morceau trop excellent. Il y a du banjo et de la pedal steel, pas tout le temps, mais les passages sont très inspirés.

- "The needle and the damage done" : du pur folk, une voix, une guitare acoustique, un sujet grave. La voix me rappelle ma copine de l'époque, quand elle m'a surpris en train de fumer mon 1er hakick avec les beatniks, mais si elle avait su jouer de la gratte comme Neil, on serait peut-être encore ensemble aujourd'hui ...

Toujours est-il qu'au final, même si tout n'est pas inoubliable, on est quand-même en présence d'un très bon album.
Si vous n'avez pas aimé le Neil électrique d'Everybody knows, et que là vous n'aimez pas le Neil acoustique, laissez tomber, c'est sans espoir.

4 étoiles et demie selon moi, mais comme tout le monde (ou presque) en a mis 5, je me résous à n'en valider que 4 officiellement.





Neil YOUNG
AFTER THE GOLDRUSH


Le 15 Janvier 2020 par APSA


Moins bon que l'album précédent, mais très respectable. En même temps, il y a plus de morceaux, donc statistiquement plus de risques de faire des chansons faibles.

- "Only love can break your heart" : pas le tube de l'album, mais j'adore chanter le refrain, il y a une belle harmonie qui ne peut laisser insensible le mélomane moyen.

- "Southern man" : un peu long à cause du solo central, mais c'est le seul défaut qu'il peut y avoir. Et puis ça réveille un peu l'auditeur. Un classique des concerts.
Il me semble que le grand Neil avait reçu des menaces de mort de la part du KKK, à cause de ce morceau.

- "Don't let it bring you down" : j'aime particulièrement le jeu de basse, qui confère au morceau un côté intrigant. Bon morceau, mais je trouve le refrain un niveau au-dessous du thème (en général c'est plutôt l'inverse).

- "When you dance, I can really love" : mon morceau préféré. Il règne ici une telle ferveur, qu'on donnerait cher pour voir qui est la danseuse qui met Neil dans cet état.

- "Cripple creek ferry" : pas un chef d'oeuvre, j'en conviens sans souci, mais ça sent bon la campagne, le foin, la boue, c'est pas pour me déplaire.

Je mets 4 étoiles, mais en réalité je l'estime à 3 étoiles et demie.





Neil YOUNG
EVERYBODY KNOWS THIS IS NOWHERE


Le 15 Janvier 2020 par APSA


Excellent album !
5 étoiles sans aucune hésitation possible.

3 supers bons rock : "Cinnamon girl", "Everybody knows", et "Down by the river", + "Cowgirl in the sand" qui à mon avis est un niveau au-dessous.
Ce qui change un peu de ce qui se faisait généralement à l'époque en terme de rock-music, c'est bien sûr la sonorité "fifties" de la guitare Gretsch.
Et cette fameuse voix, évidemment, sorte de mélange entre un miaulement et un "coin-coin" de canard (excusez la pauvreté de mon vocabulaire).

"Round and round", ou l'expression de la douceur à l'état pur (je parle du refrain, bien entendu). Joli duo de voix, à propos, qui est l'enchanteresse qui chante ici avec Neil ?

"Running dry", ou la beauté d'une chanson triste. A rapprocher de "On the beach" et "Ambulance blues". Idéal quand on vient de perdre un être cher, et qu'on veut atténuer sa peine en constatant qu'on n'est pas seul à souffrir.

Il n'y a que "The losing end" que je n'écoute pas sur ce disque, mais en aucun cas ce n'est parce que je la trouve mauvaise.

Si on n'aime pas ce disque, c'est visiblement qu'on n'est pas fait pour apprécier Neil Young.
Une exploration de la discographie de Cannibal Corpse peut alors s'avérer un choix pertinent (lol) ...





Michel DELPECH
QUE MARIANNE ETAIT JOLIE


Le 14 Janvier 2020 par NONO

Pas très connaisseur ni même grand fan des chansons de M. Delpech, je salue en revanche la personne, que j'ai toujours énormément admirée pour sa sincérité, son courage, son amabilité indéfectible et son solide sens de l'amitié, autant de qualités qui ne lui ont jamais fait défaut.
C'était un grand homme, en plus d'un grand artiste.





Neil YOUNG
ZUMA


Le 14 Janvier 2020 par CLANSMAN57


C'est super sincère comme musique, zéro tricherie.
Neil Young sait comment faire passer des émotions avec sa voix, pourtant particulière et loin d'être d'une justesse ultime.
Pareil pour la guitare, c'est touchant, nul besoin d'en mettre plein la vue.
Qui plus est, comme mentionné plus bas, il a un son unique.

La fée électricité est recouverte de sable et elle est diablement attirante.
Le Loner n'oublie pas de sonner Folk à deux reprises, ses influences Blues et Country ne sont pas remisées au placard, bien que plus discrètes.

Pour finir, je ne comprenais pas trop le sobriquet de "Père du Grunge", il est vrai qu'avec "Zuma", c'est presque une évidence.








Michel DELPECH
QUE MARIANNE ETAIT JOLIE


Le 14 Janvier 2020 par DEJAVU


J'adore ce titre pour le son de la basse et de la batterie mis en avant à la manière des deux premiers albums de John Lennon post Beatles. Lorsque l'on consulte les excellents sites "Discogs.com" et "Encyclopédique.com", on peut voir indiqué au verso de la pochette du 45 tours: Prise de son: David Baker, réalisation artistique: Naps Lamarche. Chronique rédigée avec beaucoup de talent, au plaisir de vous lire et vous relire.





William SHELLER
LES MACHINES ABSURDES


Le 14 Janvier 2020 par JENLAIN


Les Machines Absurdes, 15 ans que je les écoute. Alors c'est vrai, ça part un peu dans tous les sens, mais tout tombe sous le sens au fur et à mesure des écoutes. Un peu comme chez un(e) meilleur(e) ami(e), ça n'est pas rangé, c'est un peu incohérent, un étranger s'y pointant la première fois notera des défauts mais j'y suis bien, c'est comme chez moi, tout ce qui y traîne me correspond. Les Machines Absurdes, c'est la force de l'intime. Hier, aujourd'hui et, j'en suis sûr, demain encore.





JEFFERSON AIRPLANE
VOLUNTEERS


Le 13 Janvier 2020 par APSA

J'oubliais un détail à propos de Dryden dans les New riders of the purple sage :
- quand il a quitté l'Airplane, Dryden n'avait pas l'intention de rejouer dans un groupe dans l'immédiat. Il voulait prendre le temps de vivre tranquilou avec sa nouvelle épouse.

- les Riders l'ont contacté pour qu'il produise leurs disques, pas pour jouer avec eux, ce que Dryden a accepté volontiers.

- ce n'est qu'au bout d'un certain temps que, suite à la défection de leur batteur, les Riders ont proposé la place à Dryden, qui n'a pas pu refuser (il aimait bien la country tranquille, en témoigne sa compo dans Volunteers "A song for all seasons").

*************

L'histoire d'Altamont est la suivante :

- tout au long de l'année 69, l'Airplane a participé à de nombreux festivals (Dryden le dit lui-même : 1969 = année des festivals).

- avant d'aller à Altamont, Dryden a refusé fermement d'y aller, prétextant qu'il pressentait "de mauvaises vibrations" ; Kaukonen s'est encore une fois énervé contre lui, et le manager Bill Thompson a été obligé de le menacer physiquement pour qu'il daigne les suivre.

- la suite, on la connaît : Balin s'est fait tabasser par un Hell's en se portant au secours d'un spectateur malmené par eux. Ca n'a pas empêché le groupe de poursuivre sa prestation après l'incident.
D'ailleurs, dans un moment de confusion, tout le groupe s'est arrêté de jouer, sauf Dryden.

Tout ceci me rappelle la décision abrupte des Beatles d'arrêter les tournées.
Les médias (bien aidés en cela par les déclarations des Scarabées eux-mêmes) ont beaucoup écrit sur le fait que les chansons devenaient difficiles sinon impossibles à reproduire sur scène.
La vérité, c'est que les Beatles venaient de vivre des cauchemars en tournée :
- la tournée au Japon, où ils étaient cloitrés dans leur hôtel, où le public était bridé, question ambiance, par les militaires
- la tournée aux Philippines, où ils avaient cru finir en prison pour avoir refusé une invitation à jouer pour Imelda Marcos (et la recette de leurs prestations avait été ni plus ni moins que confisquée, en guise de représailles)
- la tournée aux USA, où ils étaient menacés de mort par le Ku Klux Klan et d'autres fanatiques intégristes, rapport à la déclaration de Lennon sur les Beatles et le Christ.

Tout ceci est explicite dans le documentaire "Anthology". La décision a été précipitée et sans appel, d'ailleurs Brian Epstein n'a pas bronché, lui aussi avait eu des frissons lors des concerts américains.
Si ça avait été le simple fait de la musique devenue sophistiquée, la décision aurait été prise avant les tournées ("Revolver" étant sorti au printemps).





JEFFERSON AIRPLANE
VOLUNTEERS


Le 13 Janvier 2020 par APSA

Autre détail d'importance relatif à la relation Balin/Kantner-Slick :
- on peut reprocher à Balin et Slick de monopoliser le chant sur leurs compos (surtout les compos de Slick)
- à l'inverse, et c'est tout à son honneur, Kantner mettait en valeur les harmonies vocales sur ses compos. Il avait pleinement conscience de l'atout que constituait les voix des 2 autres chanteurs.
C'est d'ailleurs en partie pour ça que Baxter's, qui est dominé par sa plume, est un régal pour les oreilles.





JEFFERSON AIRPLANE
VOLUNTEERS


Le 13 Janvier 2020 par APSA

Salut Bayou, et le meilleur à toi pour 2020

L'épisode d'Altamont n'est qu'anecdotique.
Spencer Dryden était un problème pour le clan Kaukonen-Casady depuis que les 2 compères avaient l'intention de transformer le groupe en groupe de rock façon Cream et Hendrix. Le batteur se plaignait qu'en concert les morceaux étaient systématiquement rallongés à cause des solos de Kaukonen, mais également de Casady (eh oui, Casady faisait aussi des solos de basse).
Il arrivait parfois que ses doigts (à Dryden) en saignent.
Il se plaignait également des tournées incessantes quand Bill Graham était leur manager, et en cela il était rejoint par Grace Slick (avec qui il était en couple). Les deux tourtereaux avaient une vie culturelle bien remplie (cinéma, clubs de jazz), et ils voulaient plus de temps libre. Ils en sont arrivés à dire aux autres "c'est nous, ou Graham", et par peur de perdre Slick, le groupe s'est résolu à virer Graham.
Ca, Kantner ne l'a jamais pardonné à Dryden (à mon avis il ne lui a surtout jamais pardonné d'avoir conquis Grace avant lui, car il en était tombé raide amoureux dès qu'il l'avait vue pour la première fois, selon ses propres aveux).

Tant que Dryden était avec Slick, on lui passait plus ou moins tous ses caprices, mais à partir de début 1969, Slick l'a quitté pour Kantner, et à partir de là son temps était compté.
Il s'est marié avec une groupie début 1970, peu après l'enregistrement de "Have you seen the saucers", et alors qu'il était encore en lune de miel, Kantner et Slick lui ont dit qu'il ne se sentait pas bien dans le groupe et qu'il valait mieux qu'il parte.
Dryden, surpris, (Kantner avait été son garçon d'honneur au mariage, et lui avait fait un chouette cadeau pour l'occasion : un chèque et une longue ligne de coke) a alors interrogé chaque membre du groupe, et la sentence a été sans appel.
Kaukonen et Casady n'ont jamais caché, par la suite, qu'il fallait un autre batteur plus puissant et endurant compte-tenu de la direction dans laquelle ils avaient engagé le groupe (avec la bénédiction de Kantner).

Quant à Balin, il est vrai qu'il y avait un sérieux problème d'ego avec Slick. Il y avait une compétition parfois malsaine entre les deux. Mais avec Kantner il n'y a jamais eu de problème, les deux s'estimaient, et d'ailleurs le couple Kantner-Slick n'a cessé de l'implorer de revenir (jusque dans le petit livret de l'album solo Sunfighter, et au tout début du morceau éponyme). D'ailleurs il est revenu pour quelques années au sein de Jefferson Starship.
Il y avait un problème avec Kaukonen, qui le chambrait sans cesse à propos de ses chansons d'amour un peu trop mielleuses à son goût (Kaukonen était un bluesman dans l'âme, il aimait souffrir et le retranscrire dans ses chansons).
Mais officiellement, d'après les propres propos de Balin, c'est la drogue et ce qu'elle produisait sur les individus qui l'a fait fuir précipitamment, notamment suite au décès de Janis Joplin (qui l'a laissé abattu pendant quelques jours, au point de ne pas jouer sur scène avec le groupe).
Et depuis le succès du groupe, mi-67, il déplorait également l'attitude de plus en plus individualiste des membres du groupe (chacun étant désormais plus porté sur ses propres intérêts et étant de moins en moins concerné par ce que faisaient les autres).

Il est de toute façon évident que si, dans un groupe, on a quatre compositeurs, il y aura forcément de la bagarre pour placer ses compos dans un album simple. Balin n'était pas du genre à se battre, plutôt du genre à aller bouder dans son coin et conserver de la rancune dans son coeur.
Ce qui est certain, c'est qu'il y a toujours eu de bonnes relations entre lui et Kantner, et que, s'il avait un ressentiment profond à l'égard de Slick (elle est devenue le centre d'attraction des médias dès son arrivée), elle en revanche l'adorait.

Va bene pour le fait que tu préfères Volunteers à Baxter's, l'important étant qu'au moins tu connaisses Baxter's.
Comme je l'ai dit, certains fans préfèrent Volunteers, rapport au fait qu'il colle bien à son époque (de protestation, d'engagement politique).

En revanche, du fait que Volunteers est marqué politiquement, ayant un lien fort avec le contexte de la guerre du Vietnam notamment, logiquement il ne peut qu'en subir les conséquences en terme de vieillissement.
Baxter's n'est pas marqué politiquement (mis à part le morceau "Rejoyce" de Grace Slick, où elle critique brièvement la conscription), c'est surtout la joie de vivre qui prédomine. Le fait de voir des choses que la masse ne voit pas ("Wild thyme", "Ballad of you and me and Pooneil"), les rassemblements entre jeunes ("Saturday afternoon"), les filles ("Young girl sunday blues", "Martha", "Watch her ride"), la came ("Won't you try"). Choses qui existent toujours à l'heure actuelle (les rave-parties notamment).

Si c'est sur le plan musical que tu parles de vieillissement, ça importe peu. Ce qui compte, c'est la musique qui nous fait vibrer, il n'y a pas de date de péremption. Après tout, il y en a encore qui écoutent des tubes vieux de plusieurs siècles (musique classique) !







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