Le 10 Février 2016 par LONG JOHN SILVER

Pisqu'on fait désormais dans la critique cinéma, j'vas pas m'priver, tudieu !!!
Alors voilà môssieur Waltersmoke, je fais présentement partie des spectateurs les plus chiants (oui oui), en ce sens je rejoins Maniac . Surtout que les fameuses courses poursuites qui émaillaient les fins des (deux) précédents épisodes duraient entre 15 et 20 minutes. Là, elle dure deux heures, eh oui on a deux heures de fin, cétipabô ?
Alors je me suis refait le match, euh... le film, histoire de… Pas mal Tom Hardy finalement. Scénario ? Hein ? Euh… Bon, finalement après une bonne dose d'aspirine le film est quand même réussi, j'ai tempéré mon appréciation, donc je suis chiant mais pas trop imbécile. Enfin j'espère. En revanche la musique m'a bien plu, ménageant des espaces planants entre deux (plutôt trois ou quatre) poussées d'adrénaline, on ressent bien la variété de styles évoquée dans la chronique.
De fait cette BO est une réussite.

Le 10 Février 2016 par SGT JAKKU

Un peu à l'image de Hours, Reality est un album "moyen" de Bowie. Après un Heathen remarquable à de nombreux égards, on peut être un peu déçu de cette fournée 2003. Mais attention, si on a affaire à disque moins surprenant, moins entêtant et moins inspiré que Heathen, , le matériau est de très bonne qualité. En ce qui me concerne, le haut du panier se résume à New Killer Star (ma préférée de l'album), Never Get Old (presque un classique), Fall Dog Bombs The Moon (dans la veine de New Killer Star mais un poil moins bonne), Days (un rescapé de Heathen ?) et Try Some, Buy Some (un peu rock prog, j'adore).

Le 10 Février 2016 par MANIAC

Que ce Mad Max fasse l'unanimité n'est pas tellement étonnant, tant il sort des sentiers battus... pour autant, je suis ressorti du film très mitigé, complètement assommé et épuisé par ce spectacle interminable. Pour tout dire, j'ai décroché la deuxième heure, malgré les qualités évidentes du film, tant tout cela m'a paru bien trop bruyant et répétitif. Et la musique (ce dont je me rappelle vaguement du moins) n'aide pas alléger la sauce. Quel vacarme! Il faut aimer s'en prendre plein la tronche. A petite dose pourquoi pas.

Le 10 Février 2016 par HUGO

Mad Max, Jurassic World, Terminator, mais pas de mention de Star Wars ?

Le 10 Février 2016 par AIGLE BLANC

Le chroniqueur a écrit ici que Georges Miller a choisi cette fois de ne pas faire appel au compositeur australien Brian May pour écrire la musique de ce 4° volet de la saga Mad Max.
Tout d'abord, c'est oublier que le 3° épisode de Mad Max "le dôme du tonnerre" était composé par Maurice Jarre. De plus, ce n'est plus un choix aujourd'hui d'évincer le compositeur Brian May puisque ce dernier nous a quittés exactement le 25 avril 1997 à l'âge de 62 ans.
Brian May a joué un rôle déterminant dans l'émergence du cinéma australien durant les années 70 en signant la musiques de plusieurs films fantastiques cultes : les 2 premiers Mad Max, Patrick, Harlequin... Paix à son âme.

Le 10 Février 2016 par VIV

Cet album est top pour s'évader un instant dans une ambiance irréelle ! Mais pas tant que ça en fait, on reste en territoire connu grace aux sonorités des vrais instruments et au côté très analogique du rendu. Les sonorités ont certes vieilli mais cet album mérite d'être écouté par tout mélomane curieux. Idéal pour la sieste ! Mais attention au réveil brutal possible vers à la moitié de la partie 2 ! Mais après la pluie le beau temps rassurez vous !

Le 09 Février 2016 par SGT JAKKU

Si je devais conseiller un disque de Bowie, ce serait celui-ci (avec Hunky Dory). Heathen se comporte comme une compilation, un best of et c'est bien de ça dont il s'agit : le meilleur de David Bowie contenu dans un seul disque ! Tout y passe : des années soixante jusqu'à Heroes, mêmes les 80's et 90's sont représentées (de très belle manière). Certains diront que Bowie tourne un peu en rond mais peu importe, Heathen est un recueil de chansons magnifiques et intemporelles car baignées dans une production homogène et intelligente. Petite sélection personnelle :
- Sunday, comme entrée, on peut difficilement faire mieux
- Slow Burn, un "Heroes" de haute voltige
- I Would Be Your Slave, une foule d'émotions
- 5'15, brillant
- A Better Future, de prime abord incongru, ce titre se révèle comme un rayon de soleil
- Heathen, magistral, beau et tragique.

En conclusion, un des meilleurs de Bowie sans hésitation.

Le 08 Février 2016 par SGT JAKKU

Album très agréable et sans prétention, Hours est régulièrement joué sur ma platine cd. J'aime beaucoup l'écouter le matin. Certes, il n'y a pas l'originalité et l'impact que l'on est en droit d'attendre de David Bowie mais ça reste du très bon "Classics Bowie". On pourra reprocher à ce disque une direction musicale voire une exécution un peu mollassonnes. Peut-être ce manque d'ambition s'explique par le fait qu'il s'agissait au départ d'une soundtrack du jeu vidéo Nomad Soul puis transformée en album studio...Peut-être David Bowie s'est-il retenu dans cet exercice inédit ? Morceaux préférés : The Dreamers, Thursday's Child, Survive, What's Really Happening, Brillant Adventure...Très bon disque !

Le 08 Février 2016 par TONIO

Comme beaucoup, j'aime énormément certaines oeuvres de Renaud, ses disques ont tourné un nombre incalculable de fois chez moi. Je me réjouis de son retour, mais objectivement ce morceau n'est vraiment pas fameux. La mélodie est trop gentillette, pour ne pas dire simplette, et vraiment les paroles, pffff, pour du Renaud, c'est très creux. Et puis cette suffisance, assumée ou pas, se montre finalement vraiment agaçante.
Bon, j'attends quand même l'album, mais je suis bien refroidit par ce premier extrait. 1,5 arrondi à 2 parce que c'est lui...

Le 08 Février 2016 par THIERRY RAOULT

Qu'est-ce que j'ai pu l'écouter ce disque.

D'abord, la pochette (celle du vinyle, pas du CD): magnifique!

1. Where The Streets Have No Name
5/5 Grand titre d'ouverture. Très belle transition avec "MLK", le titre de clôture du précédent album.

2. I Still Haven't Found What I'm Looking For
5/5 Titre magnifique.

3. With Or Without You
5/5 Titre magnifique. Un trio d'ouverture exceptionnel. 3 tubes. Ça écrase le reste du disque.

4. Bullet The Blue Sky
5/5 U2 tente le hard rock. J'adore.

5. Running To Stand Still
4/5 Légère baisse. Titre joli, doux, pour clôturer la face A.

6. Red Hill Mining Town
3/5 Bon titre, mais, il manque un petit quelque chose pour démarrer la face B en force.

7. In God's Country
4/5 Très bon titre, rapide, court, énergique.

8. Trip Through Your Wires
1/5 Le titre faible du disque. Il n'est pas mauvais en soi, mais il coupe le rythme. Il est magnifique d'enchaîner directement de "God's Country" à "One Tree Hill". Aurait fait une belle face B de 45 tours.

9. One Tree Hill
5/5 Magnifique.

10. Exit
4/5 pour la composition, U2 fait un 2ème titre presque hard rock.
0/5 pour le mixage. C'est quoi ce titre où pendant 1 minute, on n'entend rien, puis sur le solo de guitare, c'est trop fort. Puis, sur la fin, on n'entend rien à nouveau pendant 1 minute. Quand on écoute l'album avec un casque, ça peut passer. Quand on l'écoute dans une pièce, avec des haut-parleurs, ça coupe le rythme de l'album. C'est dommage, car c'est un bon titre.
Moyenne: 2/5

11. Mothers Of The Disappeared
2/5 pour la composition
2/5 pour le mixage sonore. Le titre met 1 min avant de démarrer. En additionnant avec la fin de "Exit", on reste dans un semi silence pendant 2 minutes. C'est dommage.

JOSHUA TREE est un grand album. C'est vraiment dommage qu'il termine sur du faible.

Ah si U2 avait inséré "Silver And Gold"(*) à la place de "Trip Through Your Wires", et amélioré le son des 2 dernières piste, cet album aurait été PARFAIT.

Je lui mets 4/5.


(*)sorti en face B de "Where the Streets Have No Name" en novembre 1987.

Le 08 Février 2016 par GURTU

Merci waltersmoke pour ces chroniques des lives de Crimson qui est un de mes groupes cultes.

Robert Fripp a dit: "Sortir un disque ou faire un concert c'est comme faire mes courses au supermarché,ce qui m'intéresse c'est le son!"

Et parfois il fait ses courses...

Le 06 Février 2016 par DEJAVU

Une chronique à la hauteur de cette œuvre, c'est en écoutant "The Plateau Of Mirror" que j'ai eu envie de découvrir "The Pearl" et son atmosphère à la fois mélancolique et onirique. Les albums en solo d'Harold BUDD méritent autant d'attention que ceux de son ami Brian ENO.

	Par Forces Parallèles Merci Dejà Vu d'avoir posté votre commentaire au sujet d'un album d'ambient qui mérite vos compliments et qui me tient, vous l'avez compris, particulièrement à cœur Si vous êtes sensible à la poésie nocturne de The Pearl, puis-je vous conseiller de jeter deux oreilles attentives sur Floating into the night, le superbe album de Julee Cruise écrit par David Lynch et composé par Angelo Badalamenti. Vous devriez vous y sentir en terrain familier. Merci de votre passage en ces territoires peu fréquentés. Aigle Blanc

Le 06 Février 2016 par SGT JAKKU

Cet album souffre d'un phénomène que l'on peut retrouver chez beaucoup d'artistes, mêmes les plus grands : le syndrome du plaisir immédiat mais hélas éphémère...La découverte d'Earthling est excitante mais l'objet ne résiste pas aux années. Sans doute cela est-ce dû à trop d'intentions durant la conception...Mais rien de dramatique, Earthling demeure un bon disque qui regorge de beaux moments, notamment "I'm Afraid of Americans" devenu un classique du répertoire Bowien-dernière période. Note réelle : 3,5.

Le 05 Février 2016 par BABAR

Pas hyper convaincu perso, je trouve ça un peu mou. Mais bon, quel plaisir de revoir (ou plutôt réentendre) Renaud :)

Le 04 Février 2016 par SGT JAKKU

Je rejoins totalement l'avis de Cyril et je salue la justesse de sa critique. Outside n'est pas l'album parfait, ni LE chef-d'oeuvre de Bowie. Les fans étaient si heureux de retrouver leur idole en grande forme, que l'envie de porter Outside au pinacle était sans doute irrésistible.
Outside est en effet trop long, trop ambitieux et comporte des plages d'un intérêt discutable ce qui l'empêche d'accéder au rang de chef-d'oeuvre mais de peu...
Car il y a des pépites qu'on n'avait pas entendues depuis longtemps : I'm Deranged, Heart In Fithfy Lessons, Hello Spaceboy, Outisde la chanson titre, I Have Not Been To Oxford Town...des compos de très grande qualité. Quant à la tentative artistique du projet, qu'on aime ou pas, l'objectif de dépeindre un univers malsain, beau et dérangeant a tout de même été atteint. Outside a quelque chose d'unique. Cela mérite bien un 4,5 sur 5...

Le 04 Février 2016 par IEN

On m'avait prêté cet album à sa sortie et j'avais bien accroché mais à l'époque je n'écoutais quasi que du rock, j'avais donc gardé mes sous pour d'autres albums.

23 ans plus tard (!!!) je pose à nouveau une oreille sur cet album et chose incroyable j'ai l'impression qu'il ne m'a jamais quitté. Chaque morceau apporte son lot de surprises et de petits détails marquants.

Le 03 Février 2016 par SGT JAKKU

J'ai hâte que FP fasse des chroniques sur les deux albums de Tin Machine (surtout le II plus Bowiesque et annonciateur d'Outside par certains aspects) tant ils ont été nécessaires pour David Bowie à la croisée des années 80 et 90. Après ce passage salvateur, Black Tie...sonne le retour du Thin White Duke, celui des US. Album aux sonorités très New Yorkaises, Black Tie lorgne vers le Jazz, le Lounge et vers une musique qu'on dirait destinée pour les défilés de mode. Pas très rock 'n' Roll certes mais c'est sophistiqué et ça reste du Bowie. En effet, Cyril a raison, le contenu est trop long, l'époque était au gavage inutile des cds.
Morceaux de choix : You've been Around, la chanson titre, Jump They Say (poignant), Palas Athena au style un poil vieilli mais très intéressant et "tripant", Miracle Goodnight, Don' Let Me Down, la reprise de Cream et les sympathiques Wedding. C'est un très bon score ! Et pour finir, la production est énorme ! Je me souviens avoir été impressionné par le gros son de Black Tie à l'époque mais le mieux est à venir ! Outside, avec un son est encore plus énorme et une musique bien plus ambitieuse !

Le 03 Février 2016 par EDDY

The Book of Souls est une vraie belle claque. Un album d'une maestria exemplaire. L'album s'ouvre doucettement par "If Eternity Should Fail" composée uniquement par Bruce Dickinson. Et les frissons sont enfin là, la compo est sombre et épique à la fois. La production est claire et moins pataude que sur The Final Frontier. Le son des guitares est distinct, rayonnant et surtout, tranchant. De même le son de batterie est plus propre (une cymbale ride un peu trop forte cependant?), offrant un son davantage vitaminé.

"Speed of Light" est le morceau-type que Maiden à l'habitude de nous balancer en guise de single. Pas de surprises, rien de transcendant. Juste un titre furieux et heavy qui booste bien plus qu'El Dorado à mon sens. La voix de Bruce a vieilli, mais son chant est globalement maîtrisé.

Ce premier disque est donc le plus marquant des deux, renfermant de véritables pépites. "The Red & The Black" est de celles-ci. Seule composition made in Steve Harris, elle est un véritable fourre-tout! Longue de 13 minutes, il s'agit d'une fresque typiquement "Harrissienne". A n'en pas douter un morceau qui sera joué en live, merci les "wohohohoho" du refrain. Structurellement, c'est bien ficelé, cohérent. Malgré des sensations de "déjà entendu" et un aspect interminable, la recette fait merveille. Un peu de "Rime of the Ancient Mariner" par là, de "Clansman" par-ci, saupoudrée d'un "Sign of the Cross"... Comment blâmer un morceau dont les meilleurs moments rappellent les plus grandes pièces d'Iron Maiden?

Ce disque se clôture avec, selon moi, le meilleur morceau de l'album. Sur "The Book of Souls" la chanson-titre, le chant de Bruce est impressionnant de maîtrise. Nous sommes en terrain connu avec un début à la "The Legacy" ou "The Talisman". Typique du Maiden de ces dernières années. Ces 3 morceaux pourraient faire une sorte de "trilogie à l'intro acoustique"... Purement épique, avec un riff à la Dio et un refrain magistral. Cela fait plaisir de ne plus se coltiner des refrains ou le nom de la chanson est répété à l'infini... Le morceau se divise en deux parties. Une atmosphère furieuse et entraînante succède à une mélodie lancinante accompagnée du refrain. Époustouflant.

"Death or Glory" ouvre la seconde galette et souffre des mêmes symptômes que les titres directs du groupe depuis 2006: Ils ont du mal à susciter un réel enthousiasme. Il est rassurant d'entendre du Heavy tonitruant, mais ces riffs? Du pilotage automatique. Trop simplistes, trop offensifs, trop évidents... Ne formant finalement que les ombres des classiques du passé. Maiden est trop mûr pour ça mais ces tentatives sont toutefois louables. A propos du passé, l'intro de Wasted Years est UN PEU trop visible sur "Shadows of the Valley"... Attention à l'auto plagiat. Un titre qui fait penser à la fois à Virtual XI et Brave New World, mais peu mémorable...

Le second disque est moins clinquant. Il renferme cependant 2 bijoux."Tears of A Clown" le premier, inspiré par le suicide de Robin Williams. Un titre mid-tempo, très marqué Hard FM. Ici, l'expérience et la maîtrise des anglais est inattaquable. La mélodie est parfaite, le chant de Bruce dans un registre assez bas est des plus justes. Le solo d'Adrian nous achève dans un de ses grands moments guitaristique.

Nous voilà enfin arrivés au deuxième bijou. LE morceau de bravoure dont tout le monde parle depuis la sortie de l'album. Je veux bien sûr parler de la dernière composition de son chanteur phare: "Empire of the Clouds". Nous voilà en face de 18 minutes et bien des choses à dire.

L'histoire du crash du zeppelin R-101 en 1930 va nous être contée par Bruce Dickinson. Ce n'est pas une chanson, mais un documentaire historique mis en scène. De minute en minute, on peut se faire le film de ce récit dans la tête. C'est bien là la force du morceau. Chaque section matérialise distinctement les étapes de ce voyage et sa dramaturgie. La compo est vitaminée par les orchestrations symphoniques. Rarement une chanson n'aura véhiculé tant d'images et procuré autant de sensations fortes. Attention toutefois, quelques petits défauts émergent. On pourra reprocher au groupe, comme d'habitude, certaines longueurs. Et malgré tout, l'impression que ce morceau est inachevé subsiste. Bruce Dickinson avouera d'ailleurs qu'il aurait souhaité un peu plus travailler les parties orchestrales... Mais on ne t'en veux pas cher Bruce!

"The Book of Souls" n'est pas JUSTE un album d'Iron Maiden de plus. Il est tout simplement le digne manifeste de leur savoir-faire. Bluffant dans sa capacité à démontrer que le groupe sait se renouveler 40 après sa création. Et pourtant ce renouveau se puise dans les meilleurs travaux du groupe. Un grand merci.

Le 03 Février 2016 par GURTU

Grand fan de Crimson,j'avais acheté le CD à l'époque.

Evidemment rien à dire sur les qualités techniques de ces monstres ni sur la qualité des compositions passées et présentes à l'époque.

Mais je me souviens que j'avais été un peu déçu par la qualité du son de l'enregistrement et du mixage.

Par exemple l'immense slap de Tony Levin sur "Sleepless" ne dégageait pas la puissance atteinte en studio.

Mais bon 4 étoiles quand même pour ce live qui retraçait une partie de l'histoire de l'extraordinaire Robert Fripp.

Le 02 Février 2016 par LEO

Ce Space Oddity est encore loin d'être parfait, mais on peut y ressentir de nets progrès par rapport au 1er 33t sorti 2 ans auparavant.
BOWIE n'a pas totalement trouvé son style et cherche encore un peu ses marques cependant cet album reste très attachant et est toujours agréable à écouter après toutes ces années! (en tout cas, bien plus agréable à mes oreilles que son album précédent et que le suivant, le confus The Man Who Sold The World !).
"Space Oddity" est évidemment le morceau qui ressort du lot. c'est vraiment le 1er classique de BOWIE.
"Unwashed And Somewhat Slightly Dazed" sonne effectivement pas mal comme du Dylan. ça passe, mais rien d'original en soi.
"Letter To Hermione" est une belle ballade qui parle d'une rupture sentimentale qui a marqué David.
"Cygnet Committee" est un mini epic avoisinant les 10mn avec ses hauts et ses bas (il y a à boire et à manger, mais cela reste un morceau intéressant).
"Janine" est une compo très peu citée si ne n'est pour la déprécier, ce qui est un peu injuste car ce folk-rock léger est plutôt sympa. pas de quoi crier au génie certes, mais pas de quoi vilipender le morceau!
"An Occasional Dream" ne me marque pas plus que ça, si ce n'est par son atmosphère qui me fait penser à du Genesis période From Genesis To Revelation! (sans doute la flute qui veut ça...!).
"Wild Eyed Boy From Freecloud" est alourdi inutilement par ses arrangements orchestraux surchargés. la version avec guitare acoustique et violoncelle figurant en face B du single "Space Oddity" est bien supérieure à cette version parue en album!
"God Knows I'm Good" est généralement aussi peu apprécié que "Janine" alors que perso je trouve touchant et plaisant ce joli morceau innocent et naïf.
L'album se referme par un autre mini epic: "Memory Of A Free Festival", un très beau morceau ou flotte un parfum très flower-power et très dans l'esprit de "Hey Jude" (autant dans sa construction que dans son rendu, surtout dans son final!). BOWIE en refera une seconde version avec une sonorité un peu plus rock en 1970 (avec Mick Ronson, Marc Bolan & Co.) qui sortira en single (avec en face A la partie 1 et en face B la partie 2).
Pour l'anecdote: à sa parution à l'origine, cet album portait le nom de David Bowie et aux Sates Man Of Words/Man Of Music mais lorsqu'il fut réédité en 1972 par RCA, il fut changé en Space Oddity (d'après le nom du morceau paru en single).