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The DOORS
MORRISON HOTEL


Le 03 Janvier 2025 par MASTERFAN


Voilà un album qui a un rare point commun avec le premier Elmer Food Beat, 30 CM : il s’intitule en fait MORRISON HOTEL / HARD ROCK CAFE, avec un titre dédié à chaque face, ‘Hard rock café’ étant le nom de la première face, ‘Morrison Hotel’ celui de la seconde (ce qui ne vaut évidemment pas le ‘Face kiki / Face kékette’ des Nantais).

A l’inverse de la cartographie des goûts relatifs à l’oeuvre de Bowie regroupant une multiplicité de combinaisons possibles (j’ai même rencontré un jour quelqu’un dont l’album favori était le premier éponyme), une grande constance se dégage en général du côté des Doors ; les personnes sensibles au côté pop-rock et à la mélodie portent souvent leur choix sur les trois premiers albums, les sympathisants blues-rock optent pour MORRISON HOTEL, ceux qui privilégient le blues tout court pour L.A WOMAN et il reste une poignée d’originaux pour THE SOFT PARADE.

En bon intégriste de la première catégorie citée qui se respecte, mes voyants rouges s’allument direct dès que je tombe sur un titre ‘Machin Blues’, mais là « Roadhouse blues » est plutôt pas mal construit, très sympa, et en plus Robert Quibel et son orchestre sont repartis chez Jacques Martin, ça soulage.

En deux, c’est « Waiting for the sun » avec deux trains de retard, on se demande pourquoi ce monument ne figurait pas sur l’album éponyme. C’est bien simple, dès que sur le refrain arrive ‘Waiting, WAITING, Waiting, WAI-eille-TING’, c’est trop fort, Morrison m’emporte direct, je suis parti.

Place au blues-rock avec un « You make me real » qui lui me transporte peu. Bizarrement, dans le même genre de trip, Peace frog » m’attire bien plus : musicalement, les mecs ont l’air de s’éclater comme jamais là-dessus. Et l’enchaînement direct avec le plus pop et ultra-morrisonnien « Blue sunday » passe parfaitement bien.

Le coeur de l’album est loin d’être du remplissage. Sur « Ship of fools », Ray Manzarek s’illustre au clavier, dans un esprit proche de celui des trois premiers albums. « Land Ho » ne paraît pas d’une grande richesse de prime abord mais se complexifie en fin de parcours. Je suis très sensible au calme « The spy », avec toujours ce travail fascinant de Jim sur les montées de refrain, vraiment convaincantes.

Autre compo de classe, « Queen of the highway », le niveau ne faiblit pas. « Indian summer », c’est un morceau plus ancien, on y retrouve par endroits quelques plans de guitare à la « The end », rien d’exceptionnel là-dessus néanmoins, j’ai toujours l’impression qu’il manque quelque chose. Pas de long morceau pour terminer pour une fois, le shaman se transforme juste en simple bluesman sur Maggie M’ Gill. Tendance qui sera vite confirmée sur l’ultime L.A WOMAN.

Mon ressenti 2025 : TRIPPANT (5) : Waiting for the sun. DELECTABLE (4,5) : The spy. SEDUISANT (4) : Roadhouse blues, Peace frog, Blue sunday, Ships of fools, Land Ho !, Queen of the highway. PLAISANT (3,5) : Indian summer. INTERESSANT (3) : You make me real, Maggie M’Gill. Bilan 3,91 et Top 5 à 4,30 : MORRISON cote pour moi 4,11 soit soit 16,44 /20.

Beau retour en forme des Doors avec un MORRISON HOTEL remis des égarements orchestraux du ‘défilé (des) indolent(s)‘ (en général les journalistes disent la ‘parade molle’, on les remerciera pour cette belle trad qui fait vraiment rêver).





Johann Sebastian BACH
CANTATE BWV 147 JESUS QUE MA JOIE DEMEURE (HARNONCOURT)


Le 03 Janvier 2025 par MADELEINE


Que ma joie demeure, la plus belle des prières ! S’il y a bien une "force parallèle" dans le monde, c’est lui. Mais il est tellement méconnu ! Ils en ont fait un machin pas possible alors qu’il n’était qu’un homme. Ils ont falsifié ses mots, détourné son message, alors qu’il était anarchiste, apostat et naturaliste. Il en ont fait une arme pour tuer, alors qu’il était la paix. Avec lui, les sdf seraient des hommes libres et l’Afrique serait debout, car son message - certes radical - était la nourriture pranique, ce qu’il appelait "le pain de vie qui descend du ciel". Il disait que la vérité nous affranchirait, alors ils l’ont recouvert de mensonges. Quel moyen plus efficace de tuer un homme que de dire qu’il ment ?

Que la joie demeure, que celle de nos enfants demeure, c’est ce qu’il aurait voulu !





DALIDA
SON NOM EST DALIDA


Le 03 Janvier 2025 par CLANSMAN57

C'est bien de lire une telle chronique sur Dalida en 2025, au lieu des sempiternelles moqueries sur son strabisme et autres "C'est de la musique pour travelos"...
Tu fais bien de rappeler qu'elle est évidemment une icône qui a cartonné en France ET ailleurs, qu'elle possédait une voix exceptionnelle et qu'elle savait toucher son auditoire par son interprétation totalement habitée.
Ah ce charmant accent, ces frissons et ces textes qui valent le coup d'oeil.

La reine égyptienne n'a toujours pas été détrônée...













Kendrick LAMAR
DAMN


Le 03 Janvier 2025 par BLUEMASK


Après 2 albums foisonnants, Kendrick Lamar pond ici un disque plus sobre dans ses instrumentations, avec moins de changements de rythme, moins de groove, et un poil plus posé. On retrouve son flow technique, précis et acéré, notamment sur 'DNA', 'Humble', mais le disque se veut aussi plus doux, à l'image de 'Lust', le magnifique 'Love', ou le long et soul 'Fear' qui évoque Gil Scott Heron.
Il est possible d'y voir une baisse de régime, mais aussi un beau disque de rap moderne et plus personnel.





Steve HACKETT
SOMEWHERE IN SOUTH AMERICA


Le 03 Janvier 2025 par BAKER


Je m'étais jeté sur ce deuveudeu à son époque, simplement parce que les Hackett, il n'y en avait pas beaucoup.

Evidemment côté image et son on est très loin de ses meilleurs, mais le côté froid donne un aspect fantômatique, spectral (morning), qui ne me déplaît pas.

Mais c'était avant la TangerineDreamite aigüe, évidemment.





Bernard LAVILLIERS
O GRINGO


Le 02 Janvier 2025 par MADELEINE


Disque étonnant, qui a tellement tourné sur ma platine ! Mais surtout la face B, beaucoup plus aboutie que la face A selon moi. C’est ça qui est étonnant… Du coup 3 étoiles car je sauve aussi "La salsa".





PRINCE
GRAFFITI BRIDGE


Le 02 Janvier 2025 par FREDDYROTTEN

A quand les chroniques des albums des années 90 et 2000?





Daniel BALAVOINE
LOIN DES YEUX DE L'OCCIDENT


Le 02 Janvier 2025 par SEB


L'an prochain nous célèbrerons (dans le cas présent ce verbe est d'une bêtise dans son terme...) les 40 ans de la disparition de ce rebelle de la musique, ce mec audacieux qui se battait avec ses mots, "frappant avec sa tête" pour reprendre une de ses chansons présentes ici, pour faire passer ses messages et ses combats. Y compris devant les plus grands ! Un certain Mitterand l'avait compris à ses dépends à une époque. Humaniste engagé, son engagement lui coûtera la vie dans un de ces déserts dont il défiait l'aridité avec ses pompes à eau. Balavoine, putain que ce mec nous manque aujourd'hui ! Lui et quelques autres !

En 1983 sortait cet album, "Loin des yeux de l'Occident". Rien que ce nom voulait déjà tout dire ! Un album puissant de par les titres proposés, probablement son meilleur album même si "Sauver l'amour" sera son chant du cygne multi-vendu.

Il réunit certains titres-phare de l'artiste : "Pour la femme veuve qui s'éveille" (je revois encore Daniel et ses ordinateurs et claviers sur un plateau télé pour la chanter, il était précurseur et aimait le montrer et partager), "Révoluciòn", "Vidéo série noire", "Les petits lolos", le vibrant "Frappe avec ta tête" (franchement je trouve sa version live au Palais des Sports en 1984 supérieure à celle de l'album, tant Daniel y déployait une énergie inégalée) et je garde la dernière pour la fin. Après si je devais mettre une chanson dans la balance ça serait "Élu par les boeufs". Pour moi elle est indéniablement la moins forte de l'album. Mais soyons honnêtes, un album gardant une telle intensité de bout en bout est un graâl impossible !

En parlant d'intensité, une chanson me prend au tripes et le mot est faible, quand je l'entends. Vous devinez de laquelle il s'agit, "Partir avant les miens". Il fallait avoir le cran d'écrire ce qui s'apparente à un hymne de l'ultime départ... Titre après coup prémonitoire, paroles émouvantes et tristes, musique non moins émotionnelle, planante, avec les battements de coeur qui plantent le décor
"... Et j'ai souvent souhaité de partir avant les miens, pour ne pas hériter de leur flamme qui s'éteint..."
Chanson chargée qui me parcourt le corps à chaque fois, d'autant plus vu le destin tragique que l'on sait de son interprète... On le disait persuadé que sa vie serait courte. Hélas, il avait malheureusement raison. Saloperie de désert...

5 étoiles...





PINK FLOYD
THE WALL


Le 02 Janvier 2025 par MADELEINE

@Nono : c’est parce que les musiciens, comme tous les créatifs ici-bas, sont des "âmes" incarnées, des sapiens. Et c’est cette sagesse en eux qui les rend clairvoyants, dans ce monde qui ne verra bientôt plus que des néandertaliens amorphes (comme au début quand les âmes n’étaient pas encore venues sur cette planète habiter les sapiens) et leurs fermiers "alien-nés". Parce que les âmes ne voudront plus revenir.

Alors courage aux musiciens, aux artisans, aux anarchistes, aux créatifs et aux doux ! Restez centrés sur "vos" valeurs, et bonne âme née ;)





PINK FLOYD
THE WALL


Le 01 Janvier 2025 par NONO

@Madeleine : Ce mal rampant que nous vivons actuellement, cette atomisation de la société, est d'autant plus évident (violent, même) que ce mal est parfaitement indolore. Une espèce de poison confortable. (Tiens sans le vouloir, sûrement un lapsus pour citer "comfortably numb") ?
Même le "bon-sens" de base devient une bizarrerie. Je valide à 500% le fait que les artistes sont souvent des médiums de l'air du temps et souvent du temps qui vient.





David BOWIE
YOUNG AMERICANS


Le 01 Janvier 2025 par MASTERFAN


Pour bien comprendre le choc engendré par YOUNG AMERICANS (neuvième album de Bowie si on ne considère pas PINUPS comme une compil de reprises), il faudrait pouvoir s’imaginer Charles Aznavour sortir à la fin des 80’s « Désormais, on va se murger la tronche tous les jours avec la Mama », disque de chansons à boire, afin de cibler les nouveaux goûts des Français et pouvoir conquérir le marché du Top 50, en délogeant de la première place « Viens boire un p’tit coup à la maison » de Licence IV.

Sans exagérer, c’est à peu près le même style de mutation qu’a réalisé Bowie en 1975 en abandonnant sa sphère de confort ‘pop-rock’ pour s’attaquer aux ‘sûrs’ goûts des Young futurs-électeurs-de-Trump Americans : soul, funk, R’n’B, disco, tout ce que vous voulez excepté la country qu’il nous a épargnée, c’est déjà ça.

Avant même toute écoute du disque, il faut aussi pouvoir compatir à la détresse de certains fans de l’époque découvrant pour la première fois la pochette, réalisant qu’on leur avait menti, que Bowie n’était finalement pas un extra-terrestre, encore moins un être mi-homme mi-chien, mais bien Monsieur tout le monde, (presque) bien coiffé, bien habillé, quasi le gendre idéal. Déjà, ça calme. Et ce ne sera hélas rien en comparaison de l’écoute de l’album, qui a sûrement fait autant pleurer dans les chaumières européennes que s’exciter l’Amérique.

Non pas que « Young Americans » l’éponyme soit laid, il se laisse écouter sans déplaisir, mais l’orgasme des fulgurances rock antérieures semble déjà un vieux souvenir. Le tranquille « Win » est certes encore bien meilleur, mélodie avenante, choeurs très supportables, un refrain qui se dévoile aux réécoutes. C’est après que ça ce gâte. « Fascination » diminue déjà franchement d’intérêt, « Right » et « Somebody up there likes me » rentrent par une oreille et ressortent par l’autre.

Dans la continuité de PINUPS, la reprise de « Across the universe » des Beatles tombe ici comme un cheveu sur la soul et n’apporte pas grand-chose, peu de flamboyance, perte de la magie initiale. Retour ensuite à la case ‘ennui’ avec « Can you hear me » avant ce final en apothéose, « Fame ». Objet sonore repoussant : riff de guitare chiant, couplet balourd, refrain… il est où le refrain ? Ah ben y en a pas, désolé.. N°1 des charts quand même. Difficile (hors techno bien sûr) de faire plus indigent, même si Daft Punk avec « Around the world » a semble-t-il un jour réussi à relever le défi.

Je me suis toujours demandé la raison pour laquelle John Lennon s’était compromis dans cette horreur, d’une part, et ce qu’il y avait apporté, d’autre part (attendu qu’il n’y a rien à améliorer potentiellement sur un motif 117 fois copié-collé et dénué de toute mélodie). Le mystère n’aura finalement pas tenu le demi-siècle, puisqu’il ressort aujourd’hui que John n’y était absolument pour rien (crédité pour sa seule ‘présence inspiratrice'), l’honneur est donc sauf.

On peut évidemment comprendre la logique : rien n’était encore certain ni gagné pour Bowie au moment de l’enregistrement, dans sa quête américaine. Aussi il apparaît clair que la présence par hasard de l’ex-beatle, adopté par les States, faisait partie du package marketing, l’apposition du nom Lennon à côté du sien étant une caution supplémentaire pour diminuer le risque de plantage. Thèse qui a l’avantage de résoudre en même temps le second mystère, cette présence incongrue de « Across the universe » sur l’album (venant rompre l’esprit de l’album et blackbouler d’autres morceaux initialement prévus), certainement dans le but de remettre les compteurs à zéro vis-à-vis des Stones (repris deux années plus tôt sur ALADDIN SANE) et ne pas froisser le nouvel ami John, tout en lui rendant hommage.

Mon (dernier) ressenti 2024 : TRIPPANT (5) : Néant. DELECTABLE (4,5) : Néant. SEDUISANT (4) : Win. PLAISANT (3,5) : Young Americans. INTERESSANT (3) : Across the universe. EMOTION LIMITEE (2,5) : Fascination. AUCUNE EMOTION (2) : Right,  Somebody up there likes me, Can you hear me. DEPLAISANT (1,5) : Néant. PENIBLE (1) : Fame. Bilan 2,5 et Top 5 à 3 : YOUNG AMERICANS cote pour moi 2,75 soit 11 /20.

Dans le nouveau style recherché, je ne doute pas un instant que les musiciens et Bowie aient réalisé ici du bon boulot, l’album ayant pleinement atteint son objectif. Le problème est qu’après de multiples tentatives de le comprendre, il n’y a toujours que seul « Win » qui m’apporte ici un réel début d’émotion. Eval exacte 1,5.





Léo FERRE
IL N'Y A PLUS RIEN


Le 31 Décembre 2024 par LE MERLE MOQUEUR


De FERRE Le

IL N`Y A PLUS RIEN...



dit



TOUT

de FERRE





Sheryl CROW
EVOLUTION


Le 31 Décembre 2024 par LE MERLE MOQUEUR


Je finirais l'année avec un commentaire pour une femme engagée dans divers horizons. Socialement et politiquement présente elle ne mâche pas ses mots (coup d'œil sur sa biographie et les chroniques de M.Stivell sur Sheryl Crow).

Lorsqu'elle présente l'album EVOLUTION au Franklin-Theatre elle rompt avec quelques années de silence. Elle qui "voulait enfin se taire" donne de nouveau de la voix :

Que s'est-il passé ? Voyez les dirigeants politiques que nous élisons et le vitriol que certains vomissent, lorsque nous ne sommes pas du même avis, tout cela est effrayant.
J'espère que nous recouvrirons raison.





Michel BERGER
MON PIANO DANSE


Le 31 Décembre 2024 par SEB


À l'aube de 1976, malgré une carrière flottante et une désaffection inexplicable du public, Michel Berger était un homme heureux. En effet cette année-là un mariage était en vue avec celle qui a soigné et conquis son cœur : sa fiancée France Gall. Pour elle, il venait d'ailleurs de mettre la dernière touche à son album-renaissance, l'éponyme "France Gall" sorti début janvier. Il pouvait maintenant plancher à fond sur son propre album, "Mon piano danse", qu'il espérait voir enfin propulser sa carrière en retrait. Mais pas tout de suite. L'album au final sortira en novembre. Pourquoi ? Perfectionniste, Michel était également un acharné de travail pas de souci là-dessus ! Mais une émission particulière est venue s'ajouter à son agenda déjà chargé !
Anecdote :

Les Carpentier étaient les maîtres du divertissement dans les 70's, puissants on ne leur refusait rien selon la légende. Leurs émissions (Top à, Numéro 1) étaient des shows événementiels du samedi soir très attendus, strass, paillettes, vedettes, costumes chics... De son coté Michel avait toujours caressé l'idée de composer une comédie musicale. Aussi, lorsque pour la première fois les Carpentier lui proposent SON Numéro 1, qui serait programmé au Printemps, celui-ci saisit la balle au bond et parla avec Maritie (Carpentier) de son projet. Conquise, elle confia à sa fidèle Marion Sarraut la réalisation de cette super-production. Ainsi est née "Emilie ou la petite sirène 76", pièce musicale tirée du conte d'Andersen, revisitée, écrite et composée sur-mesure par Michel pour France Gall dans le rôle d'Emilie. Avec elle il y avait du beau monde pour l'époque (Eddy Mitchell, Nicole Croisille, Christophe, Françoise Hardy entre autres) et bien sûr son mari !

On aurait pu penser que Berger se mettrait en avant pour son émission qui lui était consacrée, lui qui était toujours dans l'ombre. Il préféra mettre en avant sa femme et concrétiser, à petite échelle, un de ses projets. Chapeau pour cette abnégation ! Mais mal payée, puisque "Mon piano danse" porte les stigmates des précédents albums de Berger, malgré ses excellentes qualités il sera lui aussi décevant en terme de ventes...

Parmi les chansons de cette émission, 2 se démarquent : le fameux duo Berger/Gall "Ça balance pas mal à Paris" (le clip célèbre où ils chantent habillés de bleu derrière le piano est tiré de cette comédie). Le titre pourtant devenu culte ne sera pas repris en album. Dommage. Autre chanson, la sublime et émouvante "Suis ta musique où elle va", écrite pour cette comédie musicale et que Berger ajoutera à sa galette "Mon piano danse". Cette chanson je l'adore, ainsi que la chanson-titre et "La bonne musique" (Berger en fera plus tard une version-boeuf de haute volée pour la télévision)...

Finalement, "Emilie ou la petite sirène 76" aura un succès énorme lors d'une unique diffusion le 22 Mai 1976. Berger se frottait pour la première fois, pour la petite lucarne de la télé, au monde des comédies musicales. En somme c'était un petit tour de chauffe avant le raz de marée 2 ans plus tard avec Plamondon pour Starmania, le coup de génie qui va enfin consacrer Michel Berger. Auréolé de ce succès international, sa carrière en sera ENFIN lancée et pour de bon !





PINK FLOYD
THE WALL


Le 29 Décembre 2024 par MADELEINE

Daddy, what did you leave behind for me?
All in all it was just a brick in the wall.

On voit que ce sont les agressions qui ont "créé" le mur, pas Pink. Chaque agression a été une brique lancée vers lui (par ses parents, sa femme, ses profs, etc) et qui s’est ajoutée aux autres. Ce n’est pas "son" mur protecteur, c’est "leur" mur qui l’agresse en permanence. Ce qui aurait pu éviter à Pink de faire son auto-procès et son auto-destruction finale, c’était de leur rendre leur mur, dans sa tête. J’espère que ceci pourra aider.

Agresseurs mur agressé
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Agresseurs mur agressé
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Ed STARINK
CRISTALLIN


Le 29 Décembre 2024 par PATOCHE LA BRIOCHE


Un album plutôt moyen mais il se rattrapera plus tard avec l'excellent "Synthfony" dont j'attends avec impatience l'analyse et la critique.





SAD LOVERS & GIANTS
EPIC GARDEN MUSIC


Le 29 Décembre 2024 par RICHARD


Merci K-ZEN encore une fois de mettre en lumière des groupes parfois méconnus du très grand public et qui méritent pourtant que l'on s'y attardent. Ce groupe, je le range dans la catégorie Chameleons, Sound, Comsat Angels, et tant d’autres. Des seconds couteaux de qualité qui ont effleuré le succès mais qui ne l’ont malheureusement pas connu. Chez les Sad Lovers, il n'y a pas de faiblesse particulière. Ton rapprochement avec And Also The Trees est pertinent car la campagne anglaise est une inspiration majeure là aussi. Ce n'est sans doute pas un hasard si la presse anglaise pour le groupe chroniqué parlait de 'Pink Floyd pastoraux' d'où ton ressenti.





PINK FLOYD
THE WALL


Le 29 Décembre 2024 par MADELEINE

Internet est un trou noir qui absorbe lentement l’humanité, et l’arrivée des IA qui vont "penser pour vous" va accélérer le processus destructeur, en s’attaquant comme toujours aux enfants qui voient toutes ces armes comme des jouets : netflix, youtube, les réseaux sociaux, chatgpt et cie… Pendant ce temps, bien cachées de l’autre côté du miroir, indétectables, les IA profilent nos vies.

Ce n’est pas Pink qui a construit le mur, ce n’est pas le sien.
Il n’a pas à le détruire, il n’a qu’à danser.





PINK FLOYD
THE WALL


Le 28 Décembre 2024 par LE MERLE MOQUEUR


Connaissant l'engagement politique de R. Waters et comme l'écrit LUDO à propos de cet homme qui petit à petit s'emmure, on peut sans trop risquer de se fourvoyer envisager que père inexistant, mère étouffante, instituteurs oppresseurs (aujourd'hui souvent désabusés) sont un excellent cocktail pour fabriquer des pré-adultes renfermés sur eux-mêmes, surtout si on ajoute les téléphones portables qui collent à leurs mains et fixent leurs yeux envoyant de multiples signaux la plupart du temps débilitant et démobilisant les transformant en individualistes décharnés qui n'entendent et ne voient plus les souffrances autour d'eux car tout à leur micro-macro Reality show portatif.

Puis enfin lorsqu'ils tentent de revenir au monde comme ils le conçoivent on les cloue au banc des accusés..

C'est aussi cela THE WALL du non-dit pour ceux qui veulent lire entre les notes et les barres de solfège... L'album THE WALL n'est qu'une clef... mais quelle clef !





MEGADETH
RISK


Le 28 Décembre 2024 par KID66


Je ne serais pas aussi critique que toi Bradfloyd envers les metallos qui haïssent ce disque - il faut dire que la grande époque est désormais bien loin - mais c'est vrai que j'apprécie aussi Risk. Il est à mon sens meilleur que Cryptic Writings et The World Needs A Hero par exemple. C'est un peu long, tout n'est pas parfait, mais les compos sont plutôt inspirées et efficaces, comme en témoignent notamment les très bonnes "Prince Of Darkness", "Crush'Em" ou "Time". J'aime aussi "I'll Be There" même si c'est un peu la honte haha.

Par contre j'avoue ne pas comprendre Mustaine concernant son ambition de l'époque. Comment imaginer avoir un quelconque succès commercial avec ce hard déjà désuet pour l'époque et une telle voix de chèvre ? Il ne voyait pas plus loin que le bout de son nez, ce n'est pas du tout ça que les gens voulaient écouter à l'aube du XXIe siècle. Mais peu importe, de mon côté j'aime bien ce disque indéfendable mais bien ficelé, la suite sera à plusieurs reprises encore bien pire.







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