Cette kro-express vient du coeur, plus que d'habitude. Greatest Hits a été mon premier vrai contact avec Bruce SPRINGSTEEN. J'avais déjà entendu la nappe de synthé de "Streets of Philadelphia" -sans savoir que c'était de lui-, ainsi que "Missing", que j'avais écoutée distraitement. Un jour, mon père acheta dans un centre commercial (Auchan Le Pontet-Avignon Nord je crois) le Greatest Hits. Les premiers instants d'écoute ont été difficiles car je n'aimais pas vraiment "Born to Run", trop de saxo... Et j'ai décroché, pas voulu aller plus loin, même si en prêtant parfois l'oreille lorsque mon père l'écoutait, j'arrivais à retenir les rengaines claviéristiques de "Badlands" et "Born in the USA".
Un jour (pendant les vacances d'hiver de mon année de cinquième), je me dis que je vais retenter. Et là coup de foudre ! "Thunder Road", "The River", "Atlantic City", "Dancing in the Dark", "Born in the USA", "My Hometown", "Glory Days", "Brilliant Disguise"... Autant de tubes et de chansons différentes, mais qui arrive à me faire rentrer dans l'univers folk-rock sacré, parfois pop de l'artiste. Sans oublier bien sûr une dernière partie fabuleuse, avec le "Streets of Philadelphia" si joyeusement retrouvé, et les magnifiques inédits que sont le romantique "Secret Garden", le rock "Murder Incorporated", et les plus folk "Blood Brothers" et "This Hard Land".
Toutes les périodes ne sont pas représentées sur ce Greatest Hits, il manque la première, mais d'un point de vue personnel ce n'est pas bien grave. Si je confesse également ne prendre réellement mon pied qu'à partir de "Atlantic City", je remarque que c'est la même chose en ce qui concerne la chronologie des albums. Greatest Hits n'est pas une compilation comme les autres grâce aux inédits, mais elle aura fait au moins un heureux.