L’aspect mélangiste de la pochette , les chansons signées en bloc par le groupe ne trompent personne. Mercury est malade, le groupe fait bloc autour de lui, sans compromissions . Mais n’est-ce pas là la magie de ce groupe unique, ces 4 personnalités si fortes, si indépendantes et en même temps si proches ? Toujours est-il que malgré cette cohésion revendiquée, les compositions de l’album ne sont pas toutes du niveau exceptionnel auxquels nous avaient habitués les anglais depuis quelques années. « Party » et « Khashoggi’s ship” me laissent de marbre, ampoulés et presque désagréables à l’oreille. « The miracle » est molle du genou.

En fait , les 5 singles du LP en sont les porte étendards, à commencer par le classique « I want it all » et son riff en acier trempé. « Breakthru » est une nouvelle réussite métallisé alors que Brian May sort avec « Was it all worth it » un autre grand classique Hard Rock pour la Reine.
« Scandal » sonne plus pop mainstream, mais cette petite ligne de synthé est diablement efficace. Et comment oublier la décadente « The invisible man » et son rythme en béton péroxydé, seulement interrompu par un solo déconcertant du magicien May, mais Taylor et Deacon auront fait très fort.

Une moitié d’album aurait suffi… Mais la santé de Mercury explique cette petite baisse.