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MARILLION
MARBLES


Le 05 Septembre 2024 par MASTERFAN


En 2004, paraît l’indispensable MARBLES, le dernier grand classique en date de Marillion. Au départ, la production a fait une belle erreur stratégique puisque la première version simple occultait la moitié de morceaux, et pas toujours les moins bons. La version définitive est donc double et ce n’est pas du luxe. Enfin si, ici tout est luxueux : les compos sont quasiment toutes essentielles et mémorables, à l’exception peut-être des très courts épisodes éponymes (I à IV).

On arrive sur cet album à la quintessence du groupe, tant pour les moments purement prog que pour les moments plus pop-rock. "Invisible man" est un premier classique prog déjà très intense. "Genie" est une petite merveille de sensibilité pop : son refrain et son pont beatlesien sont une véritable tuerie.

Retour au prog avec "Fantastic Place" et "The Only Unforgivable thing", un doublé particulièrement réussi. Si les fans de Prog préfèrent souvent le disque 1, cela tient à la présence de "Ocean Cloud", long morceau de 18 minutes très intense, qui est au groupe ce que "Echoes" est à Pink Floyd, un sommet du genre.

A mon sens, les deux disques sont énormes, avec une légère préférence pour le second globalement plus pop. "The Damage" dénote car H semble complètement sous les effets de l’alcool et le résultat est plutôt exquis. "Don’t Hurt Yourself" a pour lui un couplet d’enfer, tant pis si le refrain est un peu moins fort. Vient ensuite "You’re Gone", le mouton noir de certains pour cause de rythmique, grandiose me concernant.

"Angelina" est empreint d’une belle légèreté, un morceau 'ensoleillé'. Toujours pas de faiblesse avec "Drilling Holes" qui présente deux parties bien distinctes, la première énervée, la seconde plus apaisée. "Neverland" est une chute idéale pour ce monument. Le climat de départ a des airs de déjà vu du côté de SEASONS END, puis le morceau va monter crescendo, bien au-delà des espaces visités par le premier album de l’ère Hogarth en 1989.

Mon ressenti 2024 : TRIPPANT (5) : "Genie", "Neverland". DELECTABLE (4,5) : "The damage", "Don’t hurt yourself", "You’re gone". SEDUISANT (4) : "The invisible man", "Fantastic place", "The only unforgivable thing", "Ocean cloud", "Angelina", "Drilling holes". PLAISANT (3,5) : "Marbles I à IV". Bilan : 4,20 et Top 5 à 4,70 : MARBLES cote pour moi 4,45 soit 17,80 /20.

Il y avait MISPLACED CHILDHOOD sous Fish, il y aura désormais MARBLES sous H. Rares sont les très longs albums aussi constants dans leur qualité.





The RAMONES
LEAVE HOME


Le 05 Septembre 2024 par BLUEMASK


On ne peut pas se tromper en choisissant un des 4 premiers albums des Ramones. C'est parfait, point barre. Difficile d'en dire plus, il s'agit toujours de la même potion magique : simple énergie punk sur 2 minutes, 4 ou 5 phrases simples par chanson, une rythmique bondissante et simple, une guitare simple qui tronçonne, une mélodie simple à se damner et une candeur sixties pour lier le tout et en faire quelque chose de compliquer à faire. La preuve, seuls les Ramones y arrivent.





APHEX TWIN
COME TO DADDY


Le 05 Septembre 2024 par SEB


"Come to Daddy". Comment oublier cet ovni fou-furieux et surréaliste ? Toute une époque ! Le clip était dingue, la musique aussi. Quand j'étais jeune, je passais ce titre à fond dans l'autoradio de la voiture. La voix limite diabolique à faire flipper, les gens qui me regardaient bizarrement mais po grave !





The SMITHS
THE QUEEN IS DEAD


Le 05 Septembre 2024 par RICHARD

@CLANSMAN57, le Richard te dit que c'est heureux que tu évoques ce groupe 🙂
Ensuite, même s'il fait partie de ce mouvement, il trouve que Gene au sein de la Britpop est comme anachronique et est naturellement bien trop marqué, au moins sur le plan vocal, par Morrissey. La voix et la plume de Martin Rossiter sont belles mais bien difficile de ne pas penser au Mancunien. Il trouve également que sur le plan musical, ce n'est pas nécessairement transcendant et c'est peut-être aussi pour ceci que l'on se souvient plus de Suede, Pulp, Oasis,etc.
Il préfère au moins dans l'esprit des Smiths les premiers travaux des Ecossais de Belle and Sebastian et les formidables Canadiennes de The Organ que j'ai chroniquées ici.





Daniel BALAVOINE
BALAVOINE(S)


Le 05 Septembre 2024 par SEB


Ah ! La grande mode des Tribute ! Daniel le chantait lui-même : petit malin chanteur de demain sur de grands refrains d'hier.

Le concept des Tribute est plutôt louable à la base (rendre hommage à un chanteur ou un groupe), et on se dit alors : Génial ! La jeune génération s'empare des trésors du patrimoine musical hérité par leurs aînés ! Ils vont les retravailler à leur sauce, continuer à transmettre leurs messages. Le problème est là ! Ladite sauce est souvent indigeste, ratée (voire pire) car dépourvue d'âme.

Pour moi, cet album est abominable, un pur massacre en la matière et ce n'est hélas par le seul ! Quand des titres sublimes et sublimés par un artiste avec un grand A, qui a construit sa carrière avec du temps, avec ses tripes, avec talent car Daniel n'en manquait pas, sont sacrifiés sur l'Autel de la grande mode actuelle des 'Reprises' :
- au pire par des brelles (pardon pour l'allusion/illusion phonique Jacques, tu as aussi eu ton lot...) sans voix venus se faire un peu de notoriété gratuite (toujours ça de pris hein),
- au mieux par des chanteurs confirmés (ouf !) pleins de bonne volonté mais qui hélas ne peuvent réincarner l'âme artistique originelle !

Le résultat est le même : c'est parfois pathétiquement lamentable et n'a souvent aucun intérêt sur le plan artistique ! Bref, au-delà d'un misérable coup marketing des 'major music company' destiné à sucer les gens jusqu'à la moëlle en surfant sur un effet de mode, le constat est dressé : en général, ça fait saigner les oreilles ! Et le porte-monnaie, en prime.





APHEX TWIN
SELECTED AMBIENT WORKS VOLUME II


Le 04 Septembre 2024 par SEB


J'ai découvert Aphex Twin il y a longtemps avec cet album qu'on m'avait prêté. Approche forcément très compliquée ! Car Aphex Twin étant lui-même complexe il faut un certain temps pour rentrer dans son univers. En plus à l'époque j'avais la fâcheuse habitude d'écouter de la musique au soir avant de m'endormir. Inutile de préciser qu'écouter cet album dans le noir la première fois, avec son ambiance franchement creepy par moment m'a fait passer une nuit... Bref ! Bien fichu, après était-ce mon trip ? Non pas vraiment, même si par la suite j'ai un peu changé d'avis...





Claude FRANÇOIS
MAGNOLIAS FOR EVER - DISCO


Le 04 Septembre 2024 par SEB


Marco Stivell merci pour la chronique ! Artiste ô combien emblématique s'il en est ! L'album est forcément chargé d'émotion quand on repense au contexte. Pour ma part j'avais 5 ans à l'époque, j'adorais l'album, je piquais régulièrement celui de mes parents pour le mettre sur mon pick-up. Le rythme disco ça entraîne forcément ! Et je l'ai d'ailleurs gardé !

Une petite question : le morceau "Et je t'aime tellement" de cet album que vous avez écouté serait un morceau "public" ? Curieux, j'ai donc le 33t mais pas de public sur ma version. Mais si l'album que vous avez écouté est une réédition récente ça doit provenir certainement du fameux concert public magouillé "Souvenir 78" ! Il y a en effet dans ce concert le titre en question, avec un pseudo "public" au début et fin de la chanson...





FLEETWOOD MAC
TUSK


Le 03 Septembre 2024 par NONO


@Vox Populi : il est bien vrai que Buckingham fiche un peu son boxon ici, bien décidé qu'il était à vitupérer contre sa moitié, la belle Stevie Nicks ! Le problème est qu'ici, le linge sale se lave devant tout le monde. Pourquoi pas ? Au moins c'est "transparent" comme on dit aujourd'hui...
Reste qu'au milieu des envolées brouillonnes des compos de Buckingham, je retiens quand même les magnifiques "That's all for everyone" et "Walk a thin line".





The SMITHS
THE QUEEN IS DEAD


Le 03 Septembre 2024 par CLANSMAN57

Au moins t'auras essayé:) Tant pis si le groupe est doté d'une certaine renommée et qu'on n'adhère pas, chaque auditeur est très certainement confronté à ce type d'incompréhension avec certains artistes.
Sinon, pour les intéressés, je suis tombé l'an passé sur un groupe anglais très proche des Smiths qui s'appelle Gene, plus précisément les albums "Olympian" et 'Drawn To The Deep End".
Mieux joué à mon sens, meilleur son, mais pas meilleur que l'original, bien qu'agréable. Qu'en pense donc le Richard?










BEASTIE BOYS
LICENSED TO ILL


Le 03 Septembre 2024 par BLUEMASK


Attention, album important.
Il est loin d'être parfait, a un poil mal vieilli, comme à peu prêt tout le rap de cette époque, RUN DMC en tête et quelques titres agacent un peu, 'Brass Monkey' en premier lieu.
Mais Beastie Boys fait ici une tonitruante entrée dans le monde du rap, pour en dynamiter les codes. 1er groupe rap composés de mecs blancs (il me semble), il sort cette musique de son carcan, en fait une fête hédoniste et annonce la fusion. Hédonistes sont les paroles WTF, le flow à 3 voix criardes et gueulardes, et les musiques. Musiques, justement, assez binaires et minimalistes, sous forte influence RUN-DMC, avec cette boîte à rythme typique des 80's, mais avec déjà une ouverture d'esprit qui caractérisera le groupe dans ses grandes oeuvres. Funk/soul de rigueur, sur 'Slow ride' par exemple, sample de xylophones sur le mini-hit 'Girls', et beaucoup beaucoup de guitares électriques et de rock. Au point, que le plus-gros-que-mini hit 'Fight for your right' est un morceau de rap tout autant que de hair-metal, Twisted Sister aurait pu le composer.
Au regard de la suite, de son aspect mal vieilli, ce serait un 3, mais un album n'est pas que de la musique.





Ace FREHLEY
10 000 VOLTS


Le 03 Septembre 2024 par SWISSIDOL


Commençons par les choses qui fâchent : d'abord, la voix. Avant, j'aimais la nonchalance du timbre d'Ace quand il sonnait encore jeune. Maintenant, le Spaceman ferait mieux d'embaucher un bon chanteur car son débit est fatigué. Ensuite, il parait que c'est Steve Brown (ex-TRIXTER) qui a pondu la plupart des idées. Enfin, Ace ressasse encore et toujours les mêmes idées sur ses soli. Cela étant dit, je trouve le disque plutôt réussi, sans idées géniales mais avec des compos efficaces ("10,000 volts", "Fighting for life", "Cherry medicine"...) Ace a eu la bonne idée de sortir (enfin !) "Back into my arms", un titre F.M qui traîne dans ses cartons depuis des décennies. En revanche, l'ex-KISS a déjà été mieux inspiré dans ses choix de reprises ("Life of a stranger"). Au final, une galette sympa même si on sent un artiste (notamment en concert) proche de la retraite.





The SMITHS
THE QUEEN IS DEAD


Le 03 Septembre 2024 par BORAHKRETH

Les Kro-X m'ont invité à réessayer encore une fois l'aventure The Smiths. Il n'y a rien à faire, je n'arrive pas à comprendre. Pas que ça soit particulièrement mauvais mais ça rentre par une oreille en ressortant par l'autre instantanément.

Et accessoirement le chant me donne l'impression d'être faux 50% du temps, je me doute que c'est le style du chanteur, mais je dois en être à mon cinquième essai en je sais pas combien d'années, et rien à faire, je crois que ce groupe n'est juste pas pour moi.

Pas de note du coup





DEEP PURPLE
IN ROCK


Le 03 Septembre 2024 par FREEZER

je deteste cette planete, mais quand je pense à autre chose que de vouloir la détruire j'écoute parfois cet album intéressant, et très novateur pour l'époque.





The Alan PARSONS PROJECT
THE TURN OF A FRIENDLY CARD


Le 02 Septembre 2024 par BAKER

Je suis euh.... très surpris

Je n\'ai JAMAIS partagé ma cover de ce bijou absolu ?

soundcloud tagli parsons card ^^

J''aimerais avoir vos avis sur ce qui va, et évidemment sur ce qui ne va pas ^^





STEELY DAN
COUNTDOWN TO ECSTASY


Le 02 Septembre 2024 par FRANK COLUMBO


Album très sympa, steely dan a déjà trouvé sa marque apres 2 albums. rien à dire.
Ma femme aime bien également l'album mais préfère Aja.





URIAH HEEP
LOOK AT YOURSELF


Le 02 Septembre 2024 par MASTERFAN


Deux albums en 1971 pour Uriah Heep. La première lame (SALISBURY) vous soulève, arrive la seconde (LOOK AT YOURSELF) qui vous arrache et vous fait décoller du sol. LOOK AT YOURSELF qui est même beaucoup plus immédiat que SALISBURY doit donc être privilégié pour découvrir le Heep en priorité (en même temps que le troisième sommet du groupe, DEMONS AND WIZARDS). Comme toujours, le hard est présent, le prog aussi, la pop aussi, c’est un mélange exquis.

Le morceau éponyme “Look at yourself” est une véritable tornade, l’un de mes morceaux préférés toutes époques et tous disques confondus, c’est juste con qu’il traîne un peu sur la fin. A s’envoyer à FOND pour un vrai trip. Pas de répit puisque s’enchaîne un nouveau morceau énorme, “I wanna be free” qui lui va monter en intensité progressivement et ne faiblira pas un instant jusque la fin.

On continue dans l’épique avec “July morning”, 10 minutes 25 secondes, morceau-roi des mariages U.S mais évidemment souvent inconnu chez nous. Je ne cache pas qu’au bout de 17 écoutes, le “la-la-la” pourra user le fan le plus radical, mais ce que propose le groupe jusqu’à la fin du morceau reste toujours un moment exceptionnel. Inutile d’espérer que ça se calme avec ‘Tears in my eyes” qui comporte lui-aussi ça et là des passages incroyables.

On est ensuite littéralement achevé par les 8’41 de “Shadows of grief” don’t l’intensité ne faiblit que rarement, un nouvel uppercut de rock épique teinté de moments progressifs qu’on se prend en pleine tronche, à mettre à fond là-aussi, évidemment. Il n’est pas forcément intense d’un bout à l’autre, mais Muse à dû l’écouter un max, celui-là.

Les cinq premiers morceaux risquent de laisser plus d’un "découvreur" K.O d’entrée de toute façon, donc peu importe finalement que l’album faiblisse avec un “What should be done” plus calme, et se termine avec un “Love machine” efficace tout en tirant un peu trop sur le violet à mon goût (peut-être l’un des meilleurs morceaux de Deep Purple que Deep Purple n’aura pas composé).

Mon ressenti 2024 : TRIPPANT (5) : Look at yourself. DELECTABLE (4,5) : I Wanna be free, July morning, Tears in my eyes, Shadows of grief. SEDUISANT (4) : Love machine. PLAISANT (3,5) : What should be done. Bilan 4,38 et Top 5 à 4,60 : LOOK AT YOURSELF cote pour moi 4,49 soit 17,96 / 20.

LOOK AT YOURSELF est une seconde pièce maîtresse du Heep, un album formidable.

Le doux et acoustique « What’s within my heart » (3,5) figure en plus sur le CD bonifié.





The CURE
THE CURE


Le 02 Septembre 2024 par MASTERFAN


L’éponyme, curieusement le 12ème album des Cure en 2004, est celui à la pochette « école maternelle ». Nouveau changement de direction que ce drôle d’objet.

L’intro « Lost » rencontre pas mal de crédit, je reste de mon côté assez sceptique car Robert Smith m’a toujours semblé en faire mille fois trop là-dessus, un caca nerveux qui me fait plutôt rire qu’autre chose. Surtout ce « I can’t find myself » hurlé, on n’y croit pas trop (tu as 45 ans, Robert !). Ne voyant pas où il voulait en venir, je passais systématiquement ce morceau au début. Je m’y suis fait désormais, mais ce n’est pas encore la panacée. « Labyrinth » juste derrière me paraît déjà nettement plus crédible, avec son climat oppressant d’Antan, il touche sa cible.

Ce qui marque ici est qu’on n’a pas toujours l’impression d’être dans un album de Cure, et en cela on est à l’opposé total de BLOODFLOWERS. Il y a des Yeah ! Yeah ! Yeah, des Ah ah ah (« Before three ») ou autres gimmicks pas du tout habituels, qui passent assez bien au bout du compte. Avec parfois l’impression que Robert Smith a été invité à collaborer à des musiques lambdas de collègues lambdas plus dans l’air du temps. Par exemple sur « The end of the world », on dirait qu’il a atterri direct chez les Smashing Pumpkins (plus que New Order à mon sens), avec même les Blur qui s’invitent en cours de morceau.

Ou encore l’intro de « Anniversary », qui ressemble furieusement à du Indochine des années 2000 plus qu’à du Cure (reste à savoir lequel des deux est antérieur). C’est un peu comme ces jeux où il faut retrouver les objets cachés : d’autres clins d’oeil sont ça et là très discrètement portés (Pixies, Sonic Youth, P.J Harvey, Ride, ou d'autres groupes plus récents) en filigrane… Nonobstant, si perte d’identité il peut y avoir, cela dérange peu finalement car Cure reste le dénominateur commun. Et il n’y a pas de violon, pas d’orchestre mexicain, quel bonheur !

« Us and them » donne lieu à un autre caca nerveux mais l’agacement initial s’estompe car les gars mettent vraiment l’intensité qu’il faut avec ce chant, un climat qui nous rapproche de celui de PORNOGRAPHY. « Alt.end » et ses arpèges font très Rock indé années 90 : The Cure aurait peut-être dû sortir cet album dix années plus tôt à la place de WILD MOOD SWINGS pour être plus en phase avec son époque. « (I don’t know what’s going) on » est plus hybride, Smith n’est jamais allé aussi haut dans les aigus. Et voici notre habituelle incursion dans les années 80, pour les nostalgiques, avec un « Taking off » curien en diable, livré avec son refrain bien accrocheur.

Allez, on s’énerve encore un petit coup avec « Never », encore bien dense, avant une autre belle pièce de l’album, le shoegazien progressif « The promise », Wah-voyage de 10 minutes super-agréable ma foi. Tout ça se termine dans l’apaisement de « Going nowhere ».

Mon ressenti 2024 : TRIPPANT (5) : Néant. DELECTABLE (4,5) : Labyrinth, Anniversary, The promise. SEDUISANT (4) : Before Three, The end of the world, Us and them, Alt.end, Taking off. PLAISANT (3,5) : (I don’t know what’s going) on,  Never, Going nowhere. INTERESSANT (3) : Lost. Bilan 3,92 et Top 5 à 4,30 : THE CURE album éponyme cote pour moi 4,11 soit 16,44 /20.

Cet album qui s’est bien vendu (pas toujours une tare !) est régulièrement tout autant descendu qu’il s’est vendu, ce qui fait un équilibre. THE CURE éponyme n’est pas forcément facile à appréhender mais le temps révèle une œuvre bien plus consistante qu’il n’y paraît à sa découverte. Avec le recul, c’est l’un des albums de Cure qui tient le mieux les réécoutes et dont la cote est encore susceptible de monter. Je pense que beaucoup de ses détracteurs ne l’ont simplement pas suffisamment écouté, et trop vite jugé. Le groupe sort ici de sa zone de confort de BLOODFLOWERS, sans s’égarer comme sur WILD MOOD SWINGS. Merci au producteur fou Ross Robinson. Et une pochette recto-verso très originale en plus, merci aux petits neveux et nièces, ils ont dû coûter légèrement moins cher qu’un concepteur.

On en oublierait presque qu’il y avait aussi des morceaux annexes. Ça ne me dérange pas que la version française n’ait pas retenu « Truth, Goodness and Beauty » (3) ou « Fake » (3,5), ou que Smith ait refusé d’inclure « The boy I never knew » (3). Le choix de laisser sur la touche « This morning » (2,5), « Strum » (2,5), « Your God is fear » (3,5) et « Why can’t I be me » (3,5) ne paraît pas non plus scandaleux.





The Alan PARSONS PROJECT
THE TURN OF A FRIENDLY CARD


Le 01 Septembre 2024 par NONO

@ TOMMY_CALE : Plus l'art emprunte les marqueurs du moment, plus cet art est susceptible de vieillir rapidement. Bien qu'il soit évidemment très difficile (voire impossible) de décréter, à l'époque présente, ce qui ne vieillira pas de ce qui semblera ringard 5 ans après ! J'ai remarqué qu'en musique, les instruments acoustiques ne vieillissent pas. Une guitare sèche ou un piano, sonnent pareil, qu'on l'ai joué il y a 3 minutes ou il y a 50 ans ! Par contre, ajoutez un synthé, et ça "date" aussitôt l'oeuvre ! Chez Kate Bush par exemple, "Wuthering heights" ou "Babooshka" on bien mieux traversé le temps que "Running up that hill" !





The Alan PARSONS PROJECT
THE TURN OF A FRIENDLY CARD


Le 01 Septembre 2024 par TOMMY_CALE

Complètement d'accord Nono.

L'exploit d'Alan Parsons Project et ces albums à thème réside dans le fait qu'ils ne sont pas tombés avec l'épreuve du temps dans des sortes de désuetude et ringardise. Le mérite revient aussi bien à cette production exceptionnelle qu'au travail artistique, mélodique, à cette inspiration fructueuse et bien sûr au talent des musicos (Bairnson était un excellent guitariste) ainsi qu'au choix judicieux au chant des differents intervenants selon le type de morceaux. La pâte du groupe.

Une pop rock progressif au thème baroque sans tomber dans le kitsch au sens negatif c'est...tiens' ben si on prend l'adage "les cons ça ose tout" alors Parsons et Woolfson sont de gros connards !





MEGADETH
DYSTOPIA


Le 01 Septembre 2024 par FIGHTITBACK


Très bon album de MEGADETH dont je partage l'avis de cette chronique, y compris le choix des titres qui est quasi similaire au mien (1, 2, 5, 7, 8 & 10 ma préférée d'ailleurs) Note réelle 3,5/5 P.S. pas client de leurs débuts 80's thrashy mais + de la période '90 - '94







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