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PINK FLOYD
RELICS


Le 30 Mai 2023 par SWISSIDOL


Une bonne compilation agrémentée de quelques inédits fort bien choisis comme "Julia dream", "Biding my time" ou "Paintbox". Je n'utilise pas le terme de best of car ça n'en est clairement pas un mais un bon disque de transition avant un vrai nouvel album





PINK FLOYD
MEDDLE


Le 30 Mai 2023 par SWISSIDOL


Je préfère nettement son prédécesseur, "Atom heart mother". Sur "Meddle", rien n'est mauvais mais aucun morceau ne me subjugue. Bien sûr, "Echoes" est légendaire, bien entendu l'idée du chien qui "chante" le bluesy "Seamus" est géniale mais je ne suis pas comblé comme j'ai pu l'être avec "Animals", "The wall", etc





PINK FLOYD
ATOM HEART MOTHER


Le 30 Mai 2023 par SWISSIDOL


Un grand disque de PF. Rien que le morceau-titre est magnifique avec sa chorale, ce solo de guitare bluesy... Les 3 titres du milieu sont également épatants. Quant à "Alan's breakfast", s'il n'est pas passionnant de bout en bout, il reste fort plaisant et donne un aperçu de l'idée que le groupe avait de faire un album avec rien que des ustensiles ménagers. Projet jamais abouti mais dont on a un aperçu ici avec des bruits d'œufs qui cuisent, etc





INDOCHINE
13


Le 30 Mai 2023 par DAV


Indochine, c'est la frontière. Entre quoi? Du bon côté celui des artistes mainstream que je considère comme vraiment créatifs, virtuoses ou simplement talentueux (Radiohead, Nine Inch Nails, Muse, RHCP ou encore Placebo pour citer quelques exemples), et de l'autre celui de la masse de pseudo-artistes au mieux médiocres ou au pire totalement dépourvus de la moindre once de talent (je ne cite pas de noms, ce serait leur faire trop d'honneur), ce qui n'empêche pas certains d'entre eux de pulvériser les chiffres de ventes dans le commerce ou d'écoutes sur Youtube & Cie malgré tout.

Concernant Indochine, je ne dirais pas que c'est un "grand" groupe sur le plan strictement musical (par contre en terme de popularité là c'est autre chose), car leurs albums et leurs chansons, si globalement ils sont de qualité correcte en officiant dans un style pop/rock (avec même quelques fulgurances comme l'album "Black City Parade" que je trouve excellent), je ne dirais pas que c'est du "grand" art, car si on trouve des morceaux très bons il y en a aussi un certain nombre que je qualifie de "bateau", ni mauvais ni géniaux, passables quoi. Toutefois, Indochine reste un artiste à la musique de qualité 1000 fois supérieure aux déchets auditifs qu'on peut retrouver régulièrement dans les classements relatifs aux ventes ou nombres d'écoutes dans la musique mainstream. Un groupe que j'écoute pour son côté passe-partout quand je ne suis pas d'humeur à me prendre la tête avec du Metal par exemple.

"13", 13ème album du groupe (que de subtilité), évolue assez fidèlement dans le style pop/rock de base d'Indochine, bien qu'ici l'aspect pop soit dominant par rapport au rock, à l'inverse d'albums tels que "Paradize" et "Alice & June" où c'est la facette rock qui est dominante. Sur "13", on trouve 13 chansons (comme par hasard) accrocheuses et entraînantes grâce à des instrumentations maîtrisées, un batteur énergique et surtout un chanteur talentueux en la personne de N. Sirkis. En effet, ce dernier offre une bonne prestation, avec un chant mélodique tantôt puissant, tantôt plus calme et apaisé, et si le chanteur évolue la plupart du temps dans un registre medium, sa tessiture assez large lui permet aussi de moduler aisément en descendant dans les graves ou en montant vers les aigus selon les moments, ce qui ajoute de la diversité à sa performance.

Ensuite, ses mélodies vocales sont accrocheuses et par moment assez jolies, c'est donc un atout de taille. Par ailleurs, les mélodies sont la principale qualité de "13", que ce soit au niveau du chant donc mais aussi pour la guitare et les claviers, qui offrent pas mal de thèmes et d'arrangements facilement mémorisables, peut-être trop...ou pas assez justement. Je m'explique, "13" est un bon album, mais il fait l'objet de quelques d'écueils l'empêchant d'atteindre l'excellence. Le 1er s'illustre dans ce que je considère être une trop grande facilité de certaines mélodies, notamment de la guitare, qui si elles ne tombent jamais dans le mauvais goût grâce à des thèmes ou des riffs toujours corrects, ne font pas preuve d'une virtuosité épatante pour autant car ces dernières sont parfois presque simplistes, notamment sur "Karma Girls" et son break s'articulant autour d'une simple tierce majeur dans la seconde moitié du morceau, ou encore "Gloria" et "La Vie Est Belle" et leurs de thèmes de guitare à 3 ou 4 notes.

Le second écueil concerne lui l'aspect harmonique et la structure des chansons, avec là encore une certaine facilité (ou manque d'audace plutôt) rendant les chansons parfois redondantes à l'écoute. En effet, ces dernières sont bâties en général sur une poignée d'accords de base (4 en moyenne) dans une tonalité de départ, sauf que le souci se situe dans le côté statique de la progression harmonique, car les accords tournent en rond sans arrêt dans un schéma similaire, de type I-V-VI-III par exemple, pour la plupart des morceaux de "13". Cette redondance est accentuée par la structure des morceaux, en générale de type "couplet-refrain-pont-refrain". Ainsi, un morceau comme "Un été français" est symptomatique de cette analyse, avec une chouette mélodie de guitare en intro mais qui est répétée ainsi tout le morceau, avec les mêmes accords en boucle derrière, laissant le chant assurer le travail mélodique de modulation seul la majorité du temps.

Pourtant, on trouve aussi de bonnes idées par moment, notamment l'ambiance rock épique de "Song For A Dream" et "Tomboy", la beauté de "Karma Girls" et "Black Sky" entre autres, ainsi que la progression bien pensée de "Cartagène" qui propose un changement de tonalité surprenant et agréable dans sa 2ème partie. "13" est donc un album plus que correct (comparé au niveau général de la musique mainstream), avec de belles chansons malgré leur simplicité.

Note: 3/5
Morceaux favoris: "Black Sky", "La Vie Est Belle", "Karma Girls", "Song For A Dream", "Cartagène".





Jean-louis MURAT
TRAVAUX SUR LA N89


Le 29 Mai 2023 par MONSIEUR N


@LEVIEUNE
Commence par l'album "Mustango", Le Moujil et safemme", ou "Le Cours Ordinaire Des Choses" pour le côté blues rock.

"Travaux sur la N89" est inhabituel et personnellement il m'a fait du bien après un "Morituri" et "Grand Lièvre" un peu fades. Après, c'est sûr que ce n'est pas l'album le plus représentatif du poète chanteur auvergnat.





Frank ZAPPA
ABSOLUTELY FREE


Le 29 Mai 2023 par I AM THE GROWL


Le programme annoncé sur la pochette est respecté scrupuleusement : les mecs sont en effet absolument libres et tirent sur tout ce qui bouge, tout le monde en prend pour son grade, et l'auditeur en premier lieu ("Prends ta journée et va faire un tour en ville/Regarde les Nazis au pouvoir/Puis rentre à la maison et regarde-toi/Tu penses qu'on chante à propos de quelqu'un d'autre/Mais tu es un gens en plastique/Oh bébé, t'es tellement minable !"). Musicalement, c'est le fourre-tout, du jazz, de la pop, du crooning, des riffs à la Kinks, du doo-wop, des effets psychédéliques d'époque réalisés sur bande magnétique, du classique, tout ce qu'il était possible de rameuter alors pour dénoncer ce bordel ambulant était mobilisé et tourné en dérision, non sans tendresse, mais alors une tendresse foutrement virulente, planquée sous des tonnes de sarcasmes. Les mecs ont les moyens techniques de leur expression, alors ils les utilisent, et donc voilà une sorte de chef d'œuvre qui voyait clairement ce qu'est la société moderne, celle déjà démontée par Orson Welles dans "Citizen Kane". Des juxtapositions incongrues et des collages, beaucoup de rage, beaucoup de nerfs, peu de cœur et malgré tout beaucoup de plaisir. Des tiroirs caisses qui s'embrassent et des verres qui s'entrechoquent dans un casino. Oh que la vie est plaisante quand on a de l'argent !





La REVOLUCION DE EMILIANO ZAPATA
LA REVOLUCION DE EMILIANO ZAPATA


Le 29 Mai 2023 par HAROLD


Rien que pour "Nast Sex" le disque vaut le détour. Deux ou 3 titres sont plus latinos. J’ai encore le 45T et le 33.
L’un des Must du Rock Psyché latino.
Une chronique hyper documentée.





KANSAS
POINT OF KNOW RETURN


Le 29 Mai 2023 par HAROLD


Peut-être être l’un des meilleurs disques de sa décennie. Intemporel et, hormis un titre plus faiblard et désuet, terriblement croustillant.





Steve HILLAGE
MOTIVATION RADIO


Le 29 Mai 2023 par HAROLD


Un super album entre Canterbury et Prog. L’anglais a fait d’autres albums qui mériteraient une chronique.





TEN YEARS AFTER
RECORDED LIVE


Le 29 Mai 2023 par HAROLD


Un incontournable réédité à plusieurs reprises.
La bonne époque.





WEEZER
EVERYTHING WILL BE ALRIGHT IN THE END


Le 29 Mai 2023 par I AM THE GROWL


A mon humble avis, il y a un chef d'oeuvre sur ce disque et c'est "Foolish Father", où le minus qui crevait d'amour sur "Pinkerton" devenu père chante pour obtenir le pardon de ses enfants. Un des sommets de la carrière de Cuomo, qui n'est jamais meilleur que quand il parle de ce qu'il ressent sur le moment ("Perfect Situation", "Butterfly", "Dreamin'", "My Name Is Jonas"...) et beaucoup moins quand il veut mettre en avant ses talents de compositeur pop ("Surf Wax America", "Don't Let Go", "Possibilities", "Everybody Gets Dangerous", presque tout "Raditude", 1 morceau sur 2 sur "Hurley", la liste serait longue...). Ici, cette dichotomie existe aussi, pour ce "Foolish Father" d'exception, il faut se taper un "Ain't Got Nobody" et un "Back to the Shack" minables d'entrée, et laisser les bonnes chansons arriver. A partir de "The British Are Coming", tout s'améliore et jusqu'à la fin du disque et sa trilogie emmenée par une suite de solos de guitare épiques, on se régale. Voilà pourquoi ce disque s'appelle "Everything Will Be Alright in the End" !





Harry NILSSON
SON OF SCHMILSSON


Le 29 Mai 2023 par LONG JOHN SILVER

@I AM THE GROWL
Merci pour ton commentaire concernant un artiste assez peu connu et pas mal oublié, NILSSON était un orfèvre de la Pop, genre noble quand il est produit avec amour. Pas mal de ses disques valent le détour en effet.





GRINDERSWITCH
HONEST TO GOODNESS


Le 29 Mai 2023 par HAROLD

Inconnu au bataillon, pas degueu ça sonne comme du sous Allemand Bros. Découverte sympathique.





Harry NILSSON
SON OF SCHMILSSON


Le 29 Mai 2023 par I AM THE GROWL


Un régal que ce disque-là, un régal ironique, désespéré, venant d'un homme en pleine procédure de divorce et qui chante ici le rock de séparation ultime ("You're breakin' my heart, you tear it apart, so fuck you !" - que voilà des paroles simples et directes, déclamées sur un air de fête comme si le mec allait boire toute sa vie pour oublier son chagrin, chose qu'il fera d'ailleurs et qui le mènera à la tombe pas très longtemps après tout compte fait). Bon, il n'y a pas que ça, il y a "Remember", un air à la "Without You" pour les masses, parodié quelques instants plus loin sur quelques secondes s'achevant par un rot d'anthologie. Il y a "I'd Rather Be Dead", dont je recommande de voir le clip hilarant se déroulant dans une sorte d'EHPAD avant l'heure. Il y a "Spaceman", dont les paroles apparemment niaises cachent difficilement la déception qui les a inspirées. Et la magnifique "The Most Beautiful World In The World", supplique d'amour globale s'achevant par un tonitruant "See you next album...' C'est du "en même temps", c'est de la contradiction permanente, sauf que c'est humain, ça vient d'un esprit perdu qui a décidé de se saborder pour se divertir et épater ses amis (Ringo joue avec lui sur le disque). Venant après le succès de l'album précédent, la démarche vient confirmer la sincérité d'un artiste qui semble être "dans les clous" a priori. Y a pas besoin d'être tatoué, punk, ou quoique ce soit pour être sensible et intéressant. Être un chanteur surdoué et un compositeur de talent ça suffit parfois aussi à ne pas être un homme parfait. Et donc à être un artiste parfait. Même quand il a foiré ses albums et brisé sa voix, Nilsson était génial. Il a laissé beaucoup de disques inégaux et d'autres dispensables, mais il n'avait jamais été rien de moins qu'attachant. Beaucoup ne peuvent pas en dire autant.





Melanie MARTINEZ
K-12


Le 29 Mai 2023 par HAROLD

J’ai écouté , je ne connaissais pas.
C’est tout simplement mauvais sur tous les points.
Chant insupportable, orchestration boite à rythmes et auto tunes à donf.
Ça ne donne pas envie d’aller plus loin.





DEMON FUZZ
AFREAKA!


Le 28 Mai 2023 par HAROLD

Un album fortement conseillé.
Très bonne chronique hyper documentée.





JETHRO TULL
CREST OF A KNAVE


Le 28 Mai 2023 par ALEX F


Je me souviens qu'il y a des années maintenant j'avais emprunté ce disque à la médiathèque. Et déjà à l'époque je m'étais dit que ça ressemblait à une pâle copie de DIRE STRAITS. Bref, je n'avais pas aimé du tout.

Plus de 20 ans plus tard, à la réécoute, je trouve toujours que certains morceaux sont de vulgaires copies assez embarrassantes. C'est le cas de "Said She Was A Dancer" (pas bon du tout) et "Budapest" (c'est pas complètement nul, mais bon sang ça pue la copie de DIRE STRAITS à plein nez, c'est gênant !). Seulement je me rends compte que j'étais passé à côté de bons morceaux comme "Steel Monkey" (bien que sonnant comme un pastiche de ZZ TOP, mais un bon pastiche !), "Jump Start" ou "Farm On The Freeway", meilleur morceau du disque à mon avis, vraiment très bon. J'aime bien "Raising Steam" même si ça sonne encore comme un pastiche (ça sonne même comme un pastiche de DIRE STRAITS qui fait un pastiche de ZZ TOP !). En revanche, je ne suis pas très friand de "Mountain Men".

En écoutant certains des bonus, je me demande pourquoi le groupe n'a pas remplacé "Said She Was A Dancer" par un morceau ma foi assez bon comme "Part Of The Machine"... Je ne devrais mettre que deux étoiles mais bon allez j'arrondis à trois de justesse.

La note : 10/20





JETHRO TULL
UNDER WRAPS


Le 28 Mai 2023 par ALEX F


3 étoiles... je m'étonne moi-même de la note que je viens d'attribuer à cet album. La première écoute fut difficile. Je n'y entendais qu'un amoncellement de sons synthétiques indigestes et s'il n'y avait pas les deux derniers morceaux du disque (je parle de la version originale sans bonus donc des morceaux "Paparazzi" et "Apogee"), je crois que je n'aurais même pas pris la peine de réécouter ce disque.

J'étais donc prêt à mettre 1/5. Après plusieurs écoutes, je ne suis pas loin d'être d'accord avec ceux qui disent que malgré le fait que ce ne soit pas un grand disque il y a un peu plus de recherche que sur l'album suivant qui contient quelques morceaux pas très inspirés ressemblant plus à des pastiches des ballades de DIRE STRAITS (ou à des pastiches de DIRE STRAITS qui copie ZZ Top, mais là bizarrement j'aime bien) qu'à du JETHRO TULL.

Sur cet album, on entend parfois du ZZ TOP, du SAGA ou du ELOY ("Under Wraps #1" me fait beaucoup penser au Eloy de l'album "Metromania" sortie la même année), mais je trouve que ça passe finalement mieux que lorsque le groupe copie DIRE STRAITS.

La note : 11/20





Jean-louis MURAT
TRAVAUX SUR LA N89


Le 28 Mai 2023 par LE VIEUNE

Je connaissais plus Jean-Louis Murat pour ses coups de gueules télévisés que pour sa discographie. Si je veux m'intéresser un jour à sa discographie, je ne pense pas que je devrais commencer par cet album-là. Une première écoute dans l'année de la sortie ne m'avais pas engagé à continuer. Seconde écoute ce matin : je n'accroche pas, c'est chiant. Il y a bien "Coltrane" qui éveille un peu d'intérêt. "Garçon", ce n'est pas trop imbuvable non plus.

Bon, je ne note pas. Je retenterai un autre jour mais il n'est pas certain que j'aimerai plus.





PLACEBO
NEVER LET ME GO


Le 28 Mai 2023 par DAV


Placebo est un exemple parfait de ce que j'appelle un groupe de pop/rock, au sens "pur" du terme. Rock d'abord dans l'esthétique sonore pour l'utilisation constante de la guitare électrique, accompagnée de la batterie, avec le chant par-dessus. Ce n'est pas du r'n'b, du rap ou que sais-je, avec une boîte à rythme, un synthé indigent et une voix auto-tunée pourrave par-dessus (c'est un exemple caricatural mais quand je regarde des exemples de musique "populaire", c'est-à-dire de ceux qui font le plus de vues/écoutes sur les plateformes de diffusion comme Youtube etc., là où avant on regardait plutôt le nombre de ventes de CD/vinyles, et bien il y a quand même pas mal de déchets auditifs faits par des gens que je ne considère pas comme des artistes dignes de ce nom).

Pop ensuite dans la composition des chansons, dans leur "Adn". Ce que je veux dire c'est que même si Placebo apparaît comme un groupe rock de prime abord à l'écoute de leur musique, en réalité c'est pop dans la mesure où les guitares jouent principalement des suites d'accords, qui servent à soutenir les mélodies vocales, plutôt que des riffs à proprement parler, même si on en trouve aussi. Ce n'est pas une "usine à riffs" comme j'aime bien qualifier ainsi des groupes de rock/metal que j'écoute. Toutefois, en plus des accords, la guitare joue pas mal de mélodies également, souvent en arpèges, qui viennent s'harmoniser avec les mélodies du chanteur, et tout ceci est complété par des arrangements de claviers (piano ou synthé) fréquents apportant une touche d'électro à l'identité musicale de Placebo.

Cette description générale s'applique très bien aussi à "Never Let Me Go", 1er album du groupe Anglais en presque 10 ans depuis "Loud Like Love", et qui propose pas moins de 13 chansons explorant tout son savoir-faire en matière de pop/rock. L'album est très varié, avec une bonne dynamique tant dans l'énergie déployée où les morceaux les plus percutants et accrocheurs tels que "Sad White Reggae", "Hugz", "Try Better Next Time" et "Twin Demons" alternent bien avec les morceaux plus calmes et posés comme "The Prodigal", "Surrounded By Spies" ou "Fix Yourself", que dans sa diversité tonale permettant à l'album d'éviter la monotonie, comme l'illustre l'équilibre formé entre les morceaux plus sombres et tristes ("Happy Birthday In The Sky", "Went Missing"), avec les chansons plus enjouées et lumineuses ("Beautiful James", "The Prodigal", "Try Better Next Time").

Concernant le chant, Brian Molko est fidèle à son style, à savoir un chant mélodique assez haut perché au timbre particulier, un peu nasillard certes (les mauvaises langues parlent de "voix de canard", terme affreux et insultant de surcroît), mais toujours puissant et juste! Ce qui est impressionnant compte tenu du fait que si on est un fan connaissant le catalogue du groupe (et pas juste les "singles"), le fan en question devrait savoir que si B. Molko chante en effet, la plupart du temps, dans un registre aigu presque "féminin" par moment (façon de parler), ce n'est pas un "vrai" ténor pour autant (comme Bellamy de Muse par exemple), mais un baryton qui s'ignore! Même si les exemples sont rares, Molko dispose d'une tessiture large et est en réalité tout à fait capable de chanter dans les graves comme le montre la chanson "In The Cold Light Of Morning" (de l'album "Meds"). Lorsqu'on note ce détail, on ne peut que saluer son talent.

Pour conclure, "Never Let Me Go" est un des meilleurs Placebo mais aussi un des meilleurs albums pop/rock de 2022 (à ma connaissance), d'autant plus que chaque morceau a son petit "truc" rendant la réécoute de l'opus agréable, et il n'y a selon moi aucun titre faible. Chapeau.

Note: 4/5
Morceaux favoris: "Happy Birthday In The Sky", "The Prodigal", "Surrounded By Spies", "Twin Demons".







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