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The SEX PISTOLS
NEVER MIND THE BOLLOCKS : HERE'S THE SEX PISTOLS


Le 19 Avril 2024 par RUDY M


Les Sex Pistols, c'est un peu comme tout : il y a ceux qui en parlent et ceux qui l'ont vécu.
Pour ces derniers, aucun doute (et d'ailleurs pourquoi y en aurait-il ?) : Ce disque résonne comme l'un des dix plus importants de l'histoire parce qu'il l'a marquée, tout simplement.

Et ceux qui n'y étaient pas, ou pour qui cette époque des années de plomb ne dit rien (les fameux t-shirts de Joe Strummer des Clash à cette époque !), ne parleront forcément que de leurs goûts musicaux par rapport à ce que délivre le disque, ce qui est tout à fait légitime.

Never Mind a capté l'air de son temps et pour qui ne m'intéresse pas/plus à ce temps-là, il n'a que la valeur musicale que chacun lui accordera.

Pour le reste, ils auront fait partie des derniers, chronologiquement parlant, à secouer le cocotier, une dernière tentative avant d'envoyer se faire foutre toute cette fange intéressée à les mythifier pour en tirer de plus juteux bénéfices.

Cela a dû les amuser un temps, surtout Malcolm qui gérait bien tout ça, et s'ils l'avaient voulu, ils seraient devenus aussi grands et célèbres que les Stones ou les Beatles, finissant sur une plage de Malibu, à 50 ans, bien repus et riches à millions. Sûr qu'ils en avaient conscience...

Mais, leur jusqu'au-boutisme ne permettait pas ça, sans parler du Sid devenu célèbre parce qu'il est allé jusqu'au bout justement du délire, ne sachant pas, ne voulant plus, s'arrêter.
Des rockers, à la fois misérables et déterminés, un peu pathétiques mais terriblement vivants. Le rock les retiendra comme Hendrix, Joplin, Jones, et tant d'autres qui jouaient leur musique comme un soldat va à la guerre, et c'est pour ca que "Never Mind" restera, comme le "Raw Power" des Stooges ou le "Kick out the jams" du MC5. Cela dépasse le côté simplement musical car ces œuvres, qu'on aime ou pas, jalonneront toujours l'histoire du rock, du vrai.





Céline DION
DES MOTS QUI SONNENT


Le 19 Avril 2024 par HUG

Vous n'aimez pas "Le fils de Superman" ? Pourtant, elle est super joyeuse cette chanson. Je vous conseille de l'écouter après une chanson très joyeuse des années 80 : "C'est pas facile" de Carol Arnauld, chanson autobiographique sortie en 1986, écrite par cette chanteuse et se confiant sur la mort de son frère survenue lors d'un accident de voiture, l'intégralité des chansons de Phil Barney, de Françoise Hardy et encore la chanson "C'était l'hiver" de Francis Cabrel. Je plaisante bien sûr ! Le problème avec cette chanson écrite par Luc Plamondon sur apparemment un fait divers réel et tragique : La mort d'un enfant par chute dans un hôtel gratte-ciel parce que ses parents lui ont acheté un costume de Superman dont il était fan et qu'il voulait voler comme son héros, c'est qu'en pourtant seulement trois minutes et quelques, Luc Plamondon ne nous épargne malheureusement aucun détail sur cette histoire tristounette. Accessoirement, dans le texte de "Lili voulait aller danser" écrit pour Julien Clerc, il ne nous épargne pas tellement non plus les différents détails sur une histoire de fâcherie entre une jeune femme et son amoureux jaloux qu'elle préfère aller danser le rock plutôt que de faire l'amour avec lui, et qui en deviendrait presque violent, sortant un couteau pour la dissuader d'aller danser le rock, mais comme la musique de Julien est rock et entraînante, on en oublierait presque le côté légèrement sordide des paroles. Là, c'est tout l'inverse, dans "Le fils de Superman", la mélodie en plus, est terriblement banale et si lente, qu'on est obligé d'écouter les paroles à déconseiller aux sujets dépressifs !





The Alan PARSONS PROJECT
FREUDIANA


Le 19 Avril 2024 par BAKER

Bien d'accord avec Nono. Sublime chanson qui marque la fin de l'APP. Je pense que le petit détail qui en fait une énorme chanson, c'est cette section de trombones très grave qui souligne le refrain sur la dernière partie. Un vieux truc de renard signé Parsons qu'il a déjà utilisé sur Lucifer et The Turn part 2, et qui évidemment en ce qui me concerne n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd.





The BLACK CROWES
HAPPINESS BASTARDS


Le 19 Avril 2024 par BLUEMASK


La fable du come-back en forme de retour aux sources et de retour de forme est un classique du rock. Les Black Crowes ont déjà fait le coup avec "By your side", qui était quand même un pétard certes pétaradant mais bien mouillé. Le come-back 2 avec "Warpaint" et "Until it freezes" était plus intéressant, mais pas vraiment marqué du sceau du retour aux sources.
Avec ce "Happiness Bastard", clairement, c'est Manon des Sources, le disque étant à l'exact milieu de "Shake your money..." et de "The Southern..." : on y retrouve la vibe hard n' roll du premier, et les élans sudistes version soul du second. La question est donc sur le niveau d'écriture et l'inspiration et in fine, la balance penche du bon côté. Ca riffe velu et dur ("Rats & Clowns" est terrible en la matière) très souvent, les influences soul et funk s'imbriquent parfaitement dans le noyau rock du groupe et le tout est compact, serré tout en étant ample et chaud.
Par contre, oui, je ne sais pas, il manque un peu de magie. Je ne sais à quoi cela tient. Peut être une ou 2 grands refrains. Certainement aussi les ballades, morceaux les plus faibles du disque. Et plus certainement aussi, le fait qu'en tant qu'auditeur ayant vieilli, ces come-back ne peuvent avoir le sel de la jeunesse. C'est Proustien, la musique...





The Alan PARSONS PROJECT
AMMONIA AVENUE


Le 19 Avril 2024 par NONO


Mouais... ici on entame le virage caractéristique d'un grand nombre de groupes et artistes en 1984 : celui de la pop/rock "FM", à base de "tubes", de "hits"... et plus du tout de progressif pour un sou.
Exit les morceaux de plus de 3 minutes 30 ! C'est ce que je craignais quand j'entendais débouler "Don't answer me", de la grosse pop assez pompière, s'il en est !
J'aime, malgré tout "Prime Time" ainsi que la chanson-titre, qui sont dans la continuité des albums précédents. "One Good Reason" est vraiment bien aussi, même si on passe franchement à de la production synth-pop, mais le morceau est original.
Pas vraiment de mauvais morceaux ici... même si la voix du type qui chante "Let Me Go Home" (je ne sais pas qui c'est), me saoule. Mais, à partir de cet album, APP deviendra de plus en plus formaté pop et de moins en moins créatif à mon avis.





The Alan PARSONS PROJECT
FREUDIANA


Le 18 Avril 2024 par NONO


Je ne connaissais pas cet album, je viens de découvrir la chanson-titre. QUELLE MERVEILLE !
Une des plus belles chansons que j'ai entendues de ma vie entière.
Le refrain, particulièrement, me donne des frissons. Cette mélodie subtile toute en pastels me rappelle un peu les compos de Voulzy (que j'adore aussi), époque "Caché derrière".





The BLACK KEYS
OHIO PLAYERS


Le 18 Avril 2024 par FOUDROCK


Pour moi, leur meilleur depuis 10 ans, depuis "Turn Blue". Les albums sortis dans l'intervalle m'ont tous franchement déçu (pas nuls, mais pas transcendants), celui-ci est tout de même d'un autre niveau, on sent le duo revenu avec la gniaque. La maestria de l'ère 2010/2011 n'est pas encore retrouvée, mais on s'en approche. Excellent.





Ludwig Van BEETHOVEN
MISSA SOLEMNIS (KLEMPERER)


Le 18 Avril 2024 par CLANSMAN57


Je préfère très nettement cette oeuvre aux Symphonies 5 et 9 qui sont davantage encensées.
C'est long, c'est clair, mais j'embarque avec grand plaisir pour ce périple au royaume céleste.
C'est solaire, les choeurs sont dominants et puissants, l'orchestre est logiquement un peu plus en retrait.
Les épaules robustes du romantisme portent brillamment cette musique angélique.

Sur mon exemplaire, il est inscrit "Eblouissante musique sacrée" et j'ai dû sourire.
Mais c'était avant que je l'écoute. Une paire de lunettes de soleil est indispensable pendant l'écoute:D










REM
FABLES OF THE RECONSTRUCTION


Le 17 Avril 2024 par MASTERFAN


Avec une production anglaise un poil plus fluide, FABLES OF THE RECONSTRUCTION, le 3ème album de R.E.M, balance en 1985 un son légèrement moins 'roots' que ses deux prédécesseurs, même si le côté 'roots' reste toutefois ici bien présent dans les thèmes. L’entrée en matière reste solide : "Feeling Gravitys Pull", avec ses cordes et ses vents, n’aurait pas dépareillé sur un album de la grande époque des années 90, tout comme l’énorme "Maps and Legends", titre qui ne laisse plus trop de doute sur l’une des futures armes fatales de R.E.M : les chœurs de Mike Mills. Le bien enlevé "Driver 8" est aux 'collèges' U.S, ce que "Losing My Religion" est au reste du monde, c’est-à-dire matraqué à l’époque sur les ondes, et culte au demeurant là-bas. "Can’t Get There From Here" est l’effort 'un peu plus commercial' de l’album. Pour le reste, celui-ci n’est pas réellement glamour, mais les écoutes répétées ne trompent pas : ces gars-là sont désormais devenus incapables de composer un morceau faible. L’apaisé final "Wendel Gee" ouvre la voie à toute une série de ballades du groupe qui seront ultérieurement tout autant sa marque de fabrique que les envolées rock des débuts. Ce morceau (la version acoustique est très belle aussi) est un trésor à ne pas rater, de même que "Maps and Legends", je les conseille donc en priorité.

Mon ressenti 2024 : TRIPPANT (5) : Néant. DELECTABLE (4,5) : "Maps and Legends", "Wendel Gee". SEDUISANT (4) : "Feeling Gravitys Pull, "Driver 8". PLAISANT (3,5) : "Life and How to Live It", "Can’t Get There From Here", "Green Grow the Rushes". INTERESSANT (3) : "Old Man Kensey", "Kohoutek", "Auctioneer", "Good advices". EMOTION LIMITEE (2,5) : Néant. AUCUNE EMOTION (2) : Néant. DEPLAISANT (1,5) : Néant. PENIBLE (1) : Néant. Bilan 3,60 et Top 5 à 4,10 : FABLES OF THE RECONSTRUCTION cote pour moi 3,85 et arrive en 14ème et avant-dernière position dans mon classement personnel des albums de R.E.M.

Les fans classent FABLES OF THE RECONSTRUCTION 6ème sur 15 au bilan. Niveau morceaux, "Driver 8" termine second ex-aequo du classement général (avec le même nombre de votes que "Radio Free Europe"). "Cant’ Get There From Here" termine 20ème, "Feeling Gravitys Pull" 33ème, "Maps and Legend" 39ème, "Life and How to Live It" 47ème, "Green Grow the Rushes" 61ème, "Wendel Gee" 69ème. Le morceau le moins plébiscité est "Old Man Kensey" (124ème).

Pour les complétistes, à l’inverse de RECKONING, les B-Sides un méritent ici un petit détour, à l’image de "Crazy" (3), reprise de Pylon (groupe d’Athens comme R.E.M) et son couplet très Blue Oyster Cult, le très curieux OVNI "Burning Hell3 (3,5) qui commence comme du Kiss estampillé Gene Simmons ensuite relayé par Peter Murphy de Bauhaus, puis un Bandwagon (3) qui lui pour le coup est bien du R.E.M pur-jus.





Elton JOHN
GOODBYE YELLOW BRICK ROAD


Le 16 Avril 2024 par SWISSIDOL


D'aucuns ici jugent ce disque parfait quand d'autres le traite de bouse. Je me place à peu près au milieu puisque j'entends de bien jolies choses ("Roy Rogers", par exemple) mais pas que. Il est vrai que, pour un hard rocker comme moi, l'ensemble est un peu mollasson, avec une palanquée de ballades plus ou moins plaisantes. Heureusement, quelques titres rock sauvent de l'ennui comme ce "Saturday night" qu'on croirait emprunté à SLADE. L'artiste explore pas mal de styles (reggae, country...) mais la pièce-maitresse de ce pavé est évidemment "Funeral/ love lies bleeding"). En bref, un album qui reste légendaire mais qui ne répond pas complètement à mes exigences.





REM
RECKONING


Le 16 Avril 2024 par MASTERFAN


RECKONING, second opus de R.E.M, reste logiquement très proche du premier album MURMUR. Le groupe confirme en 1984 son identité propre et désormais immédiatement reconnaissable. Il faut dire aussi qu’à cette époque, beaucoup des couplets du groupe, beaucoup de rythmiques se ressemblent encore un peu les uns les autres. Les morceaux qui s’en écartent, tel « Rockville », qui annonce le côté plus punchy de LIFES RICH PAGEANT, le délicat «Time after time » ou encore « Camera », qui s’impose aux réécoutes, sont en priorité à retenir ici, avec le trésor de l’album : « S.o central train ». Pas de grosse claque, mais l’ensemble paraît peut-être plus homogène et équilibré que sur MURMUR. Au final, Comme le précédent, une belle oeuvre de jeunesse, toujours bien agréable à écouter.

Mon Ressenti 2024 : TRIPPANT (5) : Néant. DELECTABLE (4,5) : S.o central train. SEDUISANT (4) : Time after time, Camera, Rockville, Pretty persuasion. PLAISANT (3,5) : Harborcoat, Second guessing, Lettre never sent, 7 Chinese Bros. INTERESSANT (3) : Little America. EMOTION LIMITEE (2,5) : Néant. AUCUNE EMOTION (2) : Néant. DEPLAISANT (1,5) : Néant. PENIBLE (1) : Néant. Bilan 3,75 et Top 5 à 4,10 : RECKONING cote pour moi 3,93 et arrive en 11ème position dans mon classement personnel des albums de R.E.M.

Côté sondage fans, RECKONING arrive à la 2ème place sur 15 en dépassant très légèrement, en cumul de suffrages, MURMUR. C’est un carton absolu : S.o central train est 4ème, Rockville 5ème, Pretty persuasion 14ème, Harborcoat 23ème, 7 Chinese Bros 28ème, je n’en jette plus (le plus mal classé est Little America 104ème). Tout cela sent le traumatisme à plein nez, je les entends d’ailleurs d’ici chanter en cœur : « C’était mieux avaaaaant ».

Pour les complétistes, les B-Sides n’ont rien d’exceptionnel pour le coup : « Wind out » (3) est une petite boule d’énergie qui date d’une époque où le groupe n’avait pas encore forgé son identité, idem pour l’instrumental « White Tornado » (2,5) qui ressemble plus une bande-son de Tarantino qu’à du R.EM. L’incompréhensible « Tighten up » (1) n’est que du pénible free jazz alors que « Moon river » (2,5) est une reprise anecdotique d’une bluette américaine un peu naïve, tout comme « King of the road » (2).





CAN
TAGO MAGO


Le 15 Avril 2024 par BLUEMASK


[i]Tago Mago[fi] est le genre de disque qui ne peut laisser insensible et neutre, il est difficile de lui mettre une note moyenne. Et pourtant, il y a bien 2 disques sur ce disque.
Le premier dure 40 minutes et est un disque de rock barré, hyper rythmique, au groove mécanique et organique qui culmine avec un "Halleluhwah" orgiaque et se termine suavement avec un café et un thé. Et ce disque est sublime.
Et puis, il y a un disque "experimental", 30 minutes, 2 titres "Aumgn" et "Pekin-O". Et dans ce que l'on qualifie d'"experimental" parce que l'on ne sait quoi dire d'autre, se cache souvent de la merde en barre que par snobisme on peut qualifier de génial. Finalement ici, ces 2 titres, manifestement pas crées sous l'influence du jambon-beurre et du jus de poire, ne sont pas des purges. "Augmn" se rapproche un peu des ambiances mystico-spatiales de 'Zeit' de Tangerine Dream. "Pekin-O" est plus ardu, avec son piano freejazz, ses bandes accélérées, ses paroles scandées à toute vitesse, mais une fois plongé dedans, on peut se laisser porter.
Mais voilà, à titre personnel, ce qui me gêne est la cohabitation de ces 2 disques en un, l'un assez immédiat et groovy et l'autre qui demande un peu d'investissement personnel. C'est un peu comme lire Kant juste après avoir éjaculé.





REM
MURMUR


Le 15 Avril 2024 par MASTERFAN


R.E.M est un groupe que je conseille aux amateurs de rock / pop / folk particulièrement sensibles aux mélodies. Trois périodes se dégagent. Une première (5 albums de 1983 à 1987) dite « alternative » sous label indépendant, où le groupe était relativement peu connu, excepté aux States. Une seconde, « superstars » de la Warner (5 albums de 1989 à 1996) qui correspond à leur progressive conquête du monde, en mode quatuor, jusqu’au départ du batteur Bill Berry. La dernière, plus « tranquille » (5 albums de 1998 à 2011) en mode trio mais pas forcément la moins intéressante. Une des caractéristiques des albums de R.E.M - et des grands albums en général d’ailleurs - est qu’ils ne se livrent ni ne se jugent en une seule écoute, il en faut bien plus pour en déceler la substantifique moelle. L’accessibilité, comme chez Radiohead ou Nick Cave, n’est pas toujours garantie en immédiateté, aussi se replonger dans l’œuvre de R.E.M relève d’une chasse aux trésors bien fournie. Reste à savoir par où commencer…

Ce premier album, pourtant réputé culte, ne me semble pas forcément être un point d’entrée à privilégier pour une première approche du groupe. MURMUR a plus à mon sens une importance historique, comme le 1er Beatles, le 1er Black Sabbath, le 1er Smiths, voire le 1er Metallica, mais pas plus. S’il y a un « avant » et un « après » pour ce type d’œuvre apportant une certaine nouveauté ou un vent de fraîcheur par rapport aux productions déjà existantes, il n’en reste pas moins que l’autre point commun réside souvent en un petit côté « fruste » de ces premières productions, qui tranche avec des œuvres postérieures bien plus riches et plus puissantes. Evidemment, ce n’est pas toujours le cas (le premier album des Doors, par exemple, me semble insurpassable). Que les nostalgiques de la première heure puissent revendiquer une dévotion toute particulière pour leurs premiers chocs de jeunesse, je veux bien le concevoir. Quand je lis dans un dico rock que « Perfect circle » sert « d’emblème à ce disque d’une beauté sans âge », je veux bien, ça aura au moins le mérite d’attirer l’attention de quelques auditeurs potentiels sur ce groupe formidable, mais ce serait peut-être bien que ceux-ci sachent qu’il existe aussi (en qualité) deux ou trois autres « Perfect circle » rien que sur la seconde partie de UP, à simple titre d’exemple.

Si MURMUR me plaît, je n’irais pas jusqu’à dire qu’il m’apporte une émotion démesurée. Malgré leurs qualités, « Radio free Europe », « Catapult », « Pilgrimage » ou « Laughing » n’ont jamais fait partie de mon Panthéon de R.E.M personnel, « Moral Kiosk » et « West of the fields » encore moins. Le trésor de l’album me semble être « Shaking Through », l’autre crush étant pour moi « Talk about the passion ». La fin de l’album monte en intensité, avec quelques très bons moments. Les ingrédients présents sur les 14 œuvres postérieures du groupe apparaissent déjà en filigrane : talent mélodique, forte sensibilité, belle complémentarité des musiciens. Peter Buck a été marqué par le jeu de guitare de Roger McGuinn des Byrds mais l’identité « R.E.M » est unique, tout comme le couplage de voix Michael Stipe / Mike Mills qui n’est pas encore (« Moral Kiosk ») tout à fait au point. A défaut de chef-d’oeuvre, je dirais de manière plus nuancée qu’avec MURMUR, R.E.M avait déjà en 1983 pas mal d’atouts en mains pour pouvoir espérer conquérir le monde.

Mon ressenti 2024 : TRIPPANT (5) : Shaking Through. DELECTABLE (4,5) : Talk about the passion. SEDUISANT (4) : Perfect circle, Sitting still, 9-9, We walk. PLAISANT (3,5) : Radio free Europe. INTERESSANT (3) : Pilgrimage, Laughing, Catapult. EMOTION LIMITEE (2,5) : Moral kiosk, West of the fields. AUCUNE EMOTION (2) : Néant. DEPLAISANT (1,5) : Néant. PENIBLE (1) : Néant. Bilan 3,58 et Top 5 à 4,30 : MURMUR cote pour moi le médian 3,94 et arrive en 10ème position de mon classement des albums de R.E.M. Rien de culte, rien de mythique, juste un très bon album parmi les très bons albums.

A noter qu’un sondage de 2017 (plus de 65 000 votants, 25 morceaux du groupe à sélectionner) a révélé que MURMUR, en cumul de morceaux, arrivait à la 3ème place sur 15. « Radio Free Europe » ressortant en seconde position en simple. On trouve ensuite « Talk about the passion » (16ème), « Perfect circle » (21ème), « Catapult » (37ème) « Pilgrimage » (44ème), « Sitting still » (45ème) et « Shaking through » (bizarrement seulement 59ème). Le morceau ayant recueilli le moins de votes est « West of the fields » (110ème). Ce sondage doit néanmoins être relativisé puisqu’une grande partie de sondés semblent être des fans hardcore de la première heure souvent scotchés sur la première période « IRS » du groupe, qu’ils ont connue à l’inverse des Français. Pour preuve le commentaire d’un votant qui se vante d’avoir peu écouté la seconde période « WARNER » et qu’il ne doit pas être le seul. Ou encore la présence de disques de Noël du Fan Club de la fin des Eighties, de qualité moindre, mieux classés que des très bons titres des années 2000. A ce stade, seul l’ordre d’arrivée des morceaux pour un album donné aura donc ici un réel intérêt. A noter que sur les 282 morceaux en lisse, seuls 7 ne sont pas cités, ce qui est révélateur de la grande qualité de l’œuvre de R.E.M.

Les complétistes ont la possibilité de creuser plus encore vers de la genèse de R.E.M avec les titres du premier EP : « Gardening at night » (4) et « Carnival of sort » (4) auraient sûrement aussi mérité une place sur MURMUR alors que « Wolves, lower » (3.5), « Stumble » (3,5) ou encore « 1,000,000 » (3) valent aussi l’écoute. Les autres morceaux hors album à retenir pour ce début de carrière sont « Ages of you » (3,5) et sa variante originelle « Burning down » (3,5) ainsi que « All the right friends » (3,5). Moins essentiels sont «Permanent vacation» (2,5), « Mystery to me » (2,5), ou « Romance » (2,5). Les reprises des morceaux de Lou Reed (« There she goes again », puis « Pale blue eyes » et « Femme fatale ») sont sympas mais restent anecdotiques, aussi je conseillerais plus les originaux du Velvet Underground.





Antonio VIVALDI
LES QUATRE SAISONS (IL GIARDINO ARMONICO)


Le 15 Avril 2024 par BAKER

"Vivaldi est peut-être le compositeur le mieux à même de faire aborder la musique classique", disait Chips. Je suis d'accord, et ce devant Mozart, même si Vivaldi n'est pas de la musique "classique" "per se", mais à cheval entre le classique et le baroque. Ca tombe bien, à l'époque, les chevaux, c'était comme ça qu'on se déplaçait, Crit'Air 2 ou pas.

Bref, si vous aimez cette oeuvre, et comment ne pas l'aimer, je vous conseille vivement (allegro) un documentaire trouvable sur ToiCanalisation, sous-titré en plus, avec Rick Wakeman qui vous explique pourquoi ces 4 saisons sont le premier concept album de rock prog de l'histoire. C'est archi passionnant, drôle, bien étayé.





REACH
PROPHECY


Le 15 Avril 2024 par CAPTAIN IGLOO


Quelle belle découverte ! Rien à jeter (éventuellement "Who Knows", titre le plus faible de mon point de vue), mélodies accrocheuses et chanteur au top variant les intonations permettant une accroche particulière sur chaque titre, on ne s'ennuie pas !
Une sorte de Muse de la meilleure époque (avant 2010).
4,5/5





BLACK SABBATH
CROSS PURPOSES LIVE


Le 15 Avril 2024 par BAKER

Une VHS "trouvable" sur une très grande plateforme pourtant habituée à la censure à tare-larigot.

Alors oui, ça manque de mystique, d'ambiance. Il n'y a ni le côté amateur-mais-sûr-de-lui d'Ozzy, ni le côté grande-messe de la courte mais intense période Dio.

Mais la musique est pas mal rendue, les musiciens bien à leur place, et si c'était la pire VHS live de heavy de l'histoire, mais que je serais heureux ! A réhabiliter : pas génial, mais aucunement anectodique.





TEARS FOR FEARS
ELEMENTAL


Le 14 Avril 2024 par CLANSMAN57


C'était mieux avec l'autre monsieur dedans:D
A l'exception de l'ouverture, très sympathique, je me suis pas mal ennuyé à son écoute.
Plus sobre que "Seeds Of Love", mais aussi moins aventureux et moins accrocheur.






Giorgio MORODER
MAMBA


Le 14 Avril 2024 par BAKER

@NONO : J'ai Over The Top mais pas encore écouté, ce qui est de la fainéantise crasse de ma part car ça devrait bien me botter. En revanche, je n'avais jamais entendu parler de "Another Way".





SHEILA
L'HEURE DE LA SORTIE


Le 14 Avril 2024 par MARTIN LA BOTTE


Marrant, Marco, comme sur la SHEILA des années 60, on a toujours une étoile d'écart (excepté sur le premier LP). Quand tu donnes 2, je donne 3; quand tu attribues 3, pour moi, c'est 2 ou 4. Pour celui-là, ce sera un vrai 4, il y a trop de chansons pleines de charme frais et rétro que j'aime beaucoup ("Je t'aime", "Prends la vie comme elle vient", "Le Rêve", "Le Pipeau", "Tu es toujours près de moi"...) et, chose assez rare, j'aime bien aussi les 3 tubes cités sur le recto de la pochette qui présente sans doute le meilleur look (pour l'instant) de son encore jeune carrière.





NIRVANA
NEVERMIND


Le 14 Avril 2024 par BLUEMASK


Tout a été dit, en bien ou en mal, donc je vais me taire sur la qualité du disque. Mais pour moi Nirvana m’a ouvert des portes au-delà des chevelus hardos. Parce que si Nirvana, alors les Pixies, et donc Husker Due et les Clash. Et donc Minor Threat, le Stooges, les Bad Brains, et donc aussi Peter Tosh, le delta blues, donc le blues, donc le jazz, etc. Ce n’est pas la seule chaîne de connection, mais une importante. Thanks!







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