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DEPECHE MODE
ULTRA


Le 21 Août 2024 par ALAN GORE


Baisse de qualité évidente après SOFAD. On sent l'absence d'Alan. A part le début et la fin de l'album, le milieu est un peu mou du genou. Faudra attendre Playing the Angel pour un peu de peps et d'énergie.





NEW ORDER
GET READY


Le 21 Août 2024 par BLUEMASK


On peut préférer le New Order plus electro, c'est mon cas, mais il faut reconnaître qu'il y a de grandes chansons sur ce 'Get Ready' présentant un groupe plus pop. En 2001, la Britpop est passée par là, depuis un certain temps, mais on sent le groupe dans cette mouvance. Les claviers sont donc en retrait, au profit des guitares, sans trop de distortion, mais toujours avec cette basse qui mène la danse et accompagne le chant d'éternel adolescent calme de Summer.
Néanmoins, gros bémol sur l’extrême homogénéité du disque, qui affadit un peu l'ensemble: tous les titres font 5 min, sont tous dans la même tonalité et grosso modo le même tempo. Il n'y a guère que sur 'Rock the shack' que le groupe, épaulé par Gillepsie, s'essaie à sa version d'un rock stoogien, qui reste tout de même très feutrée.





Bob DYLAN
NEW MORNING


Le 21 Août 2024 par BLUEMASK


La crise de la trentaine, Dylan l'a prise en pleine tronche (celle de la quarantaine aussi d'ailleurs).
Bref, après une série d'albums hallucinants, la période 69-73 ressemble à une version dylanienne générée par une IA soudanaise en 2014.
"New Morning" baigne en plein dans ce marasme. Malgré tout, il s'écoute, distraitement, parce que si on aime Dylan on aime sa voix et que là il chante. Également parce qu'il y a quelques titres pas mal. "If not for you" (la version 'bootleg series' est juste 100 fois meilleur), "New Morning", le blues "One more week-end", et "The man in me". Cette dernière, anodine mais sympa, est sur la B.O de "The big Lebowski", ça suffit à rendre le disque attachant.





Bernard LAVILLIERS
ARRET SUR IMAGE


Le 21 Août 2024 par BERTRAND


Un succès absolu ("Les mains d'or") et quelques chansons réussies ("L'or des fous", "L'Empire du Milieu", "La dernière femme", "Solidaritude"). Le morceau "Délinquance", assez ennuyeux, est repris d'une participation au collectif BRISE DE CONSCIENCE. Album de nouveau trop long.





Bernard LAVILLIERS
CLAIR OBSCUR


Le 19 Août 2024 par BERTRAND


Les années 1990 sont un peu difficiles pour LAVILLIERS. Ce n'est pas le seul. HIGELIN rame, THiÉFAINE est aussi en peine, RENAUD amorce sa descente aux enfers. Ce "Clair Obscur" 1997 annonce un renouveau qui se confirmera en 2004. Mon titre préféré ici: "Chiens de Guerre".





Bernard LAVILLIERS
CHAMPS DU POSSIBLE


Le 19 Août 2024 par BERTRAND


L'archétype de l'album rallongé exagérément pour se plier au format CD. A partir du titre 7, pas grand chose à sauver, à part "Grosse galette/Melody Tempo Harmony".





BAD BRAINS
BAD BRAINS


Le 19 Août 2024 par BLUEMASK


Un an après le premier Black Flag et avant Minor Threat, Bad Brains met fin au débat. "Bad Brains" l'album est le meilleur album de punk hardcore. Rageur, expéditif, hurlé avec talent, salement produit donc bien produit, il est gorgé de riffs tueurs et de titres définitifs. Les 3 titres reggae, ultra-roots, servent de respiration bienvenue (même si 'I luv I jah' est un poil long...) pour absorber la pillule.
Jouissif !





Bernard LAVILLIERS
SOLO


Le 19 Août 2024 par BERTRAND


Disque attachant mais bancal, la deuxième face étant beaucoup plus faible que la première. Chose étrange: la chanson "Solo", qui donne son nom à l'album, n'y figure pas, même si elle surpasse plusieurs autres titres. On la retrouve seulement en face B du maxi 45 tours "Outremer".





Lily ALLEN
IT'S NOT ME, IT'S YOU


Le 19 Août 2024 par NONO


Excellent album, envers lequel j'avais des doutes en l'achetant, imaginant comme trop souvent que les quelques singles masqueraient des titres de remplissage. Or ce n'est pas le cas ici. 95% des titres sont excellents. Mention spéciale à "22", "Never gonna happen", "I could say" et "Not fair". Et j'adore le côté délicieusement mi-désabusé /mi-irrévérencieux de la chanteuse.
Et surtout : QUELLE VOIX !!





ALPHAVILLE
FOREVER YOUNG


Le 19 Août 2024 par NONO


Un des albums que j'écoutais (et aimais) le plus en 1984 / 1985, mais aussi, paradoxalement, un de ceux que je trouve ayant le plus mal vieilli de cette époque-là !
J'aime à peu près tout sauf "In the mood", seul titre de remplissage sans grand intérêt.
Curieusement les tubes sont les titres ayant le plus mal vieilli (notamment Big In Japan).
A l'inverse j'écoute encore avec intérêt "A victory of love", "Summer in Berlin" et le génial mais totalement inconnu "Lies".





URIAH HEEP
VERY ‘EAVY VERY ‘UMBLE


Le 18 Août 2024 par MASTERFAN


Tapi dans l’ombre du Dirigeable, du Violet foncé (ou Pourpre profond, c’est plus joli) et du Sabbath Noir, voici venir Uriah Heep. Voilà un groupe qui a sorti rien que cinq albums entre 1970 et 1972 (dont trois chefs d’oeuvre), sept autres fort intéressants entre 1973 et 1978, puis une douzaine d’autres à intérêt variable jusqu’à aujourd’hui. Respect. Pour quiconque éprouve une sympathie – même de loin – pour les trois premiers groupes sus-évoqués - ou pour la pop-rock en général - il est interdit de méconnaître l’oeuvre de ce groupe mythique.

L’étiquette de « sous - Deep Purple » qui leur a souvent collé à la peau est d’une grande injustice. Entre les deux, me concernant, il n’y a pas photo, c’est le Heep. Le groupe s’est aventuré dans diverses contrées, réincarné plusieurs fois autour du guitariste Mick Box, a franchi les fourches caudines des années 80 ainsi que les décennies suivantes pour arriver en 2023 à un tout dernier album encore stupéfiant de qualité, CHAOS AND COLOUR.

Même si la formation a connu des coups de moins bien, reprendre la discographie du Heep a tout d’un plaisir de gourmand. Et pour commencer, il y a ce VERY’EAVY VERY’UMBLE, au titre et à la pochette bien étrange, qui donnerait plutôt envie de se sauver en courant. Je ne l’ai jamais considéré comme un chef d’œuvre - comme le sont à mon sens indubitablement les trois suivants - et pourtant… plus je l’écoute aujourd’hui, et plus je l’apprécie.

« Gyspy » (déjà l‘un des hymnes du groupe) et sa rythmique saccadée et entêtante donnent le ton. C’était quelque chose de nouveau à l’époque, nous ne sommes qu’en 1970, année de IN ROCK de Deep Purple et du 1er Black Sabbath. David Byron montre déjà ici ses incroyables qualités de vocaliste. Juste derrière, « Walking in your shadow » est un autre putain de morceau : le rythme est sabbathien mais sur le simple point de vue de la mélodie pure, il n’y a pas photo, le Heep a toujours été supérieur la bande à Ozzy. Quant à la splendide reprise de « Come away Melinda », il faut bien appeler un chat un chat, elle fout la honte à la version de U.F.O sortie cette même année…

Petit moment d’égarement ensuite avec « Lucy Blues », un blues de base déprimant (pléonasme en ce qui me concerne). C’était encore une époque où la mode était de punir leurs auditeurs de la sorte, comme l’avait fait Led Zep dans le « 1 ». Ce qui ne durera pas, ouf.

Si le très simple et direct « Dreammare » n’est pas souvent cité dans les accessits, il vieillit superbement bien. Réhabilitation urgente. Et « Real turned on » ? Il fait pas le boulot peut-être ? Evidemment que si ! Quant à « I’ll keep on trying », réputé à juste titre être le meilleur titre de la seconde face, il révèle les tous premiers chœurs « heepiens », que l’on retrouvera beaucoup par la suite et qui feront la spécificité du groupe.

Le dernier morceau « Wake up » change un peu de registre. Bon, moins ma tasse de thé ces quelques digressions jazz-prog, mais je m’y suis fait et l’apaisement final clôt l’album plutôt en douceur.

Mon ressenti 2024 : TRIPPANT (5) : Néant. DELECTABLE (4,5) : Gypsy, Come away Melinda, I’ll keep on trying. SEDUISANT (4) : Walking in your shadow, Dreammare, Real turned on. PLAISANT (3,5) : Wake up. INTERESSANT (3) : Néant. EMOTION LIMITEE (2,5). Néant. AUCUNE EMOTION (2) : Lucy blues. DEPLAISANT (1,5) : Néant. PENIBLE (1) : Néant. Bilan 3,88 et Top 5 à 4,30 : VERY’EAVY,VERY’UMBLE cote pour moi 4,09 soit 16,36 / 20.

En 1970, le diamant Uriah Heep contient certainement encore un peu de graphite, quelques aspérités. Il est vrai que le magicien Ken Hensley vient seulement de rejoindre Mick Box, David Byron et consorts. Le côté parfois trivial de l’album, comparable à celui des trois premiers opus du Sab, ressort évidemment ça et là, ce qui amènera certains journalistes musicaux de la vieille école (et aux compétences limitées pour le boulot qu’ils exercent) à se vautrer dans les grandes largeurs. De fait, ce premier essai est déjà carrément bon, voire excellent.

Les premiers albums du Heep étaient assez pauvres en B-Sides car au rythme où ils travaillaient, beaucoup de choses figuraient sur l’album. On peut signaler ici « Born in a truck » (3), ou le psyché-bordélique « Magic Lantern » (3).





Bernard LAVILLIERS
IF


Le 18 Août 2024 par BERTRAND


Cet album et le suivant sont fortement influencés par les mélodies et les arrangements de Sebastian Santa Maria, jeune pianiste chilien établi à Lausanne, et disparu trop tôt. Le compositeur de "On the road again" notamment, excusez du peu. On voit alors le Stéphanois débarquer à l'avenue de la Gare à Lausanne pour y enregistrer plusieurs titres. Le "Live" qui suivra n'est pas son meilleur, loin s'en faut.





Les FATALS PICARDS
SEPTIèME CIEL


Le 18 Août 2024 par BLUEMASK


Bof… un album le cul entre 2 chaises, voir 3. Une volonté de rester dans la tradition du punk français blagueur, un peu comme des Wampas en moins bien (d’ailleurs DW est invité sur un des meilleurs titres), d’être aussi sur le chanson humoristique française. Cette tendance donne les meilleurs titres (´Gros Con’, ´Manouche’). Et puis parfois, ça derape, en se prenant vaguement au serieux et là on frôle en frissonnant Benabar (´de l’amour a revendre’), voir, horreur absolue, Tryo et toute cette tradition de tape-du-pied français.
Parfois, on apprecie ce genre de disque, souvent, on contourne…





Ennio MORRICONE
LE CLAN DES SICILIENS


Le 18 Août 2024 par MARTIN LA BOTTE

J'espérais trouver "Les Félins" qui est ma B.O de film préférée avec le bel Alain mais je remercie K-Zen d'avoir rédigé cette chronique sur "Le Clan des Siciliens" (thème inoubliable de Morricone), ce qui me permet de glisser mon petit hommage le jour où on apprend sa disparition. Parce que, qu'on appréciait ou pas le personnage, l'acteur fut magnifique et iconique dans beaucoup de classiques des années 60/70 (le premier film qui me vient, c'est "Rocco et ses frères" où il est absolument bouleversant). DELON nous a toujours accompagnés et des stars de cette dimension, on en a eu très peu en France. Puisque c'est un site musical, en dehors de "Paroles, Paroles", je retiens "Laetitia", la chanson du film "Les Aventuriers" qu'il interprète de façon touchante et assez irrésistible.





Bernard LAVILLIERS
VOLEUR DE FEU


Le 18 Août 2024 par BERTRAND


Un album souvent apprécié et salué. Très bien... En fait, il y a deux facettes. "Voleur de feu" est certes le digne successeur de "O Gringo" avec les titres les plus en vue ("Noir et Blanc", "Gentilshommes de fortune", "Midnight Shadows", "Borinqueno"). Mais cet opus souffre aussi de morceaux beaucoup moins savoureux ("La frontière", "La haine", "Funambule", "Tango"), inaugurant à mon sens une longue période d'inspirations inégales, jusqu'au retour en grâce de 2004 (album "Carnets de bord"). Dans ces morceaux bizarroïdes ou mal fagotés, j'avoue une tendresse pour la chanson-titre "Voleur de feu", que j'aimerais beaucoup voir interprétée sur scène un jour...





TINASHE
BB/ANG3L


Le 18 Août 2024 par NANAR


J'aime "Talk To Me Nice" mais je n'ai pas accroché au reste.





Gérard LENORMAN
FIèRE ET NIPPONE


Le 17 Août 2024 par MARTIN LA BOTTE

Il n'en fallait peut-être pas un, mais tant pis, ce sera moi qui vais atterrer Monsieur Smoke en avouant que je l'aime bien cette "Fière et Nippone" (juste la chanson, hein, pas l'album !). Je me souviens d'avoir trouvé intéressante cette "délenormanisation", tentative de néo-romantisme plus couillu qui m'évoque le Julien CLERC du milieu des 80' qui aurait très bien pu s'approprier ce titre (sur une orchestration moins cheap et un texte sans doute plus fort) et qui en aurait fait une sorte de "Fille aux bas nippons". Et puis, elle me plait bien moi, cette fière japonaise qui n'a pas eu besoin de se faire débrider les yeux comme chez BERGER, qui a le monde à ses pieds et qui préfère les "vieux pyjamas" de Gégé.
Je ne chercherai pas à défendre le reste de l'album qui ne le mérite sans doute pas et dont je ne connais aucun autre morceau. Allez, je dirai juste que le visuel pochette de "Fière et Nippone" est à mon goût l'un des plus potables de la disco albums de LENORMAN (avec ""Caroline " si représentative d'une époque).





George HARRISON
ALL THINGS MUST PASS


Le 17 Août 2024 par RéGIS


J'ai acheté cet album en 78 lors d'un séjour linguistique au Pays de Galles (j'avais 15 ans), un magnifique coffret (3 disques et un poster en cadeau) En France il était alors introuvable. Je m'attendais à un vrai triple album comme annoncé, déception !
En fait c'est un double album de chansons, formidable, du très grand George Harrison. Mais pourquoi a-t-il éprouvé le besoin d'y ajouter cet inécoutable troisième disque de jams sans intérêt ? Mystère...
5 étoiles pour le double album, et zéro pointé pour la 3ème galette !





Gérard LENORMAN
LA CLAIRIèRE DE L'ENFANCE


Le 17 Août 2024 par MARTIN LA BOTTE


Un très joli album en effet pour petits et grands. Je ne me souvenais plus de cette charmante "Petite maison" d'accueil. J'aime beaucoup l'idée de "La Leçon de piano", vue comme une punition perpétrée par les parents avec sa douce intro sur "Ah vous dirai-je Maman ce qui cause mon tourment..." qui annonce indirectement la couleur. Audacieuse (et contestable) la rébellion de "Poussière de Lune", ce jeune indien qui veut quitter sa tribu parce que c'est mieux de s'instruire auprès des visages pâles. Ma préférée, c'est l'autre tube du disque après le "Président", celle qui donne son nom à l'album, douce-amère et nostalgique, même si je suis loin de partager la conclusion de son auteur selon lequel l'enfance serait "l'heureux temps de l'égalité"... Comme je ne crois pas avoir appris que le corps était composé de 90% d'eau ("H2o"), ce qui me parait un peu exagéré mais qui expliquerait pourquoi certains individus que j'ai croisés m'ont paru si flasques, le cours de bio reste néanmoins sympa. Petit désaccord avec Walter, je suis moins emballé par LENORMAN qui se colle à un semblant de new wave sur "Frédéric et l'ovni", ça le fait pas plus à mes oreilles que RINGO la même année avec "Allo à l'Ovni" (sur des paroles beaucoup plus goldorakoconnes). J'aurais peut-être été plus convaincu si Gérard s'en était tenu à lire le texte de ce conte moderne sur la musique, il me parait tellement plus à sa place sur "Endors-toi"...
Un bon 3,8 étoiles !





The CURE
WILD MOOD SWINGS


Le 17 Août 2024 par MASTERFAN


Je me rappelle la blague pas classe du tout qui circulait à la sortie de ce 10ème Cure en 1996 : WILD MOOD SWINGS, c’est comme le supplice du pal, qui commence bien et qui continue mal... J’avoue que comme beaucoup, j’ai souvent eu moi-même du mal à terminer l’album au petit clown.

J’ai donc ces derniers temps procédé à de multiples réécoutes, pour voir si je ne loupais pas un truc. Cet album en mérite clairement plusieurs, et je ne suis pas certain qu’il en ait obtenu de beaucoup d’auditeurs, sans qu’on puisse leur en vouloir. Les premières tentatives étaient, il est vrai, peu convaincantes à une époque où la mode était surtout de compter les points entre Blur et Oasis.

Flanquée d’une longue intro à la manière de « The kiss », « Want » commence bien l’album, avec du Cure pur jus et fort solide. « Club America » aurait lui pu faire peur rien qu’à lire le titre (on aurait limite la trouille de voir débarquer en guests George Michael et son pote), mais non. Comme c’est arrivé ponctuellement sur WISH, Robert Smith sort de sa zone de confort et tente quelque chose qui le rapproche une nouvelle fois des divers cousins « indé » de l’époque. La voix est différente, le morceau est un peu fou, ce n’est plus vraiment du Cure. L’approche a certainement pu énerver certains puristes mais me concernant, c’est une incontestable réussite. Tout comme est réussi « This a lie » avec des cordes pourtant pas forcément subtiles… Jusque là, rien à redire.

On arrive aux choses qui fâchent et au grand point d’interrogation de l’album : les singles. On comprend parfaitement où Robert Smith voulait en venir sur « The 13th », cette envie de renouer avec l’esprit bariolé qu’on retrouvait sur le classique THE HEAD ON THE DOOR. L’idée était bonne et le morceau éminemment original. Problème : une infestation de cuivres vient toucher le malheureux titre, rendu aussi récupérable qu’un pestiféré de 1348.

« Strange attraction » part du même principe de faire quelque chose à contre-courant. Pas désagréable mais même avec les ré-écoutes, pour un single des Cure, ça reste léger, avec une curieux refrain se terminant par un étrange vide. Idem avec « Mint car » : on se croirait rajeunir de 10 ans et revenir sur THE HEAD ON THE DOOR mais plus… sur une B-side. C’est problématique pour ce qui est censé quand même être un SINGLE des Cure. Impression qui menace aussi un « Jupiter crash » tout juste réhabilité par les réécoutes.

Si cette première partie d’album parvient encore à faire illusion, la seconde laisse toujours une impression de ‘vite fait’, plus destiné à boucher les trous qu’autre chose. Si le refrain est pas mal, « Bound & bound & bound » fait parfois penser à un groupe de collégiens débutants. « Gone ! » n’est guère plus convaincant surtout que les cuivres reviennent sévir. Ils n’épargnent pas non plus l’à peine plus intéressant « Numb », ni le plus enjoué « Return » aussi contaminé que « The 13th ».

Retour au Cure « Bobo la tête » avec un « Trap » peu fulgurant. « Treasure » me rappelle pourquoi je n’aime pas le violon en général et encore moins dans la pop-rock. « Bare » termine l’album correctement mais me transporte pas plus que ça. Avec le recul, on peut se dire que, comme à la fin des J.O, ce titre semble passer le relai pour dans 4 ans au prochain album, BLOODFLOWERS, qui sera construit du même bois.

Mon ressenti 2024 : TRIPPANT (5) : Néant. DELECTABLE (4,5) : Néant. SEDUISANT (4) : Want, Club Americana, This a lie. PLAISANT (3,5) : Mint car, Jupiter crash, Strange attraction. INTERESSANT (3) : Bare. EMOTION LIMITEE (2,5) : The 13th, Bound & bound & bound, Numb, Return, Trap, Treasure, Gone! AUCUNE EMOTION (2) : Néant. DEPLAISANT (1,5) : Néant. PENIBLE (1) : Néant. Bilan 3,07 et Top 5 à 3,80 : WILD MOOD SWINGS cote pour moi 3,44 soit 13,76/20.

Même si le temps a fait son œuvre et que je me suis un peu réconcilié aujourd’hui avec WILD MOOD SWINGS, je ne crierai jamais au génie ici. Cure a essayé de renouer avec l’esprit et la consistance de l’époque mid-80’s. Il aurait presque pu y réussir en resserrant le nombre de morceaux, en remettant les faces B à leur place et en remplaçant certaines d’entre elles par au moins un vrai single « icône », comme cela avait été quasiment toujours le cas depuis les débuts. Un producteur digne de ce nom aurait aussi très certainement interdit l’accès du studio à certains musiciens additionnels utilisés ici.

WILD MOOD SWINGS aurait-il pu être meilleur ? C’est toujours énervant lorsque les titulaires sont remplaçants et que l’entraîneur aligne les brêles. Sur le banc, il y avait des postulants potentiels sur la session. Une chance aurait dû être donnée à certains, en priorité à « It used to be me » (4). « Adonals » (3,5), « Home » (3,5), « A pink dream » (3,5) , « Ocean » (3) ou « Waiting » (3), qui sans être des chefs-d’oeuvre, auraient semble-t-il remonté le niveau.

Eval réelle 2,5.







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