Le 20 Juin 2024 par FOUDROCK

Je note sans doute un peu trop gentiment ce cru 83, qui ne compte pas parmi les sommets du groupe, mais j'y peux rien si j'adore 5 de ses 9 titres (les seuls que je n'aime pas, et je ne les aime vraiment pas, sont "Veins", "Let Go", "Dragon Lady" et "Eyes of Fire" ; ce dernier, je le supporte, mais à petites doses). Mention spéciale à "Take Me Away" et son riff de la mort, à "Shooting Shark" écrit par Patti Smith et à "Shadows of California" au refrain mémorable.
La pochette fait très 'provisoire', difficile de se dire que c'est ainsi que le groupe a souhaité que sorte l'album, tant cette bande rouge sur cette photo cheloue fait seconde zone et bâclée.
L'album est très secondaire, mais je l'aime beaucoup. 3.5/5 en réalité.

Le 20 Juin 2024 par FOUDROCK

"The Vigil" est très bien, ainsi que "The Great Sun Jester", mais le reste est d'une platitude absolue. "Dr Music" qui plagie "Rock'n'roll music" est banal comme tout; "Mirrors" et ses choeurs féminins énervants; "In Thee" me donne envie de flinguer des bébés phoques; "You're not the One..." pue comme un poisson oublié à l'arrière d'une voiture garée en plein cagnard au mois de juillet.
Un des pires albums du groupe, si ce n'est le pire, et leur première déception. Même sa pochette pue ! (pas au sens littéral, hein, ou alors c'est que vous avez des usages un peu chelous avec vos albums, je ne veux pas le savoir en même temps).
Heureusement, la suite sera tellement mieux.

Le 20 Juin 2024 par FOUDROCK

Un excellent cru! Même si je ne suis pas fan du tout de "Celestial the Queen" ni de "Searchin' for Celine", le reste est vraiment excellent. J'adore "Nosferatu", "Death Valley Nights", "Godzilla" et "I Love the Night", sans parler de "The Golden Age of Leather" dont le passage central ressemble pas mal à l'intro du "Good Vibrations" des Beach Boys.

Le 20 Juin 2024 par FOUDROCK

L'album commercial (si on peut dire) du BÖC, où chaque membre chante au moins une chanson, où il n'y a pas grand-chose de réellement heavy (le premier titre, et "E.T.I.", c'est à peu près tout), ce qui fait qu'on est en fait en présence d'un disque de rock plutôt que de hard-rock. Cela dit, c'est sans doute un de leurs meilleurs, pas aussi grandiose que les trois premiers, mais quand même franchement génial. Et puis il contient la plus belle chanson sur un sujet des plus délicats, la Mort (et le suicide). Limite qui donne envie d'essayer pour voir. Limite, hein, parce qu'on sent bien la grosse arnaque à l'arrivée, donc on se retiendra.
Et puis Patti Smith qui co-chante sur "...Vera Gemini"... Miam.
Et puis "Morning Final", "Tenderloin", chansons étranges, étonnantes, mémorables.
Et puis cette pochette.
Et puis, quoi. Et puis.

Le 20 Juin 2024 par RONAN

A noter que le documentaire 'Thank you goodnight' est disponible en France sur Disney+.
Ce documentaire m’a d’ailleurs convaincu d’acheter l'album, moi qui avais décidé de ne plus acheter d’album du groupe après le départ de Sambora. Et je ne regrette pas, j’aime beaucoup ce disque.

Le 20 Juin 2024 par FC

Un album à part dans la discographie des Beach Boys, globalement doux et un peu feutré, j'aime bien et j'y reviens assez souvent.
Mention spéciale à Busy Doin' Nothin' et son côté Bossa Nova, singulier pour le groupe.

Encore un album très court, cependant je possède les versions CD avec 2 albums par CD, du coup cela enchaine directement avec 20/20 que j'ai tendance à écouter dans la foulée.
Remarque valable pour tous les albums du groupe: cela prend moins de place sur l'étagère mais c'est dommage de ne pas avoir l'album qui s'arrête comme il le devrait.

un bon 3.5/5 pour celui là

Le 19 Juin 2024 par FOUDROCK

Le coffret est juste incroyable. Pour amateurs de CSNY, c'est absolument quintessentiel !

Le 19 Juin 2024 par BLUEMASK

La seule BO que je possède et qui peut s'écouter comme un album à part entière de musique électronique/ambient, on va dire. Bien entendu, avoir vu le film apporte un plus (mais qui ne l'a pas vu), tant rarement une musique a nourri un film, et lycée de Versailles.
Bref, même si le disque est un peu long à se mettre en place sur les 3 premiers titres, on tient là tout de même un joli truc, sombre, nocturne, mélancolique et désespéré, illuminé par un 'One more kiss, Dear', à la fois décalé et complètement à sa place, et un 'Blade Runner (end Title)' mythique

Le 19 Juin 2024 par FC

Merci beaucoup Marco Stivell de chroniquer cette période des Beach Boys que je trouve particulièrement passionnante. A partir de ce Wild Honey on a une série de très bons albums jusqu'au sublime Surf's Up. Je ne connais malheureusement pas très bien l'après Surf's Up.

Celui ci est un très bon cru ! Je rejoins la chronique et le commentaire de Foudrock.

Le 19 Juin 2024 par FOUDROCK

Un cru très réussi, avec cette "anomalie" qu'est la fameuse chanson de Manson, réécrite, renommée (au sens de "nouveau titre", hein, pas de "fameuse"), mais qui fait quand même assez gênant, pour le moins, pour ceux qui connaissent la petite histoire.
Un des meilleurs opus des Biche Bois de l'époque. Le meilleur ("Pet Sounds" mis à part) restant cependant à venir.

Le 18 Juin 2024 par FIGHTITBACK

Alors là, pas d'accord avec Elk (ni avec H qui abuse lui dans l'autre sens !) Ok, les morceaux pètent de nouveau, mais...ne sont (pour ma part) aucunement accrocheurs ! J'avais pu découvrir "Cyanide" à Arras en Août 2008 qui m'avait bien ennuyé et n'ai pas changé d'avis avec son pendant studio ! 1 titre sauve l'album (& de loin !) il s'agit de "The day that never comes" (magnifique)

Le 18 Juin 2024 par FOUDROCK

Acheté pour sa pochette bien colorée. Grosse déception que ce disque en phase avec son temps (trop, d'ailleurs) et encore une fois tellement court qu'il en est foutage de tronche. De bons moments, épars, trop peu nombreux, et un morceau final des plus risibles...

Le 18 Juin 2024 par H.

Pire que les 3 précédents, bel effort.

Le 18 Juin 2024 par K-ZEN

Très bien vu Foudrock, merci pour ta contribution, c'est moi qui ai dû abuser des Tequilas Sunrise :D
Erratum à venir !

Le 17 Juin 2024 par PILGRIMWEN

Je suis surpris : aucun commentaire ! Tom Petty (et officieusement les HEARTBREAKERS) a réalisé un travail d'orfèvre. Chaque morceau fait mouche. "Full Moon Fever", je le classe parmi mes meilleurs disques de Heartland Rock (terme fourre-tout, c'est bien l'idée d'ailleurs), au côté d'artistes comme John Cafferty, John Fogerty ou Danny Wilde. C'est bien pour des chroniques comme celle-ci que j'apprécie tout particulièrement votre webzine. C'est riche, varié et chacun y est libre d'exprimer son ressenti. Merci !

Le 17 Juin 2024 par FOUDROCK

"On se reformera quand il gèlera en Enfer", d'où le titre de l'album. Ce live globalement sympathique et réussi offre en prime quatre inédits studio en ouverture d'album. Pas des sommets, mais rien de honteux non plus. Le "New York Minute" de Henley en solo est un des plus beaux moments de ce live qui démarre (la partie live, hein) non par "Hotel California", mais par "Tequila Sunrise", au fait (il contient donc 15 titres, et non 14).

Le 17 Juin 2024 par FOUDROCK

Un disque épouvantablement court (24 minutes, je crois, non ?) mais, dans l'ensemble, vraiment sympathique. Dans l'ensemble, je préfère la période des Beach Boys allant de 1971 à 1977 (enfin, de 1971 à 1974 essentiellement, plus "Love You" de 77) et évidemment "Pet Sounds", mais ce "Wild Honey" tient bon la barre.

Le 16 Juin 2024 par BAKER

Rien que pour "The Man Who Stole A Leopard", ce CD mérite une écoute, même - et SURTOUT - si vous pensez ne pas aimer ce groupe.

La tournée qui s'ensuivra sera immortalisée sur un DVD (ou blu-ray, mais faut vendre un rein) absolument excellent, où Nick Rhodes, ne souriant pas une fois sur les 105 minutes, éclabousse de classe et rappelle pourquoi tant de mangaka l'ont pris comme modèle du masculinisme vampirique onirique et vaporeux.

Le 16 Juin 2024 par FOUDROCK

A mon avis, c'est une pique de Cooper envers ce chanteur pour minettes ! L'album sortirait maintenant, le Coop' citerait probablement Bieber ou le chanteur des One Direction !

Le 16 Juin 2024 par MASTERFAN

Marillion est sans conteste l’un des groupes les plus sous-estimés de l’histoire de la pop-rock. Ignoré d’une bonne partie de la critique (en France notamment) et donc souvent inconnu du public, ce groupe pourtant foisonnant et passionnant a dû porter quasiment seul sa croix pendant quarante-cinq ans : respect. A titre d’exemple, le groupe reste peu mentionné (euphémisme) dans les divers best-of, alors qu’une bonne partie des albums pourraient raisonnablement prétendre à un accessit. Bien heureux le monde des journalistes musicaux puisque chez eux, à l’inverse de n’importe quelle autre structure, le terme « faute professionnelle » semble ne pas exister.

Seconde aberration multi-décennale, la présence régulière du groupe dans les rayons hard/heavy. Cela commence à se tarir, mais je soupçonne certains disquaires d’avoir créé cette mode à l’époque simplement à la vue de la pochette du second album FUGAZI.

Les disques de Marillion regorgent de trésors et il y en a pour tous les goûts, certains plus pour les fans de prog, d’autres plus pour les fans de pop-rock. Rares sont les groupes ou artistes ayant proposé quelque chose d’autant substantiellement brillant sur une aussi longue période et sur les deux genres (parfois mélangés).

Avec SCRIPT FOR A JESTER’S TEAR en 1983, Marillion reprend donc à son compte le flambeau du genre « prog » délaissé à la fin des années 70. Ils sont sympas les premiers albums prog de Genesis ou Van der Graaf Generator et personne ne peut évidemment nier que Fish s’inspire, au tout début, des cousins Peter (désolé, pas pu résister), Gabriel et Hammill. Me concernant, l’émotion procurée à l’écoute des premiers albums de Marillion dépasse quand même celle donnée par les modèles. La faute souvent à son arme secrète (enfin pas tant que ça) : Steve Rothery, capable de vous sublimer la fin de n’importe quel morceau, même les moins bons, grâce à son un jeu de guitare majestueux. On peut bien sûr parfois penser à David Gilmour, mais le jeune Steve a son style propre, qui subjugue.

La découverte du groupe passe bien souvent par celle du premier titre éponyme «Script for a jester’s tear», première belle pièce prog de l’édifice, et premier trésor. «The web» est aussi un des classiques du genre. Deux morceaux un peu moins prog méritent le détour : le plutôt rock et efficace «He knows you know» et surtout le magnifique «Chelsea Monday» dont le solo central continuera sûrement de me donner des frissons jusqu’à la fin de mon existence.

Concernant «Forgotten sons», pour ceux qui ne sont pas fans de prog, il est possible de n’apprécier réellement que le dantesque final où l’émotion monte formidablement, toujours grâce à la guitare de l’excellent Steve. «Garden party» est un peu trop bavard pour moi et musicalement, c’est le moins réussi des six morceaux. C’est bien d’avoir des textes forts, mais l’essentiel restera toujours pour moi d’avoir la mélodie qui tue.

Ce premier album a le potentiel pour devenir très attachant pour qui prend le temps de se l’approprier. Me concernant, tous comme les deux suivants, pas de danger qu’il prenne la poussière tant il sort souvent de ma discothèque.

Mon ressenti 2024 : TRIPPANT (5) : Néant. DELECTABLE (4,5) : Script for a jester’s tear, Chelsea monday. SEDUISANT (4) : He knows you know, The web. PLAISANT (3,5) : Forgotten sons. INTERESSANT (3) : Garden party. EMOTION LIMITEE (2,5) : Néant. AUCUNE EMOTION (2) : Néant. Bilan : 3,92 et Top 5 à 4,10 : SCRIPT FOR A JESTER’S TEAR cote pour moi 4.01, soit un bon 16,04/20.

Hors album, je ne suis pas un adepte du premier single «Market square heroes» (2,5), encore moins du faiblard «Charting the single» (2). Par contre, gloire à l’immense «Grendel» (5), l’un de mes morceaux préférés sur ce format. Sa partie finale sur le live Hammersmith de 1983 me laisse toujours aussi tétanisé que le jeune spectateur choppé à cette occasion dans le public par le colosse d’Aylesbury (la version live du titre éponyme est pas mal non plus, très bien pour découvrir le groupe).