Le 19 Avril 2021 par FRANçOIS

Ah, qu'est-ce que j'aime ce genre de zique... Chaleureuse, groovy... Dommage qu'en cette fin des sixties / début des seventies, il en sortait par paquets de douze (labels Blue Note, Prestige...). J'ai un Jimmy McGriff et un Richard "Groove" Holmes dans le même genre ainsi qu'une compile "jazz-funk" (avec un titre de Melvin Sparks).

Le 17 Avril 2021 par FRANçOIS

C'était donc ça... J'ai longtemps repoussé ce moment, pour plein de (bonnes) raisons : je n'aime pas le "classic" rock, la musique en elle-même et toute l'historiette qu'il y a autour, les encyclopédies, les listes d'albums cultes, les barbons persuadés qu'ils sont d'écouter la meilleure musique au monde... De ce fait, jamais écouté ce groupe ni les Scarabées, les Pierres qui roulent, "Led Zep", Deep Purple, les Who, Dylan, Young, l'Helvète Underground, le "club des 27" (Hendrix, Joplin, Morrison), etc... Et puis pas ma génération. Et puis c'est chiant et louche les groupes/disques que tout le monde a/aime...
Mais celui-ci a (parfois) une étiquette "progressive", ce qui me parle davantage. Et puis faut pas mourir idiot, alors... Première constatation, mis à part quelques glouglous de synthés, ça n'a pas vieilli, premier bon point. J'aime quand des morceaux très différents s'enchainent bien, c'est ici le cas. Ce disque, c'est le "D'accord ordinateur" des seventies, en mieux évidemment (j'allais dire fatalement), je fais direct le rapprochement, au moins dans l'ambition, le concept et un peu le son. Au niveau des pistes, la 1 et la 10 sont très courtes (et la 1, c'est du silence et des bruitages), quant à la 3, c'est du joujou de synthé pour faire comme Tangerine Dream ou Klaus Schulze. Le reste, c'est globalement du très bon. Presque trop d'ailleurs, comme le soulignent certaines critiques, c'est rapidement assimilable. Quelques passages limite mièvres ou "too much" (le chant qui veut faire joli, balades à la pedal steel, les envolées avec les chœurs - mauvaise idée à mon sens -). Généralement, je n'aime pas les vocalises braillardes mais sur "The Great Gig In The Sky", ça passe tout seul et j'aurais même aimé que ça dure plus longtemps. Au final, ce titre, Money, Any Colour You Like et à un degré moindre Time sont les seuls morceaux auxquels je ne trouve rien à redire, ce qui nous fait tout de même près de 20 minutes de bonheur.

Le 17 Avril 2021 par AVIN MORGANEX

Bonjour. Cet album est, sans nul doute, celui qui, peu de temps après sa parution, m'a mis le pied à l'étrier du rock. Ce fut, à l'origine, un choix comme un autre, dans les bacs d'une médiathèque d'entreprise; le rock, je ne connaissais pas ... J'y cherchais du jazz (la télé en diffusait tard le soir et je voulais le découvrir) sans, non plus, y connaitre grand chose. Je fus intéressé par les photos internes de la double pochette qui montraient trois cuivres (rattachables sans grande imagination au jazz). Et sur platine, je découvrais à la maison, une énergie phénoménale survitaminée, une densité sonore. Bref, j'avais du rock entre les oreilles et ne savais pas encore que cela en était. Ce disque je l'ai alors écouté en boucle, avant d'en user deux 33 tours et d'acheter sa version CD. Mais d'ici à comprendre, il m'a fallu d'autres essais à tâtons: Ekseption, Pink Floyd, Beatles, les Stones... C'était une autre époque, durant laquelle la TV sur le rock faisait silence, la radio n'était guère plus bavarde. Alors vive les médiathèques.

Le 17 Avril 2021 par VIV

"In chains" est une très belle ouverture d'album. Intro intriguante, énigmatique, avec des guitares qui sortent des enceintes mixées avec un superbe effet de spacialisation.
Le reste de l'album est terriblement ennuyeux.

Le 17 Avril 2021 par SGT JAKKU

J'aimerais beaucoup entendre, par les temps qui courent, des disques aussi faibles et putassiers que Court & Spark. Si Dylan s'est endormi (une raison supplémentaire de ne pas apprécier cet artiste), Paul Simon fut très impressionné et s'est empressé de sortir Still Crazy After All These Years en 75.

Le 17 Avril 2021 par BAKER

Je me sens obligé de donner mon avis, moi qui ai adulé Neal Morse dans les 90s/début 2000s, et qui désormais l'évite comme la peste.

Pour moi, Whirwind est le Rubycon : c'est le premier album où, à force de plaisanter en proclamant qu'on pouvait siffloter les albums de Morse sans jamais les avoir entendus, ça m'est REELLEMENT arrivé.

Du coup j'ai mis un temps phénoménal à m'y mettre, et c'est l'achat du vinyl qui m'a ouvert les yeux : la face 2 (sur 4) est excellente. Pop à la Beatles, Roine qui fait joujou avec ses pédales (d'effet), groove de Pete, c'est excellent. Les trois autres faces sont... du Morse. Ceci dit, sa dernière écoute a été plus agréable que prévu.

Un disque au quart excellent, ce n'est pas assez. Mais c'est déjà ça. It's not much but it's honest work.

Le 16 Avril 2021 par ANUS EN PEINE

Dans cet album, la pochette est sympa...

Le 16 Avril 2021 par ANUS EN PEINE

Ca me fait marrer de voir QUELQUEDEUX qui met 5 au chiantissime Whilwind et 2/5 à celui-ci en sachant que ce dernier est une resucée maladroite et pompeuse de cet album et du premier SMPTE. Bref des fois les goûts et le couleurs...

Le 16 Avril 2021 par NONO

@SNAKEPIT : Oh tu sais : Rod Stewart a fait 20 ans d'albums aussi nuls les uns que les autres depuis le début des eighties... il trouve toujours son public ! lol

Le 16 Avril 2021 par CLANSMAN57

Le plus accessible des derniers et peut-être bien mon préféré.
C'est cool de voir cet album plutôt bien noté, il ne fait pas toujours l'unanimité.

Le 16 Avril 2021 par DERWIJES

A mes yeux, le plus mauvais avec Connery. Le simple nom de Roald Dahl suffit à susciter l'intérêt mais la déception arrive rapidement, le scénario étant insipide au possible. Les rebondissements et les scènes d'action se succèdent sans susciter beaucoup d'intérêt, et on sent que Connery commence à s'ennuyer à mourir dans ce rôle. Et contrairement aux films précédents, les moments et tirades limite racistes ne suscitent plus un "oh la la la" autant affligé qu'amusé, mais une vraie gêne...La transformation de Bond en japonais, "les japonaises sont excitées par votre torse poilu", "j'aime autant le canard laqué que le caviar" ? Pitié...

Les seuls qui en sortent grandis sont John BARRY et Nancy SINATRA. La deuxième y gagne une superbe chanson, peut-être sa meilleure, et le premier s'amuse à "japoniser" sa musique. Oui, on est loin de la vraie musique traditionnelle et c'est très cliché, mais c'est fait avec assez de recul pour rester appréciable. Et on y trouve même de beaux moments comme "Mountains and Sunset", avec des passages plus expérimentaux comme "James Bond - Astronaut ?" et bien sûr les scènes d'action. Et entendre la mélodie de la chanson-titre être reprise reste toujours un plaisir. Un mauvais Bond mais une excellente B.O.

Le 16 Avril 2021 par MAGNU

5 étoiles pour celui-là, vu que c'est mon préféré. C'est vrai qu'on sent l'influence d'Al Jourgensen mais que c'est bon...

Le 16 Avril 2021 par BAKER

Je n'ai jamais compris comment, en faisant appel à EW&F pour produire, le groupe devenait soudainement si mou. En même temps, le EW&F de 1983 n'était pas celui de 1975.

C'est un album très agréable, très mignon, très égal, mais il lui manque un ingrédient essentiel. Et ce n'est pas le côté "jazz-funk vs pop commerciale" car l'album suivant, encore plus commercial justement, sera autrement plus percutant.

Le 15 Avril 2021 par RICHARD

Get Ready avait tout du chant du cygne pour les Mancuniens. Le quatuor originel, un premier single énorme avec Hook à fond, des invités qui ne tiennent pas la chandelle. Une excellente synthèse vraiment surprenante coincé entre le fade Republic et la chute définitive.

Le 15 Avril 2021 par FRANçOIS

Allez, je reprends mon "blase" pour satisfaire les esprits procéduriers (comme s'il n'y avait pas suffisamment de contraintes, surtout en ce moment).
Je valide les commentaires précédents, en ce début de millénaire et après une décennie 90 pénible (le raté "Republic", la séparation, les side-projects sans intérêt), les déjà bientôt quinquas de Manchester s'offrent une cure de jouvence et viennent montrer aux jeunots, en pleine vague du "retour des guitares", de quel bois ils se chauffent ! Paroles risibles et ça ne révolutionne rien, mais l'essentiel est ailleurs. Le rythme ne faiblit pas, si ce n'est sur la ballade finale. Efficacité maximale, avec une mention particulière pour le single "Crystal", placé en ouverture.

Le 14 Avril 2021 par CLANSMAN57

Je connaissais seulement la chanson "Blue Monday", comme tout le monde.
Je découvre donc New Order avec ce disque très solide.
Les chansons sont admirablement construites, le mix entre Pop, Rock, New-Wave et Electro fonctionne parfaitement.
C'est accrocheur, assez planant, rien n'est mauvais et ça ne prend pas une ride.

Chouette album.

Le 14 Avril 2021 par CLANSMAN57

Je m'attendais à un changement plus radical, l'album n'est pas déstabilisant du tout en fin de compte.
On reconnait aisément la musique de ce groupe à la personnalité forte.
Sadler et Crichton sont reconnaissables entre mille et tous deux sont excellents.
La formule reste plus ou moins identique depuis "Worlds Apart", à savoir ce mix entre Rock, Pop, New-Wave et Progressif.
La facette Pop est davantage mise en avant, mais les autres styles sont également de la partie.

Très bon album, du début à la fin.

Le 14 Avril 2021 par VINCE AXL

Pas honteux cet album. Simplement linéaire à l'excès, sans fulgurances ni réelles innovations.

Sa première moitié aura au moins l'excuse d'un panache certain, quand la seconde aurait pu se rattraper en suivant les pas de ''Who You Selling For''... Ce qu'il fait à vrai dire, en moins bien !
Il l'évoque sans jamais le citer. Murmure des idées sans jamais les affirmer, avec la sale impression que les musiciens se sont bridés volontairement.

D'un côté ersatz de ''Going To Hell'' somme toute vigoureux et convaincant à sa manière, de l'autre une vaine tentative d'experimenter sans passion.

Le 14 Avril 2021 par SGT JAKKU

J'adore cet album mais je reconnais le fait que c'est un objet un peu à part et pas celui à écouter quand on débute la disco des YMO. Mais j'aime l'humour des sketches (enfin ceux que je comprends) qui moquent le racisme ambiant des américains à l'encontre de ceux qu'ils appelaient "les petits singes jaunes". Les YMO choisissent la voie de la dérision et de l'absurde et se moquent au passage des japonais voulant plaire à tout prix aux occidentaux. A part ça, les morceaux sont plutôt légers et groovy avec de belles ambiances synthétiques.

Le 13 Avril 2021 par H.

Si le second album fait un peu office de "brouillon" de The Real Thing (malgré quelques pépites), ce premier album, c'est un tout autre monde. Un album extraordinaire, possiblement mon favori du groupe.